Archives du mot-clé nature

Road Trip de 2 semaines dans le nord-ouest de l’Argentine : voyage aux paysages grandioses et dépaysement total !

Durant notre voyage d’un an en Amérique latine, nous avons passé pas mal de temps en Argentine, un pays immense qui regorge de paysages différents. Après avoir visité les alentours de Mendoza, nous voulions partir plus au nord, vers Salta. Après moult réflexions, nous avons décidé de rejoindre Salta en voiture. Cela nous permettait de créer notre propre itinéraire dans le nord-ouest de l’Argentine, sans contraintes. Si vous êtes à la recherche d’un road trip de 2 semaines, d’une idée de circuit hors des sentiers battus en Argentine, vous êtes au bon endroit sur notre blog !

Road Trip de 2 semaines dans le nord-ouest de l’Argentine, de Mendoza jusqu’à Salta

Notre itinéraire / circuit dans le nord-ouest de l’Argentine

Quand on prépare un voyage en Argentine, certains lieux reviennent fréquemment dans les endroits visités (et appréciés) par les voyageurs : la Patagonie, Buenos Aires, Mendoza ainsi que la boucle autour de Salta. Comme nous étions sur un long voyage (1 an), nous avions le temps de voir d’autres choses et ça nous a permis de découvrir de vraies pépites ! Ainsi, pour ce road trip dans le nord-ouest de l’Argentine, nous avons associé des étapes populaires de la boucle de Salta (qui se décompose souvent en partie nord et sud) à d’autres moins connues, mais qui méritent bien le détour !

L’inconvénient de notre itinéraire est qu’il va d’un point A (Mendoza) à un point B (Salta), et ne se fait pas en boucle (enfin, c’est toujours possible de l’adapter évidemment, mais ça prendra plus de temps, ce sont de grandes distances). Cela revient donc plus cher, car l’agence de location doit récupérer la voiture à l’étape finale. Cependant, c’est intéressant selon nous, car cet itinéraire permet de se déplacer sur une longue distance tout en visitant des lieux magnifiques en autonomie. Certains sont inaccessibles sans voiture.

La location de la voiture

Si vous êtes plusieurs, ça vaut le coup de se renseigner. De notre côté, nous étions quatre donc les frais sont divisés par quatre. Nous nous y sommes pris au dernier moment (ce n’était pas prévu), mais en s’y prenant à l’avance il est sans doute possible de prendre le temps de comparer et trouver LA bonne affaire. Nous avons manqué de peu un bon plan sur internet, mais comme nous étions sur place, nous nous sommes rendus dans un coin de Mendoza où se situent plein d’agences de location. Là, on a déniché notre bonheur à l’agence « Blue Way », qui n’était pas trop chère et qui nous a fait une remise si on réglait en cash. Nous avons payé environ 800 € pour 14 jours. (prix janvier 2020).

Le taux de change fluctuant énormément en Argentine, c’est un peu compliqué de vous partager les prix. Je vous conseille de vérifier par vous-même sur les sites officiels.

Si vous êtes à la recherche d’un road trip de 2 semaines dans le nord-ouest de l’Argentine hors des sentiers battus, vous pouvez totalement vous inspirer de notre itinéraire. Bien que nous étions en voyage au long court, sur cette partie nous avons un brin tracé, car nous avions un impératif de date (être à Rio de Janeiro pour le Carnaval 🥳), mais aussi pour ne pas payer trop cher la location de voiture. En arrivant d’Europe, je vous conseille de l’effectuer durant un voyage d’au moins 3 semaines, pour avoir le temps de faire d’autres étapes, mais également de venir jusqu’ici !

Jour 1 : Route jusqu’à Balde de Rosario pour débuter ce road trip dans le nord-ouest de l’Argentine

Mendoza – Balde de Rosario = 6 h

Pour notre première journée, nous partons donc de Mendoza et roulons jusqu’à la ville de Balde de Rosario, notre premier arrêt. C’est tout petit, tout tranquille. On se sent bien ici. Déjà, le road trip commence bien !

On dîne au resto du village, Analia, où on rencontre un énorme toutou doux comme un agneau qui adore les caresses. Audrey et Thomas goûtent du chevreau, pendant qu’avec Manu on mange la fameuse Milanesa (une fine tranche de viande panée, un des plats qu’on retrouve partout en Argentine).

Jour 2 : Visite d’Ischigualasto et route jusqu’à Jagué

Balde de Rosario – Ischigualasto = 25 minutes
Ischigualasto – Jagüé = 3 h

Visite du parc provincial Ischigualasto

On part en début de matinée pour le parc provincial Ischigualasto, situé à 20 km. Après avoir payé l’entrée, nous attendons le départ du prochain circuit. En effet, ce parc se visite avec son propre véhicule mais en suivant la voiture d’un guide. Pour patienter, on parcourt le musée, qui nous en apprend plus sur la faune et la flore locale, mais aussi sur les anciens « habitants » de la région, à savoir les dinosaures et autres animaux géants (comme le paresseux de cinq mètres de haut 😮).

Puis, on suit le convoi (nous sommes une douzaine d’autos à suivre la voiture guide) et nous faisons plusieurs arrêts sur le chemin. À chaque fois, on sort de la voiture pour se promener dans ce paysage étonnant.

Quelques points d’intérêts :

  • Valle Pintado : des montagnes colorées.
  • Candra de Bochas : un paysage unique avec de gros cailloux en forme de boules bien lisses. Il y en a partout, c’est vraiment curieux !
  • El Submarino : un rocher qui rappelle un sous-marin, il y a aussi une super vue.
  • Museo de Sitio Dr William Sill : quelques infos sur les dinos, avec des fossiles. C’est le moment pour faire une petite pause aux WC et à la cafétéria.
  • El Hongo : un rocher en forme de champignon, l’emblème du parc.
  • Barrancas Coloradas : des falaises colorées, toutes rouges. Magnifiques !

Le tour dure entre 3 h et 3 h 30. Nous, on met 4 h (champions de lenteur haha), car avant de quitter le parc on a pris notre temps, on s’est arrêté pour faire des photos sur la route.

Une posada hors du temps à Jagüé

Après cela, nous roulons jusqu’à Villa Union. On espère y manger, mais il n’y a rien d’ouvert ! Du coup, on continue jusqu’au village de Jagüé. Là, j’ai réservé une nuit dans la Posada Los Mudaderos, sur Facebook. Ici, nous sommes accueillis par Carlos, qui nous fait découvrir notre très grande chambre pour 4, avec salle de bain. Le village est vraiment tout petit, le coin désert. On se sent dans un endroit à l’écart du monde. C’est une ambiance vraiment particulière, un dépaysement total.

Le soir on dîne directement à la posada (on avait demandé avant si c’était possible) : un délicieux poulet rôti au feu de bois, avec des crudités, le tout accompagné d’un bon vin rouge local (La Rioja), et en dessert un flan. L’ambiance est familiale, ils doivent voir qu’on a faim et qu’on apprécie le dîner, car ils nous proposent de nous resservir (et on ne dit pas non !).

Après le repas, Carlos nous donne quelques explications pour rejoindre la Laguna Brava, notre visite du lendemain qui justifie le détour que l’on a fait pour venir jusqu’ici.

Jour 3 : Visite de la Laguna Brava 

Jagüé – Laguna Brava = 1 h 40 (sans les arrêts photos !)
Laguna Brava – Villa Union = 3 h (en repassant par Jagüé)

Nous prenons le petit déjeuner et au moment de payer notre séjour, Carlos nous dit qu’il nous offre le repas du soir ! On est choqué par tant de gentillesse ! Surtout qu’on a bien mangé et qu’on a pris une bouteille de vin. C’est une attention qu’on n’est pas près d’oublier. Les Argentins de cette région nous ont plusieurs fois démontré qu’ils étaient des personnes en or et Carlos en est la preuve.

Magnifique route dans les montagnes pour rejoindre la Laguna Brava

Nous partons ensuite pour la Laguna Brava, le début de la route est goudronné sur environ 30 km, puis c’est un chemin de terre. Directement, on tombe sur une embûche : la route s’est effondrée et il y a de la boue tout autour ! On hésite à passer, car on a peur de rester embourber (on n’a pas du tout un 4X4 !). Après quelques minutes d’observation du terrain, on le tente… Et ça passe ! On traverse quelques ruisseaux, la route devient de moins en moins bonne, mais on continue. Ça grimpe et on sillonne des paysages absolument sublimes. Des montagnes avec de nombreuses nuances. Rien que sur le trajet, on en prend plein les yeux !

Un moment inoubliable dans une beauté pure et intacte

À 4300 m, nous arrivons à la fameuse Laguna Brava. On s’en approche par une piste. Quelle merveille ! Avec le sel et la pluie de la veille, sans vent, cela fait un miroir, c’est magique. Il y a même des flamants qui barbotent, ajoutant encore plus de féérie au paysage. En plus, nous sommes tous seuls ! On croisera deux 4×4 qui arrivent quand on repart, c’est tout. Les paysages sont justes incroyables ! La nature, partout. On a le souffle coupé autant par l’altitude que par la beauté du paysage.

C’est un lieu peu connu, mais qui nous a laissé une énorme impression. Profiter d’un lieu si beau et préservé en toute quiétude, c’est quelque chose de rare… Sans aucun doute l’un de nos moments préférés de notre road trip dans le nord-ouest de l’Argentine.

Au retour, nous mangeons sur la route à San José, chez une dame (oui, on dirait qu’on est carrément dans son salon !), et ensuite on trace à nouveau jusqu’à Villa Union où nous trouvons des chambres pas chères chez Doña Gringa.

Jour 4 : Route vers La Rioja et le Lago Salinas Grandes de Córdoba

Villa Union – Lucio V Mansilla = 5 h 40

Pour la suite de notre itinéraire, nous prenons la route vers La Rioja. C’est superbe, au milieu des montagnes, et nous profitons de vues splendides.

On continue de rouler vers les Salinas Grandes de Córdoba, qu’on a découvert en regardant la carte de la région. Ces salins ne sont pas touristiques alors on n’a pas trop trouvé d’infos à ce sujet et on ne sait pas trop à quoi s’attendre.

On arrive alors au village de Lucio V Mansilla (bizarre ce nom !). On cherche un hôtel, mais on ne trouve rien (oups). Du coup, on abandonne pour l’instant et on va jeter un œil aux salins, via un accès repéré sur l’application maps.me, quelques kilomètres après Lucio, sur la route principale, direction Cordoba, sur la droite [coordonnées : -29,85 – 64,66].

Il n’y a personne et le salar est immense ! Après quelques photos, on revient vers la ville et sur le bord de la route, avant le village, il y a un espace pour routiers avec un restaurant. On mange là et on demande où on peut dormir ; ils nous disent qu’ici ils louent des chambres. Parfait ! (On trouve toujours une solution en Amérique du Sud 😄).

La nuit, on retourne au salar. Le ciel est magnifique, on aperçoit bien les étoiles et la Voie lactée. Encore une fois, on est seuls et on s’amuse à faire des photos. Comme le salar est immense et tout plat, on voit aussi des orages éclater au loin…

Jour 5 : Journée de road trip vers le nord-ouest de l’Argentine

Lucio V Mansilla – Famailla = 3 h 30

Les orages sont finalement arrivés jusqu’ici et ce matin, le salar est inondé. On y va, mais l’effet miroir n’est pas là, on ne voit pas le sel, c’est tout « boueux », on dirait une plage.

Par conséquent, on ne s’attarde pas plus et nous rejoignons la ville de Famailla, où nous passerons la nuit (en airbnb).

Jour 6 : Le Parc de Los Menhires et les Ruines de Quilmes

Famailla – El Mollar – Tafi del Valle = 1 h 30
Tafi del Valle – Ruines de Quilmes = 1 h 30
Ruines de Quilmes – Cafayate = 50 minutes

Des « menhirs » en Argentine au Parc de Los Menhires

Pour ce sixième jour, nous partons sur des routes de montagnes, direction El Mollar. Ici, nous visitons le parc de Los Menhires, qui regroupe des « menhirs » locaux sculptés trouvés dans la région. L’entrée est gratuite, il y a la possibilité de prendre un guide. Nous nous baladons et découvrons ces étonnantes sculptures. Certains représentent des visages, des dessins, et même, un pénis. 😅

Juste à côté, nous faisons un arrêt à Tafi del Valle, où nous mangeons à El Museo, un restaurant situé dans une ancienne église jésuite en adobe qui propose des plats typiques, pas chers.

Les routes par ici sont magnifiques, c’est un plaisir de traverser ces paysages montagneux et si tranquilles !

Les ruines préhispaniques de Quilmes

La journée n’est pas finie, nous rejoignons ensuite les ruines archéologiques de Quilmes. Après avoir payé l’entrée, nous visitons le musée. Celui-ci est récent et moderne, il est très agréable. On apprend qui était le peuple Quilmes, avec des explications sur leur mode de vie (vêtements, nourriture, mort…), notamment grâce à une vidéo très intéressante, une frise chronologique et des objets.

Nous avons envie d’en savoir plus alors nous prenons une guide pour la visite des ruines. On lui donne le montant que l’on souhaite. Elle nous enseigne plein de choses, c’est passionnant. Elle nous explique par exemple que les Incas seraient venus jusqu’ici et auraient partagé leur savoir-faire, comme créer des canaux pour distribuer l’eau dans la ville. Ils ont également laissé leur langue : le Quechua. On apprend aussi que les Quilmes ont résisté pendant une centaine d’années à l’invasion des Espagnols.

La guide nous laisse ensuite et on vagabonde dans les ruines. Le lieu est superbe et offre une vue magnifique (et stratégique !) sur les environs. On y croise des chèvres et des lamas. Ces derniers ne sont pas hyper commodes, Manu en fera les frais en se faisant charger par l’un d’eux !

Une visite captivante, hors des sentiers battus, à ne pas manquer pour les amateurs d’histoire lors d’un road trip dans le nord-ouest de l’Argentine.

Nous rejoignons enfin Cafayate, où nous dînerons et passerons la nuit.

Jour 7 : Cafayate et la Quebrada de las Conchas, à ne pas manquer lors d’un road trip dans le nord-ouest de l’Argentine

Cafayate – Gargantua del Diablo = 50 minutes aller

Cafayate est généralement l’une des étapes incontournables d’un road trip dans le nord-ouest de l’Argentine, autour de Salta. En effet, on y trouve de superbes paysages autour, mais la ville est aussi réputée pour son vin.

Ce matin, on commence par la découverte des paysages. Nous prenons la route 68 dans la Quebrada de las Conchas, jusqu’à la Gargantua del Diablo. Il y a beaucoup de commerces à l’entrée de la gorge. Les paysages sont très secs et colorés. Ça n’a rien à avoir avec ceux vus à Tafi del Valle la veille !

Nous faisons ensuite la route en sens inverse en direction de Cafayate avec des arrêts aux points d’intérêts :

  • El Anfiteatro
  • Miador Tres Cruces
  • La Yesera
  • El Obelisco
  • Los Castillos
  • El Sapo
  • Los Colorados
  • La Ventana.

Sur la route on fait un arrêt à « El Rancho », une petite cabane qui propose des tortillas jambon-fromage cuites au barbecue. On adore ce genre de lieu si particulier.

On se dégourdit ensuite les jambes pour s’imprégner de ces paysages à travers une petite randonnée où on ne croise pas grand monde.

En rentrant à Cafayate, il est encore tôt, il est donc temps de tester les vins locaux ! Nous nous rendons à la Bodega Nanni. Nous y dégustons 5 vins locaux (un blanc Torontes, un blanc moelleux et différents rouges). Puis on s’arrête à une autre bodega à côté où on teste 3 autres vins.

Le soir on mange un burger et on profite du happy hour (on n’a pas assez bu aujourd’hui !). On fait aussi quelques emplettes, car ici les magasins ferment tard (vers 23 h).

Jour 8 : La Route 40 jusqu’à Cachi à travers la Quebrada de las Flechas

Cafayate – Cachi = 4 h

On quitte Cafayate pour partir en direction de Salta avec de nombreuses étapes en chemin avant d’y arriver. Nous prenons la Route 40. Ici, elle n’est en grande partie pas goudronnée. On passe dans les paysages de la Quebrada de las Flechas. C’est superbe et on ne croise pas grand monde.

Nous allons jusqu’à Cachi, où l’on trouve un hébergement pour la nuit. C’est une petite ville, mais qui dispose d’une jolie place centrale, où nous mangeons le soir.

Jour 9 : La Route 40 et le parc national Los Cardones

Cachi – Parc national Los Cardones = 45 min
Los Cardones – Salta = 2 h 30

Retour sur la Ruta 40 qui nous amène au parc national Los Cardones (gratuit). Ici, il y a plein plein de cactus !

C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les cactus : les 5 à 10 premières années, ils ne font pas plus de 5 cm. Leurs racines sont très profondes. Toutes ces infos sont d’autant plus impressionnantes quand on voit la taille des cactus ici !

On continue notre route, les paysages passent de désertiques à montagneux, c’est étonnant. On s’arrête sur la route au milieu des montagnes pour manger une tortilla au salami de lama et fromage de chèvre. La vue est vraiment canon !

On fait ensuite étape en dehors de la ville de Salta pour dormir avant de continuer notre exploration de la région.

Jour 10 : Le Parc National Calilegua

Salta – Parc national Calilegua = 2 h 30

Ce matin, nous partons pour le parc national Calilegua : place à la forêt luxuriante ! Le parc est gratuit, on se balade en voiture et à pied sur quelques sentiers. Nous avons la chance d’observer de près des geais acahés à la tour d’observation d’oiseaux, ils sont magnifiques. Ensuite, nous allons jusqu’à la Lagunita, un marécage avec plein de libellules et de papillons.

