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Que faire à El Chalten, le paradis de la randonnée en Patagonie Argentine

El Chalten est une petite ville de 1 600 habitants, très populaire auprès des touristes qui viennent jusqu’en Patagonie. Elle est surnommée « capitale de la randonnée ». Ici, pas grand-chose à faire à part explorer les magnifiques alentours ! On vient pour marcher dans de sublimes paysages, et on est servi !🙂

L’arrivée vers El Chalten est époustouflante : les paysages sont majestueux et surtout on découvre la silhouette du Fitz Roy au loin… Plus on s’approche, plus on est fasciné par ces sommets escarpés et on aperçoit la ville qui se dessine au milieu des montagnes… Que faire à El Chalten ? Retrouvez nos conseils pour une visite dans cette petite ville de Patagonie.

La ville est petite, mais touristique, on y trouve de nombreux logements : hôtels, auberges, camping… Accompagnés de Audrey et Thomas, nous avons loué une cabane en bois via airbnb, c’était très sympa. Restaurants pour tous les budgets, bars, boulangeries et petits commerces vous permettront de reprendre des forces après vos explorations.

Vous cherchez que faire à El Chalten ? Eh bien, marcher bien sûr ! 🤭 Diverses randonnées sont possibles, vous trouverez toutes les informations à l’office du tourisme, situé dans la gare. Pour notre part nous en avons fait trois ; découvrez les indications les concernant ci-dessous.

Randonnée Chorillo del Salto : 6 km A/R, environ 2 h, facile

On débute avec une première randonnée facile, que du plat, histoire de se dégourdir les jambes. Après avoir marché principalement en forêt, on arrive jusqu’à une cascade. Le lieu est mignon, mais très touristique, si vous le pouvez, allez-y tôt pour être plus tranquille.

Que faire à El Chalten ? L’incontournable randonnée Laguna de los Tres : 20 km A/R, environ 7 h 30, assez difficile

C’est LA randonnée pour laquelle tout le monde vient et qui amène jusqu’au pied du célèbre mont Fitz Roy. Je me rappelle avoir lu il y a quelques années la bande dessinée de Pénélope Bagieu sur son blog « Ma vie est tout à fait fascinante » où elle racontait son voyage en Argentine, dont cette randonnée ! Ça m’avait fait rêver (et aussi bien rire !) et j’étais loin d’imaginer qu’un jour je me retrouverai à sa place 😍

Le départ habituel commence depuis El Chalten (il y a même un grand panneau, au moins on ne peut pas se tromper de chemin !) et se fait en aller-retour.

Débuter la randonnée à la Hosteria el Pilar

Cependant, suivant les conseils donnés par une voyageuse, nous décidons de commencer la randonnée depuis un autre point afin de faire un chemin différent à l’aller du retour. Si vous le pouvez, je vous conseille de faire pareil, d’abord pour voir des paysages différents, mais aussi, car il y a beaucoup moins de monde sur cette portion ! Nous réservons la veille un taxi qui vient nous récupérer à 6 h du matin et nous amène jusqu’à la Hosteria el Pilar, après 30 minutes de route. Il est également possible de s’y rendre en bus. À quatre c’était plus avantageux en taxi (1 500 ARS — 22 €) et surtout cela nous permettait de partir avant les bus et donc avant le monde éventuel.

Ainsi, nous entamons la marche vers 6h30, sous le regard du Fitz Roy illuminé par le soleil, un superbe spectacle. La randonnée débute en forêt, avec quelques points de vue sur les sommets du Fitz Roy et du glacier Piedras Blancas. Nous nous arrêtons aux quelques miradors pour profiter de ces beautés.

Nous marchons dans le calme de la forêt, croisant seulement quelques couples, avant d’arriver à une grande plaine où nous retrouvons les autres randonneurs qui ont pris le sentier depuis El Chalten. C’est avec 9 km dans les jambes que nous entamons la partie la plus délicate : la montée infernale jusqu’au point de vue tant attendu ! En effet, il ne reste qu’un kilomètre, mais nous mettons environ une heure pour le faire, ça grimpe (400 m de dénivelé) et les cailloux rendent le chemin plus difficile.
Quand on croit arriver au bout, une ultime montée cachée se dévoile ! Allez, un dernier effort !

Arriver face au Fitz Roy et en prendre plein les yeux

Une fois en haut, le coup de cœur est immédiat : le majestueux Fitz Roy, à ses pieds un lac où les paysages se reflètent. En effet, le soleil est de la partie et il n’y a pas de vent, ce qui permet ce miroir naturel. Nous faisons moult photos en hauteur, puis au bord de l’eau avant de savourer notre pique-nique bien mérité.

Nous nous dirigeons ensuite vers la gauche du lac, où se trouve un autre lac, de toute beauté également. Cet endroit est vraiment incroyable ! On reste ainsi bien 2 h au sommet, à profiter du lieu. Quand le vent se lève, le miroir de l’eau fait place à une superbe couleur bleue.

Le monde afflue de plus en plus, et nous décidons de repartir. La descente est compliquée, car il y a beaucoup de gens qui grimpent à présent et nous devons souvent nous arrêter pour les laisser passer. Sans compter que les genoux se fatiguent avec les cailloux et le dénivelé.

Après une heure de descente environ, nous sommes en bas, on souffle un peu et c’est reparti pour 9 km ! C’est loin d’être fini. Heureusement c’est beaucoup de plat et de descente, au milieu de marécage et une forêt. Nous effectuons une halte à la laguna Capri, mais nous commençons à être épuisés et c’est difficile d’en profiter. L’envie de rentrer et de se reposer se fait ressentir. Les derniers kilomètres sont pénibles à cause de la fatigue physique et mentale.

De retour à notre cabane, c’est le bonheur de pouvoir enlever ses chaussures, se doucher et savourer une bière fraîche bien méritée, contents et fiers d’avoir réussi cette célèbre rando !

Laguna Torre : 18 km A/R, environ 5h30, longue mais sans difficulté

S’il vous reste encore du temps et que vous vous demandez que faire à El Chalten, voici une autre magnifique randonnée : la Laguna Torre.

C’est notre dernière randonnée ici ! Nous partons à 6 h 45 et commençons avec une sacrée montée qui nous donne tout de suite de belles sueurs froides. Heureusement c’est ensuite plus simple. Nous admirons la ville encore endormie dans les couleurs du lever de soleil. Difficile de se lever tôt, mais qu’est-ce qu’on se sent apaisé dans ces moments ! L’avantage de venir en été ici (décembre/janvier) c’est que les nuits sont courtes. Ainsi, même en se levant de bonne heure, il fait déjà jour, ce qui est plus motivant que de se lever dans le noir !

La randonnée alterne entre des plaines, des forêts, des rivières… Avec de jolis points de vue. On voit au loin la montagne sous les nuages. On espère un éclaircissement à notre arrivée là-bas.

Après 3 h de marche, nous arrivons à la Laguna Torre, un lac entouré de hauts sommets et de glaciers. Il y a beaucoup, beaucouuuup de vent et bien sûr il est glacial. Malgré cela, les nuages ne sont pas décidés à quitter le sommet derrière la lagune. Nous dévorons notre pique-nique (oui, il n’est même pas 11 h du matin, mais quand la faim est là, on mange !!), emmitouflés dans nos vêtements face à ce superbe paysage… Contrairement à la rando précédente, nous sommes presque seuls. Cependant, le froid a raison de nous et nous ne nous attardons pas plus. Encore une fois, on est content d’être parti tôt, car c’est à ce moment-là qu’un grand groupe de marcheurs arrive.

Une très belle randonnée, tranquille, avec un superbe panorama à la clé. Retour à El Chalten pour un peu de repos avant de repartir sur la route ! (Retrouvez notre itinéraire en Patagonie ici)

Où dormir à El Chalten ?

  • pour 2 personnes : l’auberge Refugio Chalten Hostel .
  • pour 4 personnes : une cabane, à côté d’un camping, près du départ de la randonnée de la Laguna de los Tres.

Où manger à El Chalten ?

Pour faire le plein de calories avec de bons burgers et profiter d’un happy hour, rendez-vous à Bourbon Smokehouse.


Notre ressenti sur El Chalten

En conclusion, nous avons vraiment apprécié ce passage à El Chalten, un lieu ultra-touristique, mais pas prise de tête (ici tout le monde se balade en jogging ou pantalon-short de rando). Les alentours sont magnifiques avec des glaciers, des montagnes et surtout le Fitz Roy à l’allure énigmatique ! Avant le voyage on rêvait de cet endroit qui nous paraissait presque mystique… Cela a été à la hauteur de nos espérances, surtout que nous avons globalement eu beau temps ! C’est un lieu incontournable lors d’un séjour en Patagonie, qui restera dans nos petites têtes pendant très longtemps !

Vous rêvez de Patagonie ? Découvrez notre itinéraire entre Chili et Argentine, notre exploration du magnifique parc du Torres del Paine ou notre Noël à Ushuaïa !

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Itinéraire en Patagonie : road trip entre Chili et Argentine avec conseils et guide des randos

Quel itinéraire pour un road trip en Patagonie, entre Chili et Argentine ? Combien de temps partir ? En effet, autant de questions que l’on se pose car la Patagonie est un vaste territoire d’environ 2 000 km de long, que se partagent les deux pays (non la Patagonie n’est pas un pays 😄). C’est la région la plus au Sud du continent américain. Et c’est ici que l’on peut se trouver dans les coins les plus australs du monde — en-dehors de l’Antarctique. C’est un lieu difficile et long à atteindre mais qui vaut son pesant de cacahuètes une fois qu’on y est !

Aujourd’hui sur le blog, dans cet article, vous retrouverez notre itinéraire en Patagonie, au Chili et en Argentine. Bien sûr à moduler selon le temps de votre séjour. Nous vous donnerons nos conseils et informations sur un voyage (ou un road trip) en Patagonie, principalement basés sur notre expérience.

Sommaire

Pourquoi faire un road trip en Patagonie ?

Des routes mythiques, des paysages sauvages à perte de vues, des randonnées parmi les plus célèbres du monde, des rencontres animalières, c’est tout ce que l’on trouve lorsque l’on s’aventure jusqu’ici. Les amoureux de la nature seront aux anges ! Et les guibolles pourront chauffer au rythme des nombreuses randonnées qu’offre la magnifique Patagonie ! 😊

Choix de l’itinéraire du road trip : visiter la Patagonie Chilienne ou la Patagonie Argentine ?

Il n’y a pas de bonne réponse à cette question, la Patagonie est un tout, il y a des endroits magnifiques dans les deux pays.

La Patagonie est une région chère (surtout comparée au reste du continent sud-américain), mais si vous avez un budget serré, mieux vaut privilégier la partie Argentine. En effet les parcs et les accès aux randonnées sont gratuits, ce qui n’est pas le cas au Chili (et en plus le touriste étranger doit payer le double, voir le triple du prix d’un chilien, ce qui assez agaçant à la longue).

Le mieux est de combiner les deux, on peut découvrir plusieurs lieux mythiques et magnifiques qui ne sont pas trop éloignés (évidemment tout est relatif, car ici les distances sont grandes et les routes pas toujours optimales).

À quelle période visiter la Patagonie ? Quel est le climat ?

C’est un climat rigoureux qui vous attend dans ce territoire, n’oublions pas qu’on se rapproche dangereusement du pôle sud ! Plus on descend, plus il fait froid. Par ailleurs, le climat changeant très vite, mieux vaut être préparé à tous types de temps.

On vous rappelle que la Patagonie se situe dans l’hémisphère sud et que les saisons sont donc inversées par rapport à l’Europe. La période la plus clémente est de novembre à mars (qui correspond au printemps / été), mais c’est aussi à ce moment-là que l’afflux touristique est le plus important.

