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Visiter Athènes en 2 jours : les incontournables

Lors de notre séjour de deux semaines en Grèce (retrouvez notre itinéraire ici), nous avons passé 2 jours à visiter Athènes, la capitale du pays. On avait souvent eu de mauvais échos sur cette ville, plutôt mal-aimée. Pour nous, c’était un incontournable pour notre premier voyage là-bas et clairement on ne regrette pas d’y avoir posé nos valises.

Nous avons exploré la ville tranquillement, sans nous presser (c’était la fin des vacances, pas de stress !). Ici, nous vous partageons notre programme et nos bons plans pour savoir que voir et quoi faire si vous visitez Athènes en 2 jours. Également possible en 1 jour si vous n’avez pas le temps et que vous ne trainez pas.

Où loger lors d’une visite de 2 jours à Athènes ?

Nous avons choisi de loger dans le centre historique, près de l’Acropole, pour tout faire à pied. Nous avions un airbnb dans le quartier de Thiseio. L’appartement en soi n’avait pas grand-chose de spécial, cependant il donnait un accès privé au toit de l’immeuble pour une vue magique sur l’Acropole !

Nous en avons profité pour prendre des apéros au coucher de soleil devant ce panorama et avons même fait l’effort de nous lever un matin très tôt pour assister au lever de soleil ! C’est vous dire comme nous avons aimé cette vue 😂

Nous conseillons de loger dans ce quartier (Thiseio) ou un autre autour, comme Monastiráki ou Psyrí. C’est un coin très paisible, avec plein d’endroits où sortir manger ou boire un verre. Et bien sûr, il y a de nombreux lieux à découvrir !

Visiter Athènes en 2 jours : que voir et quoi faire

Le musée de l’Acropole

Pour moi, c’est une visite à ne pas louper lors d’un séjour à Athènes : le musée de l’Acropole.

C’est un musée moderne (il a ouvert en 2009), situé juste à côté de la célèbre Acropole. Il a été construit sur des ruines d’un ancien village, mais tout en les préservant. C’est très bien fait et on peut visiter ces fouilles depuis peu (c’est compris dans le billet).

Que voir au musée de l’Acropole ?

À l’intérieur du musée, on découvre de nombreux objets retrouvés autour de l’Acropole.

  • des poteries ;
  • des statues… Dont certaines avec des restes colorés. Et oui, les sculptures étaient peintes à l’origine ! De plus en plus, elles perdent leurs couleurs, mais on peut voir quelques reproductions qui les montrent telles qu’elles étaient quand on les a retrouvés, au XVIIIe siècle ;
  • les statues originales du temple d’Erechthéion (situé sur l’Acropole) ;
  • la frise qui faisait le tour du Parthénon, ou du moins ce qu’il en reste (une grande partie est exposée au British Museum, comme de nombreux autres objets retrouvés par ici).

Le musée est très bien fait, bien organisé, avec des explications. Il est grand et lumineux, ce qui en fait un lieu agréable.

Manger au musée de l’Acropole

Nous avons fait une pause durant la visite et déjeuné au restaurant du musée où nous avons été très surpris par la qualité. C’était délicieux ! Nous avons dégusté des loukoumas (des beignets de feta) avec un sorbet poivron rouge et basilic, accompagnés de la traditionnelle salade grecque avec crème de feta et d’un jus de fruits frais. Sur la terrasse du musée, avec vue sur l’Acropole ! C’était vraiment top, même si le service est un peu lent du fait du grand nombre de tables.

Prix du musée de l’Acropole : 10 € par personne. Réservez sur leur site pour éviter de faire la queue.

2 jours à Athènes ? Visiter l’Acropole évidemment !

L’Acropole, c’est vraiment LE lieu à ne pas manquer à Athènes ! Perché sur une petite colline, on peut l’observer depuis plusieurs coins de la ville. Ou alors c’est l’Acropole qui nous surveille partout où nous sommes ?!

C’est très particulier de déambuler dans ce lieu chargé en histoire, avec ces temples millénaires…

Ne pas manquer le Parthénon (mais comment le louper ?!), le temple d’Erechthéion avec l’olivier d’Athéna à côté, mais aussi le théâtre de Dionysos, qui pouvait accueillir jusqu’à 17 000 personnes.

Du haut de la colline, on a également une super vue sur tout Athènes.

Nous y étions en fin de journée, avec la lumière du soleil couchant, c’était splendide. D’autant plus qu’un orchestre répétait dans l’un des théâtres antiques de l’Acropole, ajoutant un peu plus de magie au moment… Un moment inoubliable de nos 2 jours à Athènes. 🥰

Prix de l’Acropole : 20 € par personne. Je vous recommande de réserver sur le site officiel (en grec ou en anglais uniquement) pour ne pas perdre de temps. Venez tôt le matin ou en fin de journée, avant la fermeture (vérifiez les horaires car ils changent selon les saisons) pour éviter la foule. (mais ne vous attendez pas à être seul, il y a toujours du monde !)

La Porte d’Hadrien

Près de l’Acropole, on peut approcher la porte d’Hadrien, situé sur un axe très fréquenté. Construite il y a presque 2 000 ans, elle séparait la ville moderne (d’Hadrien) à la ville antique. C’est une très belle porte en arc, qui détonne au milieu de ce brouhaha de voitures et motos.

Temple de Zeus olympien

Juste à côté de la porte d’Hadrien se trouve le temple de Zeus olympien ou Olympion. C’était un sanctuaire très imposant ! Aujourd’hui, il n’en reste que 15 colonnes, mais elles donnent une idée de sa taille colossale. On peut payer pour l’approcher ou tout simplement l’observer depuis les barrières qui l’entourent. On peut également le voir depuis le haut de l’Acropole.

Quartier et place Monastiráki

Lors de ces 2 jours à Athènes, nous avons particulièrement savouré la petite balade dans le quartier Monastiraki, qui est hyper agréable. La place Monastiráki est le lieu central, d’où l’on accède au marché aux puces. De quoi faire ses achats pour rapporter des souvenirs ou simplement profiter de l’ambiance.

On peut également découvrir l’église de Sainte-Marie Pantanassa et la mosquée Tzitarakis.

De plus, c’est dans ce quartier que l’on trouve la bibliothèque d’Hadrien, dont les vestiges sont ouverts aux visiteurs.

L’Agora romaine

En continuant de nous promener dans ces ruelles, nous sommes tombés sur l’Agora romaine et sa fameuse Tour des Vents. Encore une fois, le lieu se visite, mais peut aussi s’observer depuis l’extérieur (ce que nous avons fait, étant plus en mode balade tranquille).

Visiter Athènes en 2 jours… et vouloir revenir !

Athènes m’a beaucoup fait penser à Rome, avec sa douceur de vivre et les nombreux témoignages de sa riche histoire. Ce sont aussi 2 capitales européennes où l’on peut entendre les cigales chanter, c’est assez étonnant !

Se promener dans le centre d’Athènes, c’est profiter des petites rues pleines de restaurants ombragés, tomber sur des ruines antiques un peu partout et bien sûr, admirer l’Acropole qui nous surplombe. C’est expérimenter à la fois la vie grecque et plonger dans son fabuleux passé. L’ambiance est agréable, les températures sont chaudes (nous y étions en septembre et le temps était fantastique). C’est une ville où il semble faire bon vivre, et qui donne furieusement envie de revenir…!

Vous connaissez cette ville ? Elle vous tente ?

cascade d'eau turquoise dans la forêt tropicale, el chiflon, chiapas

Itinéraire de 8 jours dans le Chiapas au Mexique : montagne, eau turquoise, jungle et ruines mayas

Après avoir passé une semaine à Mexico avec nos amis Jérôme et Yessika (et son adorable famille qui nous a accueillis), nous nous envolons pour aller un peu plus au sud du pays, afin de visiter l’état du Chiapas au Mexique. A la frontière du Guatemala, c’est une région assez peu touristique (surtout si on la compare au Yucatan et ses hordes de touristes). Ici pas de plages, on vient pour les paysages montagneux, la forêt tropicale, les villes coloniales et les ruines mayas.

Itinéraire de 8 jours pour visiter le Chiapas au Mexique

  • Vol interne Mexico City – Tuxtla Gutiérrez, la capitale de l’état de Chiapas
  • Colectivo Tuxtla – San Cristobal de las Casas (2h30 de route / 60 MXN$ / environ 3 €)
  • 4 jours à San Cristobal, d’où partent de nombreuses excursions
  • 1 jour à Ocosingo
  • 3 jours à Palenque, dont une excursion dans la jungle mexicaine

Y’a-t-il un danger à visiter le Chiapas ?

Le Mexique est réputé pour son insécurité et le Chiapas est l’un des états qui paraît le plus dangereux. Il faut dire que les habitants de la région sont connus pour être des rebelles ! C’est aussi la région la plus pauvre du Mexique. Cependant, nous n’avons pas du tout ressenti d’insécurité, dans les villes ou les lieux touristiques. Les mexicains sont généralement des gens gentils et chaleureux.

Il y a juste quand nous sommes partis de San Cristobal pour Ocosingo où nous nous sommes posés quelques questions. Effectivement, on a lu et entendu que les bus touristiques ne passaient plus par là, notamment à cause de nombreux blocages. La plupart des voyageurs vont directement à Palenque, en empruntant une autre route. Les gérants de notre auberge à San Cristobal nous ont assuré qu’on ne craignait rien, qu’il fallait simplement mieux partir le matin au cas où la route serait bloquée. Mais aussi d’éviter de rouler de nuit, le moment où cela peut être dangereux. Nous n’avons pas eu de soucis mais bien sûr il faut toujours être prudent et ne pas hésiter à demander conseil aux locaux.

Visiter le Chiapas pour ses beaux paysages

San Cristobal de las Casas, capitale culturelle du Chiapas

San Cristobal est une ville plutôt grande (environ 200 000 habitants) mais qui a gardé un centre traditionnel. Les bâtiments sont colorés, les rues pavées et les nombreuses coccinelles et autres vieilles voitures contribuent au côté charmant et désuet. Si bien que nous avons apprécié nous promener dans les rues piétonnes, partir à la découverte des taquerias, goûter à la street-food… La ville possède de nombreuses églises. Nous avons visité l’une d’elles, Guadalupe, qui se trouve en haut d’une petite colline, dans le centre.