Enfin, nous montons jusqu’au bout du parc, à El Monolito. Nous sommes à 1500 m d’altitude, l’air est plus frais (ça fait du bien) et la végétation est différente. On profite d’une jolie vue sur les montagnes.

Le soir, nous mangeons et dormons dans le petit village de Beritez, situé dans le parc.

Jour 11 : Pumamarca, la montagnes aux 7 couleurs

Parc national Calilegua – Pumamarca = 2 h 30
Pumamarca – Tilcara = 30 min

Fini la forêt, on repart dans les paysages désertiques du nord-ouest de l’Argentine avec la ville de Pumamarca. Nous déjeunons ici un ragoût de lama (pas trop mon délire, mais c’est l’occasion de goûter). Il y a un grand marché et de nombreuses boutiques pour acheter de l’artisanat local, des souvenirs.

Nous nous rendons ensuite au point de vue de la Montagne aux Sept Couleurs, à côté. On y va en voiture, mais c’est accessible à pied depuis la ville. C’est splendide !

Puis direction Tilcara, où nous trouvons des chambres à l’hôtel Waira. Le village est tout mignon. Le soir on mange dans un chouette resto, en face de notre hôtel : Khuska. C’est l’occasion de boire des cocktails !

Jour 12 : Pucara de Tilcara et les montagnes aux 14 couleurs de la Serrania de Hornocal

Tilcara – Humahuaca = 40 min
Humahuaca – Mirador A la cercanía de los 14 Colores del Hornocal = 40 min (piste)

Les ruines de Tilcara

Le matin, nous visitons Pucará de Tilcara, les ruines d’une forteresse, située sur une colline. A côté il y a aussi un jardin de plantes, avec de jolis cactus. Le lieu est sympa, il y a de superbes vues sur les alentours. Cependant pas de panneaux explicatifs, pour en savoir plus, il faut le visiter avec un guide.

On se dirige ensuite à la Garganta del Diablo, situé à 7 km. La route est très mauvaise et il y a du monde en haut. C’est joli, mais ça ne nous laisse pas une grande impression.

Les incroyables couleurs de la Serrania de Hornocal

Après le déjeuner, nous partons pour le point de vue sur la Serrania de Hornocal. La route est très bonne jusqu’à Humahuaca, puis c’est de la piste pour grimper au point de vue.

Arrivé en haut, vers le péage où l’on paye l’entrée, la dame au guichet nous fait remarquer qu’on a… crevé ! Heureusement, ni une, ni deux, l’homme qui est avec elle (son mari ?) nous aide à changer la roue. À plus de 4000 m, on est bien content, car les efforts sont difficiles à cette altitude. Les gens ici sont adorables (c’est lui qui a fait le plus gros du travail). Et quand on lui donne un petit pourboire pour le remercier, il refuse ! On insiste alors il le prend, mais du coup ils ne nous font pas payer l’entrée. Vraiment les locaux ne sont pas là pour arnaquer le touriste.

On se gare sur le parking et on marche quelques minutes jusqu’au point de vue sur les montagnes colorées. C’est somptueux ! Les couleurs sont incroyables.

Pour revenir à la voiture, c’est plus difficile, car même si ce n’est pas long, ça monte et avec l’altitude (4350 m !), ça pique un peu !

De retour à Humahuaca, on fait réparer la roue dans une gomera par un vieux monsieur, pour trois fois rien. On trouve ensuite un hôtel où passer la nuit en ville et on mange un poulet mole, une spécialité mexicaine au cacao (miam!) à Pachamanca, un joli restaurant avec une cour intérieure.

Jour 13 : Las Salinas Grandes, incontournable d’un road trip dans le nord-ouest de l’Argentine

Humahuaca – Salinas Grandes = 3 h de route

Nous continuons notre voyage en direction d’un lieu à ne pas manquer lors d’un road trip dans le nord ouest de l’Argentine : les Salinas Grandes ! C’est un désert de sel, comme celui où nous nous sommes arrêtés quelques jours plus tôt, mais celui-ci est en revanche très touristique.

Le lieu est aménagé, il y a des toilettes, des petits restos et même des tables de sel (!) où nous pique-niquerons. Pour rouler sur le salar, il faut payer un guide. Celui-ci monte en voiture avec nous et nous dirige à travers le salar, dans les coins à voir. Il nous en apprend un peu plus sur l’endroit et nous permet de faire de magnifiques photos dans ce lieu incroyable ! Ça dure environ 1 h, puis on revient au point de départ.

Ici, on peut aller marcher sur le salar, sans trop s’éloigner. On en profite pour faire d’autres photos « perspective », on rigole bien ! Il faut dire qu’on commence à s’y connaître, car on en avait fait quelques mois auparavant dans le gigantesque Salar d’Uyuni. Ça nous amuse un bon moment, puis on reprend la route pour la fin de ce road trip de 2 semaines dans le nord-ouest de l’Argentine : retour à Salta !

Jour 14 : Salta et le Musée MAAM

Salinas Grandes – Salta = 4 h de route

C’est à Salta que nous rendons la voiture qui nous a fait voyager dans cette fantastique région ! Salta est située à 1100 m d’altitude, dans la Cordillère des Andes. C’est un peu le passage obligé lors d’un road trip dans le nord-ouest de l’Argentine (il y a un aéroport). Notre airbnb est en plein centre et on a une jolie vue sur la place principale.

Nous profitons d’être à Salta pour visiter le MAAM (Museo de Arqueologia de Alta Montana / Musée d’Archéologie de Haute Montagne). On y apprend beaucoup de choses sur les Incas, mais aussi sur la découverte de trois momies d’enfants retrouvées au volcan Llullaillaco. Ces momies naturelles sont célèbres, car très bien conservées en raison des conditions climatiques. Pour les préserver, elles sont exposées à tour de rôle dans le musée, sous verre et bien protégées (photos interdites). Nous verrons celle surnommée « El Niño », un petit garçon. C’est quelque chose de vraiment particulier. À la fois intéressant et morbide. Cet enfant a été sacrifié il y a plus de 500 ans et nous l’observons aujourd’hui à travers une vitre. Ça nous rappelle notre visite au musée d’Arequipa où est conservée la momie de Juanita, une autre enfant inca sacrifiée en montagne.

Puis nous nous octroyons une journée de repos avant de nous envoler vers notre dernière étape en Argentine où nous traverserons la frontière pour gagner le Brésil : les chutes d’Iguazu !

Un road trip dans le nord-ouest de l’Argentine, on recommande ou pas ?

Après avoir lu ces lignes (si vous avez tout lu, félicitations car c’est vraiment un des articles les plus longs de notre blog !), vous vous doutez de notre réponse : OUI ! On recommande à 1000 % ! Si vous voulez un voyage dépaysant, avec des paysages incroyables et différents tout en rencontrant des gens formidables et en buvant du bon vin… Il n’y a pas mieux, je crois ! Nous sommes vraiment heureux d’avoir fait cette partie en voiture qui nous a permis de découvrir des merveilles méconnues de l’Argentine. Ce road trip dans le nord-ouest de l’Argentine fait clairement partie de nos plus beaux souvenirs de notre voyage en Amérique du Sud.

Safari de 2 jours dans le Parc Serengeti en Tanzanie, inoubliable !

Durant nos 2 semaines en Tanzanie, nous avons effectué un safari de 5 jours, en allant dans 3 parcs différents. C’était le but de notre voyage ! Après avoir commencé par une journée dans le Tarangire, nous continuons le safari avec 2 jours (et 2 nuits) dans le parc du Serengeti.

Le Serengeti, c’est l’un des parcs les plus réputés du continent pour observer les animaux d’Afrique. D’une superficie de 14 763 km², la faune y est exceptionnelle ! C’est également dans cette réserve, entre la Tanzanie et le Kenya, que se déroule le phénomène de la grande migration.

Je vais vous raconter un peu notre safari de 2 jours dans ce fabuleux parc qu’est le Serengeti… Une expérience folle ! Si vous recherchez des infos pratiques sur le safari de manière générale, je vous redirige vers notre article dédié au safari en Tanzanie.

Premier jour de safari dans le Serengeti

Le village Massaï près de Ngorongoro, l’arnaque !

Pour rejoindre le parc Serengeti depuis Arusha ou le parc Tarangire, nous passons par la réserve de Ngorongoro. Ici, nous réalisons un arrêt dans un village Massaï. Je vais être totalement transparente avec vous : nous ne voulions pas faire cette visite. Ça ne nous plaisait pas trop d’aller dans un village et de voir « comment ils vivent », comme si on allait au zoo. Aucun de nous n’était à l’aise avec ça. Cependant notre guide nous a poussés à faire cette visite et on s’est senti obligé… Notre argent allait aider le village, ils en ont besoin et en contrepartie, on découvrirait un village Massaï, une communauté très importante en Tanzanie. Comment dire non ?

Donc on a craqué, on s’y est arrêté et ce fut… La cata ! Une grosse arnaque ! Tout ce qui les intéressait c’était combien de billets on allait donner pour la visite (« donnez avec votre cœur »… Surtout, donnez plus !), puis nous apitoyer avec des histoires pour qu’on donne encore de l’argent, puis nous montrer leur artisanat pour nous faire payer des souvenirs 10 fois leur prix (est-ce vraiment eux qui les fabriquent ? Mystère).

Bref, tout paraissait faux, en tout cas pas sincère. Je ne m’attarderai pas sur cet épisode qui fut très pénible… On préfère l’oublier et j’ai failli ne pas le mentionner sur le blog, mais les mauvaises expériences font aussi partie du voyage et si ça peut être utile à quelqu’un… Ne tombez pas dans le panneau ! Si vous souhaitez visiter un village Massaï, renseignez-vous bien avant, je suis sûre qu’il y en a des authentiques, mais dans ce coin hyper touristique, je ne sais pas trop ce qui était vrai et ce qui était fait pour délester le touriste de ses billets.

En route pour notre safari de 2 jours dans le Serengeti

Bref, après cette déconvenue, nous repartons en 4×4. La route pour arriver au Serengeti est vraiment compliquée, très caillouteuse et poussiéreuse… Il fait aussi très chaud et on ne peut pas trop ouvrir les fenêtres à cause de la poussière (et pas de clim dans ce vieux 4×4 !). Le véhicule bouge dans tous les sens, impossible de bouquiner ou de dormir durant ces heures de route. Alors on s’imprègne de ce paysage qui s’étend à perte de vue. Des plaines, tout est très sec. Vide. On croise quelques villages Massaï (pièges à touristes ou pas ?! On ne sait plus quoi penser 😅) et même parfois des habitants qui ont l’air de sortir de nulle part, au milieu de ce désert.

Sur le chemin, nous faisons un rapide arrêt au monument des Gorges d’Olduvaï, qui abrite d’importants sites préhistoriques (c’est notamment par ici qu’ont été retrouvés la majorité des fossiles de Homo Habilis).

Arrivés au Serengeti, notre guide Michel (en vrai Michael, mais il préfère la prononciation française) paye l’entrée (compris dans notre réservation) et nous mangeons notre déjeuner. Il y a une « aire » avec de nombreux bâtiments, dont des toilettes et des tables de pique-nique.

On fait une petite marche jusqu’à un point de vue en hauteur. De là, on a un panorama incroyable sur la savane, c’est tout plat à l’infini !

Rencontre avec les premiers animaux du Serengeti durant notre safari de 2 jours

Puis, nous reprenons la voiture et à peine rentrés dans le parc, alors que nous sommes sur une des artères « principales », nous croisons une lionne et de jeunes lions qui font la sieste. Puis, on a la chance d’apercevoir un guépard, au loin, assis sur un rocher. Il se lève ensuite, on a l’impression qu’il surveille les alentours. C’est assez fou de voir cet incroyable félin !

Michel nous promène dans le parc à bord du 4×4, il nous montre des hippopotames dans l’eau. Si on n’y prête pas attention, on dirait des rochers ! Ils sont tous entassés, c’est rigolo de les observer. Dans le même plan d’eau, se trouvent aussi 2 crocodiles. Ils semblent essayer d’avaler une peau d’hippo et ça a l’air bien difficile ! Il y a même des babouins qui se baladent autour du point d’eau.

Durant cette après-midi on croisera de nombreux animaux, dont certains dont on n’avait jamais entendu parler. Des topis (une espèce de grande antilope), des dik-diks (antilopes naines trop choupinettes), une hyène au loin, des buffles, des girafes, des éléphants, des zèbres (beaucoup !), des impalas…

Soirée et nuit dans la tente dans le Serengeti

Quand la nuit tombe, il est temps de rejoindre notre lodge « Heritage Luxury Tented Camp », situé au cœur du parc. On boit une bière locale Safari autour du feu de camp monté par les gardiens Massaï, qui travaillent ici pour leurs connaissances de l’environnement. Puis nous mangeons au buffet dressé sous la tente principale, immense.

Pendant le repas nous avons droit à de la musique africaine avec djembé et xylophone notamment, et même de la danse. Il y a une bonne ambiance, c’est festif et on profite du spectacle avec une petite tisane.

Observation des étoiles et première nuit dans le parc

On peut également voir que le ciel étoilé est éblouissant ! On aperçoit bien la Voie Lactée. Ici, pas de pollution lumineuse, nous sommes dans un territoire inhabité. Les seules lumières sont celles du feu de camp et des tentes collectives. On ne peut pas trop admirer ce ciel cependant à cause des animaux sauvages… Eh oui, n’oublions pas que nous sommes en pleine savane. Ainsi, pour rentrer à notre luxueuse tente, nous nous faisons accompagner par un Massaï. C’est obligatoire ! Ils ont l’habitude de vivre en compagnie d’animaux sauvages, pas nous… Nous avons aussi des talkies-walkies pour communiquer si jamais nous avons besoin de revenir ou en cas de problème.

Nos tentes sont immenses ! N’imaginez pas des tentes Quechua, ça n’a rien à voir 😂 Plutôt des vraies chambres avec salle de bain (on va éviter de faire pipi dehors la nuit hein), surélevées et sous des toiles très résistantes. Je ne m’attendais pas à autant de confort et d’espace.

La nuit nous entendons les bruits des animaux sauvages qui passent par là, en particulier les hyènes… Leurs cris et « rires » sont étonnants et un peu flippants ! Des sons qu’on n’a pas l’habitude d’entendre. On a beau être en sécurité dans cette maxi-tente, j’avoue qu’on n’est pas hyper rassuré !

Second jour de safari dans le Serengeti

Rencontre avec toujours plus d’animaux, dont de nombreux félins

Pour ce second jour de notre safari de 2 jours dans le Serengeti, nous partons vers 8 h 15, après un bon petit-déj. À peine partis, nous rencontrons des chacals. Ils sont petits et tout mignons !

On a ensuite la chance de voir des girafes de très près, c’est magique ! On croise de nombreux animaux comme des oiseaux secrétaires, des bubales (grandes antilopes), des gazelles, des marabouts (grands oiseaux), des hérons, des damans des rochers (rongeurs), des pintades… Mais aussi beaucoup d’éléphants et une quantité impressionnante de zèbres !

Dans la journée nous aurons l’occasion d’admirer plusieurs félins 😍 Ça commence avec un léopard qui dort dans un arbre (pas facile de le distinguer et surtout de le prendre en photo). Juste après, on aperçoit un lion qui marche, entouré de plusieurs 4×4. Mais on le manque, il disparaît… À proximité on rencontre un groupe de lionnes. Assez fou de les observer comme ça ! On retourne vers les rochers où on avait vu le lion et finalement le voici ! Il fait la sieste à l’ombre, on ne le distingue presque pas, il se fond tellement bien dans le décor… Il paraît aussi très massif ! C’est impressionnant.

Juste après ça, j’ai droit à une autre surprise made in Africa : une piqûre de la mouche tsé-tsé ! Ça pique fort, c’est vraiment douloureux ! Heureusement rien de grave (non je ne me suis pas endormie tout à coup, ça va !).

Les belles surprises du jour : des rhinos et une lionne toute proche

On passe près d’un immense troupeau de buffles, c’est encore une fois impressionnant et magique d’apercevoir tous ces animaux dans la nature. Il y a aussi beaucoup de zèbres. À cet endroit, de nombreuses voitures sont arrêtées… À raison, car au fond, 2 rhinocéros se baladent ! C’est très rare d’en voir, il n’en reste que 10 dans le Serengeti… Ils sont loin, on les observe avec les jumelles. Nous ne les verrons pas de plus près, mais on est quand même chanceux d’en avoir vu, comme nous le répète Michel « la chance les Français, la chance ! » (il n’en avait pas vu depuis des mois apparemment).

On mange le midi sur une petite aire où il y a des oiseaux et quelques damans. L’après-midi on continue d’explorer le parc, on croise des crocos, hippos, éléphants, hyènes

Le Serengeti et la dure réalité de la nature : découverte d’un zèbre croqué

Dans l’après-midi, au moment de retourner au lodge, on passe près d’un zèbre mort, abandonné sur le bord du chemin. Il a la fesse croquée, la blessure est profonde. On continue sur la route et on tombe sur la fautive : une lionne. Elle est perchée dans un arbre comme ça elle peut surveiller sa prise au loin. Elle est tranquille, puis elle descend de l’arbre et s’approche de notre 4×4 et d’un autre qui nous a rejoints. C’est incroyable de la voir si proche de nous, à marcher près des voitures. On peut observer son corps élancé, tout en muscle… Elle est si belle, ça me fait un petit quelque chose au cœur d’être si proche d’une lionne sauvage !