Si vous souhaitez y aller en hors saison, faites bien attention, les chemins de randonnées et commerces ne sont pas tous ouverts, il peut y avoir beaucoup de neige et il fait très froid (surtout en plein hiver) !

Le mieux serait d’y aller au début ou à la fin de la saison haute. Pour notre part nous y étions au moins de décembre principalement, nous avons eu globalement beau temps. Lors de la planification de votre itinéraire en Patagonie, nous vous conseillons de vous laisser quelques jours de battements, pour pouvoir changer ses plans en cas de météo très difficile.

Quels vêtements pour un voyage en Patagonie en décembre ?

En décembre (c’est valable aussi pour janvier, février) le climat est plutôt doux, bien qu’on ne soit pas à l’abri du mauvais temps.

À emmener impérativement : une veste imperméable et coupe-vent car la pluie peut vite arriver ; une veste chaude (nous avions nos doudounes mais à cette période de l’année elles ne sont pas indispensables, cependant il faut quand même une bonne veste, en polaire par exemple), des chaussures imperméables, des lunettes de soleil, de la crème solaire (quand le soleil tape, il ne fait pas semblant).

N’oubliez pas le matériel de base pour randonner, dont un petit sac à dos dans lequel vous pourrez transporter votre gourde (que vous pourrez remplir directement dans les sources, et oui !) et votre pique-nique.

Combien de temps partir pour un road trip en Patagonie ?

La Patagonie est immense et il est difficile de tout voir en un voyage, sauf si vous faite un voyage au long court. Le mieux est de se limiter à une ou deux parties de la Patagonie pour un voyage de deux semaines.
Partir pour 15 jours en Patagonie nous semble donc le minimum.

Pour notre part nous sommes restés 1 mois et demi (45 jours) en Patagonie, avec une étape importante à Ushuaïa, où nous sommes restés près de 2 semaines (nous y avons fêté noël, le nouvel an et l’anniversaire de Manu entre autre !).

Itinéraire en Patagonie : comment se déplacer et est-ce facile ?

La région est vaste et il y a moins de transports en commun en Patagonie que dans le reste du Chili et de l’Argentine, c’est un critère à prendre en compte lors qu’on planifie son itinéraire. Près de la carretera australe au Chili, c’est clairement la galère et c’est difficile de prévoir à l’avance, car on trouve peu d’info sur les bus.

Il y a la possibilité de prendre l’avion, il y a plusieurs aéroports dans la région. Pensez à prendre des vols internes pour ne pas exploser le budget (évitez donc de prendre un vol de Buenos Aires pour la Patagonie chilienne).

Lorsqu’on est en ville, on peut se déplacer à pied (les villes ne sont pas très grandes). Sinon il y a toujours les taxis, très abordables.

Malgré tout, vous l’aurez compris, le mieux est d’avoir sa propre voiture et vous permettra de gérer le timing de votre road trip comme bon vous semble.

Lors d’un voyage en Patagonie, on passe régulièrement la frontière entre le Chili et l’Argentine. Il n’y a rien de compliqué, mais il faut savoir qu’on ne peut pas rentrer au Chili avec des fruits et légumes frais. Il y a un formulaire à remplir, et nous vous conseillons vivement de toujours cocher la case comme quoi vous transporter des aliments non autorisés, même si ce n’est pas le cas. C’est une mesure de précaution ! Si vous avez oublié une pomme dans un sac par exemple, que le douanier la trouve pendant la fouille et que vous n’avez pas mis que vous en transportiez, vous aurez droit à une amende…

Itinéraire en Patagonie : du Chili jusqu’en Argentine

Voici notre itinéraire en Patagonie, à cheval sur le Chili et l’Argentine, lors de notre voyage au long court en Amérique du Sud. C’est dans cette région que nous avons retrouvés Audrey et Thomas, et nous avions donc quelques impératifs au niveau des dates. Les temps indiqués pour chaque lieu sont de simples recommandations selon notre expérience – évidemment, on peut toujours rester plus longtemps, il y a toujours quelque chose à découvrir et il ne faut pas négliger les jours de repos.

Itinéraire Patagonie chilienne

La région des 7 lacs, Pucon – 2-3 jours

Que faire à Pucon ?
  • visiter la petite ville, qui nous rappelle la Haute-Savoie entre autre, avec ses chalets ;
  • observer les volcans alentours (quand le ciel est dégagé… Malheureusement pour nous, nous sommes tombés lors d’une période très pluvieuse et n’avons rien vu !) ;
  • randonner dans le parc Huerquehue – 3 bus par jour depuis Pucon. Vérifier les horaires à la station de bus (nous avons renoncé à nous y rendre à cause de la pluie diluvienne…).
Où manger à Pucon ?

Il y a plein de petits restos dans le centre, mais nous avons découvert une petite pépite, un peu en dehors : Cinco sabores. Un tout petit resto thaïlandais délicieux et pas cher (5000 CLP le plat, soit environ 5€). Options végétariennes, thé offert, on y est allé 2 fois tellement c’était savoureux.

Où dormir à Pucon ?

À l’auberge de jeunesse Willhouse, propre, sympa, quartier tranquille à 10 minutes à pieds du centre.

La région des lacs, Bariloche en Argentine – 2-3 jours

Quand vous êtes à Pucon ou Puerto Varas, il s’agit du bon moment pour visiter Bariloche, en faisant un crochet rapide en Argentine, en bus ou en voiture. C’est aussi la région des lacs, la ville est entourée de magnifiques paysages et parcs nationaux qui se prêtent aux balades/randonnées. Son architecture de style alpin et son chocolat lui valent le surnom de « Suisse Argentine ».

Nous ne l’avons pas visité, car comme mentionné précédemment, la météo était vraiment mauvaise, nous avons décidé de zapper cette partie, et de descendre plus rapidement au sud, sans détour par l’Argentine.

La région des lacs, Puerto Varas – 2 jours

Pucon – Puerto Varas en bus avec la compagnie JAC 8500 CLP – 9,5€ pour 4h40 environ

Que faire à Puerto Varas ?
  • se promener en ville, très mignonne avec ses petits chalets ;
  • aller jusqu’à Petrohué : un bus toutes les heures depuis le centre, 2500 CLP, 1h15 de route. On se retrouve au bord d’un lac, point de départ de randonnées, dont « Paso de la desolacion ». On aperçoit un volcan, les couleurs des fleurs printanières, on passe sur d’anciennes coulées de lave et on a le choix entre plusieurs points de vues, par exemple le Mirador El Alerces, où nous nous sommes rendus… Malheureusement pour nous, le mauvais temps nous poursuivait à cette période et nous avons fait cette rando sous la pluie et n’avons absolument RIEN vu du mirador ! Un échec total, nous sommes rentrés trempés ;
  • visiter la ville de Frutillar, apparemment très mignonne aussi. Nous avons du la rayer de nos plans, encore une fois, trop de pluie !
Où manger à Puerto Varas ?

Happy hour de pisco sour au café/resto Mamusia, où nous avons également testé le Küchen, un gâteau aux noix. Beaucoup d’allemands se sont installés dans cette région et on ressent beaucoup cette influence germanique, notamment dans les spécialités culinaires.

Passage par l’île de Chiloé – 2-5 jours

Bus Puerto Varas – Castro, sur Chiloé, 7000 CLP – 8€ pour 5h de bus (dont 30 minutes de ferry).

Que faire sur Chiloé, la plus grande île du Chili ?
  • découvrir la ville de Castro et ses maisons multicolores sur pilotis ;
  • aller dans les autres villes de l’île ;
  • visiter les différentes églises de l’île, classées au Patrimoine mondial de l’Unesco ;
  • aller au parc national de Chiloé.

Pour visiter l’île facilement, il est recommandé de louer une voiture. Mais c’est également faisable sans voiture, comme le prouve Tania, dont vous pouvez retrouvez l’article ici.

Pour notre part, on continue sur la lancée du mauvais temps, il pleuvait trop pour partir explorer l’île. Nous nous sommes surtout baladés dans Castro, visitant l’église Saint François de Castro, en bois, très différente de toutes celles que l’on a pu croiser en Amérique Latine.

Où manger à Castro ?

La Cevicheria, pour se régaler d’un ceviche de saumon (spécialité du coin) ou d’un autre poisson, accompagné d’un Pisco Sour (le délicieux cocktail que se disputent chiliens et péruviens !).

Où dormir à Castro ?

Chez Alicia Magaly, qui tient une maison de famille propre et douillette, avec plusieurs chambres à louer.

Voyage en ferry dans les fjords chiliens – 2 jours

Pour descendre plus au sud du Chili, il y a toujours l’option bus ! Mais quand on a le temps (et qu’on n’est pas trop regardant sur le confort), il y a l’option ferry, que nous avons choisi, sans regret.

Bus Castro-Quellon, au sud de l’île, avec la compagnie ETM- 2500 CLP – 3€ pour 1h30.
Ferry avec la compagnie Naviera Austral (voir les jours de navigation sur leur site) → Quellon – Puerto Chacabuco 17 900 CLP – 20€. Départ le soir 23h pour deux nuits et une journée de voyage environ.

Cinq raisons de penser au ferry quand on planifie son itinéraire en Patagonie
  • les liaisons en bus ne sont pas au top dans cette région. Prendre un ferry (si l’on tombe au bon moment) peut être plus simple ;
  • le prix est très abordable (un critère non négligeable lors d’un si long voyage comme nous), surtout quand on connaît le Chili et ses prix plutôt élevés pour le continent (et on économise 1 ou 2 nuits de logement) ;
  • pour découvrir des paysages différents : les fjords ;
  • afin d’admirer la nature à l’état pur, à la recherche des glaciers, des cascades, des oiseaux ;
  • pour se rendre compte de la vie des habitants de cette région, très isolés. En effet, le bateau s’arrête dans quelques villages. On se rend compte qu’en dehors des quelques maisons, il n’y a que la nature.

Quelques petits conseils pour le trajet en ferry : prendre des vêtements chauds (la compagnie fournit des couvertures, mais mieux vaut être prudent quand même !), de l’eau potable, de la nourriture simple (sandwiches, chips, noodles…), des sachets de thé (l’eau chaude est offerte – seul le contenant est payant si vous n’en avez pas) et de quoi s’occuper (livres, films sur l’ordinateur, jeux …). A savoir qu’il y a quelques prises pour recharger les appareils électroniques et un petit espace restauration qui vend des snacks, sandwiches et boissons.

→ le truc le plus gonflant pour nous, ce fut la télé allumée toute la journée à l’intérieur du ferry (alors prévoyez les boules Quies si vous êtes sensibles).

Passage à Coyhaique – 2-3 jours

Une fois arrivés à Puerto Chacabuco (qui est juste un port, ce n’est même pas un village !) il faut prendre un bus (attention le dimanche il y en a moins ou pas du tout…) ou un taxi jusqu’à Puerto Aysen. Nous avons ensuite pris un bus pour Coyhaique, notre destination, où une fois arrivés, nous avons sauté sous la douche et profiter d’un bon lit pour se reposer (je vous passe les détails mais notre trajet en ferry s’est vu altéré à cause d’une course triathlon très importante en partance de Puerto Chacabuco, le même jour ! Et en gros après une nuit pas ultra reposante dans le ferry, nous avons enchaîné avec une nuit blanche… On était donc au bout du rouleau une fois à Coyhaique !).

Que faire à Coyhaique ?

Nous étions trop fatigués et occupés à planifier la suite du voyage pour en profiter, mais il y a de nombreuses randonnées dans les alentours.