La ville, se trouvant au milieu de montagnes, à plus de 2 000 m d’altitude, contraste un peu avec ce qu’on imagine du Mexique. En effet, la journée les températures sont clémentes mais la nuit, glagla ! Nous étions dans un petit hôtel, Le Gîte del Sol, sans chauffage et avec une douche à l’eau chaude capricieuse… Mais après avoir passé des nuits dans les Andes au Pérou, on était plutôt rodés ! 😅

San Cristobal est également un agréable pied à terre pour visiter ce coin du Chiapas, on y trouve de nombreuses excursions et transports.

Expérience mystique dans le Chiapas à San Juan Chamula

Nous prenons un colectivo (un mini-bus qui ne part que lorsqu’il est rempli) depuis le marché de San Cristobal, direction San Juan Chamula. Nous arrivons sur la place principale de la petite ville, où se trouve une église, qui est clairement l’attraction du coin.

Une église plutôt spéciale

Ici, c’est la religion du peuple Tzotziles que l’on vient découvrir. Les traditions indigènes se mélangent ici avec le catholicisme amené par les européens mais aussi avec d’autres rituels étonnants. Il est interdit de prendre des photos dans l’église San Juan Chamula, alors vous devrez nous croire sur parole quant à cette expérience insolite !

De l’extérieur, l’église est tout à fait normale mais une fois les portes passées, la surprise est grande. Déjà, pas de bancs pour la messe dans cette grande pièce. Les gens sont debout ou assis par terre. Le plancher est recouvert d’aiguilles de pin dont le parfum se répand dans toute la salle, mélangé aux effluves des très nombreuses bougies qui se consument, souvent à même le sol. Au plafond sont accrochés de grands voiles. Sur les murs on retrouve des statues de saints sanguinolentes qui font flipper dans leurs prisons de verre.

Des rites… particuliers

Il y a des petits groupes de gens par terre, qui prient, en buvant du coca et une autre boisson non identifiée mais qui semble être fortement alcoolisée (une eau-de-vie locale ?) vu les grimaces qui suivent son absorption. Certaines personnes se font purifier, c’est très mystique. Lorsqu’un rituel est fini et que la bougie est entièrement consumée, un homme est chargé de ramasser la cire au sol avec une pelle (peut-être pour la réutiliser ensuite ?). On voit de nombreuses femmes avec des poules (qu’elles gardent cachées dans leurs sacs ou leurs grands châles). On aperçoit un petit attroupement de femmes et d’enfants, avec une poule en train de mourir… Impossible de dire comment elle a été tuée, elle a l’air de partir paisiblement. On ne voit même pas de trace de sang, le mystère reste entier !

Nous restons un petit moment dans ce lieu étrange, partagés entre la surprise de la découverte et la sensation d’être un peu voyeur, à observer des scènes spirituelles qui nous dépassent et dont nous ne faisons pas partie.

Nous avions hésité à venir ici, de peur de ne pas être à l’aise, ce qui fut plutôt le cas ! Mais on ne regrette pas, c’était une expérience vraiment spéciale et ça reste un souvenir marquant de notre visite du Chiapas.

→ L’entrée est de 25 $MXN (≃ 1 €) pour les étrangers. Il est également possible d’y aller avec un guide qui donnera plus d’explications.

Excursion au Canyon del Sumidero et à Chiapa de Corzo

Nous partons pour une journée avec un groupe en minibus pour découvrir un des paysages les plus impressionnants de la région ainsi qu’un petit village très mignon.

→ Excursion à 350 $MXN (≃ 14 €) par personne

Le Canyon del Sumidero, entre beauté et poubelle

Nous commençons l’exploration du canyon en lancha (petit bateau). La promenade dure environ 1h30 – 2h. Nous croisons d’adorables singes (pas très farouches, ils semblent assez habitués aux va-et-vient des bateaux) mais aussi des crocodiles (qui eux restent à distance !). C’est agréable de se retrouver au milieu du canyon, les paysages sont splendides. Malheureusement tout cela est gâché par une accumulation de déchets dans la rivière où nous sommes. En effet, nous avons été choqués de voir autant de détritus (beaucoup de plastique) dans un lieu si touristique. Une partie de l’argent donnée pour l’excursion est censée être utilisée pour protéger ce lieu ! C’est très décevant…

Après cela, le minibus nous amène à différents miradors sur le canyon. Encore une fois, c’est très beau !

Petite visite de Chiapa de Corzo

Nous nous arrêtons une petite heure dans un village traditionnel « pueblo magico », Chiapa de Corzo. On peut y manger, mais nous avons grignoté auparavant et préférons manger plus tard. Cela nous laisse le temps de déambuler dans les rues colorées. Il y a de nombreux magasins, un petit marché devant lequel une dame chante (faux ! Mais ça n’a pas l’air de contrarier qui que soit !). Je teste le pozol, une boisson fermentée typique d’ici à base de maïs et de cacao (rendez-vous ici pour en savoir plus sur la gastronomie et les boissons mexicaines). C’est très bon et bien frais, ce qui est agréable car ici il fait très chaud ! Bien plus qu’à San Cristobal.

Une journée bien remplie à El Chiflon et aux lagunes de Montebello

Visiter le Chiapas, c’est aussi partir à la recherche de ses eaux turquoises… Départ pour une autre excursion d’une journée, dans un minibus où cette fois-ci nous sommes les seuls touristes étrangers au milieu des touristes mexicains. Nous nous rendons pourtant dans des lieux atypiques !

→ Excursion à 300 $MXN (≃ 12 €)

Les eaux turquoises de El Chiflon

Après 2h30 sur des petites routes à traverser des villages mais aussi des rivières qui deviennent de plus en plus turquoises, nous arrivons à El Chiflon. C’est un endroit magique où se succèdent plusieurs cascades avec une eau à la magnifique couleur turquoise. Une promenade aménagée longe la rivière au milieu de la forêt avec des points de vue sur les chutes. C’est enchanteur !

La dernière cascade envoie du pâté, elle est très grande ! Pour quelques pesos de plus, on peut faire une randonnée qui monte jusqu’en haut de cette cascade. On aurait aimé la faire, malheureusement nous n’avons que 2h sur place et le temps est déjà bien avancé… C’est un lieu vraiment superbe, on était un peu déçus de ne pas avoir pu venir ici par nos propres moyens pour en profiter plus longtemps (et avoir le temps de se baigner dans ces eaux qui nous appelaient !). Sur le chemin retour nous croisons un coati pour la première fois.

Un air de Canada aux lagunes de Montebello

Nous repartons avec le minibus pour encore 1h30 de route avant d’arriver au parc national des lagunes de Montebello. Nous faisons un arrêt face à un lac où se trouvent des petites bicoques où nous déjeunons. Puis le bus nous amène à différents points de vue sur les lacs du parc, plus ou moins grands. Les paysages sont assez différents de ce que l’on imagine du Mexique, avec ces forêts et ces lacs.

Le parc est à la frontière du Guatemala et à l’un des lacs nous pouvons passer du côté du Guatemala et faire une petite photo pour le fun. (Oui, on peut dire qu’on a passé 5 minutes au Guatemala !)

Visiter le Chiapas pour ses ruines mayas

Ocosingo et les ruines de Toninà, délaissées par les touristes

Nous continuons notre exploration du Chiapas en prenant un colectivo depuis le terminal de bus de San Cristobal. 2h30 de route plus tard, nous arrivons dans la petite ville de Ocosingo.

Après avoir déposé nos affaires à notre hôtel, qui est plutôt classe et totalement désert, nous ne perdons pas de temps et prenons un autre colectivo local au marché. Pour 20 $MXN il nous amène jusqu’aux mystérieuses ruines de Toninà. Il y a ensuite une petite marche au milieu de la campagne avant d’arriver à l’entrée du site. Celle-ci est gratuite mais avec un don de notre choix.

On se promène dans les ruines, c’est grand et beau et il n’y a presque personne ! La cité était d’une certaine importance et fut habitée jusqu’au IXè ~ Xè siècle. On découvre notre premier terrain de jeu de balle (juego de pelota). Nous nous promenons dans cette ville construite sur 7 étages, on peut même entrer dans certains temples (vides).

Il y a de nombreuses statues, et de grandes pyramides. On peut les escalader pour avoir une belle vue sur les alentours, c’est superbe. Par contre certaines marches sont à moitié détruites et cela peut être un peu casse-gueule !

Nous quittons le site et allons faire un tour au musée, qui expose de nombreux objets. Malheureusement nous n’avons pas le temps de trop en profiter car nous devons prendre le dernier colectivo de la journée si on ne veut pas rester bloquer ici !

C’est un lieu vraiment calme, déserté par les touristes, qui mérite pourtant de s’y arrêter si on passe dans le coin. Les gens qui s’occupaient du musée étaient visiblement ravis de voir deux européens s’intéresser à ce lieu méconnu.

Visiter Palenque dans le Chiapas

Nous nous rendons ensuite à la ville de Palenque (3 h de route), qui n’a rien à voir avec Ocosingo. Ici il y a beaucoup de touristes, de nombreux restaurants touristiques et plein d’agences proposant des excursions.

Les ruines mayas de Palenque

Le site archéologique qui se trouve juste à côté de la ville attirent beaucoup de monde ; il est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Comme nous les avons explorées le jour de mon anniversaire, on s’est offert un petit cadeau : les visiter avec un guide perso ! Nous avons payé 1 000 $MXN (≃ 40 €) pour 2 h de visite en anglais. Cela fait un coût supplémentaire mais nous n’avons aucun regret car nous avons appris plein de choses ! Sur le site en lui-même, le peuple qui y vivait, mais aussi sur la civilisation maya en général. C’était très intéressant.

