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Safari de 2 jours dans le Parc Serengeti en Tanzanie, inoubliable !

Durant nos 2 semaines en Tanzanie, nous avons effectué un safari de 5 jours, en allant dans 3 parcs différents. C’était le but de notre voyage ! Après avoir commencé par une journée dans le Tarangire, nous continuons le safari avec 2 jours (et 2 nuits) dans le parc du Serengeti.

Le Serengeti, c’est l’un des parcs les plus réputés du continent pour observer les animaux d’Afrique. D’une superficie de 14 763 km², la faune y est exceptionnelle ! C’est également dans cette réserve, entre la Tanzanie et le Kenya, que se déroule le phénomène de la grande migration.

Je vais vous raconter un peu notre safari de 2 jours dans ce fabuleux parc qu’est le Serengeti… Une expérience folle ! Si vous recherchez des infos pratiques sur le safari de manière générale, je vous redirige vers notre article dédié au safari en Tanzanie.

Premier jour de safari dans le Serengeti

Le village Massaï près de Ngorongoro, l’arnaque !

Pour rejoindre le parc Serengeti depuis Arusha ou le parc Tarangire, nous passons par la réserve de Ngorongoro. Ici, nous réalisons un arrêt dans un village Massaï. Je vais être totalement transparente avec vous : nous ne voulions pas faire cette visite. Ça ne nous plaisait pas trop d’aller dans un village et de voir « comment ils vivent », comme si on allait au zoo. Aucun de nous n’était à l’aise avec ça. Cependant notre guide nous a poussés à faire cette visite et on s’est senti obligé… Notre argent allait aider le village, ils en ont besoin et en contrepartie, on découvrirait un village Massaï, une communauté très importante en Tanzanie. Comment dire non ?

Donc on a craqué, on s’y est arrêté et ce fut… La cata ! Une grosse arnaque ! Tout ce qui les intéressait c’était combien de billets on allait donner pour la visite (« donnez avec votre cœur »… Surtout, donnez plus !), puis nous apitoyer avec des histoires pour qu’on donne encore de l’argent, puis nous montrer leur artisanat pour nous faire payer des souvenirs 10 fois leur prix (est-ce vraiment eux qui les fabriquent ? Mystère).

Bref, tout paraissait faux, en tout cas pas sincère. Je ne m’attarderai pas sur cet épisode qui fut très pénible… On préfère l’oublier et j’ai failli ne pas le mentionner sur le blog, mais les mauvaises expériences font aussi partie du voyage et si ça peut être utile à quelqu’un… Ne tombez pas dans le panneau ! Si vous souhaitez visiter un village Massaï, renseignez-vous bien avant, je suis sûre qu’il y en a des authentiques, mais dans ce coin hyper touristique, je ne sais pas trop ce qui était vrai et ce qui était fait pour délester le touriste de ses billets.

En route pour notre safari de 2 jours dans le Serengeti

Bref, après cette déconvenue, nous repartons en 4×4. La route pour arriver au Serengeti est vraiment compliquée, très caillouteuse et poussiéreuse… Il fait aussi très chaud et on ne peut pas trop ouvrir les fenêtres à cause de la poussière (et pas de clim dans ce vieux 4×4 !). Le véhicule bouge dans tous les sens, impossible de bouquiner ou de dormir durant ces heures de route. Alors on s’imprègne de ce paysage qui s’étend à perte de vue. Des plaines, tout est très sec. Vide. On croise quelques villages Massaï (pièges à touristes ou pas ?! On ne sait plus quoi penser 😅) et même parfois des habitants qui ont l’air de sortir de nulle part, au milieu de ce désert.

Sur le chemin, nous faisons un rapide arrêt au monument des Gorges d’Olduvaï, qui abrite d’importants sites préhistoriques (c’est notamment par ici qu’ont été retrouvés la majorité des fossiles de Homo Habilis).

Arrivés au Serengeti, notre guide Michel (en vrai Michael, mais il préfère la prononciation française) paye l’entrée (compris dans notre réservation) et nous mangeons notre déjeuner. Il y a une « aire » avec de nombreux bâtiments, dont des toilettes et des tables de pique-nique.

On fait une petite marche jusqu’à un point de vue en hauteur. De là, on a un panorama incroyable sur la savane, c’est tout plat à l’infini !

Rencontre avec les premiers animaux du Serengeti durant notre safari de 2 jours

Puis, nous reprenons la voiture et à peine rentrés dans le parc, alors que nous sommes sur une des artères « principales », nous croisons une lionne et de jeunes lions qui font la sieste. Puis, on a la chance d’apercevoir un guépard, au loin, assis sur un rocher. Il se lève ensuite, on a l’impression qu’il surveille les alentours. C’est assez fou de voir cet incroyable félin !

Michel nous promène dans le parc à bord du 4×4, il nous montre des hippopotames dans l’eau. Si on n’y prête pas attention, on dirait des rochers ! Ils sont tous entassés, c’est rigolo de les observer. Dans le même plan d’eau, se trouvent aussi 2 crocodiles. Ils semblent essayer d’avaler une peau d’hippo et ça a l’air bien difficile ! Il y a même des babouins qui se baladent autour du point d’eau.

Durant cette après-midi on croisera de nombreux animaux, dont certains dont on n’avait jamais entendu parler. Des topis (une espèce de grande antilope), des dik-diks (antilopes naines trop choupinettes), une hyène au loin, des buffles, des girafes, des éléphants, des zèbres (beaucoup !), des impalas…

Soirée et nuit dans la tente dans le Serengeti

Quand la nuit tombe, il est temps de rejoindre notre lodge « Heritage Luxury Tented Camp », situé au cœur du parc. On boit une bière locale Safari autour du feu de camp monté par les gardiens Massaï, qui travaillent ici pour leurs connaissances de l’environnement. Puis nous mangeons au buffet dressé sous la tente principale, immense.

Pendant le repas nous avons droit à de la musique africaine avec djembé et xylophone notamment, et même de la danse. Il y a une bonne ambiance, c’est festif et on profite du spectacle avec une petite tisane.

Observation des étoiles et première nuit dans le parc

On peut également voir que le ciel étoilé est éblouissant ! On aperçoit bien la Voie Lactée. Ici, pas de pollution lumineuse, nous sommes dans un territoire inhabité. Les seules lumières sont celles du feu de camp et des tentes collectives. On ne peut pas trop admirer ce ciel cependant à cause des animaux sauvages… Eh oui, n’oublions pas que nous sommes en pleine savane. Ainsi, pour rentrer à notre luxueuse tente, nous nous faisons accompagner par un Massaï. C’est obligatoire ! Ils ont l’habitude de vivre en compagnie d’animaux sauvages, pas nous… Nous avons aussi des talkies-walkies pour communiquer si jamais nous avons besoin de revenir ou en cas de problème.

Nos tentes sont immenses ! N’imaginez pas des tentes Quechua, ça n’a rien à voir 😂 Plutôt des vraies chambres avec salle de bain (on va éviter de faire pipi dehors la nuit hein), surélevées et sous des toiles très résistantes. Je ne m’attendais pas à autant de confort et d’espace.

La nuit nous entendons les bruits des animaux sauvages qui passent par là, en particulier les hyènes… Leurs cris et « rires » sont étonnants et un peu flippants ! Des sons qu’on n’a pas l’habitude d’entendre. On a beau être en sécurité dans cette maxi-tente, j’avoue qu’on n’est pas hyper rassuré !

Second jour de safari dans le Serengeti

Rencontre avec toujours plus d’animaux, dont de nombreux félins

Pour ce second jour de notre safari de 2 jours dans le Serengeti, nous partons vers 8 h 15, après un bon petit-déj. À peine partis, nous rencontrons des chacals. Ils sont petits et tout mignons !

On a ensuite la chance de voir des girafes de très près, c’est magique ! On croise de nombreux animaux comme des oiseaux secrétaires, des bubales (grandes antilopes), des gazelles, des marabouts (grands oiseaux), des hérons, des damans des rochers (rongeurs), des pintades… Mais aussi beaucoup d’éléphants et une quantité impressionnante de zèbres !

Dans la journée nous aurons l’occasion d’admirer plusieurs félins 😍 Ça commence avec un léopard qui dort dans un arbre (pas facile de le distinguer et surtout de le prendre en photo). Juste après, on aperçoit un lion qui marche, entouré de plusieurs 4×4. Mais on le manque, il disparaît… À proximité on rencontre un groupe de lionnes. Assez fou de les observer comme ça ! On retourne vers les rochers où on avait vu le lion et finalement le voici ! Il fait la sieste à l’ombre, on ne le distingue presque pas, il se fond tellement bien dans le décor… Il paraît aussi très massif ! C’est impressionnant.

Juste après ça, j’ai droit à une autre surprise made in Africa : une piqûre de la mouche tsé-tsé ! Ça pique fort, c’est vraiment douloureux ! Heureusement rien de grave (non je ne me suis pas endormie tout à coup, ça va !).

Les belles surprises du jour : des rhinos et une lionne toute proche

On passe près d’un immense troupeau de buffles, c’est encore une fois impressionnant et magique d’apercevoir tous ces animaux dans la nature. Il y a aussi beaucoup de zèbres. À cet endroit, de nombreuses voitures sont arrêtées… À raison, car au fond, 2 rhinocéros se baladent ! C’est très rare d’en voir, il n’en reste que 10 dans le Serengeti… Ils sont loin, on les observe avec les jumelles. Nous ne les verrons pas de plus près, mais on est quand même chanceux d’en avoir vu, comme nous le répète Michel « la chance les Français, la chance ! » (il n’en avait pas vu depuis des mois apparemment).

On mange le midi sur une petite aire où il y a des oiseaux et quelques damans. L’après-midi on continue d’explorer le parc, on croise des crocos, hippos, éléphants, hyènes

Le Serengeti et la dure réalité de la nature : découverte d’un zèbre croqué

Dans l’après-midi, au moment de retourner au lodge, on passe près d’un zèbre mort, abandonné sur le bord du chemin. Il a la fesse croquée, la blessure est profonde. On continue sur la route et on tombe sur la fautive : une lionne. Elle est perchée dans un arbre comme ça elle peut surveiller sa prise au loin. Elle est tranquille, puis elle descend de l’arbre et s’approche de notre 4×4 et d’un autre qui nous a rejoints. C’est incroyable de la voir si proche de nous, à marcher près des voitures. On peut observer son corps élancé, tout en muscle… Elle est si belle, ça me fait un petit quelque chose au cœur d’être si proche d’une lionne sauvage !

On la laisse retourner à son zèbre et sur la route on croise une autre lionne (qui a un collier). Elle se repose dans l’herbe. Encore une fois, elle se fond dans le paysage, il faut être très attentif.

Après toutes ces émotions, nous arrivons au lodge, assez tôt pour boire des bières et du vin rouge de Serengeti devant le coucher de soleil.

Nous passons une seconde nuit dans la tente au milieu du parc. On entend toujours les hyènes et des cigales très bruyantes, mais on est moins sur nos gardes que la veille, on s’habitue au son de la savane

Départ et clap de fin pour ce safari de 2 jours dans le parc Serengeti

Nous quittons le lodge vers 7 h (pas de grasse mat’ en safari !). Sur la route, nous croisons une lionne avec un lionceau dans la gueule… Trop trop mignon ! On admire la savane, on s’imprègne de ces paysages si particuliers… Quelques dernières images avant de partir, un guépard assis qui observe, une hyène qui court pas loin de la voiture, une lionne, des autruches…

Nous reprenons la route de l’aller, direction le cratère Ngorongoro, pour découvrir de nouveaux paysages et voir toujours plus d’animaux africains !

2 jours de Safari dans le Serengeti : un moment hors du temps !

Si je devais garder un seul lieu de ce voyage en Tanzanie, ce serait sans doute ces 2 jours et 2 nuits de safari dans le parc du Serengeti. Se retrouver dans un endroit sauvage c’est toujours un bonheur pour nous (comme en Amazonie par exemple), et ici il y a en plus une telle faune… On croise tant d’animaux, c’est merveilleux de les voir vivre dans leur milieu naturel. Parfois on était happé par ce spectacle, si simple… Jusqu’à ce que Michel nous demande « c’est bon, on y va ? » ! S’il ne nous disait rien, on aurait pu passer des heures au même endroit, du moment où il y avait des animaux. Bref, des centaines de photos prises, des souvenirs plein la tête, des bruits inoubliables, des animaux magnifiques et aussi des gens formidables ! Le Serengeti restera longtemps dans notre petit cœur.

Safari photo de 5 jours en Tanzanie : conseils, prix, budget…

Vivre un safari… Qui n’en a jamais rêvé ? C’est un rêve incroyable que nous avons réalisé en septembre 2022, en partant pour un safari en Tanzanie avec Audrey et Thomas. Après vous avoir partagé notre itinéraire de 15 jours en Tanzanie et à Zanzibar, voici un article dédié aux 5 jours de safari que nous avons effectué au début de notre voyage. Ici vous trouverez des réponses aux questions pratiques que l’on se pose souvent avant un safari, avec nos retours personnels.

Au sommaire :
Quel prix pour un safari photo en Tanzanie tout compris ?
Comment se passe un safari photo en Tanzanie ?
Comment faire un safari en Tanzanie ? Quel safari choisir ?
Quel parc choisir lors d’un safari en Tanzanie ?
Combien de temps partir en safari ?
Comment s’habiller pour un safari en Tanzanie ?
Qu’est-ce qu’on amène comme matériel dans un safari ?
Pourquoi faire un safari en Tanzanie ?
Quelques mots de swahili pour finir

Quel prix et quel budget pour un safari photo en Tanzanie tout compris ?

Le prix pour un safari privé de 5 jours en Tanzanie

Avant tout, il faut savoir que le budget pour un safari est très élevé. On vous prévient, c’est une sacrée dépense. Nous qui sommes plutôt habitués à voyager à petit prix, ça nous a fait bizarre de débourser autant d’argent pour si peu de temps ! Nous ne regrettons rien cependant, car nous avons vécu une expérience inoubliable. Je ne pense pas que nous referons un safari d’aussi tôt, alors autant en profiter.

La Tanzanie fait partie des endroits où les safaris sont réputés les plus beaux. Le pays possède d’immenses parcs nationaux avec d’innombrables animaux. C’est le paradis pour admirer la faune africaine ! D’où un prix qui se révèle plus élevé que dans d’autres pays.

Le tarif peut différer selon la période, l’agence, les parcs visités… Et le nombre de personnes dans la jeep. En effet, c’était un circuit privé. Nous avons effectué ce safari, entre nous, à 4 (cela peut aller jusqu’à 6 personnes). Ainsi, le prix se divise suivant le nombre de voyageurs.

Nous avons payé chacun 1 680 € avec l’agence Tanzania Specialist pour 5 jours de safari.

Ce prix comprend les hébergements, tous les repas, de l’eau potable, les entrées dans les parcs et un guide/chauffeur francophone en 4×4 avec tous les trajets (transferts aller-retour notamment).

Budget : les dépenses en plus durant le safari

Il est possible de payer des options en suppléments (visite de village Maasaï, excursion en montgolfière…). De plus, le guide vous amènera sans doute dans des « marchés » pour acheter des souvenirs. Nous, on a senti l’attrape-touriste, tout était ultra cher, on n’a rien acheté.

Les boissons en dehors de l’eau sont payantes (bières, sodas…). Bien sûr dans les lodges ils en profitent pour pratiquer des prix élevés, mais on n’était plus à ça près (5 $ la bouteille de bière locale de 50 cl). Déguster une bière fraîche face à la savane après une grosse journée de safari, c’est un plaisir qu’on ne s’est pas refusé de notre côté !

En outre, il est fréquent de donner des pourboires. Au personnel des lodges qui vous accueille durant le safari, notamment lorsqu’ils portent vos sacs… (pensez à avoir des petites coupures en dollars américains ou shillings tanzaniens).

Vous devrez également accorder un bon pourboire à votre chauffeur à la fin du séjour. Mais combien donner de pourboire ? On s’est renseigné un peu avant et on a vu qu’il était recommandé de donner environ 10 € par personne et par jour… Un sacré budget quoi ! Comme on y connaît rien, on a fait ça. Notre guide est donc reparti avec 200 € de pourboire, ce qui n’est pas négligeable en Tanzanie. Et il avait l’air bien content ! haha 😃 Bien sûr vous pouvez offrir plus si vous le souhaitez ou moins si vous n’êtes pas satisfaits.

Comment se passe un safari photo en Tanzanie ?

Avant de partir, je me posais quelques questions existentielles sur l’organisation du safari. On mange où, et surtout on fait pipi où ? Je m’imaginais déjà en train de demander au chauffeur un arrêt pipi derrière un buisson où un lion aurait pu me croquer les fesses.