Où dormir à Coyhaique ?

En chambre privée chez Victor et Paulina, un jeune couple hyper sympa. La maison est propre et chaleureuse, un peu à l’écart du centre (15 min à pieds), bon rapport qualité/prix.

Où manger à Coyhaique ?

Mamma Gaucha pour ses délicieuses pizzas, ses bières artisanales, ses desserts et sa bonne ambiance.

L’incontournable d’un itinéraire en Patagonie : la mythique route de la carretera austral, de Coyhaique à Puerto Rio Tranquilo – 1-3 jours

Pour cette partie, nous avons eu énormément de chance. En effet, c’est un coin réputé compliqué pour voyager en transport en commun, il n’y a pas de bus tous les jours et les infos sont difficiles à trouver… Nous avons eu l’immense chance de rencontrer William et Jacques via la page facebook « les français au Chili » qui nous ont pris dans leurs bagages si l’on peut dire ! Ils devaient faire la route avec leur pick-up de location et nous ont proposé de les accompagner, ce qui nous a enlevé pas mal de tracas et nous a permis d’en profiter à fond.

Longue de 1 240 km, la carretera austral est l’une des plus belles routes du monde, alors ouvrez les yeux lors de votre road trip ! Si vous avez comme nous la chance d’être véhiculé, les arrêts seront multiples, les paysages sont de véritables peintures… Par contre une bonne partie de la route n’est pas revêtue, alors préparez votre popotin à être secoué ! 😄

Que faire à Puerto Rio Tranquilo ?

Faire un tour en bateau ou en kayak sur le magnifique Lago Carrera General (2ème plus grand lac d’Amérique du Sud) et visiter les cathédrales de marbre. Accessibles depuis le village, mais si vous avez un véhicule (si possible 4×4 car la route est compliquée), allez jusqu’à Puerto Marmol à 6km de là.
10 000 CLP – 11,6€ pour une heure de bateau sur le lac avec la visite des cathédrales de marbre. Nous y étions en début d’après-midi, ce qui fait que sur le bateau, nous étions tous les 4, avec un couple d’australiens et accompagnés de deux guides, plutôt tranquilles. Il est recommandé d’y aller tôt le matin pour avoir plus de couleurs, mais j’imagine qu’il y a aussi plus de monde à ce moment-là.

Autre route mythique d’un road trip en Patagonie : la Ruta 40 de Chile Chico à El Chalten – 1-2 jours

Passage de frontière à Chile Chico, toute petite ville. Nous avons dormi dans une pension de famille et mangé dans un restaurant fusion arabe sur la place principal, absolument délicieux !

Une fois sur la Ruta 40 en Argentine, nous avalons les kilomètres, c’est une route droite et désertique, bordée par la cordillère des Andes, nous admirons ses plaines infinies. Cela nous a rappelé les routes des grands espaces sur lesquelles nous avons vogué en van en Australie, lors de notre voyage de un an là bas.

Itinéraire Patagonie Argentine

El Chalten, le paradis des randonneurs – 3-7 jours

El Chalten est un petit village en Argentine mais aussi le nom de la célèbre montagne que l’on voit depuis le village, re-baptisée par la suite mont Fitz Roy. C’est un lieu très touristique mais aussi un incontournable de la Patagonie.

Que faire à El Chalten ? Des randonnées évidemment !
  • Chorillo del Salto, 2h aller/retour, niveau facile, on traverse une forêt jusqu’à arriver à une cascade ;
  • Laguna Torre, 5h30 de marche aller/retour, niveau moyen (ça monte surtout au début, ensuite c’est plus tranquille) ;
  • la randonnée pour laquelle tout le monde vient jusqu’ici : Laguna de los tres, qui amène à un lac avec vue sur le Fitz Roy, 7h30 de marche, 20 km, niveau assez difficile (mais tout de même accessible pour tous les motivés !).

→ Nous vous recommandons vivement de partir le plus tôt possible (avant 8h) pour ces randonnées afin d’éviter le monde.

Retrouver ici notre article complet sur El Chalten.

Où dormir à El Chalten ?
  • pour 2 personnes : Refugio Chalten Hostel , petite auberge propre et sympa dans un coin tranquille.
  • pour 4 personnes : une cabane, à côté d’un camping. Un peu excentré mais proche des départs des randonnées.
Où manger à El Chalten ?

Bourbon Smokehouse, happy hour, burgers et frites maison pour un prix très correct dans un lieu convivial.

El Calafate et le Perito Moreno, arrêt obligatoire d’un road trip en Patagonie – 2-3 jours

Bus El Chalten – El Calafate avec Chalten Travel (1000ARS – 13€ pour 3h de route).

El Calafate est une ville ordinaire mais très touristique : c’est le point de départ pour aller visiter le Perito Moreno, l’un des glaciers les plus connus au monde.

Que faire à El Calafate ?
  • balade en ville, jusqu’à la laguna Nimez (entrée pour approcher la lagune payante) ;
  • aller voir le Perito Moreno (en excursion ou avec une navette) ;
  • marcher sur le Perito Moreno (en excursion avec Hielo Aventura) ;
  • randonner dans le parc Los Glaciares pour voir d’autres glaciers, moins touristiques.

Autre immanquable d’un itinéraire en Patagonie : le Torres del Paine au Chili, près de Puerto Natales – 2-7 jours

Nous continuons ensuite notre road trip en repassant brièvement au Chili. Nous rejoignons en bus Puerto Natales, qui sera notre point de départ pour visiter le Parc Torres del Paine.
Bus El Calafate – Puerto Natales : 5h.

Le parc Torres del Paine est très réputé et un incontournable de la Patagonie. De nombreux randonneurs y viennent pour faire le fameux trek W qui se réalise en 4-5 jours ou pour les plus courageux, le circuit O en 8-10 jours. Notre plan de base était de faire le circuit W, nous avons perdu passé des heures de recherches là-dessus mais nous avons finalement abandonné l’idée. C’est un trek très très touristique, les campings étaient déjà pleins 2 mois à l’avance et les prix étaient vraiment excessifs, ce qui nous a convaincu de faire autrement, en mode plus tranquille (et sans contrainte).

Que faire au Torres del Paine et autour de Puerto Natales si on ne fait pas de trek ?
  • visiter la Cueva del Milodon (nous ne nous sommes pas arrêtés car c’était envahi de bus au moment de notre passage) ;
  • faire la randonnée Mirador Base Torre au parc Torres del Paine, pour voir les célèbres tours du parc de plus près. 21km, 7h de marche, assez difficile (ça monte et ça descend) ;
  • passer une journée ou deux de plus dans le parc Torres del Paine avec une excursion ou en louant une voiture, pour voir le Glacier Grey, Salto Chico, Salto Grande et d’autres points de vue magnifiques.

Retrouver notre article complet sur Puerto Natales et le parc Torres del Paine ici !

Où manger à Puerto Natales ?

Pachamama, petit resto avec menu du jour (dont des plats végétariens) et spécialité d’empanadas (délicieuses).

Voyager au bout du monde jusqu’à Ushuaïa 3-7 jours

La suite de notre itinéraire nous fait retourner en Patagonie argentine, pour aller découvrir Ushuaïa, cette ville au nom si mythique.
Bus Puerto Natales – Ushuaïa : 12h de route dont 30-45 minutes de ferry dans le détroit de Magellan.

Ushuaïa est la ville la plus australe du monde (même si maintenant on sait qu’il y a un village chilien encore plus au sud !) et de ce fait, malgré le périple pour y arriver, c’est très touristique. Nous y avons passé pas mal de temps et nous l’avons apprécié, nous nous y sommes sentis comme chez nous.

Que faire à Ushuaïa ?

  • se balader dans le centre et près du port… En s’imaginant prendre un bateau pour l’Antarctique (ou être l’un des chanceux qui y va si le budget le permet !) ;
  • randonnée du Sendero Glaciar Martial, pour une vue sur Ushuaïa, 2h-5h30 de marche, selon l’endroit de départ (plusieurs possibles) ;
  • faire du bateau dans le canal de Beagle (nous recommandons la petite compagnie Tres Marias) pour voir la faune qui y vit et admirer Ushuaïa d’un autre point de vue ;
  • randonnée jusqu’à la Laguna Esmeralda, 10 km, 3-3h30 de marche, niveau facile (mais gare aux marécages !) ;
  • visiter le parc Tierra de Fuego (Terre de feu) pour ses paysages purs, ses randonnées et pour y poster une carte depuis la poste la plus australe du monde (conseil : acheter les timbres AVANT car c’est hyper cher dans le parc 😅).

Pour plus de détails, rendez-vous sur notre article complet sur Ushuaïa et la Terre de Feu !

À la rencontre de la faune sur la péninsule Valdés – 2-4 jours

Pour cette dernière étape de notre itinéraire en Patagonie, nous avons craqué et pris un vol intérieur Ushuaia – Trelew (à prononcer « Tréléou »). Ensuite nous avons été jusqu’à la ville balnéaire de Puerto Madryn. Nous avons loué une voiture pour visiter les alentours.

Que faire à Trelew et Puerto Madryn ?

  • visiter le musée paléontologique Egidio Feruglio à Trelew (de nombreux fossiles de dinosaures ont été retrouvés dans cette région) ;
  • aller voir la reconstitution de plus grand dinosaure du monde (le Titanosaure !), sur la route entre Trelew et Puerto Madryn ;
  • passer une journée sur la péninsule Valdès à la rencontre des otaries, phoques, tatous, manchots, guanacos, plein d’espèces d’oiseaux et, selon les périodes, baleines, orques…
  • visiter la réserve de manchots de magellan à Punta Tombo, il y en a jusqu’à 500 000 ! Vraiment incroyable d’admirer autant de ces animaux…

Où manger à Puerto Madryn ? Il y a plusieurs restos en bord de plage, mais nous avons suivi le conseil de notre hôte et avons testé (et approuvé !) le Mr Jones, un pub à la bonne ambiance et aux délicieuses bières.

Road trip en Patagonie entre Chili et Argentine : bilan de notre itinéraire

Après environ un mois et demi de voyage en Patagonie, nous sommes revenus avec des jambes d’acier, de l’air pur dans nos poumons et des souvenirs gravés dans nos esprits à jamais ! Nous avons été comblés par cet itinéraire qui nous a permis, entre autres, de découvrir de magnifiques paysages entre lacs et montagnes, de traverser des fjords, de marcher sur un glacier, d’effectuer d’incroyables randonnées qui nous ont permis de se surpasser, de tracer la route dans de grands espaces… Des expériences d’une incroyable diversité !

Le côté touristique de certains endroits peut décevoir certains mais comment se plaindre ? Nous faisons partie de ces touristes. Cela n’empêche pas que la région est sauvage, sublime… Un retour à la nature, comme on l’imaginait. C’était un rêve d’aller jusque dans ces contrées et nous sommes heureux d’avoir pu y passer du temps et nous imprégner à fond de ces paysages qu’on ne voit qu’une fois dans sa vie.

« La nature n’est pas un endroit à visiter. C’est chez nous ».

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1 an de voyage en Amérique du Sud : bilan

Cela faisait plusieurs années que nous avions un rêve : passer 1 an de voyage en Amérique du Sud. Et pas seulement aller dans l’un des pays du continent pour 2 ou 3 semaines mais bien explorer ce continent plusieurs mois, afin de découvrir la variété des paysages, les différentes cultures et s’imprégner totalement de cette expérience.