On la laisse retourner à son zèbre et sur la route on croise une autre lionne (qui a un collier). Elle se repose dans l’herbe. Encore une fois, elle se fond dans le paysage, il faut être très attentif.

Après toutes ces émotions, nous arrivons au lodge, assez tôt pour boire des bières et du vin rouge de Serengeti devant le coucher de soleil.

Nous passons une seconde nuit dans la tente au milieu du parc. On entend toujours les hyènes et des cigales très bruyantes, mais on est moins sur nos gardes que la veille, on s’habitue au son de la savane

Départ et clap de fin pour ce safari de 2 jours dans le parc Serengeti

Nous quittons le lodge vers 7 h (pas de grasse mat’ en safari !). Sur la route, nous croisons une lionne avec un lionceau dans la gueule… Trop trop mignon ! On admire la savane, on s’imprègne de ces paysages si particuliers… Quelques dernières images avant de partir, un guépard assis qui observe, une hyène qui court pas loin de la voiture, une lionne, des autruches…

Nous reprenons la route de l’aller, direction le cratère Ngorongoro, pour découvrir de nouveaux paysages et voir toujours plus d’animaux africains !

2 jours de Safari dans le Serengeti : un moment hors du temps !

Si je devais garder un seul lieu de ce voyage en Tanzanie, ce serait sans doute ces 2 jours et 2 nuits de safari dans le parc du Serengeti. Se retrouver dans un endroit sauvage c’est toujours un bonheur pour nous (comme en Amazonie par exemple), et ici il y a en plus une telle faune… On croise tant d’animaux, c’est merveilleux de les voir vivre dans leur milieu naturel. Parfois on était happé par ce spectacle, si simple… Jusqu’à ce que Michel nous demande « c’est bon, on y va ? » ! S’il ne nous disait rien, on aurait pu passer des heures au même endroit, du moment où il y avait des animaux. Bref, des centaines de photos prises, des souvenirs plein la tête, des bruits inoubliables, des animaux magnifiques et aussi des gens formidables ! Le Serengeti restera longtemps dans notre petit cœur.

Safari photo de 5 jours en Tanzanie : conseils, prix, budget…

Vivre un safari… Qui n’en a jamais rêvé ? C’est un rêve incroyable que nous avons réalisé en septembre 2022, en partant pour un safari en Tanzanie avec Audrey et Thomas. Après vous avoir partagé notre itinéraire de 15 jours en Tanzanie et à Zanzibar, voici un article dédié aux 5 jours de safari que nous avons effectué au début de notre voyage. Ici vous trouverez des réponses aux questions pratiques que l’on se pose souvent avant un safari, avec nos retours personnels.

Au sommaire :
Quel prix pour un safari photo en Tanzanie tout compris ?
Comment se passe un safari photo en Tanzanie ?
Comment faire un safari en Tanzanie ? Quel safari choisir ?
Quel parc choisir lors d’un safari en Tanzanie ?
Combien de temps partir en safari ?
Comment s’habiller pour un safari en Tanzanie ?
Qu’est-ce qu’on amène comme matériel dans un safari ?
Pourquoi faire un safari en Tanzanie ?
Quelques mots de swahili pour finir

Quel prix et quel budget pour un safari photo en Tanzanie tout compris ?

Le prix pour un safari privé de 5 jours en Tanzanie

Avant tout, il faut savoir que le budget pour un safari est très élevé. On vous prévient, c’est une sacrée dépense. Nous qui sommes plutôt habitués à voyager à petit prix, ça nous a fait bizarre de débourser autant d’argent pour si peu de temps ! Nous ne regrettons rien cependant, car nous avons vécu une expérience inoubliable. Je ne pense pas que nous referons un safari d’aussi tôt, alors autant en profiter.

La Tanzanie fait partie des endroits où les safaris sont réputés les plus beaux. Le pays possède d’immenses parcs nationaux avec d’innombrables animaux. C’est le paradis pour admirer la faune africaine ! D’où un prix qui se révèle plus élevé que dans d’autres pays.

Le tarif peut différer selon la période, l’agence, les parcs visités… Et le nombre de personnes dans la jeep. En effet, c’était un circuit privé. Nous avons effectué ce safari, entre nous, à 4 (cela peut aller jusqu’à 6 personnes). Ainsi, le prix se divise suivant le nombre de voyageurs.

Nous avons payé chacun 1 680 € avec l’agence Tanzania Specialist pour 5 jours de safari.

Ce prix comprend les hébergements, tous les repas, de l’eau potable, les entrées dans les parcs et un guide/chauffeur francophone en 4×4 avec tous les trajets (transferts aller-retour notamment).

Budget : les dépenses en plus durant le safari

Il est possible de payer des options en suppléments (visite de village Maasaï, excursion en montgolfière…). De plus, le guide vous amènera sans doute dans des « marchés » pour acheter des souvenirs. Nous, on a senti l’attrape-touriste, tout était ultra cher, on n’a rien acheté.

Les boissons en dehors de l’eau sont payantes (bières, sodas…). Bien sûr dans les lodges ils en profitent pour pratiquer des prix élevés, mais on n’était plus à ça près (5 $ la bouteille de bière locale de 50 cl). Déguster une bière fraîche face à la savane après une grosse journée de safari, c’est un plaisir qu’on ne s’est pas refusé de notre côté !

En outre, il est fréquent de donner des pourboires. Au personnel des lodges qui vous accueille durant le safari, notamment lorsqu’ils portent vos sacs… (pensez à avoir des petites coupures en dollars américains ou shillings tanzaniens).

Vous devrez également accorder un bon pourboire à votre chauffeur à la fin du séjour. Mais combien donner de pourboire ? On s’est renseigné un peu avant et on a vu qu’il était recommandé de donner environ 10 € par personne et par jour… Un sacré budget quoi ! Comme on y connaît rien, on a fait ça. Notre guide est donc reparti avec 200 € de pourboire, ce qui n’est pas négligeable en Tanzanie. Et il avait l’air bien content ! haha 😃 Bien sûr vous pouvez offrir plus si vous le souhaitez ou moins si vous n’êtes pas satisfaits.

Comment se passe un safari photo en Tanzanie ?

Avant de partir, je me posais quelques questions existentielles sur l’organisation du safari. On mange où, et surtout on fait pipi où ? Je m’imaginais déjà en train de demander au chauffeur un arrêt pipi derrière un buisson où un lion aurait pu me croquer les fesses.

Rassurez-vous, ce n’est pas du tout le cas ! Nous voyageurs, nous n’avons pas le droit de sortir du véhicule en dehors de zones prédéfinies. Tout est très sécurisé. Il y a des zones avec des tables de pique-nique, des bâtiments avec toilettes. Tous les touristes se retrouvent aux mêmes endroits, les animaux ne préfèrent pas s’approcher. Sauf ceux qui sont du genre voleurs, comme les singes… ! Méfiance, ils sont experts pour dérober de la nourriture ! (ça sent le vécu n’est-ce pas !)

Par contre si vous avez envie d’aller aux WC alors que vous êtes en pleine brousse, il va falloir se retenir jusqu’à trouver un coin toilettes. Mieux vaut prendre ses précautions avant de monter en voiture donc.

Pour ce qui est des repas, le midi on a droit à une boite repas préparée par le lodge où on a dormi la nuit précédente. C’est bien complet ! Le matin et le soir, on mange dans les lodges. Nous avons eu des buffets à chaque fois, les plats étaient assez variés (féculents, viandes, légumes… Des choses occidentales et quelques plats plus traditionnels de Tanzanie ou de pays voisins).

La nuit, on dort dans des lodges à côté des parcs ou carrément à l’intérieur ! Une expérience incroyable.

Comment faire un safari en Tanzanie ? Quel safari choisir ?

Il existe de nombreuses agences qui proposent des safaris privés tout compris. Le choix appartient à chacun. Renseignez-vous bien et demandez des devis à plusieurs organismes pour vous faire une idée du prix.

Pour notre part, nous avons fait confiance à Tanzania Specialist. C’est une agence néerlandaise, mais qui possède des bureaux en Tanzanie. Ils ont de nombreux employés francophones. Le tarif était dans les moins chers de tous les devis que nous avions effectués et leur prestation nous convenait. Vu le prix payé, nous étions contents de pouvoir avoir un guide local qui parle français. Nous nous sommes très bien entendus avec lui ! De plus, les lodges étaient superbes, le personnel au petit soin et les repas très bons.

Quel parc choisir lors d’un safari en Tanzanie ?

C’est un peu la question piège ! Nous avons été très indécis là-dessus. Faut-il privilégier les parcs incontournables comme le Serengeti ou partir pour des parcs moins fréquentés ?

Une chose à savoir c’est que les parcs les plus populaires ne le sont pas sans raison

Voici ceux que nous avons visité.

Le parc Tarangire

Nous avons commencé par le parc Tarangire, le plus « petit » des trois que nous avons visités. Il nous faisait de l’œil, car nous avions vu qu’il était surnommé « la maison des éléphants ». C’était l’assurance d’observer des éléphants ! Même si, en toute honnêteté, il y a très peu de chance que vous ne croisiez pas de pachydermes dans le Serengeti ! Le Tarangire reste un lieu assez intime et nous avons effectivement rencontré beaucoup d’éléphants, dont certains de très près. C’était magique ! Nous y avons vu également de nombreux autres animaux africains : phacochères, zèbres, girafes…

Le parc du Serengeti

Le parc national du Serengeti demeure l’un des lieux les plus importants d’Afrique et on comprend pourquoi ! Déjà on pourrait y passer des semaines tant il est immense. C’est ici que se déroule la grande migration, au printemps. Par ailleurs, les paysages sont ceux qui ont inspiré les dessins du Roi Lion et font partie de notre imaginaire. La diversité de la faune est aussi incroyable…

On avait lu des témoignages disant qu’ils y avaient des dizaines de voitures rassemblées au même endroit pour voir un animal… Ça nous avait refroidis ! Mais en fin de compte, nous avons rarement vécu cela (une fois, car il y avait des rhinocéros et qu’il est difficile de les apercevoir, mais on était loin donc on ne les dérangeait clairement pas). Le parc reste assez grand pour ne pas se « rouler » dessus… en septembre en tout cas !

L’aire de conservation du Ngorongoro

Pour terminer, nous avons exploré le cratère du Ngorongoro, un autre incontournable. Ici, outre les rencontres animales, le paysage nous a vraiment impressionnés. C’était magnifique !

Ces trois parcs possédaient chacun leurs particularités et c’était super de découvrir des endroits différents en si peu de temps. Ce sont trois réserves très populaires pour des safaris de courte durée, car ils se situent dans la même région.

Combien de temps partir en safari ?

Le temps que vous allez passer en safari dépend évidemment de votre budget. Notre safari durait 5 jours, mais en vérité nous avons véritablement passé 4 jours dans les parcs. Le premier jour était consacré au parc Tarangire, les 2e et 3e jours au Seregenti et le 4e jour au Ngorongoro.

Il faut au minimum 2 jours dans le Seregenti, car les distances sont très grandes. La route pour s’y rendre est également extrêmement difficile (en terre, très très poussiéreuse, avec des cailloux… Nous avons d’ailleurs crevé au retour).

Vous pouvez vous consacrer sur un seul parc en une journée mais vous serez sans doute frustré ! Je conseille de faire au moins 3 jours de safari pour en profiter. De mon point de vue, 4 jours c’était bien, même si j’aurais pu continuer sans me lasser ! Mais le budget grimpe vite… !

Comment s’habiller pour un safari en Tanzanie ?

Lorsqu’on se renseigne sur les safaris, on se rend compte qu’il y a certains codes, notamment au niveau vestimentaire. Ne pas porter de couleurs trop vives, mais porter des tons neutres qui se fondent dans le paysage comme le kaki, le marron et le beige.

Ce sont des principes à suivre, mais franchement d’après nous, pas besoin de refaire sa garde-robe. Vous serez TOUJOURS en voiture donc vous n’êtes pas très visible quoi qu’il arrive (sauf si vous réalisez un safari à pied ; c’est possible dans certains parcs, mais c’est à décider à l’avance de toute façon) . Les animaux sont habitués aux jeeps, elles font partie du décor.

Nos conseils : surtout prendre des vêtements confortables, légers et auxquels vous ne tenez pas trop, car ils seront pleins de poussière. Apportez des chaussures confortables. On avait lu qu’il valait mieux des chaussures fermées, mais certains d’entre nous les ont troqués contre des tongs après le premier jour. En plus de la chaleur, comme on montait souvent sur les sièges de la voiture pour se mettre en hauteur (afin de prendre des photos ou admirer une scène), c’était plus pratique d’enlever des tongs (pour ne pas salir les sièges).

N’oubliez pas la crème solaire (voir une casquette), car même en voiture il y a du soleil et encore plus quand le toit est semi-ouvert. Prenez aussi une petite veste pour vous couvrir car il peu faire frais à certains endroits en altitude (c’était notamment notre cas au Ngorongoro).

Par ailleurs, les vêtements clairs sont recommandés pour éviter d’attirer la mouche tsé-tsé… Mais je vous confirme que ce n’est pas efficace à 100 %, car j’étais habillé de couleur claire et je me suis fait piquer ! Heureusement je n’ai pas chopé le fameux virus, mais j’ai bien senti la piqûre.

Qu’est-ce qu’on amène comme matériel dans un safari ?

Le but du safari c’est avant tout d’observer des animaux mais c’est aussi ramener des souvenirs en les prenant en photo !

Pour avoir les meilleures photos possibles, nous vous conseillons d’avoir un appareil photo numérique de bonne qualité de type réflexe ou hybride. Je pense qu’il est important d’avoir 2 objectifs :

  • un standard, 18-55, pour les photos de paysages ;
  • un téléobjectif pour les plans plus rapprochés sur les animaux. Nous avions un 70-300 et c’était suffisant pour notre usage.

Je vous conseille d’avoir en plus un kit de nettoyage pour nettoyer votre boitier et vos objectifs (il peut y avoir pas mal de poussière). Sur les blogs photos ils conseillaient d’amener un « bean bag » pour caler l’appareil photo. Perso, je n’en ai pas acheté, j’ai plutôt emprunté un coussin mou trouvé chez mes parents qui a fait le taff ! Assez utile pour poser le zoom de l’appareil et le stabiliser (mais pas indispensable, ma sœur n’en avait pas).

Utile aussi d’avoir un appareil photo correct sur son téléphone afin de prendre des photos rapidement dans la voiture, sans avoir à changer sans arrêt d’objectif.

Autre conseil, n’hésitez pas à investir dans une paire de jumelles ! Bien pratique pour observer les animaux quand ils sont éloignés.

Sachez aussi que les agences de safari louent généralement du matériel photo (des méga zoom) et des jumelles. Pour notre part, on trouvait ça un peu cher (et on craignait de ne pas savoir s’en servir !). Notre matériel nous a suffit.

Pourquoi faire un safari en Tanzanie ?

La Tanzanie est réputée être l’une des meilleures destinations pour un safari grâce à la diversité de son écosystème. C’est peut-être le seul safari en Afrique qu’on réalisera de notre vie alors autant choisir le meilleur endroit, non ?

À part cela, faire un safari en Tanzanie c’est :

  • rencontrer des animaux qu’on apprend à connaître en photos depuis tout petit ;
  • avoir peut-être la chance de voir le Big Five (les 5 animaux réputés les plus difficiles à chasser… Aujourd’hui on les chasse avec notre appareil photo !) : lion, léopard, rhinocéros, éléphant et buffle (nous les avons tous vu !) ;
  • dormir dans un lieu sauvage et entendre les animaux faire leur vie autour ;
  • approcher des éléphants d’Afrique et se rendre compte à quel point ils sont immenses !
  • découvrir la faune africaine et des espèces qu’on ne connaissait pas ;
  • voir que les lions sont vraiment de (très) gros chats qui aiment autant roupiller que leurs petits cousins ;
  • admirer des paysages grandioses, de grands espaces qui s’étendent sur des centaines de km à perte de vue ;
  • prendre le temps d’observer la nature ;
  • rencontrer des Maasaïs, les habitants de ces terres (certains y vivent encore, d’autres travaillent dans les parcs, comme au lodge où nous dormions au Seregenti) ;
  • se sentir tout petit dans ces lieux préservés, au milieu de cette multitude d’espèces…

Vous l’avez compris, réaliser un safari en Tanzanie est exceptionnel, inoubliable… C’est l’un de nos plus beaux souvenirs de voyage ! Si vous pouvez le faire… foncez !

Quelques mots de swahili pour finir

Si vous êtes fan du dessin animé de Disney Le Roi Lion, sachez que vous connaissez déjà quelques mots de swahili, la langue officielle de la Tanzanie. Ça donne clairement un avantage, vous pourrez épater votre guide (ça a bien marché avec le nôtre en tout cas) !

Voici quelques mots que nous avons appris durant notre séjour (ça fait toujours plaisir aux locaux de parler quelques mots de leur langue et à nous aussi ça fait plaisir !) :

  • Djambo djambo : Bonjour
  • La La Salama : Bonne nuit
  • Kwa heri : Au revoir
  • Asante (sana) : Merci (beaucoup)
  • Karibu (sana) : Merci (beaucoup)
  • Tafadali : S’il vous plait
  • Mambo ? Poa : Ça va ? Ça va.
  • Simba : Lion
  • Rafiki : Ami
  • Hakuna matata : Pas de souci (utilisé TOUT LE TEMPS 😄)
  • Safari : Voyage
  • Tarangire : Rivière des phacochères
  • Serengeti : Endroit sans fin

Au delà du safari : notre voyage en Tanzanie avec 1 semaine à Zanzibar

Pour plus d’infos sur notre parcours complet, rendez-vous sur l’article de notre itinéraire en Tanzanie !