De plus, les ruines de Palenque sont gigantesques et une grande partie de la cité est encore enfouie dans la forêt. Grâce au guide nous avons pu voir des ruines encore sous la végétation (en mode Indiana Jones !), au milieu des arbres tropicaux et des lianes. Il nous a fait remarquer les différents « étages » de la forêt… Qui sont en fait des niveaux des pyramides recouvertes ! Nous avons également eu droit à une petite expérience insolite : nous avons mangé des termites ! En grattant sur une termitière, ses habitantes en sortent, grimpent sur nos doigts… Et hop, dans la bouche ! Bizarrement c’est plutôt bon, avec un petit goût boisé 😜

Refuge animalier Aluxes Ecopark de Palenque

A Palenque, nous avons aussi visité le Aluxes Ecopark, un parc animalier qui recueille des animaux. Beaucoup sont des animaux qui ont été domestiqués puis abandonnés quand ils deviennent trop gros / dangereux… Certains offrent un jaguar à un enfant pour son anniversaire en oubliant que ce n’est pas un chat… Ils sont incapables de survivre dans la nature. Ici on les soigne et les protège. On a vu beaucoup d’espèces difficiles à voir dans la nature, comme un jaguar, un ocelot, des crocodiles… On a aussi croisé pas mal de singes, toujours aussi rigolos !

→ Entrée à 150 $MXN (≃ 6 €)

Excursion dans la forêt tropicale aux ruines de Yaxchilan et Bonampak

Toujours avides de découvertes mayas, quand nous avons appris l’existence d’une cité maya en pleine jungle tropicale, difficilement accessible, nous ne voulions pas passer à côté pendant notre visite du Chiapas. Pour y aller en indépendant, c’était très compliqué et très cher (ou alors il faut être un petit groupe pour partager les frais)… Nous avons donc choisi la facilité et payé une excursion.

→ Excursion d’une journée avec Kichan Bajlum – 850 $MXN (≃ 35 €) – transport (bus, lancha), accès aux ruines, petit dej et repas du midi compris. Une journée c’est un peu trop rapide à notre goût mais c’était le plus simple.

Des ruines en pleine jungle : Yaxchilan

Nous partons très tôt, après 1h30 de route, nous faisons un arrêt p’tit dej, avec un énorme buffet à volonté. On repart ensuite pour encore 2h de mini-bus sur des petites routes désertes avant d’arriver près d’un fleuve. Pour accéder à la cité maya de Yaxchilan, il n’y a pas d’autres choix que le bateau ! Après 30-40 minutes en lancha, on commence à apercevoir des ruines sur les bords de l’eau, en partie cachées par la jungle. Ça y est, nous sommes à Yaxchilan. On s’échappe du groupe (un peu trop nombreux à notre goût) pour profiter tranquillement des lieux, avec les indications du Routard. Après une petite marche sur un sentier au milieu des arbres, nous arrivons à un bâtiment qu’il faut traverser. Dedans, c’est tout noir et en éclairant avec nos portables nous tombons nez à nez avec des chauve-souris !

Après les ténèbres, la lumière ! En sortant du bâtiment de l’autre côté, nous découvrons une grande place avec des arbres immenses, entourée de ruines ! Encore une fois, on s’est vraiment pris pour Indiana Jones !

On découvre un jeu de balle, des stèles, un immense escalier qui mène à l’acropolis. A l’intérieur de cette dernière se trouve une statue avec la tête coupée, posée à côté. Apparemment il ne faut surtout pas la remettre dessus sous peine de déclencher la fin du monde !

On s’enfonce ensuite un peu plus dans la jungle, pour accéder à d’autres vestiges et à la petite acropolis. Personne n’y va, on est tout seul. Pas le temps de trop en profiter, on doit revenir au bateau, où le reste du groupe nous attend (oups !).

Le retour en lancha est un peu plus long (1h) car nous sommes à contre-courant. On déjeune dans un petit resto pas loin, avant de partir pour notre deuxième visite de la journée.

La cité maya de Bonampak et ses peintures

Après 1h de route, nous arrivons aux ruines de Bonampak, gérées par des mayas. On les reconnaît grâce à leurs longs cheveux et leurs tuniques blanches.

Ce site est beaucoup plus petit que celui de Yaxchilan mais il abrite un petit trésor : les dernières fresques mayas colorées ! Elles recouvrent les murs de petites pièces, à l’abri de la lumière. C’est magnifique, plein de couleurs ! Mais aussi émouvant de découvrir un tel héritage, dont toutes les autres représentations similaires ont disparu. Nous avions vu des reproductions au musée d’anthropologie de Mexico, et encore une fois, nous nous sentons chanceux de pouvoir admirer les vraies peintures.

Dommage de ne pas pouvoir en profiter plus longtemps… On se balade dans les ruines, en forme de pyramide, avant de rentrer à Palenque.


Visiter le Chiapas a été un merveilleux moment de notre voyage au Mexique ! C’est un lieu peu connu mais qui recèle d’endroits merveilleux ! Entre les paysages grandioses, la culture indigène et les incroyables ruines souvent désertes, nous en avons pris plein les yeux. Cela a été une magnifique parenthèse, avant de partir pour la péninsule du Yucatan et ses plages !

Visiter Chachapoyas et la région Amazonas au Pérou

Après avoir profité du bord de mer de Huanchaco et parcouru ses ruines précolombiennes, nous partons de Trujillo vers l’intérieur du Pérou, direction la région Amazonas, afin de visiter Chachapoyas et ses alentours

Nous arrivons dans la capitale de la région après 13 h 30 de bus. Nous avons roulé en partie de nuit et nous débarquons très tôt à notre hôtel (6 h), qui nous laisse gentiment nous installer dans notre chambre où nous pouvons finir notre nuit.

Chachapoyas est une ville de 32 000 habitants, située à 2 335 m d’altitude. Elle est assez isolée du reste du pays et proche de la forêt amazonienne. C’est une ville peu fréquentée par les touristes étrangers. Nous sommes venus ici pour visiter la ville de Chachapoyas, mais surtout pour découvrir quelques merveilles autour qui valent clairement le détour d’après nous.

Visiter la ville de Chachapoyas

Le premier jour, nous faisons un petit tour dans la ville, toute simple. Il n’y a pas grand-chose à visiter à Chachapoyas, mais, comme souvent au Pérou, on y trouve une Plaza de Armas superbe et pleine de vie. Durant notre séjour, nous assistons même à une célébration, des habitants des villages de la région se retrouvent ici pour faire la fête et portent leurs habits traditionnels.

Chachapoyas est une ville péruvienne authentique avec ses petits restos aux menus du midi pas cher, ses chifas (restos péruviens chinois), sa street-food… C’est également ici que nous expérimenterons un plat emblématique du Pérou, qui en fera grimacer certains… Du cochon d’Inde ! Verdict : ça ressemble à du poulet, mais en moins sec et beaucoup plus tendre. Par contre il n’y a pas grand-chose à manger, surtout que nous en avons partagé un (c’est devenu un truc touristique et donc ils gonflent les prix). Au moins on aura testé !

Visiter la forteresse de Kuelap en une journée, près de Chachapoyas

Durant notre séjour à Chachapoyas, nous voulions vraiment visiter des ruines précolombiennes dont nous avions entendu parler : Kuelap. Pour cela, nous réservons une excursion avec notre hôtel où nous expérimentons un beau quiproquo au moment où la fille nous demande de cancelar… « Mais on ne veut pas annuler, on réserve ! » Incompréhension totale, jusqu’au moment où elle nous apprend que cancelar qui signifie annuler veut aussi dire pagar donc payer/régler… Ah d’accord, très logique ! Au moins, on a retenu la leçon ^^

Rejoindre Kuelap depuis Chachapoyas

Le lendemain, nous quittons la ville pour une excursion d’une journée à Kuelap, une forteresse de l’époque du peuple Chachapoyas. On paye 90 soles chacun (environ 20 €), tout compris (guide, entrée, trajet, repas). Nous partons en bus avec un guide anglophone, Augusto, super sympa.

Après 2 h – 2 h 30 de voyage sur des petites routes de montagnes qui tournent dans tous les sens, nous arrivons à destination… Enfin, presque ! Il faut prendre un téléphérique sur 4 km (20 minutes) pour parvenir à la forteresse qui se trouve à 3 000 m d’altitude. Il a été inauguré en mars 2017 et avant cela le lieu n’était accessible que par une randonnée d’environ 3 h qui grimpe bien. Le téléphérique (le premier au Pérou, réalisé en partie par… des Français haha) permet d’ouvrir ce lieu à plus de visiteurs. Pour l’instant l’afflux reste très raisonnable et on croise principalement des touristes péruviens. Mais qui sait, peut-être qu’un jour Kuelap devra affronter le même tourisme de masse que le Machu Picchu et la Vallée sacrée des Incas

Visite guidée de la forteresse de Kuelap

Après une courte marche qui grimpe un peu, nous nous retrouvons au sommet et découvrons la forteresse, impressionnante. Il existe 3 ou 4 entrées, dont la principale qui se ressert peu à peu, afin de ne laisser passer qu’une personne à la fois (et limiter l’entrée des potentiels envahisseurs). Des fouilles sont encore en cours et une partie du site n’est pas accessible. Nous suivons le guide, au milieu des 400 petites maisons circulaires à l’intérieur de la citadelle. Le lieu est magique, avec cette vue sur les montagnes autour, on reste scotché !

Le guide nous apprend quelques petites anecdotes, par exemple il y a plus de pierres ici que dans la Grande Pyramide de Kheops en Égypte (ça paraît improbable, d’autant plus qu’on se demande comment ils les ont amenés à cette hauteur !).

Les morts étaient enterrés à l’extérieur de la cité, puis une fois les corps décomposés, les squelettes étaient entreposés dans un trou au milieu de la maison, avec les restes des autres dépouilles de la famille.

Ils faisaient également des élevages de cuy (cochon d’inde), on a retrouvé des tunnels dans les maisons.

Une super visite, à faire avec un guide afin de comprendre où on se balade et en apprendre beaucoup sur un peuple peu connu, mais intéressant, les Chachapoyas. La vue autour de la forteresse est un gros point fort, c’est vraiment sublime !

Visiter les alentours de Chachapoyas : deux jours à Cocachimba, à la découverte de la Catarata Gocta

Nous avions découvert l’existence de la cascade de Gocta, aussi appelée La Chorrera, juste avant notre départ pour le Pérou, grâce à un reportage et nous ne voulions pas passer à côté de l’occasion d’y aller !

Comment aller à la cascade de Gocta en indépendant ?