Rassurez-vous, ce n’est pas du tout le cas ! Nous voyageurs, nous n’avons pas le droit de sortir du véhicule en dehors de zones prédéfinies. Tout est très sécurisé. Il y a des zones avec des tables de pique-nique, des bâtiments avec toilettes. Tous les touristes se retrouvent aux mêmes endroits, les animaux ne préfèrent pas s’approcher. Sauf ceux qui sont du genre voleurs, comme les singes… ! Méfiance, ils sont experts pour dérober de la nourriture ! (ça sent le vécu n’est-ce pas !)

Par contre si vous avez envie d’aller aux WC alors que vous êtes en pleine brousse, il va falloir se retenir jusqu’à trouver un coin toilettes. Mieux vaut prendre ses précautions avant de monter en voiture donc.

Pour ce qui est des repas, le midi on a droit à une boite repas préparée par le lodge où on a dormi la nuit précédente. C’est bien complet ! Le matin et le soir, on mange dans les lodges. Nous avons eu des buffets à chaque fois, les plats étaient assez variés (féculents, viandes, légumes… Des choses occidentales et quelques plats plus traditionnels de Tanzanie ou de pays voisins).

La nuit, on dort dans des lodges à côté des parcs ou carrément à l’intérieur ! Une expérience incroyable.

Comment faire un safari en Tanzanie ? Quel safari choisir ?

Il existe de nombreuses agences qui proposent des safaris privés tout compris. Le choix appartient à chacun. Renseignez-vous bien et demandez des devis à plusieurs organismes pour vous faire une idée du prix.

Pour notre part, nous avons fait confiance à Tanzania Specialist. C’est une agence néerlandaise, mais qui possède des bureaux en Tanzanie. Ils ont de nombreux employés francophones. Le tarif était dans les moins chers de tous les devis que nous avions effectués et leur prestation nous convenait. Vu le prix payé, nous étions contents de pouvoir avoir un guide local qui parle français. Nous nous sommes très bien entendus avec lui ! De plus, les lodges étaient superbes, le personnel au petit soin et les repas très bons.

Quel parc choisir lors d’un safari en Tanzanie ?

C’est un peu la question piège ! Nous avons été très indécis là-dessus. Faut-il privilégier les parcs incontournables comme le Serengeti ou partir pour des parcs moins fréquentés ?

Une chose à savoir c’est que les parcs les plus populaires ne le sont pas sans raison

Voici ceux que nous avons visité.

Le parc Tarangire

Nous avons commencé par le parc Tarangire, le plus « petit » des trois que nous avons visités. Il nous faisait de l’œil, car nous avions vu qu’il était surnommé « la maison des éléphants ». C’était l’assurance d’observer des éléphants ! Même si, en toute honnêteté, il y a très peu de chance que vous ne croisiez pas de pachydermes dans le Serengeti ! Le Tarangire reste un lieu assez intime et nous avons effectivement rencontré beaucoup d’éléphants, dont certains de très près. C’était magique ! Nous y avons vu également de nombreux autres animaux africains : phacochères, zèbres, girafes…

Le parc du Serengeti

Le parc national du Serengeti demeure l’un des lieux les plus importants d’Afrique et on comprend pourquoi ! Déjà on pourrait y passer des semaines tant il est immense. C’est ici que se déroule la grande migration, au printemps. Par ailleurs, les paysages sont ceux qui ont inspiré les dessins du Roi Lion et font partie de notre imaginaire. La diversité de la faune est aussi incroyable…

On avait lu des témoignages disant qu’ils y avaient des dizaines de voitures rassemblées au même endroit pour voir un animal… Ça nous avait refroidis ! Mais en fin de compte, nous avons rarement vécu cela (une fois, car il y avait des rhinocéros et qu’il est difficile de les apercevoir, mais on était loin donc on ne les dérangeait clairement pas). Le parc reste assez grand pour ne pas se « rouler » dessus… en septembre en tout cas !

L’aire de conservation du Ngorongoro

Pour terminer, nous avons exploré le cratère du Ngorongoro, un autre incontournable. Ici, outre les rencontres animales, le paysage nous a vraiment impressionnés. C’était magnifique !

Ces trois parcs possédaient chacun leurs particularités et c’était super de découvrir des endroits différents en si peu de temps. Ce sont trois réserves très populaires pour des safaris de courte durée, car ils se situent dans la même région.

Combien de temps partir en safari ?

Le temps que vous allez passer en safari dépend évidemment de votre budget. Notre safari durait 5 jours, mais en vérité nous avons véritablement passé 4 jours dans les parcs. Le premier jour était consacré au parc Tarangire, les 2e et 3e jours au Seregenti et le 4e jour au Ngorongoro.

Il faut au minimum 2 jours dans le Seregenti, car les distances sont très grandes. La route pour s’y rendre est également extrêmement difficile (en terre, très très poussiéreuse, avec des cailloux… Nous avons d’ailleurs crevé au retour).

Vous pouvez vous consacrer sur un seul parc en une journée mais vous serez sans doute frustré ! Je conseille de faire au moins 3 jours de safari pour en profiter. De mon point de vue, 4 jours c’était bien, même si j’aurais pu continuer sans me lasser ! Mais le budget grimpe vite… !

Comment s’habiller pour un safari en Tanzanie ?

Lorsqu’on se renseigne sur les safaris, on se rend compte qu’il y a certains codes, notamment au niveau vestimentaire. Ne pas porter de couleurs trop vives, mais porter des tons neutres qui se fondent dans le paysage comme le kaki, le marron et le beige.

Ce sont des principes à suivre, mais franchement d’après nous, pas besoin de refaire sa garde-robe. Vous serez TOUJOURS en voiture donc vous n’êtes pas très visible quoi qu’il arrive (sauf si vous réalisez un safari à pied ; c’est possible dans certains parcs, mais c’est à décider à l’avance de toute façon) . Les animaux sont habitués aux jeeps, elles font partie du décor.

Nos conseils : surtout prendre des vêtements confortables, légers et auxquels vous ne tenez pas trop, car ils seront pleins de poussière. Apportez des chaussures confortables. On avait lu qu’il valait mieux des chaussures fermées, mais certains d’entre nous les ont troqués contre des tongs après le premier jour. En plus de la chaleur, comme on montait souvent sur les sièges de la voiture pour se mettre en hauteur (afin de prendre des photos ou admirer une scène), c’était plus pratique d’enlever des tongs (pour ne pas salir les sièges).

N’oubliez pas la crème solaire (voir une casquette), car même en voiture il y a du soleil et encore plus quand le toit est semi-ouvert. Prenez aussi une petite veste pour vous couvrir car il peu faire frais à certains endroits en altitude (c’était notamment notre cas au Ngorongoro).

Par ailleurs, les vêtements clairs sont recommandés pour éviter d’attirer la mouche tsé-tsé… Mais je vous confirme que ce n’est pas efficace à 100 %, car j’étais habillé de couleur claire et je me suis fait piquer ! Heureusement je n’ai pas chopé le fameux virus, mais j’ai bien senti la piqûre.

Qu’est-ce qu’on amène comme matériel dans un safari ?

Le but du safari c’est avant tout d’observer des animaux mais c’est aussi ramener des souvenirs en les prenant en photo !

Pour avoir les meilleures photos possibles, nous vous conseillons d’avoir un appareil photo numérique de bonne qualité de type réflexe ou hybride. Je pense qu’il est important d’avoir 2 objectifs :

  • un standard, 18-55, pour les photos de paysages ;
  • un téléobjectif pour les plans plus rapprochés sur les animaux. Nous avions un 70-300 et c’était suffisant pour notre usage.

Je vous conseille d’avoir en plus un kit de nettoyage pour nettoyer votre boitier et vos objectifs (il peut y avoir pas mal de poussière). Sur les blogs photos ils conseillaient d’amener un « bean bag » pour caler l’appareil photo. Perso, je n’en ai pas acheté, j’ai plutôt emprunté un coussin mou trouvé chez mes parents qui a fait le taff ! Assez utile pour poser le zoom de l’appareil et le stabiliser (mais pas indispensable, ma sœur n’en avait pas).

Utile aussi d’avoir un appareil photo correct sur son téléphone afin de prendre des photos rapidement dans la voiture, sans avoir à changer sans arrêt d’objectif.

Autre conseil, n’hésitez pas à investir dans une paire de jumelles ! Bien pratique pour observer les animaux quand ils sont éloignés.

Sachez aussi que les agences de safari louent généralement du matériel photo (des méga zoom) et des jumelles. Pour notre part, on trouvait ça un peu cher (et on craignait de ne pas savoir s’en servir !). Notre matériel nous a suffit.

Pourquoi faire un safari en Tanzanie ?

La Tanzanie est réputée être l’une des meilleures destinations pour un safari grâce à la diversité de son écosystème. C’est peut-être le seul safari en Afrique qu’on réalisera de notre vie alors autant choisir le meilleur endroit, non ?

À part cela, faire un safari en Tanzanie c’est :

  • rencontrer des animaux qu’on apprend à connaître en photos depuis tout petit ;
  • avoir peut-être la chance de voir le Big Five (les 5 animaux réputés les plus difficiles à chasser… Aujourd’hui on les chasse avec notre appareil photo !) : lion, léopard, rhinocéros, éléphant et buffle (nous les avons tous vu !) ;
  • dormir dans un lieu sauvage et entendre les animaux faire leur vie autour ;
  • approcher des éléphants d’Afrique et se rendre compte à quel point ils sont immenses !
  • découvrir la faune africaine et des espèces qu’on ne connaissait pas ;
  • voir que les lions sont vraiment de (très) gros chats qui aiment autant roupiller que leurs petits cousins ;
  • admirer des paysages grandioses, de grands espaces qui s’étendent sur des centaines de km à perte de vue ;
  • prendre le temps d’observer la nature ;
  • rencontrer des Maasaïs, les habitants de ces terres (certains y vivent encore, d’autres travaillent dans les parcs, comme au lodge où nous dormions au Seregenti) ;
  • se sentir tout petit dans ces lieux préservés, au milieu de cette multitude d’espèces…

Vous l’avez compris, réaliser un safari en Tanzanie est exceptionnel, inoubliable… C’est l’un de nos plus beaux souvenirs de voyage ! Si vous pouvez le faire… foncez !

Quelques mots de swahili pour finir

Si vous êtes fan du dessin animé de Disney Le Roi Lion, sachez que vous connaissez déjà quelques mots de swahili, la langue officielle de la Tanzanie. Ça donne clairement un avantage, vous pourrez épater votre guide (ça a bien marché avec le nôtre en tout cas) !

Voici quelques mots que nous avons appris durant notre séjour (ça fait toujours plaisir aux locaux de parler quelques mots de leur langue et à nous aussi ça fait plaisir !) :

  • Djambo djambo : Bonjour
  • La La Salama : Bonne nuit
  • Kwa heri : Au revoir
  • Asante (sana) : Merci (beaucoup)
  • Karibu (sana) : Merci (beaucoup)
  • Tafadali : S’il vous plait
  • Mambo ? Poa : Ça va ? Ça va.
  • Simba : Lion
  • Rafiki : Ami
  • Hakuna matata : Pas de souci (utilisé TOUT LE TEMPS 😄)
  • Safari : Voyage
  • Tarangire : Rivière des phacochères
  • Serengeti : Endroit sans fin

Au delà du safari : notre voyage en Tanzanie avec 1 semaine à Zanzibar

Pour plus d’infos sur notre parcours complet, rendez-vous sur l’article de notre itinéraire en Tanzanie !

Prêts à partir en safari ?

📷 Toutes les photos sont de nous ou de ma sœur Audrey.

Itinéraire & budget 15 jours en Tanzanie : safari, Zanzibar, impressions

En septembre 2022, nous avons posé pour la première fois le pied sur le continent africain… Ça y est, on peut dire qu’on a foulé tous les continents du monde (sauf l’Antarctique, OK, mais celui-ci est un peu plus compliqué !). Nous n’avions pas spécialement pensé à visiter la Tanzanie, mais quand ma sœur Audrey et son conjoint Thomas nous ont proposé de les accompagner dans ce voyage, c’était difficile de refuser… Faire un safari, ça fait partie de ces choses dont on rêve tous, mais qu’on n’imagine pas réaliser. Nous n’avons donc pas laissé passer cette opportunité. Dans cet article, je vous partagerai notre itinéraire de 15 jours en Tanzanie, comprenant un safari de 5 jours et 1 semaine sur l’île de Zanzibar. De quoi vous inspirer pour concocter votre propre circuit en Tanzanie et Zanzibar.

Notre itinéraire de 15 jours en Tanzanie et à Zanzibar : safari, découverte et détente

Safari en Tanzanie : 5 jours

Notre safari a été organisé par l’agence Tanzania Specialist. Ils nous ont pris en charge sur 5 jours, pour la visite de 3 parcs, en voyage sur mesure.

1er jour : arrivée en avion

Nous atterrissons le soir à l’aéroport d’Arusha. Notre guide et chauffeur Michel nous récupère et nous mène à notre hôtel Forest Hill Carnival Hotel, à une heure de route.

2e jour : le parc Tarangire

Nous passons la journée dans le parc Tarangire, surnommé « la maison des éléphants ». Le soir, nous dormons au superbe Pamoja Olea Farm Lodge.

3e jour : le parc national du Serengeti

Nous rejoignons le parc Seregenti, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Notre guide nous fait découvrir plusieurs lieux du parc. C’est immense et on y rencontre de nombreuses espèces animales. Nuit en tente (de luxe !) dans le parc au Seregenti Heritage Luxury Tented Camp.

Retrouvez plus d’infos et de détails sur nos 2 jours au Serengeti dans notre article dédié.

4e jour : le parc Serengeti

Journée entière dans le parc Serengeti et nuit sous la tente, comme la veille.

5e jour : Cratère de Ngorongoro

Nous quittons le parc Seregenti le matin pour rejoindre le cratère de Ngorongoro. Visite de cette réserve naturelle puis retour au Pamoja Africa Lodge pour y passer la nuit.

Itinéraire en Tanzanie : on continue le circuit avec 2,5 jours à Moshi

6e jour : fin du safari

Notre guide nous conduit à la ville de Moshi (beaucoup de gens se font amener à l’aéroport pour rentrer ou partir à Zanzibar). Arrivée en fin d’après-midi à Moshi, proche du Kilimandjaro (que nous aurons la chance de voir). Nous réservons un tour pour le lendemain.

7e jour : Materuni

Journée en excursion (avec l’hôtel) pour voir la cascade de Materuni et visiter une plantation de café artisanale.

8e jour : Balade dans Moshi, détente et vol pour Zanzibar

Nous nous promenons un petit peu à pied à Moshi (notamment pour faire quelques courses) et profitons de la piscine de l’hôtel avant notre vol pour Zanzibar le soir.

Zanzibar : 1 semaine (7 jours)

Une semaine à Zanzibar, un archipel d’île situé dans l’océan indien. Ici, nous avons surtout profité de notre logement, au calme, proche de l’océan, avec une eau turquoise incroyable. Idéal pour la farniente ! Nous avons un peu visité l’île, pour découvrir d’autres belles plages notamment. De plus, nous avons passé une journée à Stone Town, la « capitale » de l’île.

Idées de choses à faire à Zanzibar :

  • villages et plages de Jambiani et Paje ;
  • se promener dans la vieille ville de Stone Town ;
  • faire un tour en bateau (c’était prévu, mais nous avons connu une mésaventure et n’avons pas pu le faire…) ;
  • aller sur un atoll ou une autre île ;
  • visiter la forêt de Jozani avec ces singes (de notre côté, nous avons vu les mêmes singes à l’hôtel à côté de notre logement !) ;
  • aller au restaurant The Rock sur la plage de Pingwe.

Budget pour un itinéraire de 15 jours en Tanzanie + Zanzibar

Le coût de la vie est très modeste en Tanzanie, mais dans les coins touristiques, les prix sont évidemment plus élevés.

Idées de prix : Safari de 5 jours, budget pour 1 semaine à Zanzibar

La partie du budget la plus élevée vient du safari : 1600 € par personne ! Tout est compris, sauf les extras (boisson soda ou alcool) et les pourboires.

En dehors du safari, comptez environ 15 € pour une chambre double en auberge de jeunesse/petit hôtel.
50 € pour une chambre dans un bel hôtel avec piscine.

Pour les repas, on peut manger pour quelques euros dans des petits restos locaux. À l’hôtel ou dans les restaurants plus tendance (comprendre : pour les touristes), les prix sont plus chers, mais ça reste correct.

Budget pour 1 semaine à Zanzibar

La location de voiture à Zanzibar (pour 7 jours) nous a coûté 244 €. Nous sommes passés par Zanzibar best car rental. Ils ont amené la voiture à l’aéroport à notre arrivée et nous l’avons déposé en repartant. Tout s’est bien déroulé avec eux.

L’airbnb à Zanzibar nous a coûté 630 € la semaine (divisé en 4).