Prêts à partir en safari ?

📷 Toutes les photos sont de nous ou de ma sœur Audrey.

Itinéraire & budget 15 jours en Tanzanie : safari, Zanzibar, impressions

En septembre 2022, nous avons posé pour la première fois le pied sur le continent africain… Ça y est, on peut dire qu’on a foulé tous les continents du monde (sauf l’Antarctique, OK, mais celui-ci est un peu plus compliqué !). Nous n’avions pas spécialement pensé à visiter la Tanzanie, mais quand ma sœur Audrey et son conjoint Thomas nous ont proposé de les accompagner dans ce voyage, c’était difficile de refuser… Faire un safari, ça fait partie de ces choses dont on rêve tous, mais qu’on n’imagine pas réaliser. Nous n’avons donc pas laissé passer cette opportunité. Dans cet article, je vous partagerai notre itinéraire de 15 jours en Tanzanie, comprenant un safari de 5 jours et 1 semaine sur l’île de Zanzibar. De quoi vous inspirer pour concocter votre propre circuit en Tanzanie et Zanzibar.

Notre itinéraire de 15 jours en Tanzanie et à Zanzibar : safari, découverte et détente

Safari en Tanzanie : 5 jours

Notre safari a été organisé par l’agence Tanzania Specialist. Ils nous ont pris en charge sur 5 jours, pour la visite de 3 parcs, en voyage sur mesure.

1er jour : arrivée en avion

Nous atterrissons le soir à l’aéroport d’Arusha. Notre guide et chauffeur Michel nous récupère et nous mène à notre hôtel Forest Hill Carnival Hotel, à une heure de route.

2e jour : le parc Tarangire

Nous passons la journée dans le parc Tarangire, surnommé « la maison des éléphants ». Le soir, nous dormons au superbe Pamoja Olea Farm Lodge.

3e jour : le parc national du Serengeti

Nous rejoignons le parc Seregenti, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Notre guide nous fait découvrir plusieurs lieux du parc. C’est immense et on y rencontre de nombreuses espèces animales. Nuit en tente (de luxe !) dans le parc au Seregenti Heritage Luxury Tented Camp.

Retrouvez plus d’infos et de détails sur nos 2 jours au Serengeti dans notre article dédié.

4e jour : le parc Serengeti

Journée entière dans le parc Serengeti et nuit sous la tente, comme la veille.

5e jour : Cratère de Ngorongoro

Nous quittons le parc Seregenti le matin pour rejoindre le cratère de Ngorongoro. Visite de cette réserve naturelle puis retour au Pamoja Africa Lodge pour y passer la nuit.

Itinéraire en Tanzanie : on continue le circuit avec 2,5 jours à Moshi

6e jour : fin du safari

Notre guide nous conduit à la ville de Moshi (beaucoup de gens se font amener à l’aéroport pour rentrer ou partir à Zanzibar). Arrivée en fin d’après-midi à Moshi, proche du Kilimandjaro (que nous aurons la chance de voir). Nous réservons un tour pour le lendemain.

7e jour : Materuni

Journée en excursion (avec l’hôtel) pour voir la cascade de Materuni et visiter une plantation de café artisanale.

8e jour : Balade dans Moshi, détente et vol pour Zanzibar

Nous nous promenons un petit peu à pied à Moshi (notamment pour faire quelques courses) et profitons de la piscine de l’hôtel avant notre vol pour Zanzibar le soir.

Zanzibar : 1 semaine (7 jours)

Une semaine à Zanzibar, un archipel d’île situé dans l’océan indien. Ici, nous avons surtout profité de notre logement, au calme, proche de l’océan, avec une eau turquoise incroyable. Idéal pour la farniente ! Nous avons un peu visité l’île, pour découvrir d’autres belles plages notamment. De plus, nous avons passé une journée à Stone Town, la « capitale » de l’île.

Idées de choses à faire à Zanzibar :

  • villages et plages de Jambiani et Paje ;
  • se promener dans la vieille ville de Stone Town ;
  • faire un tour en bateau (c’était prévu, mais nous avons connu une mésaventure et n’avons pas pu le faire…) ;
  • aller sur un atoll ou une autre île ;
  • visiter la forêt de Jozani avec ces singes (de notre côté, nous avons vu les mêmes singes à l’hôtel à côté de notre logement !) ;
  • aller au restaurant The Rock sur la plage de Pingwe.

Budget pour un itinéraire de 15 jours en Tanzanie + Zanzibar

Le coût de la vie est très modeste en Tanzanie, mais dans les coins touristiques, les prix sont évidemment plus élevés.

Idées de prix : Safari de 5 jours, budget pour 1 semaine à Zanzibar

La partie du budget la plus élevée vient du safari : 1600 € par personne ! Tout est compris, sauf les extras (boisson soda ou alcool) et les pourboires.

En dehors du safari, comptez environ 15 € pour une chambre double en auberge de jeunesse/petit hôtel.
50 € pour une chambre dans un bel hôtel avec piscine.

Pour les repas, on peut manger pour quelques euros dans des petits restos locaux. À l’hôtel ou dans les restaurants plus tendance (comprendre : pour les touristes), les prix sont plus chers, mais ça reste correct.

Budget pour 1 semaine à Zanzibar

La location de voiture à Zanzibar (pour 7 jours) nous a coûté 244 €. Nous sommes passés par Zanzibar best car rental. Ils ont amené la voiture à l’aéroport à notre arrivée et nous l’avons déposé en repartant. Tout s’est bien déroulé avec eux.

L’airbnb à Zanzibar nous a coûté 630 € la semaine (divisé en 4).

Recommandations

On peut payer en dollars américains ou en shilling tanzaniens. Privilégiez la monnaie locale au maximum. En outre, essayez d’avoir des petites coupures pour distribuer des pourboires. Ils sont souvent attendus dans les hôtels, notamment durant le safari. Si quelqu’un porte vos sacs (ça arrive la plupart du temps), il espère avoir un petit billet en retour.

Par ailleurs, les prix sont souvent bien gonflés donc n’hésitez pas à négocier, surtout sur les marchés. Mais ne descendez pas trop bas, n’oubliez pas que vous avez un bien meilleur pouvoir d’achat qu’eux, alors restez respectueux.

Notre avis sur notre voyage en Tanzanie, le safari, Zanzibar…

Notre voyage en Tanzanie nous a laissé une impression mitigée. ⚠️ Attention, nos propos ne sont que le reflet de notre propre expérience.

Nous avons adoré :

  • les paysages ;
  • les nombreux animaux sauvages ;
  • le dépaysement total ;
  • la gentillesse de certains locaux.

Nous avons moins aimé :

  • l’insistance, voir le harcèlement, des gens pour nous vendre quelque chose ;
  • se sentir comme un portefeuille sur patte 😅 (blanc = riche) ;
  • le rapport aux femmes (nous n’avons pas vraiment notre mot à dire 🤨).

Le safari, un moment exceptionnel de notre circuit de 15 jours en Tanzanie

Le safari a été à la hauteur de nos attentes. En effet, les parcs nationaux étaient splendides et nous avons découvert des paysages vraiment différents selon les parcs. Les rencontres animales ont bien été au rendez-vous ! Nous avons vu certains animaux de près, c’était impressionnant. Par ailleurs, nous avons adoré dormir dans la savane, au cœur du parc Seregenti (on entendait les animaux la nuit). Ces lieux sont préservés et c’est vraiment magique. Nos divers logements étaient super, le personnel charmant, la nourriture bonne. Une parenthèse enchantée !

Se mêler à la population : très difficile

Mais une fois le safari fini, quand nous avons voulu visiter un peu le pays, nous avons eu plusieurs mésaventures. Un hôtel malhonnête, des excursions au prix fort… Et surtout, impossible de marcher 1 minute sans se faire aborder. C’est très fatigant et ils ne comprennent pas le mot « non ». Et quand tu es une femme, tu peux te taire, ton avis importe encore moins ! C’est un aspect qui nous a beaucoup agacés.

Nous avons vraiment eu l’impression de ne pas être respectés non plus, on nous voyait comme des riches. Bien sûr comparé à eux on est privilégié, mais ils ne comprenaient pas qu’en France on n’est pas « riches » (dialogue de sourds !). Pour les achats de souvenirs, on nous sortait des prix invraisemblables, bien plus chers que ce qu’on peut payer à un artisan français… Faut pas exagérer ! Résultat, nous avons ramené très peu de souvenirs alors qu’à la base on voulait rapporter de l’artisanat.

Je pense que nous étions dans des lieux bien trop touristiques. Les gens abusent et doivent souvent tomber sur des pigeons prêts à payer 10 fois le prix normal (je vous jure, je n’exagère même pas).

Petite parenthèse d’1 semaine à Zanzibar

A Zanzibar, nous logions dans un coin pas trop touristique (pas de gros resorts à proximité), ce qui nous a permis de nous faire moins harceler. Nous avons eu des rencontres agréables avec des locaux (notamment lorsque nous avons fait nos courses chez un marchand de fruits et légumes). Les plages populaires cependant n’échappent pas aux beach boys et nous n’en avons donc pas trop profité.

Je pense que pour apprécier le pays en dehors du safari il faut prendre le temps de sortir des sentiers battus. À la base, c’est ce qu’on voulait faire, mais nous avons dû écourter notre séjour au vu des prix des billets d’avion qui avaient beaucoup augmenté et d’autres impératifs personnels.


Malgré tout cela, nous gardons aujourd’hui un beau souvenir de la Tanzanie ! Les paysages et animaux rencontrés étaient exceptionnels, nous avons vécu des moments vraiment incroyables ! C’est sûr qu’on s’en souviendra toute notre vie… 💚

🚙 Vous avez déjà fait un safari en Afrique ? Un circuit en Tanzanie, Zanzibar, ça vous tente ?

chutes d'Iguazu brésil

Visiter les chutes d’Iguazu en 2 jours côté Argentine et Brésil

Situées dans la forêt tropicale sud-américaine, créant une frontière naturelle entre l’Argentine et le Brésil, les chutes d’Iguazu en espagnol ou d’Iguaçu en portugais sont un site spectaculaire. Elles font d’ailleurs partie de la liste des 7 merveilles naturelles du monde selon un classement établi en 2007. Les chutes d’Iguazu était donc un lieu incontournable à visiter lors de notre année en Amérique du sud ! Chose qu’on a faite en 2 jours.

Par ailleurs, ces chutes sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. En effet, bien que moins connues que les chutes du Niagara (en France en tout cas), elles sont impressionnantes par leur grandeur, leur beauté mais aussi par leur emplacement.

Déjà, elles se méritent ! Elles se trouvent vraiment au cœur de la jungle dans le Parc National de l’Iguazu et ne sont accessibles qu’après un vol ou un long trajet en bus. De notre côté, nous nous y sommes rendus en avion depuis Salta, en Argentine. En outre, c’est ici que nous avons quitté l’Argentine après 2 mois de voyage, pour continuer notre aventure au Brésil.

Découvrez dans cet article de blog, notre visite des chutes d’Iguazu en 2 jours depuis l’Argentine et le Brésil. Vous y trouverez aussi quelques conseils, si jamais vous avez le projet d’y aller.

Quel est le plus beau côté pour visiter les chutes d’Iguazu : Argentine ou Brésil ?

Je sais que beaucoup se demandent quel pays privilégier pour une visite des chutes d’Iguazu : Argentine ou Brésil ?

La réponse est sans équivoque : les 2 ! En effet, on ne fait pas autant de kilomètres pour n’en voir qu’une partie. Ce lieu mérite qu’on s’y attarde. Je vous encourage donc à faire comme nous et à visiter les chutes d’Iguazu en 2 jours.

Une journée côté argentin, et une autre côté brésilien. Vous ne regretterez pas d’avoir vu les cascades sur toutes les coutures, croyez-nous.

Visiter les chutes d’Iguazu : côté Argentine

Puerto Iguazu et la Triple Frontière

Comme je l’ai dit plus haut, nous étions en Argentine et avons pris un avion depuis la ville de Salta. Après environ 1 h 30 de vol, nous arrivons dans la petite ville de Puerto Iguazu, la ville argentine la plus proche des chutes. Nous prenons un taxi pour rejoindre le centre, car nous sommes 4 et c’est avantageux, mais il y a aussi des navettes qui font le trajet depuis l’aéroport.

Puerto Iguazu est une petite ville où l’on trouve des restos touristiques, des magasins… Si vous passez par là, ne manquez pas la « Triple Frontière ».

Un point de vue sur 2 fleuves qui se rejoignent d’où on peut voir 3 pays : Argentine, Brésil et Paraguay !

Les chutes d’Iguazu en 2 jours : une journée entière côté argentin

Pour cette visite des chutes d’Iguazu en 2 jours, nous commençons donc par le côté argentin. Nous voulions arriver à l’ouverture, mais le taxi commandé la veille a du retard 😩.

Une fois sur place on achète nos billets et venons en aide à une famille de français qui se voit refuser l’entrée. Leurs billets acquis en ligne via un intermédiaire ne vont pas et ils n’ont pas leur carte bancaire sur eux. Ils ne vont pas pouvoir visiter les chutes d’Iguazu, un vrai cauchemar !

On leur vient en aide, Thomas leur avance leurs billets et ils le remboursent tout de suite via PayPal (vive la technologie). Bref, faites attention si vous payez en ligne ! Achetez vos tickets sur le site officiel ou carrément sur place pour être sûr😅

Nous avions planifié d’arriver tôt pour prendre l’un des premiers trajets en petit train qui amène à la Gargantua del Diablo (Gorge du Diable). Avec tout ça, on n’est plus du tout dans les temps qu’on avait prévu 😅

On ira plus tard, et je vous expliquerai en quoi c’était finalement une meilleure idée !

Le parc possède plusieurs itinéraires de marche, nous avons commencé par ceux nous semblant les plus intéressants et finalement nous les avons tous faits (il y en a 3).

Marcher dans la forêt au milieu des chutes : le sentier inférieur

Tout d’abord, nous empruntons le Sendero Verde. On passe devant la Station Centrale (du fameux petit train) pour aller jusqu’à l’autre station « Cataratar ».

De là, nous partons sur le Circuit Inférieur. Et ça commence très fort ! On se promène dans la forêt, sur des passerelles au milieu de cette végétation tropicale et surtout on aperçoit les chutes depuis plusieurs vues.

Il y a peu de monde sur le chemin, ce qui nous permet de profiter à fond de ces moments. On croise cependant beaucoup de coatis. C’est un sentier magnifique à parcourir, nous en avons pris plein les yeux.

Nous déjeunons ensuite dans un kiosque qui vend des salades, sandwiches, empanadas… Il faut faire attention aux coatis, ce sont des voleurs ici ! On en a vu un piquer le jambon du sandwich d’un visiteur ! 😅

Visiter les chutes d’Iguazu en hauteur : le sentier supérieur

Après cette petite pause, nous empruntons le Sentier Supérieur. C’est un chemin aménagé sur la partie supérieure des chutes, pour les voir du dessus. On est moins impressionné que sur le Sentier Inférieur, mais c’est quand même très sympa à faire ! Les vues sont différentes.

On y croise aussi beaucoup plus de monde (peut-être aussi parce que c’est l’après-midi ?). L’expérience est donc moins agréable, surtout avec les gens qui squattent une vue pendant 10 minutes pour se prendre en selfie avec les cascades en arrière-plan (pas sûr qu’on y voit grand-chose en plus).

Il y a de nombreux papillons et on aura quand même la bonne surprise de croiser un singe qui traverse le sentier. De quoi nous rappeler qu’on est bien dans un espace naturel protégé où vivent des animaux, malgré la masse de touristes qui vient ici chaque jour.

Sendero Macuco, au milieu de la faune et la flore du parc

Nous retournons ensuite vers l’entrée du parc national d’Iguazu pour emprunter le dernier sentier, le Macuco. Celui-ci est le moins fréquenté. C’est une randonnée de 7 km aller-retour au cœur de la forêt.

Au bout du chemin, on arrive aux petites chutes Arrechea, où l’on peut se baigner. Sur le sentier nous croisons de grosses fourmis, des insectes bizarres, beaucoup de papillons et d’araignées ainsi que des singes et bien sûr des coatis. Il y a aussi énormément de moustiques, alors n’oubliez pas votre répulsif !

Cette randonnée n’offre pas de vues impressionnantes sur les chutes d’Iguazu mais permet de se retrouver dans une nature luxuriante, au calme. Après 1h45 de marche, avec la chaleur et l’humidité, nous sommes bien fatigués et avons très envie de nous reposer.

La fabuleuse chute de Gargantua del Diablo

Cependant la journée n’est pas finie ! Nous parvenons à la station pour prendre le dernier petit train de la journée (16 h) qui va à la Gargantua del Diablo. Après 15 minutes de trajet, nous devons encore marcher 1 km pour arriver au mirador.

Nous empruntons des passerelles au-dessus de grandes rivières calmes jusqu’au moment où on approche du fameux point de vue.

Je crois qu’on a tous laissé échapper un gros « waw » d’exclamation ! Je ne sais pas si c’est la fatigue de la journée combinée à cette petite marche sur les eaux paisibles et ce contraste avec la puissance de ces chutes en face de nous, mais on est émerveillés !

C’est un lieu très impressionnant. C’est vraiment magique de se retrouver au-dessus de cette chute immense et de voir les autres cascades alentour.