Une expérience différente

Nous avions déjà connu le voyage au long cours avec un road-trip de 11 mois autour de l’Australie. Mais c’était une expérience radicalement différente. Bien sûr les pays sont différents, l’Australie est un pays riche, les gens y parlent anglais, une langue que nous maîtrisons, alors que tous les pays d’Amérique du Sud ont un niveau de vie inférieur au nôtre, il y a de la misère, et les gens parlent seulement portugais et espagnol et très peu savent aligner quelques mots d’anglais.

Pas seulement cela, c’est aussi la façon de voyager qui fut différente. En Australie nous avons acheté un van aménagé et avons fait (littéralement) le tour du pays avec. Se trimballer avec notre maison roulante nous a procuré un immense sentiment de liberté. Nous étions libres de bouger quand on le voulait, de prolonger notre séjour dans un lieu où nous nous sentions bien et inversement, partir plus rapidement d’un endroit qui ne nous convenait pas.

Pour ce voyage de 1 an en Amérique du Sud, avec les multiples pays, ça nous semblait plus compliqué d’acheter un véhicule (et de le revendre avant de partir). De plus, on nous avait dit que les transports en commun étaient très développés, nous avons donc choisi cette option. Ce fut donc très différent, moins facile et plus contraignant mais ça nous a permis de voyager au milieu des locaux, de tester de nombreux transports et de nous rendre compte de la bienveillance des gens, toujours prêts à nous renseigner et nous aider !

Nos 1 an de voyage en Amérique du sud en quelques chiffres et infos

Combien de temps ce voyage a-t-il exactement duré ?

Presque 1 an : 11 mois de voyage, 334 jours divisés ainsi :

  • 56 jours au Pérou
  • 24 jours en Équateur
  • 32 jours en Colombie
  • 35 jours au Mexique
  • 29 jours en Bolivie
  • 54 jours au Chili
  • 64 jours en Argentine
  • 40 jours au Brésil

Notre itinéraire de ce voyage de 1 an en Amérique du Sud et au Mexique

Combien avons-nous dépensé ?

Niveau coût, nous sommes à une moyenne de 30 € par jour et par personne environ, tout compris, sauf les billets d’avion aller/retour depuis et vers la France et ceux pour aller à l’île de Pâques et aux îles Galápagos. Nous avons beaucoup mangé à l’extérieur (restos, marchés, petites cantines…) car ça valait moins cher, excepté dans les derniers pays (Chili, Argentine et Brésil) où nous avons régulièrement cuisiné pour faire des économies (et aussi car on en avait marre de manger du riz à tous les repas 🤪). Nous nous sommes fait plaisir et avons profité à fond du voyage : cocktails (souvent en happy hour !), restos, visites guidées, excursions et quelques activités insolites. L’Amérique du Sud est un continent où l’on peut facilement voyager à petit prix : y faire un voyage de 1 an sur ses économies est donc tout à fait possible.

Comment nous sommes-nous déplacés ?

Nous avons utilisés beaucoup de transports différents pour traverser et visiter le continent sud-américain : bus, colectivo (taxi collectif ou mini-bus), taxi, uber, voiture, tuk-tuk, arrière d’une moto, avion, ferry, bateau, lancha (barque), arrière d’une jeep, téléphérique, métro, métrobus, vélo, et à pieds bien sûr !

Où avons-nous dormi ?

Nous avons principalement dormi dans des petits hôtels, des chambres d’hôtes et des auberges. Puis lorsque nous avons voyagé à quatre avec Audrey et Thomas (retrouvez-les ici : bonjourlemonde) nous privilégions les logements airbnb (plus économiques à 4 et bien pratiques pour cuisiner). Nous avons également passés quelques nuits insolites :

  • dans une cabane en bouteilles recyclées au milieu d’un désert en Colombie ;
  • dans un hamac au bord d’une plage, sous un simple toit de bois et de paille, avec une couverture et une moustiquaire en Colombie ;
  • dans un hôtel de sel en Bolivie ;
  • dans un ferry qui traverse les fjords chiliens, en squattant plusieurs sièges pour s’allonger ;
  • une nuit dans un « terminal » de ferry (pas prévue !!) avec des enfants qui font nuit blanche ;
  • une nuit à l’aéroport de Lima (blindé de monde !) 😆

Dangers et désagréments en Amérique Latine

Les bobos du voyage : de sérieux maux de ventre, une turista chacun, un mal de dos pour Manu, un virus tropical pour Mandy, ainsi que des dizaines de piqûres de moustiques et de borrachudos (une sorte de moucheron dont les piqures sont extrêmement urticantes) 😵🦟

La dangerosité en Amérique Latine : c’est un point qui fait peur avant de partir (merci France Diplomatie qui en fait des caisses). Il y a aussi pas mal de témoignages de voyageurs qui se sont fait voler leurs affaires (nous en avons rencontrés), il faut donc être prudent de ce côté-là.
Pour notre part : deux tentatives de vol dans un métrobus bondé en Équateur (pratiquement en même temps), des taxis pilotes de courses et c’est tout finalement.
Pour nous, le plus dangereux c’est l’état des routes et la façon de conduire des locaux (sans oublier qu’il n’y a pas toujours la ceinture de sécurité dans les voitures) qui parfois peut nous paraître risquée. Concernant le reste, nous sommes déjà méfiants en France (haha), il faut surtout faire attention dans les grandes villes, les locaux nous mettent souvent en garde si la situation est délicate. Dans les petites villes, les campagnes, les gens sont plutôt honnêtes, nous avons eu un bon ressenti général et ne nous sommes jamais senti en insécurité.

Les différents paysages rencontrés :

L’Amérique du Sud est un continent hyper contrasté, avec des paysages incroyables et fantastiques, on en a pris plein les mirettes pendant ces 1 an de voyage ! On en a vu des choses, entre autres : montagne, glacier, altiplano, forêt tropicale, désert, plage, volcan, île volcanique, lagune d’eau salée, désert de sel, lac de montagne, geyser, source d’eau chaude, oasis, canyon, grotte souterraine, cascade…

1 an de voyage en Amérique du sud : le top de nos lieux coup de cœur

L’une des questions qu’on te pose à ton retour d’un long voyage c’est très souvent « alors tu as préféré quel pays ? ». Mais comment choisir ?! Tous ont des endroits exceptionnels, des paysages différents les uns des autres, des histoires diverses, des expériences variées. Alors voici plusieurs listes de nos endroits préférés par thèmes (tout cela est bien subjectif et ne reflète pas tout notre voyage !).

Vous retrouverez en lien les articles spécifiques à chaque endroit (cela évoluera au fur et à mesure que l’on écrit les articles restants).

Le top des lieux où voir des animaux (sauvages bien sûr) :

  • Les Galápagos ! C’est l’un des lieux les plus incroyables du monde en matière d’animaux, avec des iguanes partout (vraiment !), des otaries, des centaines de variétés d’oiseaux et la possibilité de voir de nombreux animaux et poissons marins (dauphins, raies, requins, poissons colorés…) ;
  • L’Amazonie : alors, on ne croise pas des jaguars à tous les coins bien évidemment mais il y a une grande bio-diversité. Nous avons eu la chance d’observer des paresseux, des singes (dont le plus petit singe du monde), des dauphins d’eau douce, des piranhas, plein d’espèces d’oiseaux et surtout beaucoup d’insectes, d’araignées et de grenouilles ;
  • La péninsule Valdés en Argentine : oiseaux, otaries, phoques, guanaco et surtout des manchots ! Et si on se trouve à la bonne période, même des baleines et des orques.

Nos régions préférées :

  • Le Sud Lípez, dans les montagnes boliviennes, entre 2500 et 5000m, on se régale des paysages sauvages et immaculés, en particulier des lagunes de toutes les couleurs. Les régions limitrophes, côté Chili (région d’Atacama) et Argentine (région de Salta) sont également de toute beauté ;
  • La Patagonie, territoire du bout du monde, ses longues routes désertes, ses lieux encore sauvages et ses montagnes aux formes uniques ;
  • Les Andes, les montagnes des Incas, des paysages à couper le souffle (dans les deux sens du terme !) et beaucoup d’endroits façonnés par le peuple Inca et les civilisations les précédant.

Les villes les plus jolies :

  • Carthagène des indes en Colombie, notre gros coup de cœur côté ville, malgré le nombre de touristes et des travers que ça implique dans le centre historique, celui-ci est magnifiquement préservé et coquet ;
  • Rio de Janeiro au Brésil, l’emplacement est exceptionnel, la vue à 360° depuis le Pain de Sucre est une merveille ;
  • Cuenca en Équateur, le centre historique est plein de charme, bien conservé et nous a vraiment séduit. Mais de manière générale, nous avons trouvé les villes en Équateur (notamment les centres historiques) bien entretenues et préservées.

Les vues les plus belles :

  • Gargantua del Diablo en Argentine et la vue d’ensemble des chutes d’Iguazu au Brésil, une émotion indescriptible quand on se trouve face à cette force de la nature ;
  • Le glacier Perito Moreno en Argentine, une gigantesque mer de glace aussi belle que terrifiante ;
  • Le lac Titicaca, immense et au bleu incroyable, avec les Andes au fond, au Pérou et en Bolivie ;
  • Les montagnes autour du Machu Picchu au Pérou ;
  • Le salar d’Uyuni, le plus grand désert de sel du monde, du blanc à perte de vue et des montagnes au loin ;
  • La laguna Colorada en Bolivie, un lac à la couleur rose/rouge spectaculaire ;
  • Le Fitz Roy et sa lagune, un décor qu’on croirait sorti d’un rêve ;
  • La forêt amazonienne à perte de vue, que ce soit lors de notre arrivée en avion, ou bien depuis le mirador de notre auberge pour admirer le coucher de soleil sur la canopée.

Les paysages les plus extraordinaires de ce voyage de 1 an en Amérique du sud :

  • Le parc national de Sajama et son petit village en Bolivie, le genre de paysage qu’on rêvait de voir pendant ce voyage, ici la beauté côtoie l’authenticité et la simplicité ;
  • La cascade Gocta au Pérou, l’une des plus hautes du monde (771m), on se sent tout petit à côté ;
  • La Laguna 69 au Pérou, une lagune turquoise au milieu de paysages extraordinaires ;
  • Serranía de Hornocal, la montagne aux 14 couleurs, à côté de Humahuaca en Argentine, une vraie palette de peintre ;
  • Les chutes d’Iguazu en Argentine et au Brésil qui malgré leur célébrité, impressionnent et émerveillent ;
  • La forêt amazonienne, des arbres, des arbres, la nature à perte de vue, et de simples villages parsemés ;
  • Le Parc Torres del Paine au Chili, des paysages qui te font lâcher des wahou toutes les 30 secondes ;
  • La route pour aller à la Laguna Brava dans le nord ouest de l’Argentine, ainsi que la laguna en elle même, avec son effet miroir incroyable.

Nos lieux historiques préférés :

  • Le Machu Picchu au Pérou, cité inca à la hauteur de sa réputation ;
  • Les ruines mayas de Yaxchilan au Mexique, peu visitées, elles se trouvent au milieu d’une jungle peuplée de singes hurleurs ;
  • Rano Raraku, sur l’île de Pâques, le lieu où étaient fabriquées les fameuses statues, et où on en trouve le plus.

Nos plus belles randonnées :

  • La Laguna 69 au Pérou, difficile de marcher 14 km entre 4000 et 4600m, surtout quand ça ne fait que grimper, mais on est récompensé par la beauté du paysage, des panoramas et de la lagune turquoise, le cadeau final ;
  • Le Sendero Fitz Roy en Argentine, de beaux points de vue sur le chemin et une vision époustouflante sur le Fitz Roy et son lac font oublier les 7h30 de marche et la montée finale infernale ;
  • La Vallée de Cocora en Colombie, une randonnée assez difficile dans la forêt qui nous fait traverser des ponts en mode Indiana Jones et nous amène au milieu des plus grands palmiers du monde, avec une superbe vue sur la vallée.