Recommandations

On peut payer en dollars américains ou en shilling tanzaniens. Privilégiez la monnaie locale au maximum. En outre, essayez d’avoir des petites coupures pour distribuer des pourboires. Ils sont souvent attendus dans les hôtels, notamment durant le safari. Si quelqu’un porte vos sacs (ça arrive la plupart du temps), il espère avoir un petit billet en retour.

Par ailleurs, les prix sont souvent bien gonflés donc n’hésitez pas à négocier, surtout sur les marchés. Mais ne descendez pas trop bas, n’oubliez pas que vous avez un bien meilleur pouvoir d’achat qu’eux, alors restez respectueux.

Notre avis sur notre voyage en Tanzanie, le safari, Zanzibar…

Notre voyage en Tanzanie nous a laissé une impression mitigée. ⚠️ Attention, nos propos ne sont que le reflet de notre propre expérience.

Nous avons adoré :

  • les paysages ;
  • les nombreux animaux sauvages ;
  • le dépaysement total ;
  • la gentillesse de certains locaux.

Nous avons moins aimé :

  • l’insistance, voir le harcèlement, des gens pour nous vendre quelque chose ;
  • se sentir comme un portefeuille sur patte 😅 (blanc = riche) ;
  • le rapport aux femmes (nous n’avons pas vraiment notre mot à dire 🤨).

Le safari, un moment exceptionnel de notre circuit de 15 jours en Tanzanie

Le safari a été à la hauteur de nos attentes. En effet, les parcs nationaux étaient splendides et nous avons découvert des paysages vraiment différents selon les parcs. Les rencontres animales ont bien été au rendez-vous ! Nous avons vu certains animaux de près, c’était impressionnant. Par ailleurs, nous avons adoré dormir dans la savane, au cœur du parc Seregenti (on entendait les animaux la nuit). Ces lieux sont préservés et c’est vraiment magique. Nos divers logements étaient super, le personnel charmant, la nourriture bonne. Une parenthèse enchantée !

Se mêler à la population : très difficile

Mais une fois le safari fini, quand nous avons voulu visiter un peu le pays, nous avons eu plusieurs mésaventures. Un hôtel malhonnête, des excursions au prix fort… Et surtout, impossible de marcher 1 minute sans se faire aborder. C’est très fatigant et ils ne comprennent pas le mot « non ». Et quand tu es une femme, tu peux te taire, ton avis importe encore moins ! C’est un aspect qui nous a beaucoup agacés.

Nous avons vraiment eu l’impression de ne pas être respectés non plus, on nous voyait comme des riches. Bien sûr comparé à eux on est privilégié, mais ils ne comprenaient pas qu’en France on n’est pas « riches » (dialogue de sourds !). Pour les achats de souvenirs, on nous sortait des prix invraisemblables, bien plus chers que ce qu’on peut payer à un artisan français… Faut pas exagérer ! Résultat, nous avons ramené très peu de souvenirs alors qu’à la base on voulait rapporter de l’artisanat.

Je pense que nous étions dans des lieux bien trop touristiques. Les gens abusent et doivent souvent tomber sur des pigeons prêts à payer 10 fois le prix normal (je vous jure, je n’exagère même pas).

Petite parenthèse d’1 semaine à Zanzibar

A Zanzibar, nous logions dans un coin pas trop touristique (pas de gros resorts à proximité), ce qui nous a permis de nous faire moins harceler. Nous avons eu des rencontres agréables avec des locaux (notamment lorsque nous avons fait nos courses chez un marchand de fruits et légumes). Les plages populaires cependant n’échappent pas aux beach boys et nous n’en avons donc pas trop profité.

Je pense que pour apprécier le pays en dehors du safari il faut prendre le temps de sortir des sentiers battus. À la base, c’est ce qu’on voulait faire, mais nous avons dû écourter notre séjour au vu des prix des billets d’avion qui avaient beaucoup augmenté et d’autres impératifs personnels.


Malgré tout cela, nous gardons aujourd’hui un beau souvenir de la Tanzanie ! Les paysages et animaux rencontrés étaient exceptionnels, nous avons vécu des moments vraiment incroyables ! C’est sûr qu’on s’en souviendra toute notre vie… 💚

🚙 Vous avez déjà fait un safari en Afrique ? Un circuit en Tanzanie, Zanzibar, ça vous tente ?

chutes d'Iguazu brésil

Visiter les chutes d’Iguazu en 2 jours côté Argentine et Brésil

Situées dans la forêt tropicale sud-américaine, créant une frontière naturelle entre l’Argentine et le Brésil, les chutes d’Iguazu en espagnol ou d’Iguaçu en portugais sont un site spectaculaire. Elles font d’ailleurs partie de la liste des 7 merveilles naturelles du monde selon un classement établi en 2007. Les chutes d’Iguazu était donc un lieu incontournable à visiter lors de notre année en Amérique du sud ! Chose qu’on a faite en 2 jours.

Par ailleurs, ces chutes sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. En effet, bien que moins connues que les chutes du Niagara (en France en tout cas), elles sont impressionnantes par leur grandeur, leur beauté mais aussi par leur emplacement.

Déjà, elles se méritent ! Elles se trouvent vraiment au cœur de la jungle dans le Parc National de l’Iguazu et ne sont accessibles qu’après un vol ou un long trajet en bus. De notre côté, nous nous y sommes rendus en avion depuis Salta, en Argentine. En outre, c’est ici que nous avons quitté l’Argentine après 2 mois de voyage, pour continuer notre aventure au Brésil.

Découvrez dans cet article de blog, notre visite des chutes d’Iguazu en 2 jours depuis l’Argentine et le Brésil. Vous y trouverez aussi quelques conseils, si jamais vous avez le projet d’y aller.

Quel est le plus beau côté pour visiter les chutes d’Iguazu : Argentine ou Brésil ?

Je sais que beaucoup se demandent quel pays privilégier pour une visite des chutes d’Iguazu : Argentine ou Brésil ?

La réponse est sans équivoque : les 2 ! En effet, on ne fait pas autant de kilomètres pour n’en voir qu’une partie. Ce lieu mérite qu’on s’y attarde. Je vous encourage donc à faire comme nous et à visiter les chutes d’Iguazu en 2 jours.

Une journée côté argentin, et une autre côté brésilien. Vous ne regretterez pas d’avoir vu les cascades sur toutes les coutures, croyez-nous.

Visiter les chutes d’Iguazu : côté Argentine

Puerto Iguazu et la Triple Frontière

Comme je l’ai dit plus haut, nous étions en Argentine et avons pris un avion depuis la ville de Salta. Après environ 1 h 30 de vol, nous arrivons dans la petite ville de Puerto Iguazu, la ville argentine la plus proche des chutes. Nous prenons un taxi pour rejoindre le centre, car nous sommes 4 et c’est avantageux, mais il y a aussi des navettes qui font le trajet depuis l’aéroport.

Puerto Iguazu est une petite ville où l’on trouve des restos touristiques, des magasins… Si vous passez par là, ne manquez pas la « Triple Frontière ».

Un point de vue sur 2 fleuves qui se rejoignent d’où on peut voir 3 pays : Argentine, Brésil et Paraguay !

Les chutes d’Iguazu en 2 jours : une journée entière côté argentin

Pour cette visite des chutes d’Iguazu en 2 jours, nous commençons donc par le côté argentin. Nous voulions arriver à l’ouverture, mais le taxi commandé la veille a du retard 😩.

Une fois sur place on achète nos billets et venons en aide à une famille de français qui se voit refuser l’entrée. Leurs billets acquis en ligne via un intermédiaire ne vont pas et ils n’ont pas leur carte bancaire sur eux. Ils ne vont pas pouvoir visiter les chutes d’Iguazu, un vrai cauchemar !

On leur vient en aide, Thomas leur avance leurs billets et ils le remboursent tout de suite via PayPal (vive la technologie). Bref, faites attention si vous payez en ligne ! Achetez vos tickets sur le site officiel ou carrément sur place pour être sûr😅

Nous avions planifié d’arriver tôt pour prendre l’un des premiers trajets en petit train qui amène à la Gargantua del Diablo (Gorge du Diable). Avec tout ça, on n’est plus du tout dans les temps qu’on avait prévu 😅

On ira plus tard, et je vous expliquerai en quoi c’était finalement une meilleure idée !

Le parc possède plusieurs itinéraires de marche, nous avons commencé par ceux nous semblant les plus intéressants et finalement nous les avons tous faits (il y en a 3).

Marcher dans la forêt au milieu des chutes : le sentier inférieur

Tout d’abord, nous empruntons le Sendero Verde. On passe devant la Station Centrale (du fameux petit train) pour aller jusqu’à l’autre station « Cataratar ».

De là, nous partons sur le Circuit Inférieur. Et ça commence très fort ! On se promène dans la forêt, sur des passerelles au milieu de cette végétation tropicale et surtout on aperçoit les chutes depuis plusieurs vues.

Il y a peu de monde sur le chemin, ce qui nous permet de profiter à fond de ces moments. On croise cependant beaucoup de coatis. C’est un sentier magnifique à parcourir, nous en avons pris plein les yeux.

Nous déjeunons ensuite dans un kiosque qui vend des salades, sandwiches, empanadas… Il faut faire attention aux coatis, ce sont des voleurs ici ! On en a vu un piquer le jambon du sandwich d’un visiteur ! 😅

Visiter les chutes d’Iguazu en hauteur : le sentier supérieur

Après cette petite pause, nous empruntons le Sentier Supérieur. C’est un chemin aménagé sur la partie supérieure des chutes, pour les voir du dessus. On est moins impressionné que sur le Sentier Inférieur, mais c’est quand même très sympa à faire ! Les vues sont différentes.

On y croise aussi beaucoup plus de monde (peut-être aussi parce que c’est l’après-midi ?). L’expérience est donc moins agréable, surtout avec les gens qui squattent une vue pendant 10 minutes pour se prendre en selfie avec les cascades en arrière-plan (pas sûr qu’on y voit grand-chose en plus).

Il y a de nombreux papillons et on aura quand même la bonne surprise de croiser un singe qui traverse le sentier. De quoi nous rappeler qu’on est bien dans un espace naturel protégé où vivent des animaux, malgré la masse de touristes qui vient ici chaque jour.

Sendero Macuco, au milieu de la faune et la flore du parc

Nous retournons ensuite vers l’entrée du parc national d’Iguazu pour emprunter le dernier sentier, le Macuco. Celui-ci est le moins fréquenté. C’est une randonnée de 7 km aller-retour au cœur de la forêt.

Au bout du chemin, on arrive aux petites chutes Arrechea, où l’on peut se baigner. Sur le sentier nous croisons de grosses fourmis, des insectes bizarres, beaucoup de papillons et d’araignées ainsi que des singes et bien sûr des coatis. Il y a aussi énormément de moustiques, alors n’oubliez pas votre répulsif !

Cette randonnée n’offre pas de vues impressionnantes sur les chutes d’Iguazu mais permet de se retrouver dans une nature luxuriante, au calme. Après 1h45 de marche, avec la chaleur et l’humidité, nous sommes bien fatigués et avons très envie de nous reposer.

La fabuleuse chute de Gargantua del Diablo

Cependant la journée n’est pas finie ! Nous parvenons à la station pour prendre le dernier petit train de la journée (16 h) qui va à la Gargantua del Diablo. Après 15 minutes de trajet, nous devons encore marcher 1 km pour arriver au mirador.

Nous empruntons des passerelles au-dessus de grandes rivières calmes jusqu’au moment où on approche du fameux point de vue.

Je crois qu’on a tous laissé échapper un gros « waw » d’exclamation ! Je ne sais pas si c’est la fatigue de la journée combinée à cette petite marche sur les eaux paisibles et ce contraste avec la puissance de ces chutes en face de nous, mais on est émerveillés !

C’est un lieu très impressionnant. C’est vraiment magique de se retrouver au-dessus de cette chute immense et de voir les autres cascades alentour.

Visiter Iguazu en gardant le meilleur pour la fin

La Gargantua del Diablo est la plus grosse chute du parc, c’est la star ! Et on comprend pourquoi. À ne manquer sous aucun prétexte, vous l’aurez deviné !

On voulait la découvrir dès notre arrivée au parc d’après des conseils donnés sur des blogs, pour éviter le monde notamment. Mais j’avoue que venir en fin de journée était encore mieux.

Après avoir parcouru le parc, on peut dire qu’on a gardé le plus impressionnant pour la fin. On l’avait vu de loin sur le Sentier Inférieur et c’était génial de l’approcher plus tard.

Nous sommes restés à l’admirer le plus longtemps possible et nous sommes partis parmi les derniers. L’avantage c’est qu’il y avait de moins en moins de monde, et personne pour venir vu qu’on avait pris le dernier train. De plus, il y a un photographe qui est posté là toute la journée pour prendre ceux qui le souhaitent en photo devant les chutes. Il a évidemment la meilleure place ! Mais le soir il s’en va, donc on a pu piquer sa place à la fin.

Bref, on n’a pas regretté d’être arrivé plus tard que prévu le matin et de découvrir cette merveille en fin de journée !

Tampon de visite des chutes d’Iguazu

Pour finir la journée avec un souvenir gratuit, nous nous sommes fait tamponner notre passeport. C’est souvent possible dans les lieux touristiques en Amérique du Sud. On aime bien ! haha

Visiter les chutes d’Iguazu : côté Brésil

Le lendemain, nous nous octroyons une journée de repos entre nos 2 jours de visite des chutes d’Iguazu. Mais il est tout à fait possible d’enchainer les 2. Nous étions sur un voyage au long cours, donc on avait le temps et besoin de pause par moment 😅

Passage de frontière Argentine-Brésil

Un taxi commandé la veille nous récupère à notre logement afin de passer la frontière pour le Brésil. C’est très rapide, peu de formalités. C’est également possible de le faire en bus (mais à 4 le taxi nous offrait plus d’avantages). Nous arrivons à l’entrée du parc côté Brésil en 45 minutes environ.

Par ailleurs, nous avons négocié avec le taxi pour qu’il garde nos affaires dans son coffre toute la journée et nous récupère quand on aura fini. Nous payons nos entrées, puis nous commettons une grave erreur : nous nous embarquons pour un tour de bateau 😂

L’attrape-touriste : le bateau

Le parc national d’Iguaçu a beau être un espace naturel, c’est aussi un lieu très très touristique et de ce fait il propose plusieurs activités tel que le vol en hélicoptère et l’excursion en bateau près des chutes. De base ça ne nous tentait pas. Mais plusieurs taxis nous ont répété que c’était super, qu’il fallait le faire, surtout côté Brésil. Comme on savait que la visite côté Brésil était plus rapide, on s’est dit « OK pourquoi pas ».

Cependant on a été très déçus et on a eu l’impression de se faire arnaquer. Déjà, c’était très cher (environ 50 €) et ça ne valait pas du tout ce prix (encore moins au Brésil).

Un début sympa…

Il faut savoir qu’un bus parcourt le parc côté Brésil pour amener à différents points de vue. Nous le prenons comme tout le monde, mais devons descendre au premier arrêt pour notre activité. On monte dans un petit train qui traverse la forêt. Puis on a la possibilité de marcher un peu dans la jungle avec un guide. On le fait, on est les seuls (ça dure 10 minutes). Tous les autres visiteurs prennent la jeep pour finir la route. Enfin, on embarque sur le speed-boat avec nos gilets de sauvetage, entourés de touristes sud-américains.

La balade sur le fleuve est plutôt sympa, car on se rend compte à quel point le lieu est sauvage. On approche un peu des chutes, mais finalement pas beaucoup. Surement trop dangereux. On n’a pas eu l’impression de les voir mieux que depuis les points de vue.

…avant la déception

Puis le pilote nous fait passer plusieurs fois sous une petite cascade afin qu’on soit bien trempé ! (Heureusement on a laissé nos affaires dans un casier avant de monter à bord). On a l’impression que le clou du spectacle c’est ça : nous faire prendre la douche sous la même cascade 3 fois de suite 😓… On attendait quelques explications supplémentaires sur les chutes, pouvoir bien les observer depuis la rivière, etc. Que nenni !

Bref, une excursion dont on se serait bien passé (surtout vu le prix pour 15 minutes de bateau), on s’attendait à tellement mieux. Naïfs, on pensait approcher un peu les chutes. Apparemment la majorité des autres touristes ont eu l’air d’adorer donc peut-être qu’on avait trop d’attente ? Pas assez renseigné ?

On ne le recommande pas, sauf si vous avez envie de prendre une douche sous une cascade !

Balade dans le parc des chutes d’Iguaçu côté Brésil

Après cet échec, on reprend ensuite le bus jusqu’à l’arrêt suivant où le chemin commence (nous avons fait tout le parcours à pied). Heureusement il fait bien chaud donc on sèche assez rapidement. On marche le long du sentier où se trouvent plusieurs miradors sur les chutes.