Visiter Iguazu en gardant le meilleur pour la fin

La Gargantua del Diablo est la plus grosse chute du parc, c’est la star ! Et on comprend pourquoi. À ne manquer sous aucun prétexte, vous l’aurez deviné !

On voulait la découvrir dès notre arrivée au parc d’après des conseils donnés sur des blogs, pour éviter le monde notamment. Mais j’avoue que venir en fin de journée était encore mieux.

Après avoir parcouru le parc, on peut dire qu’on a gardé le plus impressionnant pour la fin. On l’avait vu de loin sur le Sentier Inférieur et c’était génial de l’approcher plus tard.

Nous sommes restés à l’admirer le plus longtemps possible et nous sommes partis parmi les derniers. L’avantage c’est qu’il y avait de moins en moins de monde, et personne pour venir vu qu’on avait pris le dernier train. De plus, il y a un photographe qui est posté là toute la journée pour prendre ceux qui le souhaitent en photo devant les chutes. Il a évidemment la meilleure place ! Mais le soir il s’en va, donc on a pu piquer sa place à la fin.

Bref, on n’a pas regretté d’être arrivé plus tard que prévu le matin et de découvrir cette merveille en fin de journée !

Tampon de visite des chutes d’Iguazu

Pour finir la journée avec un souvenir gratuit, nous nous sommes fait tamponner notre passeport. C’est souvent possible dans les lieux touristiques en Amérique du Sud. On aime bien ! haha

Visiter les chutes d’Iguazu : côté Brésil

Le lendemain, nous nous octroyons une journée de repos entre nos 2 jours de visite des chutes d’Iguazu. Mais il est tout à fait possible d’enchainer les 2. Nous étions sur un voyage au long cours, donc on avait le temps et besoin de pause par moment 😅

Passage de frontière Argentine-Brésil

Un taxi commandé la veille nous récupère à notre logement afin de passer la frontière pour le Brésil. C’est très rapide, peu de formalités. C’est également possible de le faire en bus (mais à 4 le taxi nous offrait plus d’avantages). Nous arrivons à l’entrée du parc côté Brésil en 45 minutes environ.

Par ailleurs, nous avons négocié avec le taxi pour qu’il garde nos affaires dans son coffre toute la journée et nous récupère quand on aura fini. Nous payons nos entrées, puis nous commettons une grave erreur : nous nous embarquons pour un tour de bateau 😂

L’attrape-touriste : le bateau

Le parc national d’Iguaçu a beau être un espace naturel, c’est aussi un lieu très très touristique et de ce fait il propose plusieurs activités tel que le vol en hélicoptère et l’excursion en bateau près des chutes. De base ça ne nous tentait pas. Mais plusieurs taxis nous ont répété que c’était super, qu’il fallait le faire, surtout côté Brésil. Comme on savait que la visite côté Brésil était plus rapide, on s’est dit « OK pourquoi pas ».

Cependant on a été très déçus et on a eu l’impression de se faire arnaquer. Déjà, c’était très cher (environ 50 €) et ça ne valait pas du tout ce prix (encore moins au Brésil).

Un début sympa…

Il faut savoir qu’un bus parcourt le parc côté Brésil pour amener à différents points de vue. Nous le prenons comme tout le monde, mais devons descendre au premier arrêt pour notre activité. On monte dans un petit train qui traverse la forêt. Puis on a la possibilité de marcher un peu dans la jungle avec un guide. On le fait, on est les seuls (ça dure 10 minutes). Tous les autres visiteurs prennent la jeep pour finir la route. Enfin, on embarque sur le speed-boat avec nos gilets de sauvetage, entourés de touristes sud-américains.

La balade sur le fleuve est plutôt sympa, car on se rend compte à quel point le lieu est sauvage. On approche un peu des chutes, mais finalement pas beaucoup. Surement trop dangereux. On n’a pas eu l’impression de les voir mieux que depuis les points de vue.

…avant la déception

Puis le pilote nous fait passer plusieurs fois sous une petite cascade afin qu’on soit bien trempé ! (Heureusement on a laissé nos affaires dans un casier avant de monter à bord). On a l’impression que le clou du spectacle c’est ça : nous faire prendre la douche sous la même cascade 3 fois de suite 😓… On attendait quelques explications supplémentaires sur les chutes, pouvoir bien les observer depuis la rivière, etc. Que nenni !

Bref, une excursion dont on se serait bien passé (surtout vu le prix pour 15 minutes de bateau), on s’attendait à tellement mieux. Naïfs, on pensait approcher un peu les chutes. Apparemment la majorité des autres touristes ont eu l’air d’adorer donc peut-être qu’on avait trop d’attente ? Pas assez renseigné ?

On ne le recommande pas, sauf si vous avez envie de prendre une douche sous une cascade !

Balade dans le parc des chutes d’Iguaçu côté Brésil

Après cet échec, on reprend ensuite le bus jusqu’à l’arrêt suivant où le chemin commence (nous avons fait tout le parcours à pied). Heureusement il fait bien chaud donc on sèche assez rapidement. On marche le long du sentier où se trouvent plusieurs miradors sur les chutes.

Comme il n’y a qu’un seul chemin, il y a pas mal de monde c’est donc parfois difficile de bien voir les panoramas. Les gens font même la queue pour faire des photos 😅 (flemme pour nous)

De plus, de ce côté, on aperçoit bien l’ile aux oiseaux, où vivent d’innombrables volatiles. C’est super beau ! On a adoré observer ça.

À la fin du parcours, on a une vue panoramique sur les chutes, dont la Gargantua del Diablo. On peut descendre sur des passerelles installées dans l’eau. C’est magnifique, on peut bien admirer la beauté du lieu et à quel point il est grand ! J’ai vraiment aimé ce point de vue. Spectaculaire, de tous les côtés !

On finit en observant les chutes depuis un point en hauteur grâce à une tour. Ici il y a aussi des restaurants et des boutiques.

On finit la journée assez tôt, notre taxi nous récupère et nous amène à notre logement à Foz do Iguaçu, la ville côté Brésil.

Combien de temps prévoir pour visiter les chutes d’Iguazu ?

Les chutes d’Iguazu se visitent très bien en 2 jours.

Comptez une journée entière pour le côté argentin (surtout si vous voulez faire les différents sentiers).

Pour le côté brésilien, 2 ou 3h sont suffisantes pour voir tous les points de vue en marchant à une allure tranquille. (L’activité bateau nous a occupé 1h30 de plus).

Visiter les chutes d’Iguazu : un incontournable !

C’est un lieu que nous ne pouvons que recommander ! C’était sur notre liste des choses qu’on désirait absolument voir en Amérique du Sud et nous n’avons pas été déçus. C’était magnifique ! Une vraie beauté de la nature, quelle chance d’avoir pu découvrir cet endroit !

C’est un lieu incontournable lors d’un voyage en Argentine ou au Brésil. Si vous décidez de venir, ne manquez pas les 2 côtés, car ils sont différents et complémentaires. C’est pour ça, prévoyez au moins 2 jours pour en profiter pleinement.

Après ce séjour dans la forêt tropicale, nous avons pris l’avion puis un bus pour aller sur l’ile Ilhabela, où nous nous sommes reposés. Il était ensuite temps de partir découvrir Rio de Janeiro et ses alentours !

Que faire autour de Mendoza en Argentine : Sierra de las Quijadas, Aconcagua et vins

Voici le retour des articles de notre long voyage en Amérique du Sud (11 mois) ! L’Argentine est un pays merveilleux et si varié que j’ai envie de continuer à partager ici nos découvertes. On commence avec un coin que nous avons beaucoup aimé : la région de Mendoza ! 

Nous étions 4, accompagnés d’Audrey et Thomas. Vous verrez qu’on ne retient pas grand-chose de la ville (indépendamment de notre volonté), mais qu’il y a de quoi faire pour les amoureux de la nature ! Que faire autour de Mendoza ? Suivez-nous !

NB : Tous les prix indiqués datent de janvier 2020. À savoir également que le taux de change est très (très !) variable en Argentine.

Le parc Sierra de las Quijadas, près de San Luis

La ville de San Luis

Depuis la ville de Cordoba, nous prenons un bus (7h de route) qui nous amène jusqu’à San Luis. Ici, nous avons loué un petit airbnb. Les proprios n’ont visiblement pas trop l’habitude d’accueillir des étrangers, ils sont aux petits soins avec nous ! (Lors de notre départ, ils nous amèneront même en voiture jusqu’au terminal de bus ! Trop gentils !) La ville de San Luis n’est pas tellement touristique, mais elle est agréable. C’est une petite ville tranquille, avec de jolis coins dont une belle place centrale, comme souvent en Amérique du Sud. 

Que faire autour de Mendoza ? Visiter le parc national Sierra de las Quijadas

Le lendemain, nous louons une voiture chez Alamo pour la journée, afin de découvrir le parc Sierra de las Quijadas, à environ 1h30 de route de San Luis. Une fois là-bas, la chaleur est écrasante. Le ranger à l’entrée du parc nous informe que plusieurs sentiers de randonnée sont fermés à cause de la chaleur (les plus longs, dont celui qu’on avait prévu de prendre !) mais que, par contre, l’entrée est gratuite. 

Malgré la température de 40°C, nous entamons une petite randonnée de 3 km. Les paysages sont superbes, l’orangé des roches est impressionnant. Cependant on crève de chaud ! Il n’y a pas d’arbres pour se mettre à l’ombre, alors on devient aussi rouge que le paysage comme dirait Audrey. 🥵 (je vous épargne nos tronches de tomate 🤪) Quand un nuage apparaît devant le soleil, c’est le bonheur, un peu de répit ! 

Pas de trace de vie (il fait bien trop chaud !) mais on a quand même la chance de voir voler des condors… Magique !

Une fois la balade terminée, nous pique-niquons sous un préau, à l’ombre, près des sanitaires où on va se rafraichir un peu en s’aspergeant d’eau et en mouillant nos casquettes 😅. On se lance ensuite sur le Flora Trail, pour une petite marche de 1 km, histoire de profiter de la vue un petit peu plus, sans faire trop d’effort. 

C’est ensuite avec un certain bonheur que nous nous réfugions dans la voiture, clim à fond !!! 

C’est un lieu peu connu des touristes étrangers, pourtant les paysages sont vraiment magnifiques. Dommage qu’il ait fait si chaud lors de notre passage !

Que faire autour de Mendoza : road trip vers l’Aconcagua

Après un trajet en bus depuis San Luis de 3h30, nous voici à Mendoza, la capitale du vin en Argentine ! Mais on verra ça plus tard. Pour le moment, nous allons chercher une nouvelle voiture de location pour nous rendre près de la frontière chilienne, à un endroit incontournable lors d’une visite à Mendoza.

Il est possible de partir en excursion pour une journée (avec 8h de route aller-retour au compteur quand même), mais à 4, c’était plus simple et agréable de louer une voiture.

Point de chute à Los Penitentes

Une fois la voiture de location récupérée, nous roulons encore 3h, en faisant un arrêt « smoothie » dans le village de Uspallata et en s’enfonçant de plus en plus dans les montagnes de la précordillère des Andes, dans des paysages de plus en plus beaux. Enfin, nous arrivons à Los Penitentes, où nous avons réservé un logement. C’est minuscule ! C’est en fait une station de montagne. L’hiver on imagine qu’il y a beaucoup de monde qui vient, notamment pour le ski, mais en été, c’est désert. Les hôtels bordent la route nationale. L’ambiance est vraiment étonnante, au milieu de ces montagnes. 

Mythique Aconcagua

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous rendons au parc provincial de l’Aconcagua, nom emblématique de l’Amérique du Sud. En effet, le parc offre une vue sur le mont Aconcagua, qui du haut de ses 6 900 m est le plus grand sommet d’Amérique

Après avoir payé le droit d’entrée, nous marchons sur un court sentier qui nous amène au milieu de ce paysage fabuleux. Nous étions venus pour admirer le colosse de l’Amérique, mais nous sommes tout autant émerveillés par les environs ! Les couleurs si typiques de l’altiplano nous enchantent. Nous profitons d’un temps radieux, mais notre souffle court nous rappelle que nous sommes bien à 3 000 m. C’est une première pour Audrey et Thomas qui sont surpris de se sentir essoufflés en montant quelques marches. (Petit rappel, l’altitude n’est pas un paramètre à prendre à la légère : l’oxygène manque et peut causer des problèmes. Il ne faut pas trop forcer, bien s’hydrater et si on se sent trop mal, ne pas hésiter à redescendre.)

Il est possible de faire des randonnées de plusieurs jours, dont l’ascension de l’Aconcagua, mais on passe notre tour ! Il faut un minimum de préparation et d’organisation pour cela. Nous nous contentons de la vue et de cette balade qui nous amène jusqu’à Los Horcones et une petite lagune (qui n’a rien d’impressionnant en cette période estivale). 

Prix du parc : 300 ARS ~ comptez environ 1h sur place 

À la frontière du Chili : le Christ Rédempteur des Andes

Nous continuons notre journée en roulant jusqu’au Christ rédempteur des Andes, qui marque la frontière entre l’Argentine et le Chili. La route pour s’y rendre est très sinueuse, ça grimpe et en plus elle n’est pas goudronnée. Elle est en terre, mais l’état est plutôt correct. Il ne faut juste pas trop regarder par la fenêtre si on est sujet au vertige ! 😅

Une fois en haut, à 3 832 m (quand même !), on se retrouve avec pas mal de monde, il y a beaucoup de stands de nourriture et d’artisanat. On en profite pour tester quelques spécialités comme du dulce de leche artisanal (et on craquera pour un pot !), du chocolat et même une liqueur dénommée “cul de macaque” apparemment ! L’artisan chilien qui nous fait goûter ça est très sympa et parle quelques mots de français (dont ce fabuleux nom de liqueur !). Il nous assure que c’est bon contre le mal des montagnes, mais bizarrement on n’est pas sûrs de le croire !

On déguste ensuite de délicieuses empanadas frites au fromage devant l’œil du Christ.

Le pont de l’Inca (Puente del Inca)

Avant de repartir pour Mendoza, nous faisons un arrêt au Pont de l’Inca, un pont naturel où les Incas avaient l’habitude de passer. Les couleurs causées par le fer et le soufre sont vraiment étonnantes ! Des thermes avaient été construits, mais ont été abandonnés depuis, ce qui gâche un peu le paysage (et pour rien en plus). Ça reste quand même un bel endroit, toujours dans le décor splendide de ces montagnes andines.

Visiter les vignobles de Mendoza à vélo

Que faire autour de Mendoza ? La réponse est évidente : boire du vin ! 😁

L’Argentine est réputée pour ses vins, principalement ceux de la région de Mendoza. Étant amateurs de vin (sans être des experts), il était obligé pour nous de faire un petit tour des bodegas. Et quoi de mieux que de faire ça en vélo, afin de pouvoir goûter les vins ?! Nous avions déjà fait ça au Chili, dans la vallée de Colchagua et c’était très sympa. 

Comment visiter les vignobles de Mendoza à vélo ? 

Pour nous rendre aux vignobles de Maipu, nous prenons un bus depuis la rue Rioja, dans le centre de Mendoza (bus 813, 816, 812…). Nous payons 0,25 ARS pour un trajet de 45 minutes jusqu’à la rue Urquiza à Maipu. 

Ici, nous trouvons un magasin de location de vélos : 450 ARS pour la journée si on paye en espèce (500 si on paye en CB… Toujours avoir du cash en Amérique du Sud ^^). Nous réservons en même temps une visite à Trapiche, un domaine réputé et populaire. Le loueur nous donne une carte qui recense les nombreuses bodegas du coin, et c’est parti ! Il fait bien chaud et nous pédalons au milieu des oliveraies ; ça sent super bon ! 

Les vins bios de Viña El Cerno

Nous pédalons d’abord jusqu’au vignoble le plus éloigné : El Cerno, qui propose des vins biologiques. Nous n’avons pas l’habitude d’en voir par ici, alors ça éveille notre curiosité. Le lieu est très charmant et reposant. 

Dégustation de 2 vins au choix (rouge, blanc, rosé ou pétillant) : 200 ARS. 

Visite du vignoble Trapiche

A 15h30, nous devons être à Trapiche pour ne pas manquer la visite de la cave. Nous sommes en petit groupe, et pendant une vingtaine de minutes nous découvrons les grandes cuves et le domaine. On goûte le raisin qui donnera ce bon vin. Il y a pas mal de vignes et les bâtiments sont très beaux. On voit que c’est une grande marque et qu’ils produisent beaucoup de vin. 

À la fin de la visite, c’est le moment tant attendu : la dégustation ! Nous goûtons un vin blanc sec, puis un rouge Malbec et un rouge qui est un mélange de Malbec, Cabernet-Franc et Cabernet Sauvignon. Ce dernier est assez étonnant, il rappelle le poivron ! 

Visite + dégustation de 3 verres (à réserver pour arriver à la bonne heure) : 450 ARS.

Dégustation de produits artisanaux

L’odeur des oliviers étant tellement forte et agréable, nous ne résistons pas à l’envie de nous arrêter à un petit magasin sur la route qui vend des produits artisanaux et en propose des dégustations

Le gérant est très gentil et nous goûtons à différentes huiles d’olive, diverses tapenades, du chimichurri (la sauce signature de l’Argentine, un délice), de la moutarde… Mais aussi des produits sucrés comme le dulce de leche (confiture de lait), dulce coco, et des confitures de vin, une belle découverte ! Place ensuite aux liqueurs : irish coffe, chocolat (miaaaam), dulce de leche (re-miaaaaam), café, aux épices…

Tout est vraiment bon, on achète quelques produits mais on se restreint, sinon on achèterait tout le magasin et il faut que ça tienne dans nos sacs à dos 😂

Dégustation de produits artisanaux : 180 ARS.

