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Que faire à Gran Canaria, sur et hors des sentiers battus : notre guide complet

Après avoir visité Tenerife, La Gomera, Fuerteventura et Lanzarote, nous voici à la découverte de Gran Canaria ! On commence à connaitre les îles Canaries comme chez nous ! 😜 Alors aujourd’hui sur le blog, après avoir passé 1 mois sur cette île, on vous explique que faire et que voir lors d’un voyage à Gran Canaria, notamment avec quelques endroits hors des sentiers battus.

Présentation de Gran Canaria

Gran Canaria, ou la Grande Canarie en français, est l’une des îles principales de l’archipel des Canaries. Elle appartient à l’Espagne et est située dans l’océan Atlantique, face au sud du Maroc.

Le sud de l’île possède le climat le plus chaud et le plus sec. C’est donc tout naturellement ici que l’on retrouve les grands hôtels, les resorts et un nombre important de touristes qui viennent se dorer la pilule toute l’année.

Toute la côte orientale est très peuplée, c’est là que se situe Las Palmas de Gran Canaria, la plus importante ville de toutes les Canaries et la 10e plus grande ville d’Espagne.

En lisant ça, vous vous dites peut-être que Gran Canaria est bien trop remplie de monde pour une petite île ! Et c’est précisément ce que je pensais avant de venir. Et oui c’est vrai, il y a du monde. MAIS (oui c’est un grand mais !) cela est loin de refléter l’île dans sa globalité.

Nous logions dans le nord-ouest et on peut vous assurer qu’il n’y a pas foule. Toute la côte ouest est montagneuse, ce qui fait qu’il y a peu d’habitations, que des petits villages. Et c’est pareil dans tout le centre, très montagneux également, qui offre des paysages merveilleux et des randonnées à ne pas savoir où donner de la tête.

Bref, à Gran Canaria, il y en a pour tous les goûts ! 😉

Découvrez que faire à Gran Canaria, avec nos incontournables selon les coins de l’île.

Que faire à Gran Canaria : hors des sentiers battus dans le nord-ouest de l’île

Sur les traces des Guanches, les premiers habitants des Canaries

L’un des avantages de Gran Canaria par rapport aux autres îles Canariennes, c’est que l’histoire préhispanique est bien plus présente. On peut enfin en découvrir un peu plus sur les premiers habitants des Canaries : les Guanches. Il existe 3 sites, dans la même région, ce qui fait que vous pouvez les parcourir en une journée si vous le souhaitez. Nous vous conseillons d’en visiter au moins un, car l’histoire guanche est tellement méconnue, c’est intéressant d’en apprendre plus.

Voici les sites guanches en question, que nous avons visités :

Le musée parc archéologique Cueva Pintada

Situé en plein dans la ville de Galdar, ce musée expose des objets guanches et surtout, il entoure une zone archéologique d’un ancien village. On y découvre les ruines d’anciennes maisons, lieux de rituels et surtout la Cueva Pintada, des peintures dans une grotte. Ces peintures représentent des formes géométriques colorées et sont une énigme pour les chercheurs. Elles sont protégées de la lumière, derrière une vitre, et on ne peut y accéder que 2 fois par heure pendant quelques minutes (interdiction de prendre des photos). Il y a aussi des reconstitutions de maisons et des vidéos explicatives.

C’est un lieu passionnant, une visite guidée en français est proposée tous les jours à 15h. Nous l’avons raté de peu, mais cela se visite bien seul aussi, car les vidéos sont proposées en plusieurs langues, dont le français. Le personnel est également très sympa et fera au mieux pour vous.

Prix : 6 €. Comptez environ 1h de visite.

Visiter la Necropolis de Maipés

À la sortie de la ville d’Agaete, la Necropolis de Maipes est une visite très intéressante dans un magnifique environnement, au milieu des montagnes. Cette ancienne nécropole abrite 700 tombes guanches faites de pierres volcaniques. Cela donne une petite balade entrecoupée de panneaux explicatifs (en anglais et espagnol seulement).

Nous avons beaucoup aimé, pour le côté historique, mais aussi la quiétude du lieu. Nous vous conseillons d’aller ensuite dans la Vallée d’Agaete, qui est de toute beauté. (Voir plus bas)

Prix : 3 € seul ou 5 € combiné avec le Cenobio de Valeron (ci-dessous). Comptez environ 45 minutes ~1 heure de visite en prenant votre temps.

Visite du Cenobio de Valeron

Une visite très rapide (30 minutes). On se retrouve au milieu des montagnes, il faut monter quelques escaliers pour accéder à cet ancien garde-manger. C’est vraiment impressionnant de voir les efforts qu’ils devaient fournir pour mettre de la nourriture à l’abri. Parce que ça grimpe bien ! La vue est très sympa et il y a de nombreux panneaux explicatifs.

Nous vous conseillons de continuer la route pour vous retrouver « en face ». Nous l’avons prise juste pour explorer un peu les alentours et nous avons été surpris par la vue sur le cenobio au loin. Très étonnant !

Prix : 3 € ou 5 € combiné avec la Necropolis de Maipés . 30 minutes de visite (sans se presser !)

Petite pause à Agaete et Puerto de los nieves

Agaete est une petite ville avec un centre agréable et un joli jardin botanique (1,5 €, environ 30 minutes, ferme à 17 h). De très beaux arbres, des plantes originales, parfait pour une pause bucolique. Nous nous garons sur le parking juste à côté, qui est gratuit.