Des excursions sont sans doute possibles depuis Chachapoyas, mais il est très facile d’aller à la cascade de Gocta en indépendant. Depuis le Terminal terrestre de Chachapoyas, nous avons pris un colectivo pour Cocahuaico (5 soles chacun), nous avons précisé où nous voulions nous rendre et il nous a déposés à un embranchement vers une route de terre. Des tuk-tuk étaient postés là et nous avons pris l’un d’eux jusqu’au village de Cocachimba (pour 5 soles également par personne).

Randonnée jusqu’à la cascade de Gocta

Une fois arrivés, nous déposons nos affaires à notre joli hébergement. Ici, on nous offre un verre de jus d’orange pressé et on voit au loin la cascade depuis notre chambre. Pas le temps de traîner, nous nous mettons en route pour aller jusqu’au pied de la chute, après avoir payé un droit de passage de 10 soles par personne.

Le début de la rando est en plein soleil et nous sommes dans une région tropicale : il fait chaud ! Heureusement on arrive rapidement dans la forêt, à l’ombre… Mais le chemin monte et descend, il y a de la boue, beaucoup de pierres… Entre ça, la chaleur et le fort taux d’humidité, ce n’est pas simple.

Nous marchons au milieu des papillons et croisons des gens à cheval (pour ceux qui sont trop fatigués pour faire la rando aller-retour).

Sur le chemin on retrouve une Péruvienne qui a visité Kuelap la veille avec nous ! On discute un peu, elle nous donne quelques indications. Puis nous rencontrons Jorge, qui vient de Lima. Il est fatigué de la marche, mais très sympa et surtout ravi de trouver des Français ici ! Il adore nous écouter parler et nous demande de faire une petite vidéo pour un ami à lui, français. Un petit moment assez rigolo qu’on garde en mémoire 🙂

Au plus près de la cascade de Gocta

Après 2 heures de marche, nous voici au pied de la cascade. Nous qui étions en sueur tout le long du chemin, une fois arrivé, c’est un déversement de fines gouttes, de vent et d’humidité qui nous accueille. Le choc est tellement impressionnant qu’on met nos imperméables. Même en se tenant à distance de la cascade, on se fait arroser comme si on prenait une douche ! Il faut dire qu’elle envoie du pâté : d’une hauteur totale de 771 mètres, elle est composée de deux chutes, dont la seconde, la plus longue fait 540 mètres ! Cela en fait la cinquième plus grande cascade du monde, et la quinzième plus haute chute libre d’eau du monde (pour la seconde partie de 540 m).

C’est vraiment très très impressionnant ! Nous sommes également fascinés par les alentours de la cascade qui sont hyper verts et pleins de mousse. Incroyable, mais à certains endroits on se croirait presque en Écosse.

Après avoir mangé nos (immondes) sandwiches et regardé une dernière fois la cascade, nous repartons en sens inverse. L’interminable descente de l’aller devient une longue montée de 30 minutes ! Nous mettons un peu moins de temps que prévu au retour, 1h30. Au total, nous aurons fait 11 km pour approcher cette incroyable cascade.

Profiter de l’atmosphère amazonienne à Cocachimba

Le soir on prend des forces dans un resto du petit village avec un chaufa, un plat à l’influence asiatique que l’on trouve partout au Pérou, consistant en du riz sauté avec des légumes. Ici, il est accompagné de spécialités du coin : de la cecina (viande séchée), des saucisses et des bananes plantains grillées. C’est délicieux et bien copieux, tout ce dont on avait besoin !

En rentrant à notre hôtel, on se fait un petit kif et montons sur le toit pour observer le ciel de nuit. C’est fabuleux ! En effet, nous sommes assez près de la ligne de l’équateur et ainsi on distingue le ciel de l’hémisphère nord, avec assez peu d’étoiles et la Grande Ourse à l’envers. Mais aussi bien sûr le ciel de l’hémisphère sud, rempli d’étoiles, la Voie lactée hyper visible et la Croix du Sud. On voit même deux étoiles filantes. Un moment unique qu’on n’est pas près d’oublier.

Après une bonne nuit de repos, nous partageons notre petit déjeuner avec un couple de Péruviens, au milieu de la forêt tropicale et des colibris. Au menu fruits exotiques, jus frais et infusion de muña (une menthe locale).

Les sarcophages de Karajia

Autre curiosité de la région, des sarcophages d’une ancienne civilisation, perchés sur des falaises. Nous avions vu des images qui nous ont donné envie d’aller voir ça par nous-mêmes.

Comment aller aux sarcophages de Karajia en indépendant depuis Chachapoyas ?

Il est possible de payer une excursion pour visiter les sarcophages de Karajia avec un guide depuis Chachapoyas, mais nous avons décidé d’y aller tout seuls. Le lieu est assez simple, donc nous n’avons pas ressenti le besoin de prendre un guide (même si c’est toujours intéressant).

Pour aller aux sarcophages de Karajia, nous nous rendons au Terminal terrestre de Chachapoyas. Là-bas, nous prenons un colectivo pour Luya (5 soles par personne – 50 minutes de route). Une fois à Luya, nous montons dans un taxi collectif (une voiture, mais nous partageons le trajet avec d’autres). Celui-ci nous amène à Cruz Pata, le village près de Karajia (6 soles par personne – 45 minutes).

Pour le retour, nous avons fait pareil. Le taxi était là, il savait bien qu’on allait devoir repartir haha Donc au lieu de faire le chemin retour à vide, il nous a attendus.

Accéder aux sarcophages de Karajia

Après avoir payé 5 soles chacun à Cruz Pata, nous prenons le chemin qui amène jusqu’aux sarcophages. Le panneau indique 1 km, ça ne fait que descendre et il fait très chaud. Il est possible de s’y rendre à cheval, mais nous préférons marcher.

Au bout de 20 minutes, nous arrivons au point de vue sur les sarcophages, ils sont super haut ! Six sarcophages stylisés, faisant jusqu’à 2,5 m de hauteur. Les défunts étaient insérés en position fœtale dans la partie « corps » des sarcophages.

L’application maps.me indique qu’il y a d’autres sarcophages un peu plus loin, nous les cherchons mais ne les trouvons pas.

Sur le chemin retour, nous rencontrons un groupe de touristes en excursion. À ce moment-là, on est bien contents de les avoir évités et d’avoir profité du lieu seuls et en toute tranquillité.

Visiter Chachapoyas et les beautés qui l’entourent : un coup de cœur !

Nous avons beaucoup aimé ce passage à Chachapoyas, qui regorge d’endroits à découvrir et qui nous a plongés dans une atmosphère différente du Pérou. De plus, nous avons échangé avec plein de Péruviens, locaux ou touristes, toujours super contents de voir des Occidentaux s’intéresser à leur pays (et pas juste au Machu Picchu !). Ainsi, nous gardons de super souvenirs de ce lieu, entre les rencontres et les paysages grandioses et sauvages !

Quelques conseils de plus pour visiter Chachapoyas et ses alentours

Où manger à Chachapoyas ? Le restaurant El Batan del Tayta, un endroit à la décoration atypique et aux plats revisités et uniques (j’ai mangé du porc façon ceviche). Les cocktails sont aussi originaux, il y en a même avec des fourmis (mais on n’a pas testé) ! Un resto à découvrir si vous voulez une petite soirée qui change.

Où dormir à Cocachimba, près de la cascade de Gocta ? Gocta Miradors, un petit hôtel avec vue sur la cascade, propre, bon petit déjeuner et la gérante est adorable ! Chambre double avec salle de bain privée pour 35 € (un peu plus « cher » que ce que l’on trouvait d’habitude au Pérou, mais l’endroit est vraiment sympa !).

Découverte des cultures Chimus et Moches à Huanchaco

Nous quittons les montagnes de Huaraz pour la côte Pacifique, direction la ville de Trujillo, et plus précisément Huanchaco, petite ville balnéaire à côté, qui nous conviendra mieux pour poser nos sacs. Ici, on vient pour profiter de l’air marin mais aussi et surtout pour se plonger dans l’histoire de deux anciens peuples du Pérou. On connaît beaucoup les Incas, mais ils arrivent très tard dans l’histoire ! Avant eux vivaient de nombreux peuples, dont les Chimus et les Moches, dont nous allons en apprendre un peu plus ici.

La petite ville de Huanchaco

A Huanchaco nous prenons le temps de nous promener, de savourer tranquillement, sans se presser. Nous en profitons pour tester quelques restos, dont un de sushis, très bon (infos à la fin de l’article). Nous allons près de la plage, voyons les barques traditionnelles des pêcheurs d’ici, qui sont utilisés depuis l’époque des Chimus.

La ville est toute petite, nous faisons un tour au marché, qui est riquiqui ! Il n’y a que quelques stands mais c’est suffisant pour y faire nos provisions en fruits et légumes frais, mais aussi y manger un petit plat : poisson frit pour Manu, ceviche pour moi, qu’une vieille dame prépare devant nous, nous appelant « mi niños » et s’étonnant de nous voir manger épicé, pas courant pour des gringos (oui on s’est fait traité de gringos par une mamie péruvienne haha).

Le soir, on se pose au bar déguster des Pisco Sour et autres cocktails devant un superbe coucher de soleil, le plus beau du voyage !

Découvrir les Chimus : le site archéologique de Chan Chan

Nous partons pour Chan Chan avec un bus qui fait la liaison entre Huanchaco et Trujillo et qui nous dépose sur la route principale à notre demande. Nous marchons une dizaine de minutes jusqu’à l’entrée du site.

A l’entrée, une guide nous accoste en nous parlant français, nous décidons de faire la visite en sa compagnie, afin d’en apprendre plus sur cet endroit.

Le peuple Chimu qui habitait ses lieux était un peuple d’agriculteurs et de pêcheurs, qui a vécu jusqu’à l’arrivée des Incas (ces grands guerriers qui ont conquis une grosse partie de l’Amérique du Sud). Nous visitons les restes des bâtiments en adobe dans lesquels ils vivaient, et où on trouve encore différents motifs qui décoraient les murs.