On retourne ensuite à la location de vélo où on nous offre le “happy hour” : et c’est reparti pour une tournée de vin ! Difficile de refuser en attendant le prochain bus 😛

Mendoza

Nous avions prévu de visiter la ville de Mendoza, cependant nous avons dû annuler cette partie. En effet, notre plan de route initial pour la suite du voyage s’est avéré trop compliqué (voir impossible). Nous avons alors dû passer beaucoup de temps à réorganiser la suite du voyage et à trouver notamment une voiture de location pas trop chère pour le périple que l’on voulait faire… En sachant qu’on ne pouvait pas s’attarder par ici, car nous avions un impératif : être à Rio de Janeiro pour le Carnaval et l’arrivée du frère de Manu (et il nous restait encore beaucoup de kilomètres et de choses à voir jusque là-bas !).

Nous avons donc zappé la découverte de Mendoza, qui a l’air d’être plutôt agréable. Mais comme nous étions venus plutôt pour le vin (haha) et les paysages alentours, nous n’avons pas de regrets.

Je vous partage cependant deux adresses qui nous ont régalé pendant notre séjour :

  • Patio de Jesus Maria : conseillé par notre hôte airbnb. Si vous voulez un vrai asado argentin, c’est ici ! Resto assez classe, prix plus haut que la normal, mais la viande est délicieuse et les portions sont énormes. Avec du bon vin argentin et un dessert à base de champagne et de glace au citron… De quoi se faire plaisir !
  • Pizzeria Los Inmigrantes : bonnes pizzas, lieu très populaire (avec beaucoup de bruit). 

De la province de Mendoza nous retiendrons son bon vin (notamment les Malbecs !), et bien sûr les magnifiques paysages autour de l’Aconcagua et de San Luis. Une région qui mérite vraiment le détour !

chemin zigzag dans la montagne et teide au fond

Visiter en voiture le parc rural d’Anaga à Tenerife, un coin nature loin du tumulte

Nous voici en ce moment de retour aux îles Canaries (nous n’aurons pas patienté longtemps avant d’y retourner !). Nous avons posé nos bagages cette fois à Fuerteventura et cela m’a donné envie de revenir sur notre séjour à Tenerife. Après vous avoir emmené avec nous au parc du volcan Teide et dans les différentes villes de l’île, aujourd’hui direction le nord de Tenerife, on part explorer le parc rural d’Anaga et on vous dit quoi faire !

Le massif de l’Anaga, un de nos coups de cœur de Tenerife

L’avantage de Tenerife c’est que les paysages y sont hyper diversifiés (merci le volcan Teide !). Autant au sud on a l’impression d’être dans un désert ; autant dans le nord on est émerveillé par la végétation !

Le parc rural d’Anaga est clairement un incontournable pour nous lors d’un voyage à Tenerife, si vous êtes à la recherche de nature, de tranquillité et de magnifiques paysages. L’Anaga est un massif volcanique de plus de 1 000 m d’altitude, avec une forêt dense et de nombreux points de vue sur le nord de l’île.

Attention il est conseillé d’avoir une voiture et mieux vaut ne pas avoir peur des virages car certains coins sont très reculés et ça monte et ça descend !

Nous avons visité le parc d’Anaga en voiture en une journée. Nous avons alternés entre points de vue en voiture et petites balades. Découvrez ici les coins à découvrir !

Zapata, le premier point de vue du parc d’Anaga sur Tenerife

Après avoir quitté la civilisation (!), nous voici sur une route qui grimpe au milieu de la forêt. Il y a pas mal d’humidité et lorsque nous nous arrêtons au premier point de vue appelé Zapata, nous ne voyons pas grand-chose. C’est quand même joli et on se console en observant les lézards autour.

Cruz del Carmen et Llano de los Lonos

Nous nous garons ensuite sur le parking de Cruz del Carmen, où se trouve le centre des visiteurs. C’est là que l’on peut trouver des informations sur le parc et son massif. D’ici il y a également un joli point de vue sur le Teide — le volcan de Tenerife — et les alentours.

Afin de nous dégourdir un peu les jambes, nous partons sur un sentier qui amène jusqu’au mirador de Llano de los Lonos.

Le Sendero de los Sentidos (sentiers des sens) est un chemin facile et rapide (environ 2km) qui passe dans une forêt à la végétation endémique. On arrive à un superbe point de vue. Les reliefs sont magnifiques et au-delà de la forêt on aperçoit au loin la ville de Santa Cruz de Tenerife.

Pico del Inglés, le plus beau point de vue du parc d’Anaga (et de Tenerife ?)

Le Pic de l’anglais est accessible en voiture : on se gare et on profite de la vue. Et quelle vue 🤩 ! Ou devrais-je dire quelles vues ! Car en plus il y en a plusieurs ! Une côté océan et une autre côté volcan. Les reliefs du massif sont juste splendides ici. La montagne est si belle avec son tapis de verdure et l’impressionnant Teide vient compléter ce merveilleux tableau. Un point de vue incontournable à Tenerife !

Le village de Chamorga et Roques del Pilon

Si vous avez le temps et le courage d’affronter une route qui serpente dans la montagne, vous pouvez aller jusqu’au petit village de Chamorga ! Nous avions noté ce point et il n’était pas situé très loin donc nous avons voulu faire un détour jusque là. Sauf qu’on ne se doutait pas que la route était riquiqui et tournait dans tous les sens ! Ça nous a pris (beaucoup) plus de temps que prévu 😅 mais une fois arrivés on s’est senti comme au bout du monde. Chamorga est vraiment tout petit et on ressent un sacré contraste avec d’autres endroits bondés de Tenerife. Un endroit très paisible du parc Anaga.

Nous avons fait la balade de Roques del Pilon, qui amène à un gros rocher et une jolie vue. Mais je crois que ce que j’ai préféré c’est la vision du village entouré de montagnes et de cultures en terrasse ! Surtout qu’on y était en fin de journée et la lumière était superbe.

Mirador del Bailadero dans le parc rural d’Anaga

Après cette petite balade, nous reprenons la route en sens inverse et faisons un arrêt au mirador del Bailadero. Les rayons du soleil illumine le paysage et le massif, c’est magique !


Nous empruntons ensuite une route différente de l’aller, en direction de Santa Cruz de Tenerife. Là aussi la route qui descend de la montagne est splendide. Encore une fois, on se croirait dans Jurassic Park !

Le parc rural d’Anaga à Tenerife : notre avis

Le parc rural d’Anaga est vraiment un lieu qui nous en a mis plein les yeux, avec ses points de vue fabuleux, son massif impressionnant et sa forêt très dense. La nature est presque intacte et appelle à la sérénité. Plusieurs chemins de randonnées sont possibles. Le seul point négatif c’est que c’est un lieu assez difficile d’accès, mais ça vaut bien quelques heures sur la route ! L’Anaga est pour nous un incontournable d’un séjour à Tenerife !

Retrouvez tous nos articles sur les Canaries :

gros rocher et vue sur la vallée

La Gomera : que faire et visiter en 1 semaine sur cette île sauvage des Canaries

Lors de notre voyage aux Canaries en février/mars 2021, nous avons visité l’île de Tenerife. Avec ses jolies villes, son volcan et ses parcs, elle nous a totalement charmé. Mais nous voulions profiter d’être ici pour découvrir une autre île, toute proche : La Gomera. Celle-ci est plus petite et beaucoup moins peuplée que Tenerife. Elle est restée sauvage et c’est un bonheur pour quiconque recherche le calme.
Allez, c’est parti, aujourd’hui sur le blog on vous dit tout sur La Gomera, que voir et que faire !

Combien de jours pour visiter La Gomera ?

Nous sommes restés 1 semaine à La Gomera, dormant 3 nuits à San Sebastián (à l’ouest de l’île) et 4 nuits à Alojera (à l’est). Cela nous semble le temps idéal pour bien visiter l’île. En effet, malgré sa relative petite taille, La Gomera offre une belle variété et diversité de paysages, ainsi qu’une multitude de randonnées. De plus, étant très montagneuse, les temps de trajet pour se déplacer peuvent être longs, malgré que les distances paraissent courtes. Si jamais vous êtes pressé, 3-4 jours nous semble le minimum. Pour notre part, même en ayant passé 7 jours sur l’île, on a tellement aimé qu’au final on serait bien resté plus longtemps car il y a largement de quoi faire !

Comment rejoindre La Gomera ? Comment se déplacer sur l’île ?

Depuis Tenerife, nous avons pris un ferry pour rejoindre La Gomera. Nous avons choisi la compagnie Fred Olsen. Pour 40 € chacun, nous avons relié Los Cristianos à San Sebastián de la gomera en environ 1 h.

Pour visiter La Gomera, il nous semble indispensable de louer une voiture (en plus ce n’est pas cher), même s’il y a quelques bus (on ne se rappelle que trop bien les moments où on s’est retrouvé face à un gros bus dans un virage sur une minuscule route de montagne 😆). Arrivés à destination, nous avons donc récupéré notre voiture de location à l’agence, située dans le terminal des ferry.

Lors de nos pérégrinations aux Canaries, nous avons souvent loué des voitures avec Cicar, que nous recommandons. Tarif abordable, assurance tous risques et personnel sympathique. Autoreisen est également une bonne enseigne.

Que faire à La Gomera ? Visiter San Sebastián, la capitale de l’île

Avec ses 9 000 habitants, San Sebastián est une grande ville pour cette île où vivent 20 000 personnes. Située sur la côte est de l’île, elle se trouve juste en face de Tenerife, que l’on peut apercevoir.

Tout de suite on se sent à l’aise ici, dans cette petite ville tranquille. De nombreux commerces, des restaurants, une jolie place principale face à l’océan, un petit port et même une plage. On se promène dans les petites rues piétonnes, découvrant quelques vieux bâtiments repérés auparavant.

La ville est célèbre pour avoir accueilli Christophe Colomb en escale lors de sa traversée jusqu’aux Amériques. Ainsi, on n’est pas étonné de tomber sur sa statue sur la place principale ! Plus étonnant par contre de le voir porter un masque chirurgical… 🤡 Tout est bon pour nous rappeler qu’on est en pleine période de Coronavirus et que chacun doit porter son masque en public. Et c’est très respecté, bien qu’il n’y ait pas de cas sur cette île.

Randonner sur les hauteurs de San Sebastián de La Gomera

Nous avions envie de nous dégourdir les jambes et le beau temps nous a convaincu de partir explorer les environs. En longeant le bord de mer, nous arrivons à l’extrémité de la ville, au pied d’une colline. C’est parti pour un peu de grimpette ! Le chemin n’est pas difficile et il n’y a personne en ce début d’après-midi (ils sont tous à la sieste 😅).

Notre idée était de monter au sommet de la colline pour la vue sur la ville mais trop pris dans la marche et les paysages qui se découvrent au fur et à mesure, nous loupons le chemin qui y amène. Cependant, grâce à cela nous pouvons admirer les collines environnantes qui sont marquées par les traces d’anciennes terrasses. C’est hyper beau !

Il est possible de continuer sur ce sentier qui est en fait le GR 132, qui permet de faire le tour de l’île à pied en environ une semaine ! Ça doit être un superbe trek.
Mais nous n’en sommes pas là, et nous rebroussons chemin pour grimper sur la crête. D’en haut nous avons une superbe vue sur la ville !

Que manger à San Sebastián de La Gomera ? Notre sélection

Nous avons mangé plusieurs fois à San Sebastian, et ça n’a pas toujours été un grand succès… Il y a pas mal de restos alors il est difficile de faire son choix. Nous avons quand même eu quelques bonnes surprises (et un coup de cœur) :

  • La Salamandra. Un endroit assez chic (sous-nommé « gastrobar », ça donne le ton). Nous avons été emballé, c’était original et délicieux ! Gamme de prix un peu plus élevé mais ça reste abordable (et moins cher qu’en France !) pour cette qualité. On voulait même y retourner mais nous n’avons pas pu malheureusement !
  • La Tasca. Un petit restaurant conseillé par notre guide. Un lieu sans chichis où se retrouvent les locaux. On y mange des spécialités des Canaries, en plat ou en tapas. Il y a aussi des pizzas, on n’a pas testé mais elles étaient vraiment pas chères. C’est simple mais très bon.
  • Don Tapeo. Plus un snack qu’un vrai resto, on y sert des arepas, spécialité du Venezuela et de Colombie (histoire de nous rappeler un peu nos aventures en Amérique du Sud ❤️). Parfait pour un petit creux ou un repas rapide.

Que faire et que visiter sur la côte ouest de La Gomera ?

Se détendre à Alojera, un vrai havre de paix

Après San Sebastián, nous posons nos valises dans le petit village de Alojera, sur la côte ouest de l’île. Nous voulions un coin calme et mignon, et on ne pouvait pas espérer mieux. Alojera se trouve en bas d’une petite montagne, alors pour accéder au village, il faut une voiture et ne pas avoir peur des virages qui se succèdent !

Notre logement est simple mais possède une terrasse digne d’un rêve. Avec une superbe vue sur le village en contrebas, et surtout l’océan, nos apéros et petit dej’ ont la saveur du bonheur. Sans oublier que lorsque le ciel est dégagé, nous voyons les îles de La Palma et El Hierro ! La nuit on peut même apercevoir quelques lueurs provenant des îles. Mais le plus beau, c’est d’observer le ciel nocturne… La Voie Lactée et ses milliards d’étoiles s’offrent en cadeau à nous, c’est magique ! Ici, pas de pollution lumineuse (juste 2-3 lampadaires sur la route du village), alors quand il n’y a pas de nuages, le spectacle est merveilleux.

Nous profitons de loger au village pour descendre près de la plage à pieds. Les environs sont hyper beaux, c’est très pittoresque. Une vraie petite oasis au milieu des montagnes.

En bas, la mer est déchainée. Quelques retraités allemands (dont nos très sympathiques voisins) qui n’ont pas froid aux yeux ne peuvent s’empêcher de profiter d’un bain marin. Ici la vie est paisible et on comprend que certains reviennent tous les ans pour se ressourcer.

Voir des dauphins et baleines à Valle Gran Rey

Nous avions vu qu’il était possible de voir des dauphins et des baleines toute l’année dans l’archipel des Canaries. Les eaux de La Gomera sont notamment réputées pour accueillir nombre de ces mammifères marins. Nous nous rendons à Valle Gran Rey à 45 minutes de voiture au sud de Alojera. Elle est surnommée la petite Allemagne car (encore une fois) il y a beaucoup de touristes allemands ! D’ici, on peut prendre une excursion en bateau. Nous avons choisi les excursions Speedy / Tina, qu’on nous a plusieurs fois conseillé. La gérante nous accueille avec un « Halo! » . Raté, nous ne sommes pas allemands ! Contrairement à elle et la majorité des touristes qui partent avec nous en excursion.

Un début prometteur

Nous quittons le port de Valle Gran Rey, nous avons une superbe vue sur les falaises de l’île. Nous sommes une petite quinzaine sur un bateau très spacieux, ce qui est appréciable. A peine éloignés de la côte, nous avons la chance de voir déjà des dauphins ! Ce sont des grands dauphins, ceux que l’on connait communément et que l’on retrouve dans les prisons parcs aquatiques. Ils sont superbes et très impressionnants : entre 2 et 4 mètres de long, ils peuvent peser jusqu’à 500 kg ! C’est un petit groupe de 3-4 individus, que nous observons quelques minutes avant de continuer notre exploration.

Nous ouvrons grand les yeux en quête d’une nouvelle rencontre… Qui ne tarde pas à arriver ! En effet, un groupe de dauphins tachetés de l’Atlantique arrive et entoure le bateau. Et là, c’est un incroyable spectacle qui se joue devant nous. Une cinquantaine de dauphins nagent et sautent autour de nous. Ils sont tellement agiles dans l’eau et ils font parfois de ces sauts, c’est grandiose ! Nous avons une chance inouïe de vivre un tel moment ! Apparemment ces dauphins sont très joueurs et ils adorent faire la course avec les bateaux.

45 minutes de spectacle incroyable à voir des dauphins s’amuser avec nous

Nous passons 45 minutes à les observer jusqu’à ce qu’ils se décident à aller vers un autre bateau. Mais c’est très drôle de les voir revenir vers nous à toute vitesse au bout de 10-15 minutes, on dirait presque des chiens qui accourent vers leur maître ! 😅 On se fait un petit kiff en s’asseyant à la proue du bateau, les pieds dans le vide, les dauphins sautant juste en-dessous de nous. Je n’ai pas de photos ni vidéos convenables de ce moment car j’avais mon télé-objectif, et ils étaient beaucoup trop proches de nous pour que je puisse m’en servir. Mais j’en garde un incroyable souvenir ! Je n’aurais jamais cru vivre ça un jour. 💙

Nous étions déjà chanceux de vivre cela mais ça ne s’arrête pas là ! Nous croisons une famille de baleines pilotes, avec un bébé ! Ils font en fait partie de la famille des dauphins et sont très massifs (entre 2 et 4 tonnes !). Ils sont magnifiques et nous avons l’opportunité de les voir de très près. Et pour finir en beauté, nous avons le privilège d’apercevoir une baleine ! Pas de photo pour cette dernière, trop timide et difficile à suivre 😄 On a vu que la moitié de son corps et c’était déjà très impressionnant ! 😮

Que faire à La Gomera ? Visiter le parc Garajonay, un trésor à ne pas manquer !