Les activités les plus folles/insolites de ce voyage de 1 an :

  • Voler au-dessus des lignes de Nazca au Pérou, dans un avion de 8 personnes (pilotes compris) ;
  • Faire de la balançoire au dessus d’un canyon dans lequel se jette une cascade immense, vers San Agustín en Colombie ;
  • Faire de la tyrolienne au dessus de la canopée de la forêt humide tropicale à Mindo en Équateur ;
  • Marcher sur un glacier, au Perito Moreno en Argentine ;
  • Assister au défilé dans le Sambodrome pour le Carnaval de Rio de Janeiro au Brésil.

Les plus belles plages du voyage :

  • Celestún au Mexique, un petit village de pêcheurs encore peu envahi par le tourisme (appréciable dans ce coin !) ;
  • Holbox une petite île dans les Caraïbes au Mexique, touristique mais qui reste quand même agréable (et en basse saison nous étions tranquilles) ;
  • Aventureiro au Brésil, sur Ilha Grande, accessible seulement en bateau ou après une rando sportive, mais en récompense : plage de sable blanc, eau turquoise, cocotiers et presque sauvage ;
  • Copacabana à Rio au Brésil, malgré l’urbanisation et les vieux immeubles qui l’entourent, elle garde son charme, avec sa longue plage et sa vue sur les collines environnantes, dont le Pain de Sucre.

Nos plats préférés :

  • Le ceviche : du poisson cru mariné dans du citron vert et des épices/condiments. Chaque pays a sa propre façon de le faire et à chaque fois c’est un régal ;
  • Les tacos au Mexique, en particulier le al pastor : de la viande marinée dans des tortillas de maïs traditionnelles, accompagnés de pico de gallo (tomate, oignon, coriandre fraîche) et de sauces pimentées ;
    Cliquez ici pour en savoir plus sur la délicieuse gastronomie mexicaine 😋
  • Les glaces maracuya (fruit de la passion), ce n’est pas un plat mais comment passer à côté d’une glace artisanale avec un bon fruit tropical qu’on ne trouve pas (ou très rarement) chez nous ?

Nos boissons préférées :

  • Le Pisco Sour au Pérou et au Chili : du pisco, un alcool local à base de raisin, du citron vert, du blanc d’œuf et des glaçons ;
  • La limonade maison aux citrons verts (non gazeuse), particulièrement au Pérou, on en a bu des litres (!) ;
  • La Margarita au Mexique : de la tequila, de la liqueur d’orange, des citrons verts et des glaçons. Voilà la recette du bonheur !

Nos phrases préférées

Et pour finir sur une note rigolote, quelques mots, phrases qui ont rythmés le voyage :

  • Permiso!
  • Listo!
  • A donde va?
  • Todo bien
  • « Je suis fatigué patron » (La Ligne Verte)
  • « Pas ça Zinédine, pas ça, pas après tout ce que tu as fait » (Thierry Gilardi, Finale de la coupe du monde 2006 🤣)

Pour les deux dernières phrases, une explication s’impose : pendant une rando quand tu es au bout du rouleau et qu’une montée infernale se dresse devant toi ou quand tu cherches ton hébergement, avec ta carapace de Tortue Ninja Quechua qui pèse près de 15 kg sur tes épaules et que tu t’es gouré d’adresse et que tu n’en peux plus, c’était nos phrases fétiches et au moins en les disant, ça nous faisait rire et nous remontait le moral !

« Voyager c’est grandir. C’est la grande aventure. Celle qui laisse des traces dans l’âme. »

Ce voyage est fait de lieux qui nous ont marqué, des souvenirs gravés à vie… Mais aussi des rencontres qui donnent le sourire et de retrouvailles qui donnent la pêche !

On n’oubliera pas Jorge au Pérou qui était trop heureux de rencontrer des français, Walter qui nous a fait découvrir l’Amazonie, la bonne humeur de Wilbur et Santusa qui se sont bien occupés de nous dans le Sud Lípez. Mais également cette fille à l’hôtel au Pérou qui nous a donné un mini cours d’espagnol, cette dame qui s’est demandé si on était mexicain tellement notre « hola » était parfait ! 🤣

Ou encore ce chauffeur de taxi mexicain qui nous a dit que La Marseillaise était le meilleur hymne du monde, tous ces chauffeurs de taxi qui nous parlaient de Mbappé dès qu’on leur disait qu’on était français, tous ces gens qui ont pris de leur temps, sans râler, voire même plutôt dans la bonne humeur, pour nous aider, nous renseigner, nous conseiller, nous guider…

Sans oublier les voyageurs que nous avons rencontré pour un verre, une excursion, une visite ou parfois un bout de voyage. Et même un copain de San Diego, pas vu depuis 10 ans qu’on a rencontré par hasard (oui oui !) au détour d’une randonnée en Colombie. 😲🤯
Et bien sûr, certains de nos proches que nous avons retrouvé au fil du voyage, et avec qui nous avons vécu des souvenirs indélébiles au bout du monde.🥰

1 an en Amérique du sud : un voyage inoubliable

L’Amérique Latine est un continent où les rencontres sont riches et sincères. Les gens sont curieux mais respectueux et heureux de partager leur culture, leur petit bout de vie. Les sourires sont partout et les sud-américains ont le rire communicatif. Ils sont patients et on se fait rapidement comprendre, même sans bien parler espagnol (ou portugais). La vie est simple et en tant que voyageur, on le ressent, ici il n’y a jamais de problèmes, que des solutions ! No stress, zen, todo bien !
Un continent qui nous a marqué, sur bien des aspects, et qui fait maintenant partie de nous, à jamais ❤️

San Agustin : paysages verdoyants et sites archéologiques

Après avoir passé la frontière entre l’Équateur et la Colombie et passé quelques jours dans les transports à avancer vers le nord et à voir quelques villes (qui valent plus ou moins la peine), nous prenons à Popayan un bus pour San Agustin, un petit village. L’aventure en Colombie peut vraiment commencer !

Et en effet c’est vraiment l’aventure ! Le minibus part à 14h30. Nous savions qu’il s’agissait d’une route pas top. Au début on se dit ça vaaa, route goudronnée et portions de terre se succèdent. Mais à un moment, fini la belle route ! Il n’y a plus que de la route de terre, de poussière et surtout des trous ! Le chauffeur zigzag, il y a beaucoup de virages… C’est pas un trajet agréable ! Mais quand la nuit commence à tomber un joli spectacle nous attend : les petites lumières de maisons brillent telles des lucioles dispersées sur les collines. C’est vraiment trop mignon ! Nous arrivons enfin après 5h de route (et un arrêt pipi / casse-croûte sur la route).
Le minibus nous dépose à côté d’un organisme de tourisme, un monsieur nous explique rapidement ce qu’il y a à faire, à voir et nous donne une carte, avant que l’on rejoigne notre auberge.

Le Parque Archeologiquo de San Agustin

Le lendemain nous allons à pieds jusqu’au Parque Archeologiquo, situé à environ 3km du village (ça monte !). C’est la raison pour laquelle nous sommes venus jusqu’ici : de nombreux sites archéologiques sont présents dans cette région de la Colombie. Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1995, cet endroit regroupe des centaines de statues, d’une civilisation précolombienne méconnue…
Nous payons l’entrée pour le « passeport » qui donne accès à plusieurs sites. Il est possible de prendre un guide mais nous avons la flemme (ils ne parlent qu’espagnol) et envie d’aller à notre rythme, tranquille.
De plus il y a un musée, à faire avant la visite, qui donne quelques explications. Le lieu est assez mystérieux en fait, on ne sait pas grand-chose (donc pas certain qu’un guide soit plus utile).

La balade dans le parc est très agréable,il y a beaucoup de végétation et bien sûr les fameuses statues !

Il y a dans le parc plein de sculptures, des tombes (on dirait des dolmens mais ils étaient enterrés) et aussi un cours d’eau qui a été modifié par le peuple qui vivait là. Ils ont taillés des visages dans la pierre, fait des trous, des tunnels…

On croise Vincent, un français qui a fait la route avec nous hier. Pendant qu’une grosse averse s’abat sur nous, on reste à l’abri et on discute de nos voyages. On a plein de choses à partager, on peut le conseiller sur le Pérou où il ira après, et lui nous renseigne sur le reste de la Colombie, qu’il a déjà vu.

On finit la visite ensemble, on rentre au village et après une bonne douche on se retrouve pour boire une petite bière colombienne avec vue sur le village.

Le Rio Magdalena

Le lendemain nous partons pour une excursion en 4×4, avec un chauffeur/guide, un couple de colombiens, un jeune couple français et un russe. Une bonne équipe ! On passera une très bonne journée.

Notre chauffeur nous promène dans la campagne, c’est tout vert, traversé par le Rio Magdalena, le fleuve le plus important de Colombie.

Il nous amène jusqu’à une curiosité locale, l’endroit où le fleuve rétrécit jusqu’à ne faire plus que 2 mètres de large ! Par contre mieux vaut être prudent car du coup il fait 20 mètres de profondeur à cet endroit et l’eau est très agitée ! Il y a eu beaucoup de noyades de gens essayant de sauter d’un côté à l’autre…

Le guide nous montre du café à l’état sauvage (ça a un petit goût quand on croque dedans) et des pigments naturels utilisés pour colorer les sculptures (et oui celles-ci étaient colorées de base). De la sève jaune et de la couleur rouge dans une espèce de noix.

Sur la route des dames vendent des chapeaux faits avec des peaux de bananes séchées, ça fait des sortes de tresses. Étonnant ^^
On mangera une arepa, une galette de maïs, la spécialité colombienne. Ici elle est fourrée au fromage et cuite sur une pierre volcanique, un en-cas vraiment délicieux !

On fait ensuite un arrêt dans un petit musée dans le village de Obando. Il y a des tombes à l’extérieur (on voit pas grand chose), dans le musée des objets et surtout de jolies fresques.

Suit la pause déjeuner, pendant qu’il pleut (bon timing !). Le monsieur colombien qui fait le tour avec nous nous propose de goûter l’aguardiente pour se réchauffer. On accepte bien sûr 😛 C’est l’alcool du pays, à base d’anis. Ça nous rappelle donc le Pastis mais sans eau par contre (en effet ça réchauffe haha) !

Alto de los Idolos et Alto de las Piedras

On visite ensuite à côté Alto de los Idolos, où il y a plusieurs statues et tombes comme on en a vu la veille. Mais aussi un sarcophage, des statues avec quelques restes de peintures et c’est également ici qu’il y a la plus grande statue retrouvée.

Nous allons ensuite à un autre endroit avec des statues : Alto de las Piedras. Les alentours sont superbes !

Par contre leurs noms « Alto » auraient du nous avertir… Ces deux sites sont en hauteur et il faut grimper un peu (rien d’insurmontable on vous rassure mais pourquoi rien n’est plat sur ce continent ?!! xD).

El Salto Mortiño

Il était prévu que nous voyions deux cascades avec le tour mais nous avons pris notre temps (ce qui n’est pas pour nous déplaire) et il se fait tard, alors nous n’irons voir qu’une seule cascade : Salto Mortiño, d’une hauteur de 170 mètres.

Il y a des points de vue au-dessus du vide, c’est vertigineux !