Comme il n’y a qu’un seul chemin, il y a pas mal de monde c’est donc parfois difficile de bien voir les panoramas. Les gens font même la queue pour faire des photos 😅 (flemme pour nous)

De plus, de ce côté, on aperçoit bien l’ile aux oiseaux, où vivent d’innombrables volatiles. C’est super beau ! On a adoré observer ça.

À la fin du parcours, on a une vue panoramique sur les chutes, dont la Gargantua del Diablo. On peut descendre sur des passerelles installées dans l’eau. C’est magnifique, on peut bien admirer la beauté du lieu et à quel point il est grand ! J’ai vraiment aimé ce point de vue. Spectaculaire, de tous les côtés !

On finit en observant les chutes depuis un point en hauteur grâce à une tour. Ici il y a aussi des restaurants et des boutiques.

On finit la journée assez tôt, notre taxi nous récupère et nous amène à notre logement à Foz do Iguaçu, la ville côté Brésil.

Combien de temps prévoir pour visiter les chutes d’Iguazu ?

Les chutes d’Iguazu se visitent très bien en 2 jours.

Comptez une journée entière pour le côté argentin (surtout si vous voulez faire les différents sentiers).

Pour le côté brésilien, 2 ou 3h sont suffisantes pour voir tous les points de vue en marchant à une allure tranquille. (L’activité bateau nous a occupé 1h30 de plus).

Visiter les chutes d’Iguazu : un incontournable !

C’est un lieu que nous ne pouvons que recommander ! C’était sur notre liste des choses qu’on désirait absolument voir en Amérique du Sud et nous n’avons pas été déçus. C’était magnifique ! Une vraie beauté de la nature, quelle chance d’avoir pu découvrir cet endroit !

C’est un lieu incontournable lors d’un voyage en Argentine ou au Brésil. Si vous décidez de venir, ne manquez pas les 2 côtés, car ils sont différents et complémentaires. C’est pour ça, prévoyez au moins 2 jours pour en profiter pleinement.

Après ce séjour dans la forêt tropicale, nous avons pris l’avion puis un bus pour aller sur l’ile Ilhabela, où nous nous sommes reposés. Il était ensuite temps de partir découvrir Rio de Janeiro et ses alentours !

cascade d'eau turquoise dans la forêt tropicale, el chiflon, chiapas

Itinéraire de 8 jours dans le Chiapas au Mexique : montagne, eau turquoise, jungle et ruines mayas

Après avoir passé une semaine à Mexico avec nos amis Jérôme et Yessika (et son adorable famille qui nous a accueillis), nous nous envolons pour aller un peu plus au sud du pays, afin de visiter l’état du Chiapas au Mexique. A la frontière du Guatemala, c’est une région assez peu touristique (surtout si on la compare au Yucatan et ses hordes de touristes). Ici pas de plages, on vient pour les paysages montagneux, la forêt tropicale, les villes coloniales et les ruines mayas.

Itinéraire de 8 jours pour visiter le Chiapas au Mexique

  • Vol interne Mexico City – Tuxtla Gutiérrez, la capitale de l’état de Chiapas
  • Colectivo Tuxtla – San Cristobal de las Casas (2h30 de route / 60 MXN$ / environ 3 €)
  • 4 jours à San Cristobal, d’où partent de nombreuses excursions
  • 1 jour à Ocosingo
  • 3 jours à Palenque, dont une excursion dans la jungle mexicaine

Y’a-t-il un danger à visiter le Chiapas ?

Le Mexique est réputé pour son insécurité et le Chiapas est l’un des états qui paraît le plus dangereux. Il faut dire que les habitants de la région sont connus pour être des rebelles ! C’est aussi la région la plus pauvre du Mexique. Cependant, nous n’avons pas du tout ressenti d’insécurité, dans les villes ou les lieux touristiques. Les mexicains sont généralement des gens gentils et chaleureux.

Il y a juste quand nous sommes partis de San Cristobal pour Ocosingo où nous nous sommes posés quelques questions. Effectivement, on a lu et entendu que les bus touristiques ne passaient plus par là, notamment à cause de nombreux blocages. La plupart des voyageurs vont directement à Palenque, en empruntant une autre route. Les gérants de notre auberge à San Cristobal nous ont assuré qu’on ne craignait rien, qu’il fallait simplement mieux partir le matin au cas où la route serait bloquée. Mais aussi d’éviter de rouler de nuit, le moment où cela peut être dangereux. Nous n’avons pas eu de soucis mais bien sûr il faut toujours être prudent et ne pas hésiter à demander conseil aux locaux.

Visiter le Chiapas pour ses beaux paysages

San Cristobal de las Casas, capitale culturelle du Chiapas

San Cristobal est une ville plutôt grande (environ 200 000 habitants) mais qui a gardé un centre traditionnel. Les bâtiments sont colorés, les rues pavées et les nombreuses coccinelles et autres vieilles voitures contribuent au côté charmant et désuet. Si bien que nous avons apprécié nous promener dans les rues piétonnes, partir à la découverte des taquerias, goûter à la street-food… La ville possède de nombreuses églises. Nous avons visité l’une d’elles, Guadalupe, qui se trouve en haut d’une petite colline, dans le centre.

La ville, se trouvant au milieu de montagnes, à plus de 2 000 m d’altitude, contraste un peu avec ce qu’on imagine du Mexique. En effet, la journée les températures sont clémentes mais la nuit, glagla ! Nous étions dans un petit hôtel, Le Gîte del Sol, sans chauffage et avec une douche à l’eau chaude capricieuse… Mais après avoir passé des nuits dans les Andes au Pérou, on était plutôt rodés ! 😅

San Cristobal est également un agréable pied à terre pour visiter ce coin du Chiapas, on y trouve de nombreuses excursions et transports.

Expérience mystique dans le Chiapas à San Juan Chamula

Nous prenons un colectivo (un mini-bus qui ne part que lorsqu’il est rempli) depuis le marché de San Cristobal, direction San Juan Chamula. Nous arrivons sur la place principale de la petite ville, où se trouve une église, qui est clairement l’attraction du coin.

Une église plutôt spéciale

Ici, c’est la religion du peuple Tzotziles que l’on vient découvrir. Les traditions indigènes se mélangent ici avec le catholicisme amené par les européens mais aussi avec d’autres rituels étonnants. Il est interdit de prendre des photos dans l’église San Juan Chamula, alors vous devrez nous croire sur parole quant à cette expérience insolite !

De l’extérieur, l’église est tout à fait normale mais une fois les portes passées, la surprise est grande. Déjà, pas de bancs pour la messe dans cette grande pièce. Les gens sont debout ou assis par terre. Le plancher est recouvert d’aiguilles de pin dont le parfum se répand dans toute la salle, mélangé aux effluves des très nombreuses bougies qui se consument, souvent à même le sol. Au plafond sont accrochés de grands voiles. Sur les murs on retrouve des statues de saints sanguinolentes qui font flipper dans leurs prisons de verre.

Des rites… particuliers

Il y a des petits groupes de gens par terre, qui prient, en buvant du coca et une autre boisson non identifiée mais qui semble être fortement alcoolisée (une eau-de-vie locale ?) vu les grimaces qui suivent son absorption. Certaines personnes se font purifier, c’est très mystique. Lorsqu’un rituel est fini et que la bougie est entièrement consumée, un homme est chargé de ramasser la cire au sol avec une pelle (peut-être pour la réutiliser ensuite ?). On voit de nombreuses femmes avec des poules (qu’elles gardent cachées dans leurs sacs ou leurs grands châles). On aperçoit un petit attroupement de femmes et d’enfants, avec une poule en train de mourir… Impossible de dire comment elle a été tuée, elle a l’air de partir paisiblement. On ne voit même pas de trace de sang, le mystère reste entier !

Nous restons un petit moment dans ce lieu étrange, partagés entre la surprise de la découverte et la sensation d’être un peu voyeur, à observer des scènes spirituelles qui nous dépassent et dont nous ne faisons pas partie.

Nous avions hésité à venir ici, de peur de ne pas être à l’aise, ce qui fut plutôt le cas ! Mais on ne regrette pas, c’était une expérience vraiment spéciale et ça reste un souvenir marquant de notre visite du Chiapas.

→ L’entrée est de 25 $MXN (≃ 1 €) pour les étrangers. Il est également possible d’y aller avec un guide qui donnera plus d’explications.

Excursion au Canyon del Sumidero et à Chiapa de Corzo

Nous partons pour une journée avec un groupe en minibus pour découvrir un des paysages les plus impressionnants de la région ainsi qu’un petit village très mignon.

→ Excursion à 350 $MXN (≃ 14 €) par personne

Le Canyon del Sumidero, entre beauté et poubelle

Nous commençons l’exploration du canyon en lancha (petit bateau). La promenade dure environ 1h30 – 2h. Nous croisons d’adorables singes (pas très farouches, ils semblent assez habitués aux va-et-vient des bateaux) mais aussi des crocodiles (qui eux restent à distance !). C’est agréable de se retrouver au milieu du canyon, les paysages sont splendides. Malheureusement tout cela est gâché par une accumulation de déchets dans la rivière où nous sommes. En effet, nous avons été choqués de voir autant de détritus (beaucoup de plastique) dans un lieu si touristique. Une partie de l’argent donnée pour l’excursion est censée être utilisée pour protéger ce lieu ! C’est très décevant…

Après cela, le minibus nous amène à différents miradors sur le canyon. Encore une fois, c’est très beau !

Petite visite de Chiapa de Corzo

Nous nous arrêtons une petite heure dans un village traditionnel « pueblo magico », Chiapa de Corzo. On peut y manger, mais nous avons grignoté auparavant et préférons manger plus tard. Cela nous laisse le temps de déambuler dans les rues colorées. Il y a de nombreux magasins, un petit marché devant lequel une dame chante (faux ! Mais ça n’a pas l’air de contrarier qui que soit !). Je teste le pozol, une boisson fermentée typique d’ici à base de maïs et de cacao (rendez-vous ici pour en savoir plus sur la gastronomie et les boissons mexicaines). C’est très bon et bien frais, ce qui est agréable car ici il fait très chaud ! Bien plus qu’à San Cristobal.

Une journée bien remplie à El Chiflon et aux lagunes de Montebello

Visiter le Chiapas, c’est aussi partir à la recherche de ses eaux turquoises… Départ pour une autre excursion d’une journée, dans un minibus où cette fois-ci nous sommes les seuls touristes étrangers au milieu des touristes mexicains. Nous nous rendons pourtant dans des lieux atypiques !

→ Excursion à 300 $MXN (≃ 12 €)

Les eaux turquoises de El Chiflon

Après 2h30 sur des petites routes à traverser des villages mais aussi des rivières qui deviennent de plus en plus turquoises, nous arrivons à El Chiflon. C’est un endroit magique où se succèdent plusieurs cascades avec une eau à la magnifique couleur turquoise. Une promenade aménagée longe la rivière au milieu de la forêt avec des points de vue sur les chutes. C’est enchanteur !

La dernière cascade envoie du pâté, elle est très grande ! Pour quelques pesos de plus, on peut faire une randonnée qui monte jusqu’en haut de cette cascade. On aurait aimé la faire, malheureusement nous n’avons que 2h sur place et le temps est déjà bien avancé… C’est un lieu vraiment superbe, on était un peu déçus de ne pas avoir pu venir ici par nos propres moyens pour en profiter plus longtemps (et avoir le temps de se baigner dans ces eaux qui nous appelaient !). Sur le chemin retour nous croisons un coati pour la première fois.

Un air de Canada aux lagunes de Montebello

Nous repartons avec le minibus pour encore 1h30 de route avant d’arriver au parc national des lagunes de Montebello. Nous faisons un arrêt face à un lac où se trouvent des petites bicoques où nous déjeunons. Puis le bus nous amène à différents points de vue sur les lacs du parc, plus ou moins grands. Les paysages sont assez différents de ce que l’on imagine du Mexique, avec ces forêts et ces lacs.

Le parc est à la frontière du Guatemala et à l’un des lacs nous pouvons passer du côté du Guatemala et faire une petite photo pour le fun. (Oui, on peut dire qu’on a passé 5 minutes au Guatemala !)

Visiter le Chiapas pour ses ruines mayas

Ocosingo et les ruines de Toninà, délaissées par les touristes

Nous continuons notre exploration du Chiapas en prenant un colectivo depuis le terminal de bus de San Cristobal. 2h30 de route plus tard, nous arrivons dans la petite ville de Ocosingo.

Après avoir déposé nos affaires à notre hôtel, qui est plutôt classe et totalement désert, nous ne perdons pas de temps et prenons un autre colectivo local au marché. Pour 20 $MXN il nous amène jusqu’aux mystérieuses ruines de Toninà. Il y a ensuite une petite marche au milieu de la campagne avant d’arriver à l’entrée du site. Celle-ci est gratuite mais avec un don de notre choix.

On se promène dans les ruines, c’est grand et beau et il n’y a presque personne ! La cité était d’une certaine importance et fut habitée jusqu’au IXè ~ Xè siècle. On découvre notre premier terrain de jeu de balle (juego de pelota). Nous nous promenons dans cette ville construite sur 7 étages, on peut même entrer dans certains temples (vides).

Il y a de nombreuses statues, et de grandes pyramides. On peut les escalader pour avoir une belle vue sur les alentours, c’est superbe. Par contre certaines marches sont à moitié détruites et cela peut être un peu casse-gueule !

Nous quittons le site et allons faire un tour au musée, qui expose de nombreux objets. Malheureusement nous n’avons pas le temps de trop en profiter car nous devons prendre le dernier colectivo de la journée si on ne veut pas rester bloquer ici !

C’est un lieu vraiment calme, déserté par les touristes, qui mérite pourtant de s’y arrêter si on passe dans le coin. Les gens qui s’occupaient du musée étaient visiblement ravis de voir deux européens s’intéresser à ce lieu méconnu.

Visiter Palenque dans le Chiapas

Nous nous rendons ensuite à la ville de Palenque (3 h de route), qui n’a rien à voir avec Ocosingo. Ici il y a beaucoup de touristes, de nombreux restaurants touristiques et plein d’agences proposant des excursions.

Les ruines mayas de Palenque

Le site archéologique qui se trouve juste à côté de la ville attirent beaucoup de monde ; il est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Comme nous les avons explorées le jour de mon anniversaire, on s’est offert un petit cadeau : les visiter avec un guide perso ! Nous avons payé 1 000 $MXN (≃ 40 €) pour 2 h de visite en anglais. Cela fait un coût supplémentaire mais nous n’avons aucun regret car nous avons appris plein de choses ! Sur le site en lui-même, le peuple qui y vivait, mais aussi sur la civilisation maya en général. C’était très intéressant.

De plus, les ruines de Palenque sont gigantesques et une grande partie de la cité est encore enfouie dans la forêt. Grâce au guide nous avons pu voir des ruines encore sous la végétation (en mode Indiana Jones !), au milieu des arbres tropicaux et des lianes. Il nous a fait remarquer les différents « étages » de la forêt… Qui sont en fait des niveaux des pyramides recouvertes ! Nous avons également eu droit à une petite expérience insolite : nous avons mangé des termites ! En grattant sur une termitière, ses habitantes en sortent, grimpent sur nos doigts… Et hop, dans la bouche ! Bizarrement c’est plutôt bon, avec un petit goût boisé 😜

Refuge animalier Aluxes Ecopark de Palenque

A Palenque, nous avons aussi visité le Aluxes Ecopark, un parc animalier qui recueille des animaux. Beaucoup sont des animaux qui ont été domestiqués puis abandonnés quand ils deviennent trop gros / dangereux… Certains offrent un jaguar à un enfant pour son anniversaire en oubliant que ce n’est pas un chat… Ils sont incapables de survivre dans la nature. Ici on les soigne et les protège. On a vu beaucoup d’espèces difficiles à voir dans la nature, comme un jaguar, un ocelot, des crocodiles… On a aussi croisé pas mal de singes, toujours aussi rigolos !

→ Entrée à 150 $MXN (≃ 6 €)

Excursion dans la forêt tropicale aux ruines de Yaxchilan et Bonampak

Toujours avides de découvertes mayas, quand nous avons appris l’existence d’une cité maya en pleine jungle tropicale, difficilement accessible, nous ne voulions pas passer à côté pendant notre visite du Chiapas. Pour y aller en indépendant, c’était très compliqué et très cher (ou alors il faut être un petit groupe pour partager les frais)… Nous avons donc choisi la facilité et payé une excursion.

→ Excursion d’une journée avec Kichan Bajlum – 850 $MXN (≃ 35 €) – transport (bus, lancha), accès aux ruines, petit dej et repas du midi compris. Une journée c’est un peu trop rapide à notre goût mais c’était le plus simple.