Le Parc National Garajonay, c’est le trésor de l’île de La Gomera. Classé au Patrimoine de l’humanité, il abrite une forêt humide préservée depuis l’ère Tertiaire. Durant cette période, pratiquement toute l’Europe était recouverte de ce type de forêt. C’est un peu un voyage dans le passé d’il y a 3 milliards d’années !

Superbes miradors du parc Garajonay

Il est facile d’explorer en voiture les paysages montagneux et forestiers du parc Garajonay. Il y a plusieurs miradors (avec des parkings pas toujours très grands par contre, il faut l’avouer !) qui offrent des vues merveilleuses… La route en elle-même recèle de surprises au détour d’un virage. Parfois, on se croyait presque dans un pays d’Asie, sous un climat tropical, avec ces paysages verdoyants, ces palmiers et ses cultures en terrasses… C’est vraiment magnifique !

Nous avons été particulièrement émerveillé par le point de vue sur le rocher d’Aganda. Spectaculaire ! Et quand on passe sur la route à côté, on se sent tout petit…

Randonnée El Alto de Garajonay

Une randonnée à ne pas manquer si vous êtes à La Gomera et que vous avez beau temps… Je précise pour la météo car cette randonnée mène au plus haut point de l’île et son intérêt majeur est la vue à 360° qui se trouve là-haut. Une fois à El Alto de Garajonay, à 1 484 m d’altitude, on peut observer les paysages de l’île, et quand le temps est dégagé, les îles alentours ! 

Nous avons profité d’une belle journée ensoleillée pour effectuer cette rando, qui monte mais en dehors de cela, n’est pas difficile. La vue sur Tenerife est magnifique, avec son majestueux volcan. Nous avons également eu la chance de voir les îles La Palma et El Hierro. On se rend compte que l’on est bien dans un archipel !

Info rando El Alto de Garajonay : 1,3 km aller, 130 m de dénivelé (positif à l’aller). Retour en sens inverse sur le même chemin. Départ du parking El Contadero.

Randonnée Raso de Bruma

Nous voulions profiter de notre semaine à La Gomera pour nous imprégner un peu de cette forêt qui fait sa renommée. Pour se faire, nous avons décidé de suivre le chemin Raso de Bruma. Celui-ci nous fait passer dans cette forêt très très humide. La température descend brusquement ! On se croirait dans une forêt enchantée, avec ces arbres à l’allure bizarroïdes recouverts de mousses.

Arrivés au mirador Risquillo de Corgo, nous décidons de continuer sur le chemin pour effectuer une boucle plutôt que de faire demi-tour. Grâce à l’application maps.me qui énumère les différents sentiers, nous faisons notre propre itinéraire sans peur de se perdre ou de partir trop loin. Nous sommes de retour au parking après une heure de marche environ.

Si vous êtes à la recherche d’une certaine quiétude, aventurez-vous sur l’un des nombreux chemins du coin, vous ne le regretterez pas !

Que faire et que visiter à La Gomera, dans le sud de l’île ?

Randonnée La Fortaleza

Un endroit assez atypique et reconnaissable de La Gomera, la Fortaleza (la forteresse), un gros rocher qui culmine à 1 200 m. On peut le voir depuis El Alto de Garajonay. Après avoir vu que cela était possible, nous avons décidé de le monter. La randonnée part du village et grimpe d’abord sur un sentier. Nous faisons une petite halte pour manger notre pique-nique face à une superbe vue sur les montagnes.

Puis on repart mais ça devient compliqué pour moi… En effet la marche n’est pas longue mais par contre attention au vertige ! Ça devient très abrupt et la montée m’a donné quelques sueurs froides… La vue en haut était quand même splendide mais comme je n’étais pas hyper rassurée, j’avoue ne pas en avoir tellement profité x)

Indo rando Fortaleza : 860 m aller, 137 m de dénivelé.

Le village de Imada

Au sud de l’île nous passons par le village d’Imada, niché entre les montagnes. Nous avions prévu une longue randonnée au départ de ce lieu mais la météo incertaine et le vent fort qui soufflait ce jour-là nous a fait renoncer. Nous nous sommes juste dégourdi un peu les jambes sur le début du chemin de rando et c’était très beau !

Randonnée jusqu’au Drago de Agalán, l’arbre quadricentenaire de La Gomera

Après avoir vu le Drago Milenario à Tenerife, nous avons décidé d’aller admirer le Drago de Agalán, alias le Drago Centenario de La Gomera, car il aurait plus de 400 ans ! Ce qui en fait le dragonnier le plus vieux de l’île. Manu avait découvert son existence sur maps.me (encore et toujours !). Celui-ci n’est accessible qu’à pied, et n’attire donc que les touristes les plus courageux. Le sentier descend au milieu des montagnes, on voit qu’il n’est pas très emprunté car par endroit il est recouvert d’herbes et de fleurs. Mais ça ne nous gêne pas, ça donne un grand charme au coin !

La descente est un peu longue, surtout la dernière partie qui est un peu raide et fait mal aux genoux. Le dragonnier est tout seul, dans un superbe décor mais entouré d’un grillage pour le protéger. Après une petite pause, il est temps de faire le chemin inverse… Que de la montée, allez ! 😅 Une jolie rando vraiment sympa et peu fréquentée, on a beaucoup aimé !

Info rando Drago de Agalan

1,2 km aller, 196 m de dénivelé (négatif à l’aller, positif au retour). Le début de la randonnée se trouve en bord de route de la CV-13, pas longtemps avant l’intersection de la CV-19. Juste avant le chemin se trouve un mirador où on peut se garer.


1 semaine à La Gomera : notre avis

Visiter La Gomera, c’est aspirer au calme et profiter de la nature avant tout. Ici la vie s’écoule paisiblement. Il y pleut plus souvent que sur les autres îles mais c’est ce qui donne sa beauté et son surnom d’île verte des Canaries ! Nous n’avons pas été déçus de notre choix de passer 1 semaine à La Gomera, et on y serait bien resté un peu plus finalement, il y aurait largement de quoi faire… 😊

cormorans avec les montagnes

Visiter Ushuaïa pour Noël et le nouvel an

Nous continuons l’exploration de la région Patagonie en nous rendant tout au sud du continent sud-américain, au point le plus austral du monde… La mythique ville d’Ushuaïa ! Et pour rendre ce séjour vraiment inoubliable, nous avons décider de visiter Ushuaïa en décembre, pour Noël et le nouvel an !

Ushuaïa, une ville victime de sa popularité

Ushuaïa est une ville d’environ 60 000 âmes qui attire de nombreux touristes, curieux de découvrir cette ville du « bout du monde ». En vrai il existe un village côté Chili qui est encore plus au sud… Mais en terme de ville, c’est bien Ushuaïa la ville la plus méridionale.

Elle se trouve sur l’archipel de la Terre de Feu, un nom qui prête à rêver… La région est habitée depuis plus de 12 000 ans. Quand Magellan et d’autres européens débarquent par ici en 1520, ils aperçoivent de nombreux feux qui brûlent le long des côtes. Et pour cause, les amérindiens vivaient nus et avaient grand besoin du feu pour se réchauffer dans un endroit si froid ! D’où le nom de cette région, qui a traversé les siècles jusqu’à nous (contrairement aux peuples d’origine qui ont été presque tous décimés…).

Ushuaïa fait rêver avec son statut de « ville du bout du monde » mais elle bénéficie aussi d’une mauvaise réputation. De nombreux voyageurs en parlent en négatif et certains n’hésitent pas à dire que « ça ne sert à rien d’y aller ». On pourrait en effet croire qu’après avoir randonné jusqu’au Fitz Roy, visité le parc Torres del Paine ou admiré le glacier Perito Moreno, il n’y a plus rien à attendre de cette ville. Loin d’être blasés, nous avons vraiment apprécié notre long séjour à Ushuaïa (11 jours), avec le plaisir d’y fêter Noël et le nouvel an !

Un long voyage jusqu’à Ushuaïa pour être là à Noël

Pour arriver à Ushuaïa, il faut le vouloir ! Nous étions déjà sur le continent sud-américain, donc forcément nous avions une petite facilité par rapport à quelqu’un venant d’Europe… Nous avons fait le voyage entre Puerto Natales et Ushuaïa avec deux bus (changement à Punta Arenas) et avons traversé le détroit de Magellan en ferry. En partant à 6h45 nous sommes arrivés à destination à 19h ! Après cette grosse journée de transport, on était content d’arriver à Ushuaïa. Fait surprenant pour le continent, la ville n’a pas de terminal de bus ! Nous avons été déposés sur un parking près d’une station essence, avec nombre de taxis qui nous attendaient (ça, par contre, c’est une constante partout !).
Pour quitter la ville par contre, je l’avoue, nous avons craqué et avons pris l’avion jusqu’à notre prochaine destination 😅

Pourquoi aller à Ushuaïa ?

Si on résume bien, cette ville est difficile d’accès et en plus les gens en font mauvaise presse ? Mais alors pourquoi y aller ?

Voyager jusqu’à Ushuaïa, c’est l’expérience de se retrouver dans une ville loin de tout. Alors bien sûr il y a des supermarchés (on a retrouvé Carrefour !), le centre-ville possède des boutiques pour touristes (souvenirs, accessoires de sports d’hiver…), plein de restos et même un Hard Rock Café et un Ice Bar ! Bien que la ville n’ait rien de spécial, on se sent vraiment dans un endroit à part, isolé. Tout semble si calme quand on s’éloigne du centre et qu’on observe cette ville entourée de montagnes face à la mer…

On va surtout à Ushuaïa pour en sortir et découvrir les alentours, sauvages ! Il y a de quoi faire, je vous l’assure !

Se retrouver à Ushuaïa, au bout du monde, c’est aussi faire une expérience possible seulement lorsque l’on s’approche des pôles… En décembre, c’est l’été, et les nuits sont courtes, voire inexistantes ! Visiter Ushuaïa pour Noël ou le nouvel an, c’est sortir à minuit ou 2h du matin et voir encore des lueurs dans le ciel… Pas de nuits noires à cette période (par contre en hiver, c’est l’inverse !).

Alors, que faire à Ushuaïa à la période de Noël et du nouvel an ?

Randonnée jusqu’au Glaciar Martial

Depuis notre logement airbnb situé en dehors du centre, nous partons pour une randonnée jusqu’au glacier Martial, au-dessus de la ville. Nous y allons à pieds, alternant entre forêt et passage sur la route. Il est possible de se rendre en voiture jusqu’au parking pour raccourcir la randonnée. D’ailleurs au retour, nous y avons pris un taxi pour rentrer.

A partir du parking une montée bien costaude nous attend, on continu sur des petits chemins qui grimpent. Il y a pas mal de monde, des gens s’amusent dans la neige.

Arrivés en haut, le glacier nous paraît bien tristounet, il n’est vraiment pas grand… C’est quand même très joli et nous apprécions la vue sur Ushuaïa, totalement dégagée !

Pour le retour nous prenons un autre chemin, moins emprunté mais la pente est très très raide, c’est assez flippant… (et pas sûr qu’on avait le droit de passer par là finalement)

→ 3h30 aller / 1h retour (jusqu’au parking)

Randonnée à la Laguna Esmeralda

Probablement la randonnée la plus populaire du coin, qui permet d’accéder à une superbe lagune. La marche n’est pas difficile, ce qui attire des gens de tous les âges. Il est possible d’y aller en bus depuis Ushuaïa, mais à 4, nous avons pris un remis.
→ En Argentine il y a les taxis avec le compteur et les remis où le prix de la course est fixé avant. Ils sont généralement plus avantageux que les taxis pour les longs trajets.

Le chemin traverse des forêts et des marécages très boueux (c’est sans doute le moment le plus difficile, mais aussi le plus drôle !). Les castors, qui ont été importés dans la région, changent les paysages, c’est assez impressionnant. Malheureusement ici ce sont des nuisibles qui empiètent sur l’habitat naturel d’autres espèces.

Nous découvrons ensuite la lagune turquoise, super belle, malgré le ciel nuageux. Il y a du monde, on passe alors sur un « pont » fait de bouts de bois (une œuvre des castors ?!) pour aller du côté gauche du lac et manger notre pique-nique un peu plus tranquillement.

→ 10 km – 3h A/R (on est allé un peu plus vite que prévu)

Une journée dans le parc Tierra de Fuego

Après avoir récupéré une voiture de location à l’agence Tiger (pour environ 36€ la journée), nous partons à la découverte du parc national Tierra de Fuego, Terre de Feu. Créé en 1960, il se trouve à 12 km de Ushuaïa et bien que l’entrée soit payante, les routes ne sont pas goudronnées.

Nous passons d’abord à la Poste qui se trouve dans le parc, c’est la poste la plus australe du monde ! L’occasion d’envoyer une carte postale depuis cet endroit unique ^^ (mais les timbres sont horriblement chers !). Le coin est très mignon, il y a des randonnées qui partent d’ici.

Nous nous rendons plutôt au bout du parc, pour la randonnée Senda de la Balisa. Le parking du départ est rempli car c’est ici la fin de la Ruta 3, une route qui part de Buenos Aires et qui s’arrête ici (3074 km). De ce fait, tous les argentins veulent leur photos avec le panneau !
Peu de monde s’aventure sur le chemin de randonnée, qui ne dure pourtant qu’une petite heure, facile, avec forêt, rivière… Les paysages sont superbes, il y a plein de fleurs. Et oui, en décembre, ici c’est l’été 😉 Nous avons même la chance d’observer une otarie virevolter dans l’eau du canal !

Nous allons ensuite au Castorera, une mini-balade où l’on peut voir les ravages des castors sur l’environnement. Comme ils construisent de gros barrages, les terrains sont inondés et les bois meurent… Encore une belle idée de l’homme d’avoir amené des espèces non natives !

Nous enchaînons avec une petite balade à côté du Mirador Lapataia, qui nous offre une superbe vue sur le canal de Beagle.

Puis c’est la Laguna Negra que nous allons voir, facilement accessible. On y rencontrera une famille de français (on est partouuut).

En voiture on profite des beaux paysages et nous nous arrêtons pour la courte balade Paseo de la Isla, autour de la Laguna Verde. C’est joli, calme et il y a du soleil, alors on ne résiste pas à nous poser ici et à tremper nos pieds dans l’eau bien fraîche.

Nous nous rendons ensuite de l’autre côté du parc, vers la rivière Pipo. Une promenade (15 min aller) nous amène jusqu’à une cascade.

Ce parc n’offre pas vraiment de paysages à effet « wahouu », mais plutôt une variété de paysages où la nature est vraiment préservée. On se sent vraiment « into the wild » !

Découvrir le canal de Beagle sur un voilier

Ushuaïa se trouve face au canal de Beagle et en nous promenant sur le bord de mer, nous découvrons plusieurs agences qui proposent des balades en bateaux. Tres Marias nous attire particulièrement pour ses excursions en voilier. Nous partons en fin de matinée avec un petit groupe. La mer est calme, le voilier avance doucement, ce qui nous permet de profiter tranquillement de l’instant et de la vue sur Ushuaïa et ses environs, montagnes et forêts.

A peine éloignés de la côte, nous passons à côté d’une petite île où vivent plein d’otaries. Puis une autre où les cormorans ont élus domicile. C’est génial de pouvoir les observer, chez eux !
Nous avons également la chance incroyable (et pas du tout prévue bien sûr) de voir une baleine ! C’est si beau…

Nous débarquons ensuite sur l’île H. Elle est appelée ainsi car c’est ce sont 2 morceaux de terre reliés par un petit bras de sable, qui forment donc un « H ». L’île est totalement sauvage et seule l’agence Tres Marias a le droit d’y accoster. Le guide nous promène un peu sur l’ile, on observe la flore et la faune, on découvre un ancien campement d’habitants de la Terre de Feu…

De retour sur le bateau, nous avons le droit à un petit goûter, où l’on teste de la liqueur de dulce de leche, une petite douceur alcoolisée !

Se balader dans le centre et le long de la mer

Le centre-ville possède de nombreux magasins et boutiques de souvenirs. La ville n’a rien de spéciale en soi, peu de bâtiments remarquables. Nous avons visité le petit musée « Fin del Mundo » (400 ars) qui relate l’histoire de la Terre de Feu, les espèces que l’on y trouve, les conquêtes…

Le plus agréable est quand même de profiter des bords de mer. Respirer l’air marin et regarder les différents bateaux. C’est d’ici que les expéditions pour l’Antarctique partent. Quand nous y étions, aux alentours de Noël et du nouvel an, un bateau Greenpeace était là, prêt à partir pour le continent glacé.

La ville, étant très touristique, offre de nombreux bars, cafés et restaurants. Comme la vie est assez chère et qu’on était sur un long voyage, on n’en a pas tellement profité (en plus on était bien dans notre airbnb 😄). Nous avons quand même deux adresses à partager :

  • Pour les choco addicts, rendez-vous à Laguna Negra. Nous avions des chocolats chauds offerts (grâce à notre sortie en mer avec Tres Maria). Mais nous avons également craqué sur un gâteau mousse au chocolat absolument divin.
  • Pour les fans de cuisine japonaise, l’Asia Gourmet vous ravira. Entre makis, gyozas et poulet ou saumon teriyaki, nous nous y sommes régalés pour l’anniversaire de Manu. Le resto est hyper classe avec un rapport qualité prix très correct 😋. (Environ 70€ pour 4, boissons comprises – resto situé en dehors de la ville – réservation recommandée !)