Beaucoup de bâtiments sont encore ensevelis, le travail des archéologues est loin d’être terminé. Notre guide nous apprend que les chefs étaient polygames et pouvaient avoir jusqu’à 200 femmes ! Ils s’embêtaient pas ! Cela faisait donc de très très grande famille, il fallait donc de la place pour accueillir tout ce monde. Quand le chef mourrait, des sacrifices humains étaient perpétués pour être enterrés à ses côtés (surtout des jeunes femmes). Elle nous explique aussi qu’à cette époque le cochon d’inde était un repas ordinaire, alors qu’à présent c’est plus pour des occasions spéciales.

Un endroit vraiment particulier, et à faire de préférence avec un guide car il n’y a aucune explications et ce serait dommage de se promener ici sans savoir de quoi il s’agit. Il y a juste un petit musée à l’entrée avec quelques artéfacts.

Chez les Moches : Huaca de la Luna et del Sol

Nous nous rendons sur un autre site historique des alentours, en bus puis avec un colectivo. Arrivés sur place à 14h30 on nous dit qu’aujourd’hui c’était gratuit jusqu’à 14h mais que c’est maintenant fermé (nous sommes dimanche, est-ce pour cela?). On ne sait pas quoi faire, on est venu jusqu’ici, on aimerait visiter ce lieu, on réfléchit, et finalement quelqu’un nous dit que puisqu’on est ici, on peut visiter finalement ! On n’a pas tout compris mais ok, c’est bon pour nous !

Nous visitons la Huaca de la Luna avec un groupe et un guide obligatoire (nous sommes les seuls étrangers donc c’est en espagnol).

Le guide nous raconte l’histoire des Moche (oui y’a un peuple qui s’appelle comme cela ! Mais à prononcer « motché »), qui étaient là avant les Chimus (le peuple dont je parlais au-dessus). La Huaca de la Luna était un centre religieux, tandis que la Huaca del Sol (qu’on ne peut pas visiter pour l’instant) était un lieu administratif. Il faut aussi noter que ces noms de Huaca del Sol et de la Luna (qui signifie Temple du Soleil et de la Lune) sont les noms donnés par les espagnols lorsqu’ils ont découvert ces endroits, se basant sur les croyances Incas. Contrairement à ces derniers, les Moches ne vénéraient ni le soleil ni la lune.

Entre ses deux « poles » se trouvaient une grande ville.

Nous nous retrouvons devant une espèce de pyramide, chaque étage était en fait construit à chaque nouvelle dynastie, entre 100 et 700 après J-C. Il reste de belles fresques et encore des couleurs. C’est très joli et aussi très intéressant de pouvoir admirer cela, c’est assez rare de trouver des lieux aussi bien conservés par ici.

Trujillo, Huanchaco et les alentours sont souvent boudés par les touristes étrangers (la plupart des gens visitent plutôt la partie sud du Pérou), pourtant cet endroit mérite plus d’attention ! Nous nous sommes sentis super bien à Huanchaco, ça faisait plaisir de retrouver la mer, le soleil, une ambiance vacances, et nous avons vraiment apprécié nos visites à Chan Chan et à la Huaca de la Luna, c’était intéressant d’en apprendre plus sur des peuples qu’on ne connaissait pas et qui restent encore mystérieux…

Infos pratiques (prix mai 2019)

  • Comment se rendre à Chan Chan : prendre le bus orange qui fait la liaison régulièrement Trujillo – Huanchaco pour 2 soles par personne (0,50€).
  • Prix d’entrée Chan Chan : 10 soles (2,7€)
  • Prix d’une guide francophone : 50 soles pour nous deux (13,5€)
  • Comment se rendre à la Huaca de la Luna : depuis Huanchaco nous avons pris le bus jusqu’à Trujillo, à l’Ovalo Grau (un grand rond-point) et de la un colectivo qui amène jusqu’au site archéologique (en 15 minute environ).
  • Prix d’entrée de la Huaca de la Luna : 10 soles, la visite en groupe avec un guide est compris dedans (et obligatoire).

Où manger à Huanchaco ?

  • Umi Sushi Bar : un petit resto sans devanture, il faut frapper à la porte pour se faire ouvrir (ça fait très resto clandestin !) mais délicieux avec des mélanges originaux, au guacamole, crevette tempura, et des makis ceviche super bon !
  • Coco pizza : tout petit endroit pizzas et vin pas cher mais très bon
  • Chocolate Café : des bons jus de fruits frais, des patisseries qui font plaisir et des options végétariennes. Bon et copieux !

Visiter La Paz et ses environs : le canyon de Palca et les ruines de Tiwanaku

Après avoir passé une semaine au Lac Titicaca du côté du Pérou puis de la Bolivie, nous prenons le bus depuis la petite ville de Copacabana sur les bords du lac. Nous partons pour visiter La Paz et ses environs. En effet, en plus de la découverte de cette grande métropole, nous passerons une journée au canyon de Palca et une autre dans les ruines en Tiwanaku. On vous raconte tout ça dans cet article, avec nos astuces si vous prévoyez d’y aller (résumé des infos pratiques à la fin) !

Visiter La Paz : la capitale la plus haute du monde

La Paz, capitale administrative de la Bolivie (la capitale constitutionnelle est Sucre), est une ville tentaculaire de 1,6 million d’habitants, perchée à 3 640 m d’altitude. On y déambule non sans difficulté car la ville grouille de monde. On dirait que la population entière se trouve dans les rues tant le centre est fréquenté. Nous logions près de l’église San Francisco devant laquelle se trouve une grande place. Ici il y a tout le temps du monde, et en particulier le soir en week-end, on se croirait en plein festival ! On peut y manger sur le pouce, des empanadas ou spécialités du pays comme les boulettes de pomme de terre fourrées à la viande (ou autre).

A la recherche d’un endroit où manger c’est là qu’on se rend compte que les boliviens ont un petit souci… Ils adorent le poulet frit, à la mode KFC. Il y en a PARTOUT ! Et on ne trouve que ça ! On tente les « Chifas », les restos « chinois » mais malheur, là aussi c’est poulet frit à gogo, et très souvent ils ne proposent que ça, et nous n’aimons vraiment pas cela… La découverte de la gastronomie bolivienne commence bien… xD

Le marché aux sorcières de La Paz

En se baladant dans le centre, nous allons faire un tour à une curiosité locale : el mercado de las brujas, le marché aux sorcières. Ce n’est pas un marché normal, ici pas de vêtements, d’artisanats, ni de nourriture. On y trouve des objets plus ou moins insolites, en rapport avec la culture des ayamaras (le peuple de cette région) qui, malgré leur catholicisme conservent des traditions ancestrales vénérant la Pachamama (la terre mère) : herbes séchées, petites flasques, talismans, fœtus de lamas séchés… Oui vous avez bien lu ! Assez étonnant de se balader dans ces rues où l’on croise des lamas morts… Ces lamas sont achetés lors d’évènements importants, ou par exemple à la construction d’une maison. On enterre un fœtus de lama sous la maison, en offrande à la Pachamama, pour s’attirer la chance, porter bonheur.

Le téléphérique de La Paz pour monter à El Alto

La grande particularité de La Paz, c’est que c’est une ville entourée de collines. Ici, la tendance est inversée par rapport au reste du monde : les riches vivent au plus bas, les pauvres sont sur les collines, qui sont plus en altitude, là où l’air se fait plus rare. Les transports se font en bus et minibus dans le centre, et pour relier le centre aux collines c’est en téléphérique.

Par ailleurs, le téléphérique c’est comme le métro chez nous, il y a plusieurs lignes et plusieurs stations où on peut faire des correspondances. On se repère grâce aux couleurs. Le téléphérique, on l’a souvent utilisé en Amérique du Sud (vu que les montagnes sont omniprésentes) mais c’est la première fois qu’il est utilisé quotidiennement par la population d’une ville, comme transport en commun. Nous avons donc voulu tester, pour le fun. Et puis pour le prix (3 Bs ≃ 0,40 €), on n’allait pas se priver d’une balade en téléphérique et de la vue sur La Paz ! Ainsi, nous montons jusqu’à El Alto, le quartier/ville au-dessus de La Paz avec la ligne rouge. Nous sommes à plus de 4100 m ! Il fait bien plus frais que dans le centre, en bas. La vue sur la ville et ses alentours est impressionnante.

Visiter les environs de la Paz avec le Canyon de Palca, coin de nature à 1h de la capitale

Visiter La Paz c’est sympa mais il y a dans les environs d’autres endroits à explorer. En effet, en arrivant dans la ville en bus, nous avions découvert les paysages désertiques qui l’entourent. Sur les conseils de Sundaystorms, nous décidons d’aller au Canyon de Palca. Après 45 minutes de route en colectivo (pour en savoir plus sur comment y aller, voir les infos à la fin de l’article), nous arrivons près du village de Uni.

On rejoint le centre du village et on demande notre chemin à une dame. Une fois sur le bon chemin, on suivra les indications de maps.me. C’est facile, un grand chemin où les voitures peuvent passer et ça descend. La vue est splendide, sur les montagnes de différentes couleurs.

On arrive ensuite près du canyon, on en prend plein les yeux !

Puis, on descend dans le canyon où l’on fait un arrêt pique-nique. Nous sommes tous seuls ! C’est impressionnant et génial de se retrouver là. Le paysage fait très far west. On traverse le canyon, on peut suivre le minuscule filet de la « rivière ».

À la fin, une montée nous attend pour rejoindre le village de Palca. On croisera sur la route quelques agriculteurs dans leurs champs. Nous arrivons au village après 3h30 (pause comprise, et on a pris notre temps). Arrivés à la place du village, on trouve tout de suite un colectivo pour La Paz qui va partir. Il fait un petit tour du village en klaxonnant pour prévenir les gens qui voudraient partir. En passant devant une maison, une dame installe une armoire, une table et des chaises sur le toit ! Un vrai déménagement xD Nous sommes de retour à La Paz après 1h15-30 de route.

Un site archéologique à visiter dans les environs de La Paz : les ruines de Tiwanaku

Nous continuons de visiter les environs de La Paz avec un endroit que nous ne voulions pas louper en Bolivie : Tiwanaku.