On aperçoit des gens faire de la balançoire au dessus de la cascade et du canyon… Ça nous donne envie alors on se lance ! Autant en profiter, ça n’arrive pas tous les jours. C’est un peu flippant au début mais au final on s’éclate ! Et on voit bien le fond du canyon ^^

Le coin est très joli, plein de fleurs, et des plantes un peu spéciales : de la coca et de la marijuana… Ben oui on est en Colombie quand même ! (vive les clichés !) X)

iguane

Voyage aux îles Galapagos, récit et conseils

Faire un voyage aux îles Galapagos… Un archipel dont le nom si exotique fait rêver (saviez-vous que cela signifie « tortues » en espagnol ? — bon nous on aurait plutôt opté pour les îles « iguanas », vu le nombre qu’on y a croisé 😂).
Juste avant de partir faire ce voyage au long cours en Amérique du Sud, je suis tombée plusieurs fois, par hasard, sur cette destination, notamment dans un livre, qui décrivait cet endroit comme un lieu unique au monde, où la trace de l’homme était toute récente et où les animaux n’avait pas appris à nous craindre.
Comment résister à cet appel ?!
Pourtant on en a lu et entendu des phrases comme « Les Galapagos, c’est une destination trop chère ! » – Alors vrai ou pas ?
C’est plus cher que le reste de l’Équateur (pays auquel elles sont rattachées) mais nous y avons passé 10 jours sans avoir besoin de vendre un rein. Entre récit et conseils, voici notre voyage aux Galapagos sur le blog, on vous explique tout !

Voyage aux Galapagos en Équateur : avions et taxes, les frais obligatoires

Pour un voyage aux Galapagos, deux solutions : soit on passe par une croisière qui fait le tour des îles et nous dépose dessus pour des excursions groupées, soit on y va par soi-même, en avion. Nous avons bien évidemment choisi cette deuxième option, croisière signifiant prix élevé et du monde.

Niveau aéroport vous avez le choix de partir du continent depuis Quito ou Guayaquil (Équateur). Sur les îles il y a deux aéroports : Baltra (près de l’île de Santa Cruz) ou San Cristobal. Il existe des vols directs avec Latam.
(Pour notre part nous sommes partis de Guayaquil jusqu’à Santa Cruz, et avons fait le retour jusqu’à Quito, nous avons payé environ 350€ chacun)

Avant le départ il faudra payer une taxe de 20$ à l’aéroport.

Il est interdit d’amener des fruits, légumes, graines… Afin de ne pas rapporter de maladies. Dans l’avion, avant d’atterrir, les hôtesses de l’air balancent un spray insecticide sur les bagages à main, rangés au dessus de nos têtes. Ça rigole pas !

Une fois arrivé aux l’aéroport des Galapagos, quel qu’il soit, il faudra vous affranchir d’une taxe de 100$ ! Ça fait mal, alors autant s’y préparer. Mais c’est pour la protection des îles, celles-ci font en fait partie d’un parc national. L’avantage c’est qu’ensuite il y a beaucoup de choses gratuites, car comprises dans le prix de cette taxe.

À savoir : les îles Galapagos ont une heure de moins que le reste de l’Équateur.

île vue du ciel
Arrivée sur l’archipel en avion

Arrivée aux Galapagos à Santa Cruz : le transport de l’aéroport de Baltra jusqu’à Puerto Ayora (bus et ferry)

A l’aéroport on fouille nos bagages à mains et des chiens reniflent tous les bagages de la soute, avant qu’on puisse les récupérer.

On sort ensuite du petit aéroport, juste devant il y des bus. On peut acheter son ticket juste après avoir payé la taxe de 100$. C’est là qu’on apprend que le prix du bus est 5$, alors que lors de nos recherches, on avait vu qu’il était gratuit ! Ils ne s’embêtent pas, surtout qu’on n’a pas vraiment le choix, il n’y a que les bus qui circulent là et à pieds c’est pas hyper envisageable… 5$ les 10 minutes, ça commence bien…

On doit ensuite prendre un ferry pour aller jusqu’à l’île de Santa Cruz (l’aéroport est situé sur une toute petite île juste à côté où il n’y a rien d’autre). La traversée dure 5 minutes et coûte 1$.

Puis on doit reprendre un bus qui traverse l’île du nord au sud, jusqu’à la ville de Puerto Ayora, la « grosse » ville de l’île. On avait lu que les prix étaient de 1 ou 2$, mais en fait ils ont bien augmenté : on a payé 5$ par personne ! Et tout ça pour se retrouver assis par terre à côté du chauffeur avec nos gros sacs à dos car il n’y avait plus de places (à l’arrache !)… Au final on aurait mieux fait de partager un taxi avec d’autres, on aurait payé le même prix ou moins, avec plus de confort.

Que faire sur l’ile de Santa Cruz avec un petit budget lors d’un voyage aux Galapagos ?

Je me suis beaucoup aidé de l’article de Youngwildtravelers pour anticiper ce qu’on pouvait faire de gratuit ou pas cher sur cette île, merci à eux !

– Le centre Darwin (gratuit)

Notre première visite, après notre arrivée. Accessible à pieds depuis le centre de Puerto Ayora. On y trouve des informations sur la faune et la flore de l’île et c’est ici qu’on y rencontre nos premières tortues géantes ! C’est un moment incontournable pendant un voyage aux Galapagos. 😉 Il y en a plein dans des enclos, elles sont vraiment impressionnantes. Elles ne bougent presque pas. Il y a aussi des bébés tortues et des iguanes (enfin on n’en a vu qu’un, mais alors quel spécimen ! Un vrai dinosaure). On découvre aussi George, la dernière tortue de son espèce, maintenant empaillé (il est mort en 2012 à 120 ans !). C’est une vraie star, il est gardé dans une pièce sombre et fraîche dont on n’accède qu’après être passé par un sas de « décontamination ».

– Tortuga Bay (gratuit)

On arrive à l’entrée après 15-30 minutes de marche selon où on se trouve dans la ville. Il faut inscrire son nom avec son heure de passage. Puis il y a une marche d’une trentaine de minutes sur un chemin « goudronné » au milieu de cactus immenses, endémiques aux îles. On rencontre plein de petits lézards et oiseaux.

On arrive d’abord à la grande plage, où la baignade est interdite, à cause des grosses vagues. Elle est vraiment superbe !

Il faut ensuite la traverser pour arriver jusqu’à la Playa Mansa, une plage plus petite, entourée de mangroves, où l’eau est très calme.

Nous avions prévu un pique nique, que nous avons mangé sous les arbres, juste avant d’y arriver. Entourés d’iguanes et d’oiseaux pas peureux qui viendront même manger quelques miettes dans nos mains.

Une fois à Playa Mansa, nous enfilons masque et tuba pour faire du snorkelling (4$ l’ensemble, loué en ville avant de partir). Ce sera une dépense totalement inutile car on ne voit strictement rien, l’eau est trop trouble ! Un peu dégoûté on décide de louer un kayak, dispo sur la plage (10$ par personne pour 1h). On peut s’éloigner plus facilement de la plage, s’approcher des mangroves… Et finalement c’est comme cela que l’on voit plein de raies (léopards et autres types…) ainsi que des tortues, dont une qui passe très proche près de nous et qui est bien grosse !

En repartant vers 16h30 (les plages ferment à 17h), on aperçoit une dernière raie qui nous passe juste à côté, alors qu’on marche les pieds dans l’eau ! Impressionnant comme elles s’approchent.

Ici on vous conseille donc de plutôt louer un kayak que de faire du snorkelling (mais si vous avez votre propre équipement, prenez le quand même bien sûr !).

– Las Grietas (gratuit)

Au port on prend un bateau taxi, à 0,80$ par personne, qui nous amène en quelques minutes de l’autre côté de la baie (c’est vraiment juste à côté). On marche ensuite sur un sentier facile, passant une plage (voir paragraphe suivant), des salins, des pierres volcaniques… Il fait très chaud et c’est avec joie qu’on découvre les crevasses rocheuses volcaniques remplies d’eau de las Grietas !

C’est très profond, l’eau est fraîche et il y a des petits poissons. Attention aux rochers par contre, je me suis fait mal! (la boulette) Il y a un peu de monde, mais ça dépend vraiment des moments… On s’est retrouvé seuls avec des familles du coin, mais quand un groupe d’américains arrivent, c’est le drame 😆

baignade dans les crevasses

Il y a une toute petite marche très facile pour avoir d’autres vues sur la crevasse (et on découvre les différentes « piscines » accessibles si on passe les rochers au bout de la première piscine, et là c’est tranquillité assurée) ainsi que sur la baie. À côté, se trouve aussi un coin pour pique-niquer.

Las Grietas, un endroit vraiment insolite à ne pas manquer à Santa Cruz lors de son voyage aux Galapagos.

– Playa Alemania (gratuit)

Au retour, on s’arrête sur la plage qu’on a vu à l’aller. Il y a un peu de monde, mais tant pis, on se pose et profite de cette eau claire et fraîche, avec des petits poissons. Deux raies passent juste à côté de nous ! Par contre la marée est beaucoup montée le temps qu’on barbote dans l’eau et on s’est retrouvé avec des affaires mouillées… Oups ! Heureusement pas de dégâts matériels, on a évité le drame à temps ! On repart en bateau taxi, toujours à 0,80$ chacun. Sachant que le soir et la nuit le tarif est un peu plus élevé.

plage

– Balade sur la jetée (gratuit)

Le soir, la meilleure occupation est d’aller sur la jetée, au port. Tous les soirs, c’est le même spectacle : les otaries prennent leurs aises pour la nuit et dorment sur le pont et les bancs ! Assez fou d’approcher ces animaux de si près, elles ne sont pas du tout gênées par notre présence. On peut aussi voir dans l’eau des tortues, des petits requins, des poissons, des crabes, d’autres otaries qui s’éclatent… Ainsi que des pélicans. Vraiment génial, on a adoré venir ici et les observer en toute simplicité.
Pour nous c’est vraiment une activité certes toute simple, mais qui fait partie des choses à faire lors de son voyage aux Galapagos, pour vraiment se rendre compte de la particularité de ses îles et de leur vie en harmonie avec les animaux.

– Le port de pêche (gratuit)

Ici aussi vous pourrez voir des animaux autour des bateaux de pêches. Le soir il y a des petits stands sur la placette. Nous avons aussi eu la chance de tomber sur une représentation de danse en costumes traditionnels, avec des adultes et des enfants de l’île, vraiment sympa !

– Tunnels de lave de Bellavista (3,5$)

Il existe plusieurs tunnels de lave sur l’île, nous avons choisi celui-ci parce que… C’était le « plus près » de Puerto Ayora !

En fait nous avons eu la brillante idée (ou pas) de louer des vélos (12$/personne/jour) pour sortir hors de la ville pour une journée et faire des excursions en autonomie, sans passer par un tour. On avait vu qu’il y avait une piste cyclable tout le long de la route principale de l’île, alors on s’est dit que c’était une bonne idée. Préparez vos cuissots car ça ne fait que monter ! (pourtant en voiture on ne dirait pas hein mais à vélo, oui oui on le sent ! 😂)

Après environ 6,5km, on arrive fatigués à la petite ville de Bellavista et visitons son tunnel de lave, pas mécontents de lâcher notre vélo. Même si on se fait piquer par des fourmis, et elles ne rigolent pas niveau douleur les coquines ! Nous sommes seuls avec deux jeunes filles arrivées en même temps en bus (pfff trop facile ! 😝).

Les tunnels font 2km de long, mais on en voit qu’une partie, ça fait un parcours où on se promène à notre rythme, à moitié éclairé (par moment il vaut mieux une lampe torche).

En fait quand la lave s’écoule, elle durcit à l’extérieur très rapidement mais continue de couler à l’intérieur… Ce qui crée des tunnels naturels.