Des ruines en pleine jungle : Yaxchilan

Nous partons très tôt, après 1h30 de route, nous faisons un arrêt p’tit dej, avec un énorme buffet à volonté. On repart ensuite pour encore 2h de mini-bus sur des petites routes désertes avant d’arriver près d’un fleuve. Pour accéder à la cité maya de Yaxchilan, il n’y a pas d’autres choix que le bateau ! Après 30-40 minutes en lancha, on commence à apercevoir des ruines sur les bords de l’eau, en partie cachées par la jungle. Ça y est, nous sommes à Yaxchilan. On s’échappe du groupe (un peu trop nombreux à notre goût) pour profiter tranquillement des lieux, avec les indications du Routard. Après une petite marche sur un sentier au milieu des arbres, nous arrivons à un bâtiment qu’il faut traverser. Dedans, c’est tout noir et en éclairant avec nos portables nous tombons nez à nez avec des chauve-souris !

Après les ténèbres, la lumière ! En sortant du bâtiment de l’autre côté, nous découvrons une grande place avec des arbres immenses, entourée de ruines ! Encore une fois, on s’est vraiment pris pour Indiana Jones !

On découvre un jeu de balle, des stèles, un immense escalier qui mène à l’acropolis. A l’intérieur de cette dernière se trouve une statue avec la tête coupée, posée à côté. Apparemment il ne faut surtout pas la remettre dessus sous peine de déclencher la fin du monde !

On s’enfonce ensuite un peu plus dans la jungle, pour accéder à d’autres vestiges et à la petite acropolis. Personne n’y va, on est tout seul. Pas le temps de trop en profiter, on doit revenir au bateau, où le reste du groupe nous attend (oups !).

Le retour en lancha est un peu plus long (1h) car nous sommes à contre-courant. On déjeune dans un petit resto pas loin, avant de partir pour notre deuxième visite de la journée.

La cité maya de Bonampak et ses peintures

Après 1h de route, nous arrivons aux ruines de Bonampak, gérées par des mayas. On les reconnaît grâce à leurs longs cheveux et leurs tuniques blanches.

Ce site est beaucoup plus petit que celui de Yaxchilan mais il abrite un petit trésor : les dernières fresques mayas colorées ! Elles recouvrent les murs de petites pièces, à l’abri de la lumière. C’est magnifique, plein de couleurs ! Mais aussi émouvant de découvrir un tel héritage, dont toutes les autres représentations similaires ont disparu. Nous avions vu des reproductions au musée d’anthropologie de Mexico, et encore une fois, nous nous sentons chanceux de pouvoir admirer les vraies peintures.

Dommage de ne pas pouvoir en profiter plus longtemps… On se balade dans les ruines, en forme de pyramide, avant de rentrer à Palenque.


Visiter le Chiapas a été un merveilleux moment de notre voyage au Mexique ! C’est un lieu peu connu mais qui recèle d’endroits merveilleux ! Entre les paysages grandioses, la culture indigène et les incroyables ruines souvent désertes, nous en avons pris plein les yeux. Cela a été une magnifique parenthèse, avant de partir pour la péninsule du Yucatan et ses plages !

cormorans avec les montagnes

Visiter Ushuaïa pour Noël et le nouvel an

Nous continuons l’exploration de la région Patagonie en nous rendant tout au sud du continent sud-américain, au point le plus austral du monde… La mythique ville d’Ushuaïa ! Et pour rendre ce séjour vraiment inoubliable, nous avons décider de visiter Ushuaïa en décembre, pour Noël et le nouvel an !

Ushuaïa, une ville victime de sa popularité

Ushuaïa est une ville d’environ 60 000 âmes qui attire de nombreux touristes, curieux de découvrir cette ville du « bout du monde ». En vrai il existe un village côté Chili qui est encore plus au sud… Mais en terme de ville, c’est bien Ushuaïa la ville la plus méridionale.

Elle se trouve sur l’archipel de la Terre de Feu, un nom qui prête à rêver… La région est habitée depuis plus de 12 000 ans. Quand Magellan et d’autres européens débarquent par ici en 1520, ils aperçoivent de nombreux feux qui brûlent le long des côtes. Et pour cause, les amérindiens vivaient nus et avaient grand besoin du feu pour se réchauffer dans un endroit si froid ! D’où le nom de cette région, qui a traversé les siècles jusqu’à nous (contrairement aux peuples d’origine qui ont été presque tous décimés…).

Ushuaïa fait rêver avec son statut de « ville du bout du monde » mais elle bénéficie aussi d’une mauvaise réputation. De nombreux voyageurs en parlent en négatif et certains n’hésitent pas à dire que « ça ne sert à rien d’y aller ». On pourrait en effet croire qu’après avoir randonné jusqu’au Fitz Roy, visité le parc Torres del Paine ou admiré le glacier Perito Moreno, il n’y a plus rien à attendre de cette ville. Loin d’être blasés, nous avons vraiment apprécié notre long séjour à Ushuaïa (11 jours), avec le plaisir d’y fêter Noël et le nouvel an !

Un long voyage jusqu’à Ushuaïa pour être là à Noël

Pour arriver à Ushuaïa, il faut le vouloir ! Nous étions déjà sur le continent sud-américain, donc forcément nous avions une petite facilité par rapport à quelqu’un venant d’Europe… Nous avons fait le voyage entre Puerto Natales et Ushuaïa avec deux bus (changement à Punta Arenas) et avons traversé le détroit de Magellan en ferry. En partant à 6h45 nous sommes arrivés à destination à 19h ! Après cette grosse journée de transport, on était content d’arriver à Ushuaïa. Fait surprenant pour le continent, la ville n’a pas de terminal de bus ! Nous avons été déposés sur un parking près d’une station essence, avec nombre de taxis qui nous attendaient (ça, par contre, c’est une constante partout !).
Pour quitter la ville par contre, je l’avoue, nous avons craqué et avons pris l’avion jusqu’à notre prochaine destination 😅

Pourquoi aller à Ushuaïa ?

Si on résume bien, cette ville est difficile d’accès et en plus les gens en font mauvaise presse ? Mais alors pourquoi y aller ?

Voyager jusqu’à Ushuaïa, c’est l’expérience de se retrouver dans une ville loin de tout. Alors bien sûr il y a des supermarchés (on a retrouvé Carrefour !), le centre-ville possède des boutiques pour touristes (souvenirs, accessoires de sports d’hiver…), plein de restos et même un Hard Rock Café et un Ice Bar ! Bien que la ville n’ait rien de spécial, on se sent vraiment dans un endroit à part, isolé. Tout semble si calme quand on s’éloigne du centre et qu’on observe cette ville entourée de montagnes face à la mer…

On va surtout à Ushuaïa pour en sortir et découvrir les alentours, sauvages ! Il y a de quoi faire, je vous l’assure !

Se retrouver à Ushuaïa, au bout du monde, c’est aussi faire une expérience possible seulement lorsque l’on s’approche des pôles… En décembre, c’est l’été, et les nuits sont courtes, voire inexistantes ! Visiter Ushuaïa pour Noël ou le nouvel an, c’est sortir à minuit ou 2h du matin et voir encore des lueurs dans le ciel… Pas de nuits noires à cette période (par contre en hiver, c’est l’inverse !).

Alors, que faire à Ushuaïa à la période de Noël et du nouvel an ?

Randonnée jusqu’au Glaciar Martial

Depuis notre logement airbnb situé en dehors du centre, nous partons pour une randonnée jusqu’au glacier Martial, au-dessus de la ville. Nous y allons à pieds, alternant entre forêt et passage sur la route. Il est possible de se rendre en voiture jusqu’au parking pour raccourcir la randonnée. D’ailleurs au retour, nous y avons pris un taxi pour rentrer.

A partir du parking une montée bien costaude nous attend, on continu sur des petits chemins qui grimpent. Il y a pas mal de monde, des gens s’amusent dans la neige.

Arrivés en haut, le glacier nous paraît bien tristounet, il n’est vraiment pas grand… C’est quand même très joli et nous apprécions la vue sur Ushuaïa, totalement dégagée !

Pour le retour nous prenons un autre chemin, moins emprunté mais la pente est très très raide, c’est assez flippant… (et pas sûr qu’on avait le droit de passer par là finalement)

→ 3h30 aller / 1h retour (jusqu’au parking)

Randonnée à la Laguna Esmeralda

Probablement la randonnée la plus populaire du coin, qui permet d’accéder à une superbe lagune. La marche n’est pas difficile, ce qui attire des gens de tous les âges. Il est possible d’y aller en bus depuis Ushuaïa, mais à 4, nous avons pris un remis.
→ En Argentine il y a les taxis avec le compteur et les remis où le prix de la course est fixé avant. Ils sont généralement plus avantageux que les taxis pour les longs trajets.

Le chemin traverse des forêts et des marécages très boueux (c’est sans doute le moment le plus difficile, mais aussi le plus drôle !). Les castors, qui ont été importés dans la région, changent les paysages, c’est assez impressionnant. Malheureusement ici ce sont des nuisibles qui empiètent sur l’habitat naturel d’autres espèces.

Nous découvrons ensuite la lagune turquoise, super belle, malgré le ciel nuageux. Il y a du monde, on passe alors sur un « pont » fait de bouts de bois (une œuvre des castors ?!) pour aller du côté gauche du lac et manger notre pique-nique un peu plus tranquillement.

→ 10 km – 3h A/R (on est allé un peu plus vite que prévu)

Une journée dans le parc Tierra de Fuego

Après avoir récupéré une voiture de location à l’agence Tiger (pour environ 36€ la journée), nous partons à la découverte du parc national Tierra de Fuego, Terre de Feu. Créé en 1960, il se trouve à 12 km de Ushuaïa et bien que l’entrée soit payante, les routes ne sont pas goudronnées.

Nous passons d’abord à la Poste qui se trouve dans le parc, c’est la poste la plus australe du monde ! L’occasion d’envoyer une carte postale depuis cet endroit unique ^^ (mais les timbres sont horriblement chers !). Le coin est très mignon, il y a des randonnées qui partent d’ici.

Nous nous rendons plutôt au bout du parc, pour la randonnée Senda de la Balisa. Le parking du départ est rempli car c’est ici la fin de la Ruta 3, une route qui part de Buenos Aires et qui s’arrête ici (3074 km). De ce fait, tous les argentins veulent leur photos avec le panneau !
Peu de monde s’aventure sur le chemin de randonnée, qui ne dure pourtant qu’une petite heure, facile, avec forêt, rivière… Les paysages sont superbes, il y a plein de fleurs. Et oui, en décembre, ici c’est l’été 😉 Nous avons même la chance d’observer une otarie virevolter dans l’eau du canal !

Nous allons ensuite au Castorera, une mini-balade où l’on peut voir les ravages des castors sur l’environnement. Comme ils construisent de gros barrages, les terrains sont inondés et les bois meurent… Encore une belle idée de l’homme d’avoir amené des espèces non natives !

Nous enchaînons avec une petite balade à côté du Mirador Lapataia, qui nous offre une superbe vue sur le canal de Beagle.

Puis c’est la Laguna Negra que nous allons voir, facilement accessible. On y rencontrera une famille de français (on est partouuut).

En voiture on profite des beaux paysages et nous nous arrêtons pour la courte balade Paseo de la Isla, autour de la Laguna Verde. C’est joli, calme et il y a du soleil, alors on ne résiste pas à nous poser ici et à tremper nos pieds dans l’eau bien fraîche.

Nous nous rendons ensuite de l’autre côté du parc, vers la rivière Pipo. Une promenade (15 min aller) nous amène jusqu’à une cascade.

Ce parc n’offre pas vraiment de paysages à effet « wahouu », mais plutôt une variété de paysages où la nature est vraiment préservée. On se sent vraiment « into the wild » !

Découvrir le canal de Beagle sur un voilier

Ushuaïa se trouve face au canal de Beagle et en nous promenant sur le bord de mer, nous découvrons plusieurs agences qui proposent des balades en bateaux. Tres Marias nous attire particulièrement pour ses excursions en voilier. Nous partons en fin de matinée avec un petit groupe. La mer est calme, le voilier avance doucement, ce qui nous permet de profiter tranquillement de l’instant et de la vue sur Ushuaïa et ses environs, montagnes et forêts.

A peine éloignés de la côte, nous passons à côté d’une petite île où vivent plein d’otaries. Puis une autre où les cormorans ont élus domicile. C’est génial de pouvoir les observer, chez eux !
Nous avons également la chance incroyable (et pas du tout prévue bien sûr) de voir une baleine ! C’est si beau…

Nous débarquons ensuite sur l’île H. Elle est appelée ainsi car c’est ce sont 2 morceaux de terre reliés par un petit bras de sable, qui forment donc un « H ». L’île est totalement sauvage et seule l’agence Tres Marias a le droit d’y accoster. Le guide nous promène un peu sur l’ile, on observe la flore et la faune, on découvre un ancien campement d’habitants de la Terre de Feu…

De retour sur le bateau, nous avons le droit à un petit goûter, où l’on teste de la liqueur de dulce de leche, une petite douceur alcoolisée !

Se balader dans le centre et le long de la mer

Le centre-ville possède de nombreux magasins et boutiques de souvenirs. La ville n’a rien de spéciale en soi, peu de bâtiments remarquables. Nous avons visité le petit musée « Fin del Mundo » (400 ars) qui relate l’histoire de la Terre de Feu, les espèces que l’on y trouve, les conquêtes…

Le plus agréable est quand même de profiter des bords de mer. Respirer l’air marin et regarder les différents bateaux. C’est d’ici que les expéditions pour l’Antarctique partent. Quand nous y étions, aux alentours de Noël et du nouvel an, un bateau Greenpeace était là, prêt à partir pour le continent glacé.

La ville, étant très touristique, offre de nombreux bars, cafés et restaurants. Comme la vie est assez chère et qu’on était sur un long voyage, on n’en a pas tellement profité (en plus on était bien dans notre airbnb 😄). Nous avons quand même deux adresses à partager :

  • Pour les choco addicts, rendez-vous à Laguna Negra. Nous avions des chocolats chauds offerts (grâce à notre sortie en mer avec Tres Maria). Mais nous avons également craqué sur un gâteau mousse au chocolat absolument divin.
  • Pour les fans de cuisine japonaise, l’Asia Gourmet vous ravira. Entre makis, gyozas et poulet ou saumon teriyaki, nous nous y sommes régalés pour l’anniversaire de Manu. Le resto est hyper classe avec un rapport qualité prix très correct 😋. (Environ 70€ pour 4, boissons comprises – resto situé en dehors de la ville – réservation recommandée !)

Visiter Ushuaïa pendant les fêtes de fin d’année : Noël et le nouvel an au bout du monde

Entre les fêtes de fin d’année et l’anniversaire de Manu, nous avons bien festoyé au bout du monde ! Nous avions loué une maison plutôt cosy en airbnb afin d’y passer de jolies soirées pour les fêtes.

Qu’est-ce qu’on mange durant les fêtes ?

Lors de notre séjour à Ushuaïa, nous nous sommes renseignés sur les traditions argentines pour les réveillons de Noël et du nouvel an. Avant tout, les argentins raffolent de l’asado (grillades) ! On a compris que c’était loin d’être un cliché quand on a vu tous les barbecues du voisinage allumés pour les fêtes ! Nous avions nous aussi une petite terrasse avec un barbecue pour faire pareil. En plus de la viande grillée nous avons testé le provolone, un fromage qui se déguste cuit au barbecue.

En cherchant des recettes traditionnelles d’Argentine sur internet nous avons découvert une entrée originale : cœur de laitue, avocat, banane, thon et vinaigre balsamique. Frais et bon !

Nous avons également craqué sur un espèce de saucisson argentin, très ressemblant à celui de chez nous. Après 8 mois de voyage sans charcuterie, ça nous a fait bien plaisir 🙂

Pour le dessert, nous avons réalisé un tiramisu avec du dulce de leche. C’est LA douceur préférée des argentins. C’est comme du caramel mais avec une texture de pâte à tartiner.

Qu’est-ce qu’on boit en Argentine ?

Pour accompagner nos repas, nous avons choisi plusieurs boissons plus ou moins locales :

  • du vin argentin ainsi que du vin chilien. Les deux pays sont des experts ! Petit conseil, pour le vin argentin choisissez plutôt du Malbec. Si vous optez pour un chilien, tournez-vous vers le Cabernet Sauvignon ou le Carménère.
  • du Pisco Sour, cocktail péruvien / chilien. Du pisco, du jus de citron vert, du blanc d’œuf, un peu de sucre et des glaçons au shaker ! On adore !
  • de l’Ananas Fizz. Un cocktail argentin pour les fêtes à base de jus d’ananas et de cidre.

Quelle est l’ambiance de Noël à Ushuaïa ?

Visiter Ushuaïa pendant les fêtes de fin d’année ne change pas grand chose. Il y a très peu de décorations. Pourtant les argentins sont beaucoup plus croyants et pratiquants que chez nous, mais Noël n’est pas mis en avant. Comme chez nous par contre, les magasins sont remplis de monde, mais l’esprit est plus simple. Les familles, amis, se réunissent autour d’un asado, où ils mangent beaucoup de viande grillée. Ici, pas de chichi, c’est la convivialité qui prime !