La galère du colectivo pour aller à Tiwanaku

Pour nous y rendre sans passer par une excursion, nous allons à côté du cimetière de La Paz, où se trouve les colectivos qui s’y rendent. Cependant nous arrivons un peu tard, à 11h30 et il n’y a personne d’autre pour remplir le colectivo ! Celui-ci doit être rempli pour partir et rentrer dans ses frais. Le chauffeur nous propose de payer 6 sièges de plus et de partir car d’après lui il n’y aura personne d’autre, et ayant déjà attendu un petit moment on se doute qu’il a probablement raison. On est prêt à craquer après un peu de négociation quand arrive un mec : c’est Steve, un québécois et finalement nous partagerons les frais du colectivo avec lui.

On payera 100 bolivianos (≃ 13,25 €), soit 33 Bs (≃ 4,40 €) chacun (au lieu de 15 Bs, ≃ 2 €). Heureusement ici ça vaut quand même le coup ! On se retrouve donc tous les 3 en colectivo ! Bien rigolo comme situation. Nous avons 1h30 de route, ça nous laisse le temps de discuter avec Steve qui est super content de parler français et qui s’en donne à cœur joie côté accent et expressions québécoises quand on lui dit que oui on le comprend bien !

Visite guidée du site de Tiwanaku

En arrivant, on paye l’entrée et avec Manu on décide de prendre un guide. Oscar nous fait la visite à moitié en espagnol et en anglais, curieux mélange, mais au moins on se comprend.

On apprend que la civilisation Tiwanaku est très vieille, et ces ruines étaient le lieu où se déroulaient les rituels : sacrifices de lamas, fêtes pour les équinoxes… Ces dernières existent encore. Nous y étions fin septembre et on a pu voir les restes d’un feu sur les ruines sacrées pour célébrer le 21 septembre. Sur la pyramide, il y a un immense puits en forme de croix andine (symbole reprit par les Incas). Ils s’en servaient pour observer les étoiles qui se reflétaient dedans (on avait déjà entendu ça au Pérou, à Chavin). La pyramide doit être excavée d’ici quelques années : on voit des gens travailler sur les ruines pendant la visite.

Comme chez les Incas ensuite (décidément ils se sont beaucoup inspirés), il y avait 3 mondes, qui sont représentés par trois temples : le haut (dieux, condors, la pyramide), le milieu (homme, puma, le temple à hauteur « normal »), le bas (serpent, la mort, un temple construit plus bas que le niveau de la terre). Dans ce dernier, le temple construit plus bas, on observe plusieurs visages sculptés, probablement des personnes importantes. Certaines ressemblent à des aliens… haha On peut également y voir des canaux pour acheminer l’eau jusqu’aux terrains agricoles (le temple est en pente).

La Porte du Soleil

On voit le point le plus connu d’ici, pour lequel on et venu : la porte du Soleil ! Elle a inspiré Hergé pour Tintin et le Temple du Soleil (l’un des meilleurs albums !) et elle apparait dans le générique des « Mystérieuses Cités d’Or », un beau dessin animé qu’on adore. En vrai elle est plus petite que ce que l’on imaginait. Elle est fêlée car elle a été déplacé par les conquistadors… Ces derniers ont d’ailleurs utilisés beaucoup des pierres des temples pour construire… des églises.

Visite du musée de Tiwanaku et d’autres ruines à côté

On visite ensuite le musée de la céramique où sont exposés des objets retrouvés (pot, flèche), une momie, des crânes déformés et allongés (une manière pour l’élite de se distinguer).
Un autre musée à côté abrite les monolithes découverts sur le site. Des petits et des très grands. Il y en a beaucoup et probablement encore plein d’autres qui n’ont pas été découverts.
Le plus imposant mesure presque 8 mètres de haut et pèse 20 tonnes !! Il a été abîmé après avoir été exposé en plein La Paz. Il a été placé ici pour le protéger mais beaucoup d’inscriptions ont disparu pour toujours…

Il y a un autre site à 5 minutes de marche, compris également dans le ticket. Mais il est vraiment en ruines et sans guide ici on ne comprend pas grand chose. On recroise la croix andine, des portes tombées…

Au retour on trouvera un colectivo où on paye le prix normal car il y a du monde dans ce sens et à cette heure qui part du village à côté. On profite de ces magnifiques paysages, dans une ambiance décontractée.

Dépaysement total à La Paz et visite de ses environs très intéressants

La Paz est une ville qui ne laisse pas indifférent ! Elle est pleine de vie, ce qui est un peu fatiguant. Les alentours sont impressionnants, le canyon de Palca, une beauté méconnue (et gratuite), et les ruines de Tiwanaku, témoignant du passé précolombien de la Bolivie, sont les rares du pays encore visibles. Après cela, nous nous éloignons de monde et partons pour un endroit magnifique où l’on croise beaucoup moins d’êtres humains : Sajama.

Infos générales pour visiter La Paz et ses environs :

  • Où dormir à La Paz ? York B&B. Nous avions une très belle chambre double avec salle de bain privée. Petit dej buffet compris. Très bien placé, dans le centre (il ne faut pas s’attendre au calme par contre, le centre est vivant et très bruyant).
  • Comment aller au Canyon de Palca ? Colectivo depuis La Paz, point sur maps.me, 15 min à pieds depuis l’église San Francisco. Direction Palca, demander au chauffeur de vous laisser à Uni (et surveiller la route sur maps.me car il nous avait oublié xD). Retour depuis le centre de Palca. (Possible dans le sens inverse mais rando plus facile dans le sens Uni-Palca). 10 Bs (1,30 €) par personne le trajet.
  • Comment aller à Tiwanaku ? En excursion depuis La Paz, ou en colectivo, à côté du cimetière (point indiqué sur l’application maps.me). Y aller assez tôt le matin ! 15 Bs (2 €), arrêt aux ruines. Pour le retour, attendre un colectivo au même endroit. Il nous a laissé à El Alto (15 Bs – 2 €), au terminus nous avons pris un autre colectivo pour le centre-ville (2 Bs – 0,25 €, rapide).
  • Prix entrée de Tiwanaku : 100 Bs (13 €) par personne.
  • Prix du guide à Tiwanaku : 130 Bs (17 €), divisible.
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Petit guide des ruines archéologiques au Mexique

En un mois passé au Mexique, principalement dans la péninsule du Yucatan, nous en avons vu des sites archéologiques ! Il faut dire qu’on adore ça, c’est passionnant et c’est l’une des raisons pour laquelle on rêvait du Mexique.
Dans cet article vous trouverez notre guide (subjectif !) des ruines archéologiques du Mexique (dans l’ordre où nous les avons visité). Difficile de dire à quel lieu va notre préférence ! Découvrez nos notes sur 5, ainsi que nos conseils et infos pour vous faire une petite idée de chaque site archéologique…

La grandiose cité précolombienne de Teotihuacan ❤️❤️❤️🤍🤍

Les premières ruines que nous avons visité au Mexique sont celles de Teotihucan. Ce grand site se trouve juste à côté de la capitale, Mexico City. On peut y passer beaucoup de temps ! Les édifices les plus impressionnants sont la Pyramide de la Lune et surtout celle du Soleil, qui est la plus grande pyramide du continent. Elle est vraiment immense ! Nous y sommes allés le week-end et il y avait beaucoup de monde : on a fait la queue pour grimper sur la Pyramide du Soleil ! Par contre peu de gens grimpent sur celle de la Lune.

Pour prolonger l’expérience « aztèque » nous avons mangé à La Gruta, un restaurant… dans une grotte ! À l’extérieur du site mais situé juste à côté de la grande pyramide. Très prisé et pas de réservations possibles, attendez vous à attendre ^^

  • Prix : 75$MXN
  • Accès : en transport en commun depuis Mexico ou en voiture (environ 1h selon où vous êtes dans la ville), parking payant (45$MXN )
  • Affluence : Beaucoup de monde ! Essayez de venir tôt ^^

Tranquillité aux ruines mayas de Toniná ❤️❤️❤️🤍🤍

Situé à côté de la ville d’Ocosingo, sur la route entre San Cristobal de las Chiapas et Palenque ; Tonina est mis de côté par beaucoup de voyageurs. La route a mauvaise réputation, les gros bus n’y passent plus à cause de nombreux barrages causés par les locaux qui manifestent. On nous a dit qu’il n’y avait pas de soucis, seulement éviter de voyager le soir ou la nuit.
On a rencontré très peu d’occidentaux (genre 4 personnes ?) et très peu de touristes aux ruines. C’était vraiment vraiment tranquille !

Le lieu est assez unique, une ville sur plusieurs étages. Tout en haut se trouve une pyramide d’où la vue est superbe. Par contre, attention en grimpant c’est vraiment raide avec des « marches » riquiqui et abîmées. Il y a également un jeu de balle et ce qu’on a aimé c’est qu’il y a pas mal de statues et de fresques ! Ça ajoute un petit quelque chose à la visite.

Il y a aussi un musée avec beaucoup d’objets. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de le visiter en profondeur.

  • Prix : don de la somme que l’on souhaite
  • Accès : colectivo pour 20$MXN par personne, depuis le marché de Ocosingo (10-15 min de route). Le dernier colectivo passe à 17h pour retourner en ville.
  • Affluence : presque personne (on devait être 5 ou 6)

Des ruines au milieu de la forêt du Mexique à Yaxchilan ❤️❤️❤️❤️❤️

Des ruines en pleine forêt, à la lisière du Guatemala, accessible seulement par bateau… Ça fait rêver non ?! On ne pouvait pas louper ça !