Une fois de retour à l’accueil, qui est en fait là où habite la dame, on discute avec elle. Comme elle a vu nos vélos, elle est impressionné qu’on soit venus depuis Puerto Ayora et nous demande où on va. On lui dit « El Rancho » mais horrifiée, elle nous dit que c’est beaucoup trop loin ! Elle nous conseille alors plusieurs endroits et on décide d’aller au Rancho Manzanillo, un endroit qu’elle aime beaucoup, un peu plus près et dans le même style. Une dame hyper sympa ! 😊

– Rancho El Manzanillo (gratuit)

La route est toujours aussi difficile, ça monte sans cesse, on commence à en avoir ras la casquette et sur les dernières montées je descends carrément du vélo et monte à pieds… (ça va pas faire plaisir à mon père, si un jour il lit ceci 😂)

Après environ 8km, on arrive au panneau qui indique le ranch… Et là, malheur ! Horreur ! Le panneau annonce encore 3,5km avant d’arriver au ranch, via une route de terre ! Bon maintenant qu’on est là… Ça descend sec, on va à fond, ça fait un peu peur vu la route de terre remplie de gravillons. Heureusement on ne tombe pas et on torche ces 3,5km très rapidement.

Au ranch il y a des groupes d’américains venus en bus qui braillent mais ils vont rapidement au resto du ranch et on se peut se balader tranquillement au milieu des tortues après avoir engloutis notre pique-nique. Il y a plein de tortues ! Quand on s’approche un peu trop, elles rentrent leurs têtes en faisant un espèce de sifflement méchant. Ça nous fait rire ! Du coup vous remarquerez que sur les photos on se met derrière elles, histoire de pas trop les perturber… Et oui en se mettant derrière elles ne nous remarquent pas… 😂 !

On a besoin d’un petit remontant, Manu s’offre une bière à 1$ et moi je me contente de la délicieuse eau au gingembre, gratuite.

Au final un très bon plan découvert par hasard car c’était gratuit alors qu’on s’attendait à payer un droit d’entrée. La plupart des gens viennent en tour organisé et mangent sur place, ce qui fait leur affaire. Y’a peu de dingos comme nous pour venir en vélo ou à pieds ! 😅😆

Par contre le retour est difficile, vu la descente de folie qu’on a faite. On le fait majoritairement à pieds, en poussant le vélo, mais ça nous permet de croiser encore quelques tortues.

route de terre à vélo

Une fois de retour sur la route principale, c’est le meilleur moment de la location de vélo : faire le trajet retour vers Puerto Ayora qui ne fait que descendre ! Youpiii 🚴 ! On s’éclate à aller à fond, il y a quelques montées mais ce n’est pas grand-chose comparé à l’aller.

Si vous souhaitez faire comme nous, sachez donc que c’est possible ! Nous ne faisons jamais de vélo, et on a réussi (et tant pis si on l’a poussé plusieurs fois dans les côtes). Le soir on était très fatigués (près de 40 km quand même ; avec la moitié en côte) mais c’était quand même cool de découvrir les paysages de l’île en vélo, et le fait qu’il y ait une piste cyclable rend le trajet plus agréable, on peut aller à son rythme sans se stresser des voitures.

Où manger et boire un verre à Puerto Ayura, sur l’île de Santa Cruz aux Galapagos ?

Contrairement à ce qu’on peut croire il est facile de manger pour pas cher ici. Il y a bien des restos « touristiques » qui pratiquent des prix un peu forts mais ce ne sont certainement pas les seuls…

Il faut aller dans la rue Charles Binford. Le midi ce sont des petits restos avec menus pas chers… Le soir ils sortent les tables dans la rue, et exposent les poissons du jour ! Super ambiance, et on mange bien pour pas cher. Manu n’aime pas vraiment le poisson alors il a mangé des grillades, quand à moi j’ai testé le ceviche équatorien (une tuerie !!) et l’encocado (poisson au lait de coco). Nous avons également partagé une langoustine, à un prix très raisonnable. Bien sûr tout est accompagné de riz, et salades (comme d’hab).

Pour nous manger dans cette rue est à faire au moins une fois lors de son voyage aux Galapagos ! Entre l’ambiance, les prix abordables et les poissons frais, c’est un incontournable ! 😄

On a testé des happy hours, certains ont osé nous servir des mojitos avec du sirop de menthe ! Sacrilège ! Ensuite on a trouvé THE bar à cocktails, toujours dans la même rue : le TJ (en bout de rue). Happy hours (toute la journée 😂), des cocktails à base de fruits frais (margarita, mojitos, caipi…), le gérant les prépare avec passion !

Comment relier Santa Cruz à Isabela lors d’un voyage aux Galapagos ?

Quand on voyage aux Galapagos, on peut rester sur une seule île bien sûr, mais tant qu’à venir jusqu’ici, autant essayer d’en découvrir plusieurs ! Après Santa Cruz, nous avons décidés de visiter Isabela, une île sans aéroport, moins peuplé. On peut la rejoindre depuis Santa Cruz en bateau. Il y a plein d’agence dans Puerto Ayora qui vendent des billets pour la traversée. Nous avons acheté les notres en face du port, la veille au soir et avons eu droit à une ristourne de « dernière minute » : 25$ chacun au lieu de 30$. Il nous a même fait le retour au même prix, alors que c’était plusieurs jours à l’avance.

À savoir : on prend d’abord un bateau-taxi depuis le port qui nous amène jusqu’au « ferry », pour 0,5$. C’est parti pour ensuite 1h30-2h de traversée, selon les conditions météo.
Une fois à Isabela c’est le même cirque : le bateau ne peut pas accoster au port (on se demande bien pourquoi) et il faut payer un autre taxi à 1$ cette fois.
Évidemment ça ne s’arrête pas là, on doit aussi payer une taxe de 10$ chacun une fois au port d’Isabela.

Ça commence à faire pas mal de frais dont on n’avait pas entendu parler, alors autant vous dire qu’on était un peu blasés de toujours remettre la main à la poche.

entrée vers isabela

Il y a des espèces de bus qui amènent du port jusqu’au village mais nous avons fait le trajet à pieds, c’est plutôt rapide, environ 15 min. Par contre le chemin pour les piétons est en bonne partie en terre donc si vous avez une valise c’est pas hyper pratique, c’est mieux en sac à dos (ou sinon il faut marcher sur la route).

En arrivant sur l’île vous saurez que vous êtes au bon endroit : les otaries roupillent tout près du « port » !

otaries sur des bancs

Voyage aux Galapagos en Équateur : que faire sur l’île d’Isabela avec un petit budget ?

Il y a des bus touristiques mais tout est faisable à pied. On peut aussi louer des vélos (mais on n’a pas osé après le traumatisme à Santa Cruz !)

– Lagunas Salinas (gratuit)

On peut y voir des flamants roses… Nous n’en avons vu qu’un ! Mais l’endroit est dans la ville donc on peut facilement y faire un tour et c’est un paysage assez particulier : un salin — lac de sel aux teintes roses. On est tombé sur de jolies maisonnettes alentours aussi.

– Centre des Tortues (gratuit)

Dans le même style que le Centre Darwin de Santa Cruz. Et oui les tortues sont les stars de l’île ! On peut y aller en bus ou vélo mais mieux vaut y aller à pieds, il y a un chemin spécial très facile et rapide, et on y voit des flamants roses ! Plus qu’à la lagune pour notre part. On croise aussi des oiseaux et beaucoup d’iguanes.

Au centre il y a plein de tortues de différentes tailles/âges et on en apprend encore sur ces animaux étonnants.

– Plages (gratuites)

Il existe plusieurs plages, accessibles à pieds depuis le village. Très belles mais par contre il y a beaucoup de vagues et c’est difficile de se baigner. Mais sympa pour faire trempette et surtout observer les crabes et les iguanes qui viennent y nager ! Et oui, les Galapagos abritent la seule espèce d’iguanes marins.

– Parque Los Humedales (gratuit)

Un parc agréable pour une journée randonnée. On peut également le faire à vélo, ce qui me semble être une bonne alternative. Il faut d’abord marcher environ 2km le long de la plage jusqu’à l’entrée où l’on s’inscrit. Puis on suit un parcours de 5 km (aller), il y a plusieurs points d’intérêts où s’arrêter : des lagons, des salins, un tunnel de lave où au fond il y a de l’eau, ainsi que plusieurs plages. La Playa del amor est assez réputée. Nous sommes allés juste à côté, avons pique-niqué sous les arbres et nous sommes baignés au retour, on était tout seuls ! Ça fait une petite crique où il n’y a pas de vagues, mais par contre beaucoup de cailloux.
Sur le chemin on rencontre beaucoup d’iguanes encore !

plage volcanique

Nous continuons sur le Camino de las Tortugas où nous croisons une tortue 😊 Nous arrivons au mirador où on grimpe pour avoir une vue à 360°, on voit des plages, le village au loin et surtout des arbres ! On peut se rendre compte à quel point la nature est préservée ici. Ça vaut vraiment le coup.

vue sur les arbres

Comme nous ne sommes pas loin, nous continuons jusqu’au Muro de las Lagrimas (mur des larmes) : un mur restant d’une ancienne prison, construite par les prisonniers eux-mêmes, dans les années 1945.

mur

Il faut ensuite tout refaire à pieds ! (on s’est donc fait une pause baignade sur la fin).

– Snorkelling à la Concha de la Perla (gratuit)

L’accès est gratuit. Si vous n’avez pas d’équipement de snorkelling, vous pouvez le louer en ville. Nous avons loué à la journée masque+tuba+palmes pour 5$.

On y voit beaucoup de poissons. Aux endroits les plus profonds on peut voir des tortues. Nous en avons repéré une en l’entendant sortir sa tête pour respirer.

Nous avons aussi la surprise de voir une grosse raie pastenague ! Ça surprend !! Très impressionnant ! Un bon moment. Nous y sommes allés vers midi puis retournés en fin d’après-midi, à marée basse, on voyait un peu plus de poissons (mais il y avait plus de monde dans l’eau).

Sur le chemin (ponton) pour aller à la Concha, on croise plein d’otaries qui dorment. C’est excellent de les voir de si près ! Vous aurez peut-être la chance de nager avec ; nous, elles étaient en mode sieste. Et bien sûr, toujours des iguanes.

Un endroit que l’on conseille vraiment si vous allez à Isabela lors de votre voyage aux Galapagos.

Où manger à Isabela ?

Sur la place principale il y a plein de restaurants qui proposent des menus midi et soir à 7 ou 8$ (entrée ou soupe + plat avec du riz + une boisson + un dessert de fruits ou gelée). La qualité est moyenne mais ça fait le taf !

Bon à savoir :

  • Il peut y avoir des coupures de courant sur l’île ! Ça nous est arrivé le premier soir à Isabela, on était dans le noir 😄
  • Les îles sont touristiques mais vous pouvez vous retrouver facilement seul… Le principal problème c’est les hordes d’américains, ils ne se déplacent qu’en troupeau et braillent vraiment à tout bout de champs (l’effet de groupe sûrement), se croyant chez eux 😆! Pourtant on aime beaucoup les USA et les américains pour avoir vécu là bas, mais ici c’était trop pour nous, haha
  • Il y a aussi des tours organisés pour voir d’autres tunnels de lave, des petites îles qui abritent des animaux… Nous avons décidé de ne pas les faire, c’était cher (dans les 100$ la journée) et on a vu plein d’animaux et de jolis paysages sans aller trop loin. On ne le regrette pas.
  • On peut aussi faire de la plongée et je pense que c’est un bon endroit pour ! Pas trop trop cher (comparé au reste) et sans doute une belle faune marine.