Pour le nouvel an, à minuit, on a pu entendre les klaxons dans tout Ushuaïa, et surtout les gros pouet pouet des paquebots au port ! Un vrai boucan, bien rigolo et festif !

Ushuaïa à Noël et au nouvel an : notre ressenti

Nous avons beaucoup aimé visiter Ushuaïa pendant cette période de fêtes que sont Noël et le nouvel an. Nous avons apprécié vivre ici, prendre le temps de découvrir les alentours, observer les habitants… Par contre la ville est très touristique (surtout en haute saison). Cela se ressent d’autant plus sur les randonnées ou dans le parc Tierra de Fuego, où l’on rencontre beaucoup de monde… Il y a des endroits moins populaires et plus tranquilles bien sûr, mais nous nous sommes concentrés sur les coins les plus accessibles et « incontournables ». Nous avons passé un super séjour et ne regrettons pas du tout d’être allé jusqu’à cette ville au bout du monde !

Visiter le parc Torres del Paine en voiture, avec randonnée à la journée

Nous avons passé pas mal de temps en Patagonie (retrouvez notre itinéraire complet ici), entre Chili et Argentine. Après avoir visité El Chalten et son Fitz Roy, le parc Torres del Paine était un lieu qu’on attendait impatiemment de découvrir. Si vous vous demandez s’il est possible de visiter le Torres del Paine en voiture, avec des randonnées à la journée sans faire le trek W, alors cet article de blog est pour vous, vous êtes au bon endroit !

  • Toutes les informations et les prix mentionnés dans l’article datent de décembre 2019.

Visiter le Torres del Paine en voiture ou en trek ?

Nous avions régulièrement lu que le meilleur moyen d’explorer le parc était en faisant un trek. Les deux plus célèbres sont :

  • le trek O, qui fait une boucle et se parcourt en 8-10 jours (plutôt pour des randonneurs expérimentés) ;
  • le trek W, un chemin qui fait partie du circuit O, qui se fait en 4 à 5 jours, ça reste difficile, mais possible.

Nous étions partis sur l’idée du trek W, un classique incontournable de la randonnée en Patagonie. Une envie de se dépasser et de tenter un trek en indépendant sur plusieurs jours.

Avec ma sœur Audrey, nous en avons lu des articles de blog, pour comprendre l’organisation du parc et de ce trek. Nous avons passé des heures à chercher quel était le meilleur moyen pour dormir. Refuge, camping, louer une tente sur place, amener sa propre tente, louer à l’extérieur, etc. Et puis ça nous prenait tellement la tête qu’on a dit STOP !

Un trek tellement prisé qu’il va nous obliger à changer nos plans

À savoir que ce trek est très très très prisé (j’insiste !). Il faut réserver bien à l’avance les hébergements. Il est donc impératif de réfléchir avant au parcours. D’où partir, où s’arrêter pour la nuit, combien de temps peut-on marcher par jour, etc. Pas de place à l’improvisation, ce qui déjà, nous embêtait, car dans ces contrées la météo est très changeante. Ajouter à cela des tarifs excessifs avec des campings très sommaires où on fait payer 15 €, voir plus, par personne juste pour planter sa tente… Nous devions également louer du matériel de camping, ce qui ajoutait un coût supplémentaire. Il y a aussi des refuges, mais les prix sont mirobolants, ce n’était pas pour nous !

Nous avons donc choisi une autre option, sans regret : visiter le Torres del Paine en voiture, avec des randonnées à la journée.😀

Le Torres del Paine est le parc national le plus célèbre du Chili et même d’Amérique du Sud. Il est donc très fréquenté (et le trek W n’y échappe pas). Il est géré par la Conaf, l’office de tourisme chilien, qui ne se gêne pas pour pratiquer des prix très élevés pour le pays. Et en tant qu’étranger on est encore plus pris pour un gros pigeon… Oui la Conaf et nous c’est une longue histoire de désamour, je l’avoue ! 😆

Puerto Natales : notre point de chute pour visiter le Torres del Paine en voiture

Nous avons logé dans la commune de Puerto Natales (environ 20 000 habitants), la plus proche du parc Torres del Paine (qui se trouve tout de même à 150 km !). C’est une ville tranquille, avec des supermarchés et beaucoup de magasins. Nous y étions la semaine précédant Noël et c’était marrant de se retrouver ici à cette période. Il y avait quelques décorations, mais surtout un monde fou dans les rues à la recherche d’un cadeau de dernière minute. L’ambiance était donc assez spéciale 😄

Location de voiture à Puerto Natales

Décidés à louer une voiture, notre première mission est d’aller voir les différentes agences de location afin de comparer les prix. Déjà que le Chili est le pays le plus cher de notre voyage de 1 an en Amérique Latine… Je vous laisse imaginer comment ils se font plaisir ici en Patagonie, au bout du monde ! 🙃 On en trouve quelques-unes, les tarifs sont élevés, mais à 4 on amortit le coût.

Puis nous tombons totalement par hasard sur une petite agence, « Rio Rental, Car ». On se renseigne, le mec nous propose un prix bien plus bas que ses concurrents. Il nous dit qu’on peut venir récupérer un 4×4 à 20 h 30 le même soir, pour 50 000 CLP/jour (environ 55 €).
Dans les autres agences, c’était le coût d’une voiture économique ! Et pour un 4×4 il fallait débourser minimum 80 000 CLP/jour (presque 90 €) !

Achat des billets pour pouvoir visiter le Torres del Paine

Bien contents, on part acheter nos billets d’entrée du parc à l’agence Conaf qui se trouve au Terminal de Bus (21 000 CLP par personne, soit 23 €, valable pour 3 jours). Comme toutes les personnes acquérant un billet pour le parc, nous avons l’obligation de regarder une petite vidéo. Celle-ci présente le parc et rappelle des choses élémentaires (pour nous ; ça ne doit pas être le cas de tout le monde 🙃) comme la protection de la nature, garder ses déchets, rester prudent…

Petite surprise de location…

Le soir, Manu et Thomas vont chercher la voiture pendant qu’avec Audrey on prépare le dîner… Quand ils reviennent avec un vieux 4×4, ils nous expliquent qu’en arrivant là-bas le loueur leur a dit que la voiture prévue n’était finalement pas prête… OK !! Sauf qu’on voulait vraiment une auto pour le lendemain afin de profiter d’une météo clémente ! Et à cette heure-ci c’est impossible de trouver une autre location…

Mais heureusement comme toujours en Amérique du Sud, pas de problème, que des solutions ! Il nous propose de nous louer son propre 4×4 pour 35 000 CLP/jour (40 €), donc même moins cher que prévu. C’est une vieille auto, mais qui roule bien et qui a du vécu. Ainsi, pas de frayeur quant aux potentiels impacts lorsque l’on roule sur des pistes ! Encore un moment un peu WTF, mais une fois de plus on s’en sort bien ! 😀 Et puis le mec était hyper sympa et nous a donné des conseils pour visiter le Torres del Paine en voiture.

La randonnée à la journée de Mirador Base Las Torres

Le lendemain, départ à 6 h du matin pour deux heures de route jusqu’à notre destination. Nous arrivons à l’entrée Laguna Amarga, où nous montrons nos billets. Puis nous continuons en voiture jusqu’à l’hôtel Las Torres, point de départ de la fameuse randonnée qui amène aux pieds des tours, symboles du parc.

La randonnée

C’est parti pour 10 km pour arriver jusqu’au mirador ! Ça monte rapidement, le chemin fait des petites feintes, ça grimpouille et ça redescend… On a le droit à quelques belles vues, mais nous marchons surtout en forêt. La pluie s’invite par moment, c’est très couvert. Pour l’instant on n’a pas encore distingué les tours, elles s’obstinent à rester dans les nuages… On se demande bien si on verra quelque chose une fois en haut ou si tous ces efforts seront vains…

Après 9 km et presque 3 heures de marche, nous arrivons au point tant redouté : la montée infernale ! Il nous reste le dernier kilomètre à surmonter, mais là c’est une vraie bonne montée et bien sûr ce ne sont que des cailloux ou gros rochers… C’est très éprouvant, les garçons avancent devant, Audrey et moi on marche en rythme derrière. Certains randonneurs qui descendent nous encouragent « allez, vous avez fait le plus dur ! » (tu parles !! 😂)… Après une heure de grimpette, nous arrivons au mirador et découvrons les tours…!

Le merveilleux paysage de Las Torres

Finalement les nuages ne couvrent que le haut des tours, nous offrant un spectacle magique. Les découvrir comme ça, au dernier moment, après ces heures à marcher c’est impressionnant et même un peu émouvant.

L’endroit fait « intime » avec la lagune entourée de montagnes, mais les tours, elles, sont immenses ! Je suis vraiment fascinée, je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient si imposantes.

Malgré le manque de soleil, la lagune nous offre une belle couleur turquoise. On reste un moment devant ce paysage majestueux, bien qu’on soit au bord de l’hypothermie et que la neige qui se met à tomber nous fouette le visage 😅

On grignote quelques chips les yeux rivés sur cette beauté avant d’entamer la descente… Où l’on croise beaucoup de monde (sûrement des cars venant de Puerto Natales). En bas, on se pose dans la forêt, à l’abri du vent pour manger notre pique-nique, puis on reprend notre chemin.

Retour au bercail

Après environ 3 h de marche depuis le sommet, nous sommes de retour au parking. Et encore 2 heures plus tard nous posons nos fesses dans notre airbnb. Fatigués (7 heures/20 km de randonnée et 4 h de voiture dans la journée tout de même), mais contents ! Ce soir, le lit ne nous attendra pas longtemps !

Pour ceux qui font le trek W, le mirador Las Torres est un peu le clou du spectacle. Il est généralement réservé pour la fin du trek (ou bien certains commencent par celui-ci). Mais comme vous le voyez, il est totalement possible de randonner jusqu’au mirador en une journée. (Si on aime marcher quand même !)

Visite en voiture du Torres del Paine, et randonnées à la journée

Après cette randonnée incontournable, nous voulions continuer d’explorer le parc qui promettait d’autres superbes endroits. Le lendemain, nous voici donc repartis avec notre vieux 4×4, dans l’idée de visiter le parc en voiture, tout en ponctuant la visite de quelques randonnées sur la journée.

Nous passons devant la Cueva del Milodon, dont j’avais entendu parler. Mais le parking est rempli de bus et l’entrée est un peu chère à notre goût pour une visite rapide (8 000 CLP), donc on passe notre tour…

Nous prenons un chemin différent de la veille pour arriver par une autre entrée. Ce coin doit être beaucoup moins fréquenté, car la route est en mauvais état. Nous y croisons cependant putois, lapins, vigognes et condors… 😍 Nous sommes rapidement accueillis par de superbes vues sur la chaîne de montagnes Cuernos qui fait la renommée du parc.

Visiter les gros glaçons du Torres del Paine au Lago Grey avec une randonnée faisable à la journée

Nous nous arrêtons sur le parking du Lago Grey et entamons une petite randonnée (2 h A/R environ). On marche sur la plage (où le vent nous décoiffe !), près du lac Grey, où flottent des icebergs. Leur couleur est incroyable !! Au loin on peut voir le glacier Grey, papa de ces icebergs et du lac. Le paysage est superbe, la promenade facile et il y a peu de monde… On ressent vraiment la force et la tranquillité du lieu.

Visiter la plus belle vue du parc Torres del paine à Salto Chico

Après avoir pique-niqué, nous nous enfonçons un peu plus dans le parc, direction Salto Chico, et là c’est un coup de foudre ! Quelques minutes de marche suffisent pour accéder à une vue divine, le cadre est absolument parfait ! Comme si le paysage ne suffisait pas à nous en mettre plein les yeux, nous avons la chance de pouvoir admirer et approcher un huemul pas farouche du tout.

On continue notre exploration du parc Torres del Paine en voiture, avec quelques stops autour du lac Pehoé, qui a une couleur incroyable. Nous passons notre temps à nous émerveiller et à vouloir nous arrêter pour faire des photos.

Cascades et montagnes à Salto Grande, randonnée jusqu’au Cuernos Lookout

Nous nous arrêtons ensuite à Salto Grande, où il y a déjà plus de monde. La plupart des gens marchent jusqu’aux chutes (5 minutes), qui ont un sacré débit !

Nous préférons nous éloigner un peu du monde et nous continuons la journée avec la randonnée vers le Cuernos Lookout (2 h A/R). La promenade est très belle et nous assistons à une course entre deux guanacos. Ils nous impressionnent par leur vitesse ! Nous profitons encore une fois de la superbe vue qui nous attend au bout du chemin, sur les montagnes Cuernos, si particulières, bien que la fatigue accumulée ces derniers jours se ressent.

Nordenskjöld et les dernières vues sur le Torres del Paine

Retour sur la route, nous contournons les montagnes et faisons un arrêt au Nordenskjöld lookout qui nous offre une nouvelle vue. Avec les jumelles, on repère deux glaciers ainsi que deux condors qui virevoltent. Que c’est beau !

Nous continuons la route direction Lago Sarmiento Entrance, avec un léger espoir d’y apercevoir des pumas (c’est la bonne saison apparemment). Nous ne verrons cependant que des guanacos solitaires, qui semblent aux aguets tout de même…

En sortant du parc, les sommets de Las Torres, que nous avons approchés la veille, semblent nous faire un dernier cadeau, un ultime au revoir, dans la lumière du soleil…

Visiter le Torres del Paine en voiture avec randonnée à la journée : notre avis

Le Torres del Paine est un endroit très touristique, mais c’est totalement compréhensible, ce parc est tellement beau… Les panoramas sont magiques, préservés et les animaux y sont chez eux. Nous ne faisons que passer dans ce petit paradis. Nous sommes ravis d’avoir visité le Torres del Paine en voiture, ponctué de randos allant de quelques heures à la journée, car cela nous a permis de découvrir de nombreux paysages, différents et magnifiques ! Au final, nous en sommes sorti sans aucun regret de n’avoir pu faire le trek. 😃

Où manger à Puerto Natales ?

  • Pachamama : un petit resto spécialisé dans les empanadas (des chaussons fourrés, typique du continent). Ils proposent des menus le midi avec option végétarienne. Ils font aussi de délicieux Pisco Sour, le cocktail emblématique du pays.
  • Baguales : un restaurant de burgers et bières, bourré de touristes, pas du tout authentique (ça fait plus américain que chilien, soyons honnêtes). Cependant, ça fait du bien de se remplir le ventre dans une ambiance chaude et festive après une grosse rando dans le froid.

Pour d’autres infos sur le Torres del Paine

  • Si vous chercher des infos à propos du trek W, je vous invite à lire l’article de Novo-monde, très complet sur le sujet.
  • Si vous souhaitez faire comme nous des randonnées à la journée, mais que vous ne voulez ou ne pouvez pas louer de voiture, rendez-vous sur le blog de Gones Away, qui nous a bien renseignés à l’époque 😊

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1 an de voyage en Amérique du Sud : bilan

Cela faisait plusieurs années que nous avions un rêve : passer 1 an de voyage en Amérique du Sud. Et pas seulement aller dans l’un des pays du continent pour 2 ou 3 semaines mais bien explorer ce continent plusieurs mois, afin de découvrir la variété des paysages, les différentes cultures et s’imprégner totalement de cette expérience.

Une expérience différente

Nous avions déjà connu le voyage au long cours avec un road-trip de 11 mois autour de l’Australie. Mais c’était une expérience radicalement différente. Bien sûr les pays sont différents, l’Australie est un pays riche, les gens y parlent anglais, une langue que nous maîtrisons, alors que tous les pays d’Amérique du Sud ont un niveau de vie inférieur au nôtre, il y a de la misère, et les gens parlent seulement portugais et espagnol et très peu savent aligner quelques mots d’anglais.

Pas seulement cela, c’est aussi la façon de voyager qui fut différente. En Australie nous avons acheté un van aménagé et avons fait (littéralement) le tour du pays avec. Se trimballer avec notre maison roulante nous a procuré un immense sentiment de liberté. Nous étions libres de bouger quand on le voulait, de prolonger notre séjour dans un lieu où nous nous sentions bien et inversement, partir plus rapidement d’un endroit qui ne nous convenait pas.

Pour ce voyage de 1 an en Amérique du Sud, avec les multiples pays, ça nous semblait plus compliqué d’acheter un véhicule (et de le revendre avant de partir). De plus, on nous avait dit que les transports en commun étaient très développés, nous avons donc choisi cette option. Ce fut donc très différent, moins facile et plus contraignant mais ça nous a permis de voyager au milieu des locaux, de tester de nombreux transports et de nous rendre compte de la bienveillance des gens, toujours prêts à nous renseigner et nous aider !

Nos 1 an de voyage en Amérique du sud en quelques chiffres et infos

Combien de temps ce voyage a-t-il exactement duré ?