Se trouvant dans un coin reculé, nous avons choisi la facilité : y aller par un tour opérateur. En effet, ça ne revenait pas forcément plus cher et ça nous évitait pas mal de tracas. Gros coup de cœur pour cet endroit en tout cas avec très peu de monde et où on se prend tout de suite pour Indiana Jones ! Pour arriver à la place principale, il faut passer par un temple dans le noir, où vivent des chauve-souris… Ça commence fort ! On découvre ensuite des édifices où la nature a repris ses droits, entourés des cris si particuliers des singes hurleurs (voir la vidéo ci-dessous). Un de nos meilleurs souvenirs.

https://youtu.be/iB2YyT5TI0w
Cris des singes hurleurs 🙉😱
  • Prix : dans les 80$MXN
  • Accès : 850$MXN avec Kichan Bajlum depuis Palenque (transport bus et lancha, entrée, petit dej et repas de midi compris, ainsi que la visite de Bonampak). Sinon en voiture ou colectivo puis lancha.
  • Affluence : Presque personne. Nous étions un groupe d’une quinzaine de personnes (mais nous avons quitté le groupe pour être tranquille). En indépendant nous avons du croiser 6 personnes de plus. Certains coins sont même totalement déserté par les touristes car un peu à l’écart de la place principale (la petite acropolis à 10-15 min de la grande acropolis ; et le temple du soleil, que nous n’avons pas eu le temps de voir car situé plus loin)

Les dernières peintures mayas à Bonampak ❤️❤️🤍🤍🤍

La visite du site de Yaxchilan est toujours couplé avec Bonampak, qui est assez proche. Les deux offrent des ruines uniques pour le Mexique. En effet, le site est beaucoup plus petit, mais il abrite une petite merveille : des fresques de l’époque mayas, bien conservées ! Ce sont les seules véritables peintures de cette époque qui ont été retrouvées… C’est vraiment très beau, un héritage unique. Elles sont dans des pièces où on ne peut rentrer qu’à 3, sans sac à dos, casquette, chapeau pour ne pas les abîmer. Flash interdit évidemment. On était juste un peu déçus car étant en groupe le planning a un peu débordé, on est arrivé assez tard à Bonampak. Si le site ferme à 17h, les pièces avec les peintures ferment à 16h30… Ce qui fait qu’on a du se presser un peu.

Il faut savoir aussi que le site est tenu par des descendants des mayas et vous en croiserez probablement. Les hommes et petits garçons sont habillés de « robe » blanche et ont les cheveux longs. Pour se distinguer les filles sont vêtues de couleur.

  • Prix : 50$MXN
  • Accès : compris dans notre tour à 850$MXN (voir paragraphe précédent). Sinon en voiture puis transport obligatoire depuis le parking jusqu’au site avec le transport de la communauté (pas donné, dans les 350$MXN apparemment pour moins de 10 minutes)
  • Affluence : presque personne

L’incontournable cité maya de Palenque ❤️❤️❤️❤️🤍

Situé à côté de la ville du même nom, ce site est facile d’accès et très beau. Il y a plusieurs pyramides très bien conservées. Pour cette visite nous avons fait appel à un guide afin d’en savoir plus sur les ruines au Mexique. C’était très intéressant, nous avons appris plein de détails sur les mayas ! Saviez-vous par exemple que les chefs mayas étaient albinos, parfois des femmes (et oui !) et comme ils se mariaient entre personnes de la même famille, ils avaient pas mal de handicaps. Mais loin d’être caché, c’était plutôt mis en avant. Il y a beaucoup de sculptures sur le site de personnes avec des handicaps physiques (on aurait jamais remarqué ça tous seuls).

La visite se termine par une petite exploration de la forêt alentour où il reste encore beaucoup de ruines à découvrir. Avec le guide nous avons la possibilité de rentrer dans le haut de certains temples où on a dégagé seulement l’entrée. Mode Indiana Jones activé ! Il nous montre aussi les arbres et on fait l’expérience de goûter… des termites ! Et bien c’est pas mauvais en vérité. Si un jour on est perdu en forêt on ne manquera pas de protéines !

  • Prix : 36 + 75$MXN / Prix du guide perso : 1000$MXN pour 2h
  • Accès : colectivo à 20$MXN (emplacement marqué sur maps.me)
  • Affluence : pas mal de monde

Se retrouver seuls dans les ruines de Becan au Mexique ❤️❤️❤️❤️🤍

À côté de la ville de Xpijil. Assez compliqué en transport en commun, nous avons loué une voiture à Chetumal pour deux jours et avons exploré tranquillement ce coin. Le site est assez grand et il n’y a personne encore une fois (on a croisé 4 personnes). Il y a de très grandes pyramides, très raides (il y a des cordes pour s’aider). En haut on voit la forêt aux alentours. Un endroit très tranquille, la balade dans les ruines est agréable.

  • Prix : 60$MXN
  • Accès : en voiture
  • Affluence : presque personne (on a croisé deux couples !)

Les ruines exceptionnelles de Calakmul ❤️❤️❤️❤️🤍

Encore des ruines qu’on ne voulait pas rater au Mexique ! Situé dans la même région que Becan, mais plus connue. Accès difficile, le début de la route pour y accéder est bien, puis il y a 40 km de route pleine de trous ! Parfois des trous qui prennent toute la route…! C’est limité à 30km/h, le trajet est long. En plus on s’est tapé des travaux qui nous ont bloqué une demie heure quand même. D’ici quelques années il devrait y avoir une meilleure route (on croise les doigts pour les futurs voyageurs).

Sur la route on peut rencontrer des animaux dont des pumas apparemment. Bon vous vous en doutez, le puma n’est pas du genre à se mettre au bord de la route à attendre les touristes alors nous n’en verrons pas. Nous croiserons des espèces de dindons, des centaines de papillons qui volent sur le chemin et même un serpent qui traverse la route !

En arrivant sur le site, on découvre des édifices genre musées avec des petites expos… Mais tout cela à moitié abandonné. On se croirait dans Jurassic Park. Ça donne l’impression qu’ils ont voulu faire un truc de fou et au final les visiteurs n’ont pas suivi et ils ont tout laissé à l’abandon (ils auraient d’abord du s’occuper de l’état de la route peut-être ?!).

Le site archéologique est très très grand. On y a passé 3h et on aurait pu y rester bien plus si on n’avait pas eu la voiture de loc à ramener à Chetumal. C’est très tranquille car au milieu de la forêt (on a quand même eu droit à un sale gosse qui braillait à tout va). Quand on monte en haut des pyramides (dont la plus haute de la civilisation maya), on voit la forêt à perte de vue !! C’est magnifique !

Si vous êtes dans le coin vous pouvez en profiter pour aller voir un phénomène assez unique : la sortie d’une immense colonie de chauve-souris (il y en aurait entre 1,5 et 2 millions !) qui partent chasser. C’est sur la grande route, peu après avoir quitté la route qui mène à Calakmul. Il faut y être une demie-heure avant le coucher de soleil (l’heure change selon la période de l’année, donc mieux vaut regarder sur Google en temps voulu). Si vous avez un bandana ou quelque chose pour vous protéger le nez, prenez-le car ça pue !!! xD (accès gratuit… pour l’instant)

  • Prix : 50 + 75 + 100 $MXN (deux « péages » sur la route, puis le droit de visite)
  • Accès : en voiture. On peut trouver des taxis depuis Xpujil apparemment, mais le mieux est de louer une voiture.
  • Affluence : très peu de monde

Les ruines mayas les plus photogéniques du Mexique à Tulum ❤️❤️❤️🤍🤍

Incontournable lors d’un voyage dans la péninsule du Yucatan, les ruines de Tulum deviennent victimes de leur succès au Mexique. Nous avons suivi le conseil des blogs : venir à l’ouverture à 8h ! (Enfin on est arrivé un peu après, indépendamment de notre volonté…) Jusqu’à 9h30 nous étions tranquilles, très peu de monde… Et ensuite c’était un déferlement de groupes ! L’horreur…! Il faut dire que ces ruines n’ont pas de pyramides mais sont situées en bord de falaise, face à l’océan turquoise des Caraïbes. Un cadre exceptionnel. On a adoré, ça changeait des autres sites mayas dans la forêt et ça faisait plus petite ville. Le site se visite rapidement, en 1h ou 2. On peut amener son maillot de bain pour se baigner. Malheureusement pour nous, la plage était fermée pour cause de marée haute. On y rencontre aussi des iguanes et des coatis tout mignons.

  • Prix : 75$MXN
  • Accès : en voiture (parking payant), en vélo (nous avions prévu ça, mais notre hôtel nous a oublié et s’est réveillé trop tard… Ça nous semble une bonne option en tout cas), en taxi ou en minibus depuis le centre (20$MXN)
  • Affluence : beaucoup de monde à partir de 9h30

La célèbre cité de Chichen Itza ❤️❤️❤️❤️🤍

Encore un incontournable du Mexique… En effet la pyramide, El Castillo fait partie des Sept Nouvelles Merveilles du Monde ! C’est la 3ème merveille de ce classement que nous découvrons, après le Colisée en Italie et le Machu Picchu au Pérou. Elle est en effet splendide et fait bien son petit effet lorsque nous la découvrons à la lumière du petit matin. Car comme pour Tulum, c’est un lieu de visite très prisé et mieux vaut y aller à l’ouverture à 8h.

Nous avons dormi à Pisté, la ville à côté, dans une chambre miteuse, sans eau (génial quand il fait 35°C !), et sommes allés en voiture sur le site, situé à 5 minutes. Il y avait encore peu de monde et nous avons pu bien profiter de la pyramide et des ruines qui l’entourent. Car Chichen itza ce n’est pas que la pyramide, le site est grand et il faut s’accorder quelques heures pour le parcourir. On a bien aimé le temple avec les colonnes, celui avec les têtes de mort et surtout le terrain de jeu de balle, qui est vraiment le plus grand que l’on ait vu ! Quand on se place au milieu et que l’on frappe dans ses mains, on entend l’écho : on imagine facilement l’ambiance qu’il devait y avoir…

  • Prix : 480$MXN (une fortune pour un pays comme le Mexique !)
  • Accès : en voiture (parking à 100$MXN). Il doit y avoir des colectivos depuis Pisté.
  • Affluence : énormément de monde et des hordes de vendeurs sur le site qui rendent la visite pénible.

Les superbes bâtiments de Uxmal ❤️❤️❤️🤍🤍

Notre dernier site ! On a un peu hésité car ça faisait beaucoup de ruines mais on avait entendu du bien sur ces ruines et au final on n’a pas regretté ! Les bâtiments sont restaurés et sont très travaillés. Ça change encore des autres sites archéologiques. Il y a deux pyramides, on ne peut grimper que sur l’une, on se balade sur les édifices et on rencontre pleiiin d’iguanes !