Voyage aux Galapagos : notre avis

Un voyage aux Galapagos, une phrase qui fait rêver pour une destination qui fait rêver ! On est très heureux d’avoir pu y aller, c’était vraiment magnifique. Malheureusement cet endroit restera associé à une triste nouvelle, ce qui fait que nous avons été moins enclin à faire plus d’activités.
Nous avons pris notre temps mais ce n’est pas un mal, c’est un endroit parfait pour se « laisser vivre ». Les rencontres animalières ne se calculent pas, mais ici on en voit beaucoup ! Un vrai bonheur de voir humain et faune locale vivre en harmonie.
Les paysages nous ont aussi beaucoup surpris, très sec et volcanique (les îles sont des volcans en fait). Parfait pour alterner rando et baignades.

Un endroit à découvrir une fois dans sa vie ! Ça vous tente ? On espère que cet article de blog vous a donné envie ! 😀

Pour terminer, un petit résumé vidéo de nos 10 jours de voyage aux Galapagos 🙂

Huaraz : le glacier Pastoruri et les ruines de Chavin

Après avoir fait une boucle dans le sud du Pérou, nous prenons un bus de nuit depuis Lima pour arriver à Huaraz ! Après avoir pris une journée tranquille à se reposer et s’acclimater à l’altitude (Huaraz est située à 3000m), nous ferons 3 excursions à la journée.

Le glacier Pastoruri et la cordillère blanche

Départ en bus pour la Cordillère Blanche. On s’arrête à un endroit superbe, entouré de montagnes (ainsi que de péruviennes avec leur lamas déguisés… spécialement pour les touristes que nous sommes). Il y a une source d’eau gazeuse, naturelle. Étonnant ! Le guide nous fait goûter un tout petit peu.

Nous faisons un autre arrêt pour voir les Puna Raimondi, arbres endémiques du Pérou, qui ne poussent qu’à une certaine altitude. Certains sont vraiment immenses !
Juste à côté il y a aussi une « mare » aux sept couleurs. Mais le temps est couvert et pour notre part on ne voit pas de couleurs.

Retour dans le bus jusqu’au « camp de base », où la route s’arrête. Il faut ensuite marcher pendant une quarantaine de minute pour aller jusqu’au glacier. Le chemin est goudronné, ça monte un peu. Rien d’insurmontable mais à 5200m les efforts sont décuplés dû au manque d’oxygène. Ce n’est pas long mais nous mettons plus de temps que lors d’une rando au niveau de la mer. Peu de souffle et on se sent lourd. En plus il se met à neiger !

Nous arrivons à un mirador qui nous indique que le glacier arrivait jusque là en 2015. Incroyable de voir comme il est loin maintenant ! On peut voir à quel point son rétrécissement s’accélère avec les années.

On s’approche ensuite du glacier, on restera en haut environ 1h, à l’observer, ainsi que les alentours qui sont magnifiques.

Sur le chemin retour nous nous arrêtons dans un resto où nous avions commandé un plat à l’aller. Il est 17h ! L’altitude coupe l’appétit mais nous commençons quand même à avoir faim. Nous mangeons en compagnie de deux françaises avec qui nous parlons… voyage bien entendu ^^

Les ruines de Chavin de Huantar

Le lendemain nous retrouvons le même guide que la veille mais aujourd’hui c’est pour une découverte culturelle.
Sur la route nous faisons un premier arrêt à la lagune Querococha, à une altitude de 3980m. Le paysage est très beau ! On retrouve des lamas déguisés mais aussi des chevaux pour ceux qui n’auraient vraiment pas envie de marcher (lol).

Apparemment il y a un relief dans la montagne qui ressemble à la carte du Pérou mais pour notre part on n’arrive pas à la voir xD

On passe sous un tunnel, creusé dans la cordillère en altitude. On nous en a fait tout un plat mais c’est pas très grand finalement (on a vu plus impressionnant). De l’autre côté on découvre un Jésus (Christo Blanco) au milieu des montagnes, plutôt stylé !

On arrive dans la ville de Chavin, le bus nous amène directement aux ruines. Nous mangeons nos sandwiches (pas mécontents d’avoir prévu le coup !).

Il y a quelques ruines, le guide nous donne des explications, des hypothèses…

On va dans des souterrains. Seulement les chamans pouvaient venir ici, ils prenaient du San Pedro (drogue de cactus qu’on trouve encore au Pérou) et méditaient.
Dans un autre souterrain il y a une grande stèle sacrée, le Lanzon. Entourée de mur et protégée par une vitre (photo interdite). Cette stèle est la depuis 3000 ans environ !

À l’entrée du temple de Chavin il reste une tête, il y en avait plein avant mais elles ont été enlevées.
Elles protégeaient la cité. C’était sans doute la représentation des choses qu’ils voyaient quand ils étaient en transe.

Les boules dans le nez : du coton car à force de se droguer, leur nez saignait ! xD

À la fin de la visite, il y a des stands de souvenirs. Un occidental nous accoste, nous demandant d’où on vient : il est français lui aussi ! On sympathise rapidement, il nous dit qu’il est la depuis 1 mois et demi et apprend sur la culture chavin. Il nous explique plein de choses qu’il a apprise ici, la signification de la pierre Raimondi (le guide nous l’a juste montré).

La stèle Raimondi, qui représente les différentes étapes de la méditation.

C’est hyper intéressant ! Malheureusement il faut y aller.
On fait un arrêt repas pour le reste du groupe (nous on se balade dans le village et on se partage une bière).

On va ensuite au musée de Chavin situé un peu plus loin. Dedans il y a les statues des têtes qui ont été retiré du site (pour les garder à l’abri) ainsi que des objets retrouvés par les archéologues.

À refaire on ne prendrait pas de tour organisé pour venir ici. Je pense qu’il n’est pas compliqué de trouver un bus ou colectivo. Et ensuite de prendre un guide sur place.
Le français rencontré nous a dit que les guides de Huaraz et ceux de Chavin ne racontaient pas la même chose. Ceux de Huaraz sont plus portés sur le côté découverte archéologique (on a pu le constater) tandis que ceux de Chavin parlent plus des légendes, la signification des symboles (ce qu’il a pu nous raconter et qu’il a appris ici). À vous de voir donc si vous décidez de découvrir cet endroit. En tout cas, c’est une culture très intéressante, on aurait aimé en apprendre plus. Elle a beaucoup influencé les civilisations suivantes.

Pour notre dernière journée à Huaraz, nous avons fait une randonnée pour voir la Laguna 69, qui est très connue. Mais on vous en parlera dans un autre article ! 🙂

jeux de lumière sur glen coe

Randonnée de la Lost Valley à GlenCoe

Après avoir découvert des lieux de tournage de Outlander, nous partons en direction de GlenCoe pour randonner à la Lost Valley des « Three sisters » (Coire Gabhail – the hidden valley), sur les conseils de Kikimagtravel.

1h de route plus tard, nous voici au Luib hotel, une vieille auberge du 16ème siècle. L’endroit est au bord d’une route très calme. C’est une expérience vraiment sympa ! La salle à manger qui sert aussi de bar a une ambiance rustique, très écossaise.

Le matin nous mangeons un full scottish breakfast (photo au-dessus), qui nous cale bien pour le reste de la matinée. Nous prenons la route direction GlenCoe (1h environ) au milieu de superbes paysages.

À GlenCoe, avant la randonnée Lost Valley, les « Three Sisters »

Nous découvrons émerveillés le point de vue « Three Sisters » sur un ensemble de montagnes, hyper photogénique. Il y a du monde sur le petit parking devant, mais nous trouvons quand même un endroit où nous garer. C’est dans ce décor fabuleux que des scènes de Skyfall (James Bond) ont été tournées. C’est aussi par ici que se situait la cabane de Hagrid dans Harry Potter. Nous n’avons pas vu la voir puisqu’elle a été démontée, à mon grand désespoir 😭

À la découverte de la Lost Valley de GlenCoe

Au début, on a un peu de mal à trouver le départ. On trouve finalement après une recherche sur internet (ouf ! Et merci petit Jésus pour la 4G dans des endroits paumés. 😆).
Si vous y allez, quand vous êtes faces à la vue, il faut prendre le chemin sur votre gauche. Ça descend, et au bout d’une dizaine de minutes on arrive à un escalier en fer qu’il faut descendre. Ensuite on traverse la rivière sur un petit pont en bois. Puis la randonnée commence pour de bon, ça grimpe, attention aux pierres glissantes !

On se promène au milieu de cette nature luxuriante, on croise plusieurs cascades et quelques personnes. A un moment on arrive à une rivière qu’il faut traverser. On voit des gens qui la traversent pieds nus dans le sens inverse, mais honnêtement on préférerait éviter ! On continue de monter un peu et on trouve un autre chemin, on passe sur de grosses pierres avec prudence (toujours le petit moment de stress de peur de se casser la figure dans la rivière). Il y a aussi un endroit où il faut un peu escalader (ouf j’y arrive aussi sans problème ! 😮‍💨).

Seuls au monde dans la vallée cachée de GlenCoe : the hidden valley

La fin de la rando est la plus difficile mais quelle récompense quand on arrive à la Lost Valley après 1h20 de marche ! C’est dans cette vallée cachée entre deux montagnes — d’où son autre nom de « the hidden valley » en anglais — que le clan MacDonald cachait son bétail. C’est superbe, grand et impressionnant. On ressent alors une véritable quiétude à se retrouver dans cet endroit coupé du monde, avec pour seul bruit le vent et la pluie qui tombe.

Vue d'ensemble sur la vallée perdue : cirque en roche noire, tapissé de mousse verte sur les flans
Vue en arrivant à la Lost Valley

Et justement la pluie commence à tomber dru, on se réfugie dans la vallée, sous des rochers. En attendant que la pluie s’arrête on mange notre casse-croûte accompagné de l’eau marronnasse de l’hôtel (mais potable je vous rassure !).

Quand la pluie s’arrête, on voit que nous ne sommes pas seuls, deux couples sortent eux aussi de leur cachette 😂 ! (Bon ça va, 6 dans une vallée comme celle-ci, on est loin de se marcher dessus 😜)
On se retrouve même seuls pendant un petit moment, à profiter de la vallée.

Amandine au milieu de la vallée "hidden valley" : entourée de montagnes à la roche noire, avec les flans tapissés de mousse verte et marron
Amandine au milieu de la vallée perdue — Lost Valley — de Glencoe

On repart ensuite en sens inverse, il faut être encore plus prudent car à cause de cette averse, tout est très glissant.

lumière sur les montagnes lors de la randonnée : couleur jaune car éclairée par le soleil, contrastant avec le marron et le vert de l'herbe dans l'ombre
Le chemin retour nous offre encore de beaux jeux de lumière

De retour à la voiture, nous allons au village et faisons un arrêt au café « Craft and Things » (conseillé par Lonely Planet). Un bon thé chaud et du gâteau à la banane et aux noix pour se réchauffer, dans une ambiance cosy, entourés de bouquins.

GlenCoe et ses Three sisters : un superbe panorama et une magnifique randonnée

GlenCoe, avec à la clef la découverte de la Lost Valley, a été un véritable coup de cœur (comment ça encore ?!). L’endroit est majestueux : le point de vue des « Three sisters » à lui seul, sans même faire la randonnée, vaut déjà le détour. La randonnée dans la vallée est accessible et permet de se retrouver seuls dans cette belle nature, un endroit hors du temps ! On vous conseille grandement de prendre vos chaussures de marche (imperméables !) et de foncer là-bas !

Panorama des "Three sisters" : 3 montagnes noires aux formes arrondies, émergeants de la vallée verte/marron/orange
Panorama des « Three sisters » depuis le point de vue en arrivant à GlenCoe