Visiter Ushuaïa pendant les fêtes de fin d’année : Noël et le nouvel an au bout du monde

Entre les fêtes de fin d’année et l’anniversaire de Manu, nous avons bien festoyé au bout du monde ! Nous avions loué une maison plutôt cosy en airbnb afin d’y passer de jolies soirées pour les fêtes.

Qu’est-ce qu’on mange durant les fêtes ?

Lors de notre séjour à Ushuaïa, nous nous sommes renseignés sur les traditions argentines pour les réveillons de Noël et du nouvel an. Avant tout, les argentins raffolent de l’asado (grillades) ! On a compris que c’était loin d’être un cliché quand on a vu tous les barbecues du voisinage allumés pour les fêtes ! Nous avions nous aussi une petite terrasse avec un barbecue pour faire pareil. En plus de la viande grillée nous avons testé le provolone, un fromage qui se déguste cuit au barbecue.

En cherchant des recettes traditionnelles d’Argentine sur internet nous avons découvert une entrée originale : cœur de laitue, avocat, banane, thon et vinaigre balsamique. Frais et bon !

Nous avons également craqué sur un espèce de saucisson argentin, très ressemblant à celui de chez nous. Après 8 mois de voyage sans charcuterie, ça nous a fait bien plaisir 🙂

Pour le dessert, nous avons réalisé un tiramisu avec du dulce de leche. C’est LA douceur préférée des argentins. C’est comme du caramel mais avec une texture de pâte à tartiner.

Qu’est-ce qu’on boit en Argentine ?

Pour accompagner nos repas, nous avons choisi plusieurs boissons plus ou moins locales :

  • du vin argentin ainsi que du vin chilien. Les deux pays sont des experts ! Petit conseil, pour le vin argentin choisissez plutôt du Malbec. Si vous optez pour un chilien, tournez-vous vers le Cabernet Sauvignon ou le Carménère.
  • du Pisco Sour, cocktail péruvien / chilien. Du pisco, du jus de citron vert, du blanc d’œuf, un peu de sucre et des glaçons au shaker ! On adore !
  • de l’Ananas Fizz. Un cocktail argentin pour les fêtes à base de jus d’ananas et de cidre.

Quelle est l’ambiance de Noël à Ushuaïa ?

Visiter Ushuaïa pendant les fêtes de fin d’année ne change pas grand chose. Il y a très peu de décorations. Pourtant les argentins sont beaucoup plus croyants et pratiquants que chez nous, mais Noël n’est pas mis en avant. Comme chez nous par contre, les magasins sont remplis de monde, mais l’esprit est plus simple. Les familles, amis, se réunissent autour d’un asado, où ils mangent beaucoup de viande grillée. Ici, pas de chichi, c’est la convivialité qui prime !

Pour le nouvel an, à minuit, on a pu entendre les klaxons dans tout Ushuaïa, et surtout les gros pouet pouet des paquebots au port ! Un vrai boucan, bien rigolo et festif !

Ushuaïa à Noël et au nouvel an : notre ressenti

Nous avons beaucoup aimé visiter Ushuaïa pendant cette période de fêtes que sont Noël et le nouvel an. Nous avons apprécié vivre ici, prendre le temps de découvrir les alentours, observer les habitants… Par contre la ville est très touristique (surtout en haute saison). Cela se ressent d’autant plus sur les randonnées ou dans le parc Tierra de Fuego, où l’on rencontre beaucoup de monde… Il y a des endroits moins populaires et plus tranquilles bien sûr, mais nous nous sommes concentrés sur les coins les plus accessibles et « incontournables ». Nous avons passé un super séjour et ne regrettons pas du tout d’être allé jusqu’à cette ville au bout du monde !

Visiter le parc Torres del Paine en voiture, avec randonnée à la journée

Nous avons passé pas mal de temps en Patagonie (retrouvez notre itinéraire complet ici), entre Chili et Argentine. Après avoir visité El Chalten et son Fitz Roy, le parc Torres del Paine était un lieu qu’on attendait impatiemment de découvrir. Si vous vous demandez s’il est possible de visiter le Torres del Paine en voiture, avec des randonnées à la journée sans faire le trek W, alors cet article de blog est pour vous, vous êtes au bon endroit !

  • Toutes les informations et les prix mentionnés dans l’article datent de décembre 2019.

Visiter le Torres del Paine en voiture ou en trek ?

Nous avions régulièrement lu que le meilleur moyen d’explorer le parc était en faisant un trek. Les deux plus célèbres sont :

  • le trek O, qui fait une boucle et se parcourt en 8-10 jours (plutôt pour des randonneurs expérimentés) ;
  • le trek W, un chemin qui fait partie du circuit O, qui se fait en 4 à 5 jours, ça reste difficile, mais possible.

Nous étions partis sur l’idée du trek W, un classique incontournable de la randonnée en Patagonie. Une envie de se dépasser et de tenter un trek en indépendant sur plusieurs jours.

Avec ma sœur Audrey, nous en avons lu des articles de blog, pour comprendre l’organisation du parc et de ce trek. Nous avons passé des heures à chercher quel était le meilleur moyen pour dormir. Refuge, camping, louer une tente sur place, amener sa propre tente, louer à l’extérieur, etc. Et puis ça nous prenait tellement la tête qu’on a dit STOP !

Un trek tellement prisé qu’il va nous obliger à changer nos plans

À savoir que ce trek est très très très prisé (j’insiste !). Il faut réserver bien à l’avance les hébergements. Il est donc impératif de réfléchir avant au parcours. D’où partir, où s’arrêter pour la nuit, combien de temps peut-on marcher par jour, etc. Pas de place à l’improvisation, ce qui déjà, nous embêtait, car dans ces contrées la météo est très changeante. Ajouter à cela des tarifs excessifs avec des campings très sommaires où on fait payer 15 €, voir plus, par personne juste pour planter sa tente… Nous devions également louer du matériel de camping, ce qui ajoutait un coût supplémentaire. Il y a aussi des refuges, mais les prix sont mirobolants, ce n’était pas pour nous !

Nous avons donc choisi une autre option, sans regret : visiter le Torres del Paine en voiture, avec des randonnées à la journée.😀

Le Torres del Paine est le parc national le plus célèbre du Chili et même d’Amérique du Sud. Il est donc très fréquenté (et le trek W n’y échappe pas). Il est géré par la Conaf, l’office de tourisme chilien, qui ne se gêne pas pour pratiquer des prix très élevés pour le pays. Et en tant qu’étranger on est encore plus pris pour un gros pigeon… Oui la Conaf et nous c’est une longue histoire de désamour, je l’avoue ! 😆

Puerto Natales : notre point de chute pour visiter le Torres del Paine en voiture

Nous avons logé dans la commune de Puerto Natales (environ 20 000 habitants), la plus proche du parc Torres del Paine (qui se trouve tout de même à 150 km !). C’est une ville tranquille, avec des supermarchés et beaucoup de magasins. Nous y étions la semaine précédant Noël et c’était marrant de se retrouver ici à cette période. Il y avait quelques décorations, mais surtout un monde fou dans les rues à la recherche d’un cadeau de dernière minute. L’ambiance était donc assez spéciale 😄

Location de voiture à Puerto Natales

Décidés à louer une voiture, notre première mission est d’aller voir les différentes agences de location afin de comparer les prix. Déjà que le Chili est le pays le plus cher de notre voyage de 1 an en Amérique Latine… Je vous laisse imaginer comment ils se font plaisir ici en Patagonie, au bout du monde ! 🙃 On en trouve quelques-unes, les tarifs sont élevés, mais à 4 on amortit le coût.

Puis nous tombons totalement par hasard sur une petite agence, « Rio Rental, Car ». On se renseigne, le mec nous propose un prix bien plus bas que ses concurrents. Il nous dit qu’on peut venir récupérer un 4×4 à 20 h 30 le même soir, pour 50 000 CLP/jour (environ 55 €).
Dans les autres agences, c’était le coût d’une voiture économique ! Et pour un 4×4 il fallait débourser minimum 80 000 CLP/jour (presque 90 €) !

Achat des billets pour pouvoir visiter le Torres del Paine

Bien contents, on part acheter nos billets d’entrée du parc à l’agence Conaf qui se trouve au Terminal de Bus (21 000 CLP par personne, soit 23 €, valable pour 3 jours). Comme toutes les personnes acquérant un billet pour le parc, nous avons l’obligation de regarder une petite vidéo. Celle-ci présente le parc et rappelle des choses élémentaires (pour nous ; ça ne doit pas être le cas de tout le monde 🙃) comme la protection de la nature, garder ses déchets, rester prudent…

Petite surprise de location…

Le soir, Manu et Thomas vont chercher la voiture pendant qu’avec Audrey on prépare le dîner… Quand ils reviennent avec un vieux 4×4, ils nous expliquent qu’en arrivant là-bas le loueur leur a dit que la voiture prévue n’était finalement pas prête… OK !! Sauf qu’on voulait vraiment une auto pour le lendemain afin de profiter d’une météo clémente ! Et à cette heure-ci c’est impossible de trouver une autre location…

Mais heureusement comme toujours en Amérique du Sud, pas de problème, que des solutions ! Il nous propose de nous louer son propre 4×4 pour 35 000 CLP/jour (40 €), donc même moins cher que prévu. C’est une vieille auto, mais qui roule bien et qui a du vécu. Ainsi, pas de frayeur quant aux potentiels impacts lorsque l’on roule sur des pistes ! Encore un moment un peu WTF, mais une fois de plus on s’en sort bien ! 😀 Et puis le mec était hyper sympa et nous a donné des conseils pour visiter le Torres del Paine en voiture.

La randonnée à la journée de Mirador Base Las Torres

Le lendemain, départ à 6 h du matin pour deux heures de route jusqu’à notre destination. Nous arrivons à l’entrée Laguna Amarga, où nous montrons nos billets. Puis nous continuons en voiture jusqu’à l’hôtel Las Torres, point de départ de la fameuse randonnée qui amène aux pieds des tours, symboles du parc.

La randonnée

C’est parti pour 10 km pour arriver jusqu’au mirador ! Ça monte rapidement, le chemin fait des petites feintes, ça grimpouille et ça redescend… On a le droit à quelques belles vues, mais nous marchons surtout en forêt. La pluie s’invite par moment, c’est très couvert. Pour l’instant on n’a pas encore distingué les tours, elles s’obstinent à rester dans les nuages… On se demande bien si on verra quelque chose une fois en haut ou si tous ces efforts seront vains…

Après 9 km et presque 3 heures de marche, nous arrivons au point tant redouté : la montée infernale ! Il nous reste le dernier kilomètre à surmonter, mais là c’est une vraie bonne montée et bien sûr ce ne sont que des cailloux ou gros rochers… C’est très éprouvant, les garçons avancent devant, Audrey et moi on marche en rythme derrière. Certains randonneurs qui descendent nous encouragent « allez, vous avez fait le plus dur ! » (tu parles !! 😂)… Après une heure de grimpette, nous arrivons au mirador et découvrons les tours…!

Le merveilleux paysage de Las Torres

Finalement les nuages ne couvrent que le haut des tours, nous offrant un spectacle magique. Les découvrir comme ça, au dernier moment, après ces heures à marcher c’est impressionnant et même un peu émouvant.

L’endroit fait « intime » avec la lagune entourée de montagnes, mais les tours, elles, sont immenses ! Je suis vraiment fascinée, je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient si imposantes.

Malgré le manque de soleil, la lagune nous offre une belle couleur turquoise. On reste un moment devant ce paysage majestueux, bien qu’on soit au bord de l’hypothermie et que la neige qui se met à tomber nous fouette le visage 😅

On grignote quelques chips les yeux rivés sur cette beauté avant d’entamer la descente… Où l’on croise beaucoup de monde (sûrement des cars venant de Puerto Natales). En bas, on se pose dans la forêt, à l’abri du vent pour manger notre pique-nique, puis on reprend notre chemin.

Retour au bercail

Après environ 3 h de marche depuis le sommet, nous sommes de retour au parking. Et encore 2 heures plus tard nous posons nos fesses dans notre airbnb. Fatigués (7 heures/20 km de randonnée et 4 h de voiture dans la journée tout de même), mais contents ! Ce soir, le lit ne nous attendra pas longtemps !

Pour ceux qui font le trek W, le mirador Las Torres est un peu le clou du spectacle. Il est généralement réservé pour la fin du trek (ou bien certains commencent par celui-ci). Mais comme vous le voyez, il est totalement possible de randonner jusqu’au mirador en une journée. (Si on aime marcher quand même !)

Visite en voiture du Torres del Paine, et randonnées à la journée

Après cette randonnée incontournable, nous voulions continuer d’explorer le parc qui promettait d’autres superbes endroits. Le lendemain, nous voici donc repartis avec notre vieux 4×4, dans l’idée de visiter le parc en voiture, tout en ponctuant la visite de quelques randonnées sur la journée.

Nous passons devant la Cueva del Milodon, dont j’avais entendu parler. Mais le parking est rempli de bus et l’entrée est un peu chère à notre goût pour une visite rapide (8 000 CLP), donc on passe notre tour…

Nous prenons un chemin différent de la veille pour arriver par une autre entrée. Ce coin doit être beaucoup moins fréquenté, car la route est en mauvais état. Nous y croisons cependant putois, lapins, vigognes et condors… 😍 Nous sommes rapidement accueillis par de superbes vues sur la chaîne de montagnes Cuernos qui fait la renommée du parc.

Visiter les gros glaçons du Torres del Paine au Lago Grey avec une randonnée faisable à la journée

Nous nous arrêtons sur le parking du Lago Grey et entamons une petite randonnée (2 h A/R environ). On marche sur la plage (où le vent nous décoiffe !), près du lac Grey, où flottent des icebergs. Leur couleur est incroyable !! Au loin on peut voir le glacier Grey, papa de ces icebergs et du lac. Le paysage est superbe, la promenade facile et il y a peu de monde… On ressent vraiment la force et la tranquillité du lieu.

Visiter la plus belle vue du parc Torres del paine à Salto Chico

Après avoir pique-niqué, nous nous enfonçons un peu plus dans le parc, direction Salto Chico, et là c’est un coup de foudre ! Quelques minutes de marche suffisent pour accéder à une vue divine, le cadre est absolument parfait ! Comme si le paysage ne suffisait pas à nous en mettre plein les yeux, nous avons la chance de pouvoir admirer et approcher un huemul pas farouche du tout.

On continue notre exploration du parc Torres del Paine en voiture, avec quelques stops autour du lac Pehoé, qui a une couleur incroyable. Nous passons notre temps à nous émerveiller et à vouloir nous arrêter pour faire des photos.

Cascades et montagnes à Salto Grande, randonnée jusqu’au Cuernos Lookout

Nous nous arrêtons ensuite à Salto Grande, où il y a déjà plus de monde. La plupart des gens marchent jusqu’aux chutes (5 minutes), qui ont un sacré débit !

Nous préférons nous éloigner un peu du monde et nous continuons la journée avec la randonnée vers le Cuernos Lookout (2 h A/R). La promenade est très belle et nous assistons à une course entre deux guanacos. Ils nous impressionnent par leur vitesse ! Nous profitons encore une fois de la superbe vue qui nous attend au bout du chemin, sur les montagnes Cuernos, si particulières, bien que la fatigue accumulée ces derniers jours se ressent.

Nordenskjöld et les dernières vues sur le Torres del Paine

Retour sur la route, nous contournons les montagnes et faisons un arrêt au Nordenskjöld lookout qui nous offre une nouvelle vue. Avec les jumelles, on repère deux glaciers ainsi que deux condors qui virevoltent. Que c’est beau !

Nous continuons la route direction Lago Sarmiento Entrance, avec un léger espoir d’y apercevoir des pumas (c’est la bonne saison apparemment). Nous ne verrons cependant que des guanacos solitaires, qui semblent aux aguets tout de même…

En sortant du parc, les sommets de Las Torres, que nous avons approchés la veille, semblent nous faire un dernier cadeau, un ultime au revoir, dans la lumière du soleil…

Visiter le Torres del Paine en voiture avec randonnée à la journée : notre avis

Le Torres del Paine est un endroit très touristique, mais c’est totalement compréhensible, ce parc est tellement beau… Les panoramas sont magiques, préservés et les animaux y sont chez eux. Nous ne faisons que passer dans ce petit paradis. Nous sommes ravis d’avoir visité le Torres del Paine en voiture, ponctué de randos allant de quelques heures à la journée, car cela nous a permis de découvrir de nombreux paysages, différents et magnifiques ! Au final, nous en sommes sorti sans aucun regret de n’avoir pu faire le trek. 😃

Où manger à Puerto Natales ?

  • Pachamama : un petit resto spécialisé dans les empanadas (des chaussons fourrés, typique du continent). Ils proposent des menus le midi avec option végétarienne. Ils font aussi de délicieux Pisco Sour, le cocktail emblématique du pays.
  • Baguales : un restaurant de burgers et bières, bourré de touristes, pas du tout authentique (ça fait plus américain que chilien, soyons honnêtes). Cependant, ça fait du bien de se remplir le ventre dans une ambiance chaude et festive après une grosse rando dans le froid.

Pour d’autres infos sur le Torres del Paine

  • Si vous chercher des infos à propos du trek W, je vous invite à lire l’article de Novo-monde, très complet sur le sujet.
  • Si vous souhaitez faire comme nous des randonnées à la journée, mais que vous ne voulez ou ne pouvez pas louer de voiture, rendez-vous sur le blog de Gones Away, qui nous a bien renseignés à l’époque 😊

Épinglez l’article sur Pinterest :