  • Prix : 413$MXN (encore une fois, ils se gavent sur les touristes étrangers)
  • Accès : en voiture (parking payant en plus bien sûr)
  • Affluence : peu de monde

À savoir qu’il n’y a quasiment pas d’explications, sauf sur certains sites (Chichen Itza par exemple, mais ça reste basique). On peut payer un guide mais cela ajoute un budget conséquent (nous l’avons fait une fois car nous avions envie d’en savoir plus sur les Mayas). Sinon nous utilisions le Guide du Routard sur le Mexique qui donnait souvent des cartes des sites et quelques explications avec les incontournables, ça nous a bien aidé ! Également l’application gratuite Maps.me, bien utile pour se repérer et se balader dans les grands sites en pleine forêt (comme à Calakmul et Yaxchilan).

Prévoir de l’eau et un chapeau car certains endroits ont peu d’ombres (sauf quand ils sont en pleine forêt !) et il fait très chaud, surtout quand on grimpe les pyramides.

Le Mexique c’est un rêve pour les fans d’histoire et de ruines ! On a adoré découvrir tous ces endroits témoins d’une période mystérieuse…

Ostia Antica

Ostia Antica était le port de la Rome Antique. Il en reste de nombreuses ruines, c’est toute une ville que l’on peut visiter ! A cause de l’ensablement, la ville est maintenant à l’intérieur des terres, la mer est plus loin qu’à l’époque !
J’y étais allée avec ma classe de latin au collège, j’en gardais un bon souvenir. Comme le premier dimanche du mois le site est gratuit, c’était pour nous une bonne occasion d’y aller.
On peut y accéder en une demie-heure par le train depuis Rome.

C’est un endroit super pour se balader, pour retrouver un peu de tranquillité. A seulement trente minutes de la capitale, on se retrouve dans un endroit charmant, qui fait très vacances. Surtout avec cette chaleur ! (d’ailleurs on peut aller à la plage avec le même train).

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On se promène ainsi au milieu des ruines et des pins parasols (on adore !), dans des rues, on découvre d’antiques statues, des maisons, les restes de thermes…

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Les restes de mosaïques :

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Le théâtre d’Ostie est un grand moment de la visite :

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Temple de Cerere sur la place des Corporations :

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Le Capitole :

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On découvre le Thermopolium, une taverne très bien conservée. C’est vraiment génial de se retrouver là, à imaginer des gens commander à boire il y a 2000 ans !

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C’est génial de se balader dans cette ancienne ville. Si vous êtes à Rome, que vous êtes intéressés par l’antiquité et que vous avez le temps, n’hésitez pas à y aller ! C’est très facile d’accès, pas cher et très tranquille.

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Nos conseils :

– Gratuit le premier dimanche du mois

– Y passer au moins une demie-journée, prévoir un pique-nique car c’est vraiment tranquille et agréable de déjeuner à l’ombre des pins ou des ruines ! 🙂

– Pour y accéder en train : aller jusqu’à la station Piramide et prendre le train Roma-Lido. Le ticket est le même que celui qu’on prend pour les transports en commun dans Rome, à seulement 1.5€. Ça vaut vraiment le coup !
Compter une demie-heure de trajet avant d’arriver à Ostia Antica. Une fois arrivé à la gare, traverser la passerelle en hauteur (tout droit) et marcher environ 5 minutes avant d’arriver au site. C’est indiqué dès la gare, bien sûr !

La Rome Antique : les incontournables Colisée, Forum et Palatin

Rome, la ville éternelle, fut fondée, d’après la légende, par Romulus le 21 avril 753 av. J.-C. (oui c’est précis), sur le Mont Palatin. Rome est une ville au passé historique extrêmement riche et personnellement je suis assez fan de ce pan de l’histoire qu’est la Rome Antique (le seul truc que je retiens de mes cours de latin).
Ainsi, comment aller à Rome sans visiter ces célèbres monuments antiques, le Colisée en tête !

Pour cela, on achète un billet à 12€ qui permet de visiter le Colisée, le Forum et le Palatin, valable deux jours (mais une seule entrée possible pour chaque monument). C’est plutôt accessible comme prix !
Pour éviter les files d’attentes interminables pour acheter son ticket : plutôt que de l’acheter au Colisée, allez d’abord au Palatin et prenez le ici. Nous avons fait comme ça et il n’y avait personne ! Alors qu’il y a sans arrêt la queue pour les acheter au Colisée. Un bon plan donc 😉

Nous visitons donc d’abord le Palatin, l’endroit est hyper agréable ! Sur une petite colline, un petit havre de paix et de nature entoure les ruines. L’odeur des pins embaume le paysage et les grillons chantent. On ne se croirait vraiment pas dans une capitale !

Le Palatin est donc l’endroit où fut fondée Rome, sur l’une des sept collines de Rome.
On y découvre les ruines de palais datant de l’Empire Romain (et le nom Palatin vient de là).

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Mais aussi les restes de l’aqueduc romain qui traversait la ville à l’époque.

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Depuis le haut de la colline, au sud, on a une vue sur le Cirque Maxime… Ou plutôt on avait, car maintenant il ne reste rien de l’imposant Cirque. Bien dommage car ça devait être impressionnant ! On peut seulement s’imaginer sa grandeur :

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En comparaison, voici l’image d’une maquette de Rome à l’époque. On peut y voir le Cirque Maxime à droite, avec l’aqueduc juste au dessus. On y voit aussi le Colisée bien sûr, et sur sa gauche le Forum. Ça avait l’air dingue ! (alors que c’était il y a 2000 ans !)

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Notre visite du Palatin est ponctuée par des œuvres contemporaines (une expo) souvent assez étranges, surtout dans cet environnement.

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Il y a aussi un musée qui raconte un peu l’histoire du Palatin, des premiers habitants de Rome… On peut voir par exemple une maquette interactive sur les premières habitations romaines, qui étaient donc situées sur le Palatin.

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Mais aussi des images de reconstitution de la ville pendant l’Antiquité, on dirait vraiment une ville moderne !

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Par contre, on s’est un peu fait avoir. On pensait que le Palatin et le Forum étaient indépendants l’un de l’autre et qu’on pourrait sortir déjeuner entre les 2 visites. Mais en fait non, et c’est très grand, du coup on avait super faim et il n’y avait pas grand-chose pour manger, nous avons été obligé de nous contenter de chips et cacahuètes achetés à un distributeur perdu au milieu des ruines. Dommage, si on avait su on aurait prévu un pique nique car l’endroit est parfait pour !!

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Vue sur la ville depuis le Palatin

Après cette petite pause, depuis le Palatin, il y a une superbe vue sur le Forum, et un peu plus loin, le Colisée. Impressionnant ! Mais on peine à imaginer comment cela était à l’époque, malgré nos livres qui l’illustrent plutôt bien. Quelle tristesse qu’il ne reste plus que des ruines. Le Forum était l’endroit où les romains se retrouvaient, une sorte de place publique.

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Pour vous rendre compte comment c’était à l’époque, voici une image qui montre un peu le Forum, malheureusement je n’en ai pas trouvé de meilleure qualité sur internet  qui illustre bien :

Roman Forum. The reconstruction of the 19th century. Painter Becchetti. Watercolour.

On peut ensuite se promener dans le Forum, au milieu des ruines des temples, la maison des Vestales, qui entretenaient le feu sacré…

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On a ensuite trouvé une super vue sur le Colisée (depuis le Forum), où il n’y avait personne ! ^^ Bon plan !

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Comme il était un peu tard, qu’on était fatigué et qu’on avait faim, nous avons décidé de revenir le lendemain pour visiter le Colisée.
Nous y sommes allés en fin d’après-midi pour éviter le monde. Vu qu’on avait nos tickets c’est allé très vite, nous avons aussi prit un audioguide, histoire d’avoir quelques explications.

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D’abord on monte à un étage, ce qui donne une super vue d’ensemble sur l’intérieur de cet amphithéâtre mythique.

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On ne peut pas monter aux autres étages du Colisée, trop dangereux, car le monument est quand même en ruine et loin d’être de qu’il a été. On a quand même une jolie vue sur l’arc de Constantin et au loin le forum. D’ailleurs, à l’époque romaine, à côté de l’amphithéâtre Flavien, se trouvait une gigantesque statue en bronze, le Colosse de Néron, détruite depuis. C’est en fait de là que vient le nom de Colisée (Colosseo en italien).

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Ensuite, on descend pour voir le sous-sol de plus près (dommage on ne pouvait pas aller sur la piste… J’aurais trop aimé me retrouver « au milieu » du Colisée, tel un gladiateur !). C’est bientôt la fermeture et il n’y a plus beaucoup de monde, ce qui est super agréable ! On profite mieux du monument, et on peut observer les chats qui investissent les vestiges ^^

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Nos conseils :

– Soit vous achetez vos tickets à l’avance sur internet, soit, comme nous, vous les achetez au Palatin (ou au Forum, je suppose que c’est à peu près pareil), afin d’éviter la queue pour le Colisée.

– Prendre un pique-nique pour le Palatin, l’endroit est très sympa

– Visiter le Colisée en fin d’après-midi pour éviter la foule (en particulier les groupes !)

– Si vous ne connaissez rien à la Rome Antique et voulez quelques infos, pensez aux audio-guides (un pour deux est suffisant)

Ayutthaya

Ayutthaya est une ville se trouvant à 80 km au Nord de Bangkok. Nous y sommes allés en train, depuis la gare de Bangkok, il faut environ 1h20 pour y arriver. A l’aller nous avons prit le train en 2nde classe, le déjeuner était compris dans le billet, pratique !

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Ayutthaya fut la capitale du Siam de 1350 à 1767. La cité fut pillée par l’armée birmane et détruite en 1767. On peut visiter les vestiges de cette civilisation, qui constituent le parc historique d’Ayutthaya, en vélo, à dos d’éléphant ou en tuk tuk.
Pour notre part, nous avons prit un tuk tuk qui nous a amené dans les différents endroits que nous voulions visiter.

Ce parc est classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et c’est compréhensible, c’est vraiment un très ben endroit et c’est impressionnant de se promener au milieu de ces ruines.

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Sur l’un des sites on peut voir une tête de Bouddha dans un arbre, personne ne sait comment elle est arrivée là.

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Nous sommes également allé dans un temple qui abrite un grand Bouddha (et oui y’en a partout !).

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On était très content de cette découverte, on a beaucoup aimé. C’est vraiment un site à ne pas manquer si on est à Bangkok !

Au retour on a prit le train en 3ème classe : moins cher, par contre, difficile de trouver une place assise ; il y avait beaucoup de monde.