Presque 1 an : 11 mois de voyage, 334 jours divisés ainsi :

  • 56 jours au Pérou
  • 24 jours en Équateur
  • 32 jours en Colombie
  • 35 jours au Mexique
  • 29 jours en Bolivie
  • 54 jours au Chili
  • 64 jours en Argentine
  • 40 jours au Brésil

Notre itinéraire de ce voyage de 1 an en Amérique du Sud et au Mexique

Combien avons-nous dépensé ?

Niveau coût, nous sommes à une moyenne de 30 € par jour et par personne environ, tout compris, sauf les billets d’avion aller/retour depuis et vers la France et ceux pour aller à l’île de Pâques et aux îles Galápagos. Nous avons beaucoup mangé à l’extérieur (restos, marchés, petites cantines…) car ça valait moins cher, excepté dans les derniers pays (Chili, Argentine et Brésil) où nous avons régulièrement cuisiné pour faire des économies (et aussi car on en avait marre de manger du riz à tous les repas 🤪). Nous nous sommes fait plaisir et avons profité à fond du voyage : cocktails (souvent en happy hour !), restos, visites guidées, excursions et quelques activités insolites. L’Amérique du Sud est un continent où l’on peut facilement voyager à petit prix : y faire un voyage de 1 an sur ses économies est donc tout à fait possible.

Comment nous sommes-nous déplacés ?

Nous avons utilisés beaucoup de transports différents pour traverser et visiter le continent sud-américain : bus, colectivo (taxi collectif ou mini-bus), taxi, uber, voiture, tuk-tuk, arrière d’une moto, avion, ferry, bateau, lancha (barque), arrière d’une jeep, téléphérique, métro, métrobus, vélo, et à pieds bien sûr !

Où avons-nous dormi ?

Nous avons principalement dormi dans des petits hôtels, des chambres d’hôtes et des auberges. Puis lorsque nous avons voyagé à quatre avec Audrey et Thomas (retrouvez-les ici : bonjourlemonde) nous privilégions les logements airbnb (plus économiques à 4 et bien pratiques pour cuisiner). Nous avons également passés quelques nuits insolites :

  • dans une cabane en bouteilles recyclées au milieu d’un désert en Colombie ;
  • dans un hamac au bord d’une plage, sous un simple toit de bois et de paille, avec une couverture et une moustiquaire en Colombie ;
  • dans un hôtel de sel en Bolivie ;
  • dans un ferry qui traverse les fjords chiliens, en squattant plusieurs sièges pour s’allonger ;
  • une nuit dans un « terminal » de ferry (pas prévue !!) avec des enfants qui font nuit blanche ;
  • une nuit à l’aéroport de Lima (blindé de monde !) 😆

Dangers et désagréments en Amérique Latine

Les bobos du voyage : de sérieux maux de ventre, une turista chacun, un mal de dos pour Manu, un virus tropical pour Mandy, ainsi que des dizaines de piqûres de moustiques et de borrachudos (une sorte de moucheron dont les piqures sont extrêmement urticantes) 😵🦟

La dangerosité en Amérique Latine : c’est un point qui fait peur avant de partir (merci France Diplomatie qui en fait des caisses). Il y a aussi pas mal de témoignages de voyageurs qui se sont fait voler leurs affaires (nous en avons rencontrés), il faut donc être prudent de ce côté-là.
Pour notre part : deux tentatives de vol dans un métrobus bondé en Équateur (pratiquement en même temps), des taxis pilotes de courses et c’est tout finalement.
Pour nous, le plus dangereux c’est l’état des routes et la façon de conduire des locaux (sans oublier qu’il n’y a pas toujours la ceinture de sécurité dans les voitures) qui parfois peut nous paraître risquée. Concernant le reste, nous sommes déjà méfiants en France (haha), il faut surtout faire attention dans les grandes villes, les locaux nous mettent souvent en garde si la situation est délicate. Dans les petites villes, les campagnes, les gens sont plutôt honnêtes, nous avons eu un bon ressenti général et ne nous sommes jamais senti en insécurité.

Les différents paysages rencontrés :

L’Amérique du Sud est un continent hyper contrasté, avec des paysages incroyables et fantastiques, on en a pris plein les mirettes pendant ces 1 an de voyage ! On en a vu des choses, entre autres : montagne, glacier, altiplano, forêt tropicale, désert, plage, volcan, île volcanique, lagune d’eau salée, désert de sel, lac de montagne, geyser, source d’eau chaude, oasis, canyon, grotte souterraine, cascade…

1 an de voyage en Amérique du sud : le top de nos lieux coup de cœur

L’une des questions qu’on te pose à ton retour d’un long voyage c’est très souvent « alors tu as préféré quel pays ? ». Mais comment choisir ?! Tous ont des endroits exceptionnels, des paysages différents les uns des autres, des histoires diverses, des expériences variées. Alors voici plusieurs listes de nos endroits préférés par thèmes (tout cela est bien subjectif et ne reflète pas tout notre voyage !).

Vous retrouverez en lien les articles spécifiques à chaque endroit (cela évoluera au fur et à mesure que l’on écrit les articles restants).

Le top des lieux où voir des animaux (sauvages bien sûr) :

  • Les Galápagos ! C’est l’un des lieux les plus incroyables du monde en matière d’animaux, avec des iguanes partout (vraiment !), des otaries, des centaines de variétés d’oiseaux et la possibilité de voir de nombreux animaux et poissons marins (dauphins, raies, requins, poissons colorés…) ;
  • L’Amazonie : alors, on ne croise pas des jaguars à tous les coins bien évidemment mais il y a une grande bio-diversité. Nous avons eu la chance d’observer des paresseux, des singes (dont le plus petit singe du monde), des dauphins d’eau douce, des piranhas, plein d’espèces d’oiseaux et surtout beaucoup d’insectes, d’araignées et de grenouilles ;
  • La péninsule Valdés en Argentine : oiseaux, otaries, phoques, guanaco et surtout des manchots ! Et si on se trouve à la bonne période, même des baleines et des orques.

Nos régions préférées :

  • Le Sud Lípez, dans les montagnes boliviennes, entre 2500 et 5000m, on se régale des paysages sauvages et immaculés, en particulier des lagunes de toutes les couleurs. Les régions limitrophes, côté Chili (région d’Atacama) et Argentine (région de Salta) sont également de toute beauté ;
  • La Patagonie, territoire du bout du monde, ses longues routes désertes, ses lieux encore sauvages et ses montagnes aux formes uniques ;
  • Les Andes, les montagnes des Incas, des paysages à couper le souffle (dans les deux sens du terme !) et beaucoup d’endroits façonnés par le peuple Inca et les civilisations les précédant.

Les villes les plus jolies :

  • Carthagène des indes en Colombie, notre gros coup de cœur côté ville, malgré le nombre de touristes et des travers que ça implique dans le centre historique, celui-ci est magnifiquement préservé et coquet ;
  • Rio de Janeiro au Brésil, l’emplacement est exceptionnel, la vue à 360° depuis le Pain de Sucre est une merveille ;
  • Cuenca en Équateur, le centre historique est plein de charme, bien conservé et nous a vraiment séduit. Mais de manière générale, nous avons trouvé les villes en Équateur (notamment les centres historiques) bien entretenues et préservées.

Les vues les plus belles :

  • Gargantua del Diablo en Argentine et la vue d’ensemble des chutes d’Iguazu au Brésil, une émotion indescriptible quand on se trouve face à cette force de la nature ;
  • Le glacier Perito Moreno en Argentine, une gigantesque mer de glace aussi belle que terrifiante ;
  • Le lac Titicaca, immense et au bleu incroyable, avec les Andes au fond, au Pérou et en Bolivie ;
  • Les montagnes autour du Machu Picchu au Pérou ;
  • Le salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel du monde, du blanc à perte de vue et des montagnes au loin ;
  • La laguna Colorada en Bolivie, un lac à la couleur rose/rouge spectaculaire ;
  • Le Fitz Roy et sa lagune, un décor qu’on croirait sorti d’un rêve ;
  • La forêt amazonienne à perte de vue, que ce soit lors de notre arrivée en avion, ou bien depuis le mirador de notre auberge pour admirer le coucher de soleil sur la canopée.

Les paysages les plus extraordinaires de ce voyage de 1 an en Amérique du sud :

  • Le parc national de Sajama et son petit village en Bolivie, le genre de paysage qu’on rêvait de voir pendant ce voyage, ici la beauté côtoie l’authenticité et la simplicité ;
  • La cascade Gocta au Pérou, l’une des plus hautes du monde (771m), on se sent tout petit à côté ;
  • La Laguna 69 au Pérou, une lagune turquoise au milieu de paysages extraordinaires ;
  • Serranía de Hornocal, la montagne aux 14 couleurs, à côté de Humahuaca en Argentine, une vraie palette de peintre ;
  • Les chutes d’Iguazu en Argentine et au Brésil qui malgré leur célébrité, impressionnent et émerveillent ;
  • La forêt amazonienne, des arbres, des arbres, la nature à perte de vue, et de simples villages parsemés ;
  • Le Parc Torres del Paine au Chili, des paysages qui te font lâcher des wahou toutes les 30 secondes ;
  • La route pour aller à la Laguna Brava dans le nord ouest de l’Argentine, ainsi que la laguna en elle même, avec son effet miroir incroyable.

Nos lieux historiques préférés :

  • Le Machu Picchu au Pérou, cité inca à la hauteur de sa réputation ;
  • Les ruines mayas de Yaxchilan au Mexique, peu visitées, elles se trouvent au milieu d’une jungle peuplée de singes hurleurs ;
  • Rano Raraku, sur l’île de Pâques, le lieu où étaient fabriquées les fameuses statues, et où on en trouve le plus.

Nos plus belles randonnées :

  • La Laguna 69 au Pérou, difficile de marcher 14 km entre 4000 et 4600m, surtout quand ça ne fait que grimper, mais on est récompensé par la beauté du paysage, des panoramas et de la lagune turquoise, le cadeau final ;
  • Le Sendero Fitz Roy en Argentine, de beaux points de vue sur le chemin et une vision époustouflante sur le Fitz Roy et son lac font oublier les 7h30 de marche et la montée finale infernale ;
  • La Vallée de Cocora en Colombie, une randonnée assez difficile dans la forêt qui nous fait traverser des ponts en mode Indiana Jones et nous amène au milieu des plus grands palmiers du monde, avec une superbe vue sur la vallée.

Les activités les plus folles/insolites de ce voyage de 1 an :

  • Voler au-dessus des lignes de Nazca au Pérou, dans un avion de 8 personnes (pilotes compris) ;
  • Faire de la balançoire au dessus d’un canyon dans lequel se jette une cascade immense, vers San Agustín en Colombie ;
  • Faire de la tyrolienne au dessus de la canopée de la forêt humide tropicale à Mindo en Équateur ;
  • Marcher sur un glacier, au Perito Moreno en Argentine ;
  • Assister au défilé dans le Sambodrome pour le Carnaval de Rio de Janeiro au Brésil.

Les plus belles plages du voyage :

  • Celestún au Mexique, un petit village de pêcheurs encore peu envahi par le tourisme (appréciable dans ce coin !) ;
  • Holbox une petite île dans les Caraïbes au Mexique, touristique mais qui reste quand même agréable (et en basse saison nous étions tranquilles) ;
  • Aventureiro au Brésil, sur Ilha Grande, accessible seulement en bateau ou après une rando sportive, mais en récompense : plage de sable blanc, eau turquoise, cocotiers et presque sauvage ;
  • Copacabana à Rio au Brésil, malgré l’urbanisation et les vieux immeubles qui l’entourent, elle garde son charme, avec sa longue plage et sa vue sur les collines environnantes, dont le Pain de Sucre.

Nos plats préférés :

  • Le ceviche : du poisson cru mariné dans du citron vert et des épices/condiments. Chaque pays a sa propre façon de le faire et à chaque fois c’est un régal ;
  • Les tacos au Mexique, en particulier le al pastor : de la viande marinée dans des tortillas de maïs traditionnelles, accompagnés de pico de gallo (tomate, oignon, coriandre fraîche) et de sauces pimentées ;
    Cliquez ici pour en savoir plus sur la délicieuse gastronomie mexicaine 😋
  • Les glaces maracuya (fruit de la passion), ce n’est pas un plat mais comment passer à côté d’une glace artisanale avec un bon fruit tropical qu’on ne trouve pas (ou très rarement) chez nous ?

Nos boissons préférées :

  • Le Pisco Sour au Pérou et au Chili : du pisco, un alcool local à base de raisin, du citron vert, du blanc d’œuf et des glaçons ;
  • La limonade maison aux citrons verts (non gazeuse), particulièrement au Pérou, on en a bu des litres (!) ;
  • La Margarita au Mexique : de la tequila, de la liqueur d’orange, des citrons verts et des glaçons. Voilà la recette du bonheur !

Nos phrases préférées

Et pour finir sur une note rigolote, quelques mots, phrases qui ont rythmés le voyage :

  • Permiso!
  • Listo!
  • A donde va?
  • Todo bien
  • « Je suis fatigué patron » (La Ligne Verte)
  • « Pas ça Zinédine, pas ça, pas après tout ce que tu as fait » (Thierry Gilardi, Finale de la coupe du monde 2006 🤣)

Pour les deux dernières phrases, une explication s’impose : pendant une rando quand tu es au bout du rouleau et qu’une montée infernale se dresse devant toi ou quand tu cherches ton hébergement, avec ta carapace de Tortue Ninja Quechua qui pèse près de 15 kg sur tes épaules et que tu t’es gouré d’adresse et que tu n’en peux plus, c’était nos phrases fétiches et au moins en les disant, ça nous faisait rire et nous remontait le moral !

« Voyager c’est grandir. C’est la grande aventure. Celle qui laisse des traces dans l’âme. »

Ce voyage est fait de lieux qui nous ont marqué, des souvenirs gravés à vie… Mais aussi des rencontres qui donnent le sourire et de retrouvailles qui donnent la pêche !

On n’oubliera pas Jorge au Pérou qui était trop heureux de rencontrer des français, Walter qui nous a fait découvrir l’Amazonie, la bonne humeur de Wilbur et Santusa qui se sont bien occupés de nous dans le Sud Lípez. Mais également cette fille à l’hôtel au Pérou qui nous a donné un mini cours d’espagnol, cette dame qui s’est demandé si on était mexicain tellement notre « hola » était parfait ! 🤣

Ou encore ce chauffeur de taxi mexicain qui nous a dit que La Marseillaise était le meilleur hymne du monde, tous ces chauffeurs de taxi qui nous parlaient de Mbappé dès qu’on leur disait qu’on était français, tous ces gens qui ont pris de leur temps, sans râler, voire même plutôt dans la bonne humeur, pour nous aider, nous renseigner, nous conseiller, nous guider…

Sans oublier les voyageurs que nous avons rencontré pour un verre, une excursion, une visite ou parfois un bout de voyage. Et même un copain de San Diego, pas vu depuis 10 ans qu’on a rencontré par hasard (oui oui !) au détour d’une randonnée en Colombie. 😲🤯
Et bien sûr, certains de nos proches que nous avons retrouvé au fil du voyage, et avec qui nous avons vécu des souvenirs indélébiles au bout du monde.🥰

1 an en Amérique du sud : un voyage inoubliable

L’Amérique Latine est un continent où les rencontres sont riches et sincères. Les gens sont curieux mais respectueux et heureux de partager leur culture, leur petit bout de vie. Les sourires sont partout et les sud-américains ont le rire communicatif. Ils sont patients et on se fait rapidement comprendre, même sans bien parler espagnol (ou portugais). La vie est simple et en tant que voyageur, on le ressent, ici il n’y a jamais de problèmes, que des solutions ! No stress, zen, todo bien !
Un continent qui nous a marqué, sur bien des aspects, et qui fait maintenant partie de nous, à jamais ❤️

Visiter Santiago du Chili et Valparaiso…

…Et ce, en période de crise et de manifestations 😅

Nous sommes arrivés au Chili le jeudi 17 octobre 2019 au soir, la veille du début de grosses manifestations dans tout le pays. Nous avons connu quelques répercussions, en allant au désert d’Atacama, et à cause des problèmes sur la route nous avons préféré prendre un avion de Calama jusqu’à Santiago plutôt qu’un long bus afin de ne pas louper notre vol pour l’île de Pâques. Mais c’est en retournant pour de bon à Santiago du Chili, après notre séjour sur l’île de Pâques, que nous nous sommes vraiment rendus compte de l’ampleur du phénomène.

A Calama, « petite » ville de 180 000 habitants, nous avions déjà vu des manifs, nous avions remarqué les drones voler le soir pour surveiller le centre-ville, nous avions senti l’odeur des bombes lacrymogènes qui piquent encore les yeux et la gorge un lendemain d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, nous avions expérimenté le couvre-feu (interdiction de sortir dans les rues après 20h). Mais c’est à Santiago, capitale du pays, puis à Valparaiso, que nous avons vraiment vu l’importance de ces manifs.

Nous avons passé quelques jours à Santiago dans une résidence tranquille (en airbnb) avant de partir pour l’île de Pâques ; c’est pendant ce laps de temps que le couvre-feu s’est levé, et nous en avons profité pour sortir et commander des sushis à un resto à côté (libertéééé). Mais les supermarchés restaient fermés, on voulait faire des provisions avant de partir sur l’île de Pâques qui est très chère, mais ça a été compliqué. Heureusement on a trouvé quelques petites choses en épicerie.

Après notre séjour sur l’île loin de toute cette agitation, à peine revenus à Santiago, on a senti la différence quand on a pris un uber jusqu’à notre logement et qu’on a vu tout ces graffitis sur les murs et les rues bloquées par des feux (souvent de pneus) sur la route.

Santiago du Chili dévastée

Visiter la capitale d’un pays alors que son peuple est en pleine révolution, c’est assez spécial.
Nous logions dans une auberge, dans un quartier tranquille, en-dehors du centre-ville pour ne pas se retrouver au milieu des manifestations. Nous avons vu quelques personnes manifester depuis notre fenêtre mais rien de plus, la vie dans le quartier se déroulait plutôt normalement.
Il était par contre préférable de sortir visiter Santiago en début de journée, car c’était en fin d’après-midi que les manifestations commençaient et que ça pouvaient déraper. Nous rentrions donc à notre auberge pour 16h environ, par mesure de sécurité.
Nos déplacements furent également impactés car certains métros ne circulaient pas et certaines stations étaient fermées. Nous avons demandé conseils aux employés de l’auberge, qui, mieux au courant que nous, se tenaient informés via un compte Twitter qui recensait les métros et stations toujours ouvertes. Par chance le métro le plus proche de chez nous était ouvert mais une station où nous voulions nous arrêter était fermé. On a compris pourquoi quand on est passé devant : l’entrée était totalement bouchée, défoncée.

Plaza des Armas

La station de métro de la Plaza des Armas (place centrale, comme dans toutes les villes d’Amérique latine) étant fermée, nous prenons un métro qui nous amène au plus proche (Bella Artes) puis on fini à pieds. Ça nous permet de découvrir un peu plus le centre. C’est une très grande place, il y a beaucoup de monde. Quelques statues devant l’église vandalisées mais ça va.

Mercado Central

Nous avions pris l’habitude d’aller au marché dans les villes que nous visitons et d’y manger car on y trouve de la gastronomie simple, locale, et généralement bonne, copieuse et pas chère. Nous voulions donc tenter cela au Chili. Mais ici, ça n’a rien à voir ! Le marché n’est pas du tout un endroit où les locaux viennent manger, c’est un enchainement de petits restos, sympas oui, mais pas du tout authentiques comme on en avait l’habitude. Le mercado central est un marché couvert, vers le centre on trouve les prix les plus chers, les restos situés vers l’extérieur sont meilleur marché, c’est là, à la Caleta, où nous avons mangé un ceviche de poisson frais (pour environ 5€ chacun), avec un mini-verre de Pisco Sour offert.

Cerro Santa Lucia

Près de la station de métro Bella Artes, nous nous rendons au Cerro Santa Lucia, un jardin sur une petite colline. L’entrée est gratuite, mais il faut s’inscrire à l’entrée. C’est mignon et étonnamment calme, alors que c’est entouré de la ville et de voitures qui passent plus bas.
On voit un groupe de personne qui débattent (politique, révolution ?).
La vue en haut est jolie, il y a des traces du passé défensif du lieu. Un endroit bien agréable pour savourer notre pique-nique.

Le quartier Bellavista et le Cerro de San Cristobal

Nous passons par la plaza Italia, le centre des manifestations (qu’on voyait à chaque fois à la télé aux infos pendant les manifs). Sur le chemin on croise énormément de statues dégradées, taguées, de messages politiques sous forme de graffitis.
Arrivés dans le quartier Bellavista, on remarque que c’est aussi un endroit qui a pris cher, les feux de circulation ne marchent plus, des objets jonchent les routes, et on arrive même devant un feu de poubelle en pleine rue et en pleine journée.

On tombe par hasard sur un coin très sympa qui fait contraste avec le reste, où il y a plein de bars et restaurants. Ça fait bizarre de voir ce genre d’endroits fonctionner comme si de rien n’était au milieu de ce chaos.

Nous marchons jusqu’au parc San Cristobal, où nous prenons le funiculaire qui nous amène en haut du Cerro San Cristobal, une haute colline d’où on a une impressionnante vue sur la ville et les montagnes qui l’entourent. Il y a aussi une statue de la vierge Marie (toujours très important d’avoir une Marie ou un Jésus qui veille sur la ville).

En repartant, nous devons marcher un peu pour arriver à une station de métro ouverte, ça sent la bombe lacrymo, des commerces ont été vandalisés, sont vides…

La déception à Valparaiso

Depuis Santiago nous prenons un bus pour Valparaiso, une ville bohème et tendance en bord de mer qu’on nous a beaucoup vanté. Il y a des bus régulièrement entre les deux villes, mais arrivés à la gare de Valparaiso, on se rend compte que la route devant est barrée et qu’il y a des manifs qui se préparent. On trouve quand même un uber qui nous amène à notre chambre airbnb, qui se trouve sur une des nombreuses collines de la ville. Nous rencontrons Paco et Ximena, un couple chilien qui nous accueille chaleureusement dans leur maison d’artiste, avec leur chien et leurs trois chats (pour notre plus grand bonheur !).

Balade sur les collines autour de Valpo

Suivant les conseils de Paco, nous prenons la rue Alemania, d’où l’on a des points de vues sur le ville en amphithéâtre. On voit aussi beaucoup de street-art, l’une des caractéristiques de la ville. On se promène dans le Cerro Alegre et le Cerro Concepcion, où l’on voit encore beaucoup d’autres œuvres de rue, mais avec des petits restos et salons de thé tendance. C’est agréable.

Pour voir de nombreux street-art, on se rend (difficilement) au musée à ciel ouvert, un regroupement d’œuvres murales de divers artistes, inauguré en 1992.

Le centre-ville de Valparaiso

Promenade dans le centre, au bord de mer. C’est pas folichon, tout est très très sale, c’est moche, ça pue. On ne peut pas trop lever les yeux vers les tags sur les murs car on doit surveiller où on pose les pieds pour éviter les crottes de chien ! Nombreux commerces sont fermés à cause des grèves et manifs. On va vers le port, quelques personnes sont posées au bord, à lire un livre, observer les otaries en face, fumer un joint…
Petit aparté : la consommation de marijuana est illégale au Chili, pourtant ça sent le cannabis partout ! Les chiliens sont également des fumeurs de tabac, ce qui nous a fait bizarre, car dans les pays précédents, personne ne fume (à part à Mexico City et certains endroits en Colombie).

Comme Valparaiso est une ville entourée de collines, il y a beaucoup d’escaliers (parfaits pour le cardio !) et de funiculaires, appelés ascensor. Cependant il existe un véritable ascenseur publique : Ascensor Polanco, qu’on utilise pour monter en haut d’une colline (c’est comme un transport en commun quoi). On y accède via un tunnel sombre et on monte dans l’ascenseur à plusieurs, avec un « liftier » (le monsieur qui appuie sur le bouton pour monter et descendre). Cet ascenseur date de 1915.

Coincés à cause des manifs, c’est reparti !

Le jour de notre départ de Valparaiso, imprévu : la journée a été déclaré jour de manif nationale ! Il n’y a aucun bus pour retourner à Santiago ! Évidemment on apprend ça le jour même. Heureusement nous pouvons prolonger notre séjour d’une nuit chez Paco et Ximena, et nous profiterons de cette journée pour nous reposer, avancer sur le blog, discuter avec Paco de la situation au Chili et des gilets jaunes (oui oui) et profiter de ses bons conseils de choses à voir pour la suite de notre voyage ! Il connait bien son pays et nous a fait une liste de plein de choses à visiter, pas forcément connues des touristes étrangers. Hyper sympa, on suivra certaines de ses recommandations, même si on ne pourra pas tout voir, surtout en se déplaçant en transport en commun (c’est plus simple avec son propre véhicule).

Pour résumé, ce fut un moment un peu spécial du voyage, se retrouver dans cette ferveur révolutionnaire. Santiago est une ville qui semble plutôt intéressante, les montagnes environnantes ajoutent du charme et il y a quelques quartiers très agréables. Par contre grosse déception à Valparaiso. C’est le coup de cœur de nombreux voyageurs mais nous n’avons pas aimé, en dehors de la vue depuis les collines et du très beau street-art, nous avons été choqué par la saleté… Et pourtant après plus de 6 mois en Amérique du Sud, on ne pensait plus être choqué par ça ! D’ailleurs il semblerait qu’elle soit peu appréciée des chiliens pour ces mêmes raisons.

Infos pratiques, conseils (prix fin 2019)

  • Où dormir à Santiago du Chili ? → Hostal Vitalia, très agréable, personnel jeune et sympa (des voyageurs), dans un quartier cool, beaucoup de français xD
  • Où dormir à Valparaiso ? → Chez Paco et Ximena en Airbnb (ils louent deux chambres). Un coup de cœur, on se sent super bien chez eux, belle vue depuis la chambre et on a beaucoup discuté avec Paco qui parlait un peu anglais. On était super contents de pouvoir câliner le chien et les chats mais si vous n’êtes pas à l’aise avec ces petites bêtes, cet endroit n’est pas pour vous.
  • Prix du funiculaire San Cristobal à Santiago : 2500 CLP A/R la semaine ; 2900 CLP le week-end (entre 3 et 3,5€)
  • Prix de l’ascensor Polanco : 100 CLP (environ 0.20€)

Visiter la Perle des Caraïbes : Carthagène en Colombie

Carthagène des Indes, un nom qui prête à rêver ! Située tout au nord de la Colombie, sur la côte caribéenne, nous l’avons rejoint en avion depuis Medellín, pour gagner du temps et éviter de longues et pénibles heures de bus (à savoir que les billets d’avion intérieurs ne sont vraiment pas chers). Nous quittons le temps nuageux de Medellín pour la chaleur et la moiteur de la belle Carthagène…

El centro historico de Cartagena

Fondée en 1533, le quartier historique de Carthagène n’a presque pas bougé. C’est un petit bijou de l’époque coloniale et elle n’a pas volé son surnom de « Perle des Caraïbes ». Il est d’ailleurs classé au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
Dès notre première balade dans les couleurs de la fin d’après-midi nous tombons sous le charme. Ses maisons colorées à balcons, ses plantes tropicales qui poussent un peu partout, ses vendeurs de fruits tropicaux…

La ville est superbe et y flâner est la meilleure chose à faire. Le seul problème c’est que la ville est très très touristique. On n’avait pas vu autant de touristes depuis la région sud du Pérou.

De ce fait beaucoup de monde sur les petits trottoirs et surtout énormément de vendeurs dans les rues qui nous accostent. Toutes les 30 secondes quelqu’un vient nous parler pour nous vendre un truc ou nous faire un rap en échange d’une pièce. C’est très pénible !

Ils nous agacent tellement qu’on a développé une technique : quand on nous demande d’où on vient on ne dit plus France car ils connaissent un peu trop bien et comme l’espagnol est similaire au français ils nous tapent la causette ! Non, on dit qu’on ne comprend pas et qu’on vient de Roumanie, en général ça les calme ! 😆

Le quartier San Diego possède de nombreuses maisons coloniales colorées et il est un peu plus tranquille !

Plaza Bolivar et Museo del Oro

Il y a de nombreuses places dans Carthagène, dont la Plaza Bolivar où se trouve le Musée de l’Inquisition, que nous avons décidé de zapper (moyennement motivés et la quantité d’avis négatifs sur cette visite nous a décidé).

À côté on trouve également le musée de l’or. Il est petit mais gratuit, avec des artefacts, bijoux pré-colombiens en or et quelques explications.

La Casa Nuñez

On visite la Casa Nuñez, qui était la maison d’un ancien président. L’entrée est gratuite. C’est une superbe maison coloniale (on s’y verrait bien !)

India Catalina

Sur maps.me nous voyons qu’il y a une statue de Pocahontas, nous sommes donc bien sûr allé voir ^^
En fait il ne s’agit pas de Pocahontas mais d’une autre jeune indigène qui a servit de traductrice à un conquistador dans la région de Carthagène.
Au moins on aura appris quelque chose (le gars qui a mis le point sur maps.me par contre pas trop !)

Parque del Centenario

Un petit parc (gratuit) dans le centre à ne pas rater car on y rencontre plein d’animaux ! Perroquets, plein d’écureuils et surtout des petits singes ! Et si on est attentifs ou qu’on a un peu d’aide (ce fut notre cas) on peut même y voir des paresseux ! Génial, on y a passé pas mal de temps et on y est allé deux fois. Les singes sont trop rigolos ^^

Les remparts de Carthagène

La ville a longtemps été la proie des pirates car elle conservait de nombreux trésors… Pour la protéger des remparts ont été érigé tout autour du centre. On peut marcher sur certaines portions et même y boire un verre au coucher de soleil.

Il y a un bar, le Cafe del Mar, face à la mer, ou si on veut économiser quelques pesos, il suffit d’acheter une bière fraîche à l’un des nombreux vendeurs qui déambulent et profiter de la même vue.

Le Castillo de San Felipe de Barajas

Ayant vu dans le Lonely Planet et sur divers blogs que c’est un incontournable quand on est à Carthagène, on part visiter cette forteresse, qui est la plus grande bâtie par les espagnols dans leurs colonies. L’entrée n’est pas donnée pour le pays : 25 000 COP/personne (6,60 €).

Alors incontournable ? Pour nous européens pas vraiment, on aurait clairement pu se passer de cette visite. Le fort n’a pas grand chose de plus que les remparts (qui eux sont accessibles gratuitement). Pour des sud américains c’est probablement exotique et un endroit étonnant, car c’est le seul sur le continent. Il y a juste quelques souterrains sympas mais rien de folichon. En plus très peu d’informations.
Au final, on conseille de venir voir les remparts par curiosité, mais sans forcément effectuer la visite payante (on a trouvé que c’était bien loin de « l’incontournable » que l’on veut nous faire croire !).

Quartier Getsemani

C’est le quartier dans lequel nous logions et c’était un bon choix : proche à pieds du centre historique tout en étant à l’écart de la foule. Ce quartier à l’extérieur des remparts était celui des esclaves, il est maintenant reconnu pour son street-art et son ambiance plus « populaire ». En se baladant on peut également tomber sur de drôles de sculptures… x)

Carthagène est une ville qui nous a beaucoup plu. Elle a vraiment une personnalité et un charme fou. Il faut juste faire abstraction du grand nombre de touristes (c’est la ville la plus visitée de Colombie ) et de ce que cela implique (prix excessifs par rapport au reste du pays, se faire harceler par les vendeurs…) et ne pas trop craindre la chaleur humide (des petites pauses pendant la journée dans des centres commerciaux, supérettes peuvent être bien utiles pour échapper à la chaleur grâce à la clim !).

C’est pour nous une des plus belles villes que nous ayons vu et sans aucun doute la plus jolie du continent américain (on ne pense pas trouver plus charmant !).
Un lieu incontournable lors d’un passage en Colombie ! ❤️

Conseils pratiques :

Si comme nous vous arrivez en avion à Carthagène, sachez qu’il n’y a pas de bus jusqu’au centre. Obligé de prendre un taxi. Il faut faire la queue en sortant, un stand fixe le prix selon le quartier où vous allez avant de monter en voiture.

Où dormir à Carthagène ?

  • Hôtel Mi Llave : super sympa, certaines chambres avec clim (et ça fait du bien avec cette chaleur !), cuisine à disposition, petit dej compris et resto/bar. Les happy-hours sur les 2 Mojitos à 15 000 COP (4 € !) font bien plaisir. On est proche à pieds du centre tout en étant assez éloigné pour être tranquille 😁

Où manger à Carthagène ?

  • Novo Kebab Grill. Oui un kebab en Colombie ! Et franchement quel délice ! Presque aussi bon que ceux de Berlin haha. D’énormes kebabs pour 19 000 COP (≃ 5 €), au poulet, porc ou végétarien (falafel, miam !) avec plein de légumes, sauces yaourts…
  • Food Truck sur le parking en face de l’hôtel Mi Llave. Plusieurs camions en cercle qui proposent nourriture et boisson. Il y en a pour tous les goûts : tacos, sushis, burgers, vins, bières… Tout ça dans un endroit tout mignon avec vue sur le fleuve et le downtown.
  • Stands de rues pour tester des spécialités du coin (on est incapable de ressortir de noms) ainsi que les arepas (classiques de la cuisine colombienne). Et bien sûr jus de fruits et glaces pour se rafraîchir !