Nous allons ensuite à pied jusqu’à Puerto de las Nieves, le port de la ville, situé à environ 1 km.

Ce port est un lieu très charmant avec ses bâtiments bleu et blanc. La vue sur les falaises est splendide. En nous promenant sur la jetée, nous sommes impressionnés par la puissance des vagues qui viennent s’y briser ! De nombreux restos occupent le front de mer, sympa pour se relaxer.

C’est également depuis ce port que nous avons pris le ferry pour Tenerife avec la compagnie Fred Olsen (l’agence de location Cicar s’y trouve aussi, nous avons donc pu y laisser la voiture avant d’embarquer, pratique).

Dégustation dans la Vallée d’Agaete

Après la visite de la Nécropole de Maipés, nous continuons la route qui s’enfonce dans les montagnes, direction la Vallée d’Agaete. Les paysages sont fabuleux, on adore !

Nous nous arrêtons à la Bodega Los Berrazales. La visite coûte 10 € par personne, avec une dégustation à la fin (vin et café de l’exploitation et produits canariens). L’emplacement est hyper beau, avec une végétation luxuriante, ils font pousser de nombreux fruits (banane, mangue, raisin…), mais aussi des caféiers. En effet, c’est le seul endroit d’Europe où l’on fabrique du café ! (oui, je sais, on est plus du côté du continent africain, mais c’est espagnol donc ça reste européen ^^)

Nous y étions en fin d’après-midi donc ce n’était pas le moment, mais il y a un restaurant où il doit être très agréable de déjeuner, à l’ombre des arbres.

Si vous avez le temps, c’est une visite très sympa (en espagnol ou en anglais) et c’est parfait pour acheter quelques souvenirs. On a craqué sur du vin blanc, des savons à l’odeur envoutante, du café pour faire goûter (on n’est pas vraiment des consommateurs de café ^^) et de la confiture de café (une découverte étonnante !).

Parc Tamadaba

La partie ouest de Gran Canaria est restée très sauvage grâce à ses montagnes, réparties sur le parc naturel Tamadaba. En voiture sur les petites routes, à la découverte de petits villages et surtout de magnifiques points de vue.

Ne pas louper le mirador El Balcon, hyper impressionnant.

Juste après, nous faisons un arrêt à la Playa de la Aldea, une petite plage avec quelques restos. Nous prendrons notre déjeuner ici, à « El Charco » : tapas et plats des Canaries, dont le gofio escaldado. L’ambiance est tranquille et agréable, ça fait vraiment vacances.

Nous continuons ensuite la route jusqu’à Puerto Mogan. Sur le trajet nous en prenons encore plein les mirettes, et faisons un petit arrêt pour admirer les couleurs à Los Azulejos.

C’est une route qui prend du temps mais qui offre des vues spectaculaires, dans un coin qui semble à part du reste de l’île. Nous avons adoré prendre notre temps par ici !

Visiter le sud de la Grande Canarie : entre resorts et paysages désertiques

Le sud est clairement la partie touristique de l’île, difficile donc de sortir des sentiers battus. Bien que leur popularité puissent en rebuter certains, ces endroits méritent d’y jeter un œil.
Malgré tout, nous avons quand même découvert une randonnée peu connue, hors des sentiers battus, qui vaut clairement le détour : la randonnée vers el Arco del Coronadero, une arche gigantesque.

Les dunes de Maspalomas

Maspalomas est une station balnéaire, avec quantité de bars, restos et autres loisirs. Nous nous y sommes rendus simplement pour découvrir la curiosité du coin : les grandes dunes à côté de la plage (tout aussi grande). C’est très sympa de s’y promener, ça nous a rappelé les dunes de Fuerteventura. Par contre Maspalomas est vraiment une ville à touriste alors ici pas de parking gratuit, contrairement à la plupart des lieux de l’île que nous avons visités.

Nous avons mangé dans un quartier hors de la ville (moins touristique), au Grill Abraza, c’était délicieux !

Puerto de Mogan

Une autre ville très touristique, mais bien plus charmante : Puerto de Mogan. C’est le « saint-Trop » de Gran Canaria. En arrivant, on a eu un peu l’impression d’être à Disneyland, mais le port est quand même ultra-mignon. Malgré l’afflux de monde, nous avons bien aimé nous y promener et boire un cocktail face au port dans l’un des nombreux bars. Ici aussi, les parkings sont payants !

Randonnée dans le Barranco Hondo, vers Arco del Coronadero

Pas très loin de Maspalomas, un coin très sec qui ne fait pas rêver au premier abord : près d’une usine, des champs de sacs plastiques (oui oui, c’est le terme approprié). Mais pourtant c’est une rando hors des sentiers battus qui vaut bien le détour et l’effort ! Les paysages nous en ont mis plein les yeux.

Retrouvez plus de détails dans un futur article sur les randos aux Canaries.

Visiter le Nord Est de Gran Canaria, avec ses belles villes

Que faire à Las Palmas de Gran Canaria ?

Quartier Vegueta

Las Palmas est une immense ville, mais nous avons adoré nous promener dans son quartier Vegueta. C’est vraiment un incontournable. Hyper mignon, avec des ruelles colorées, des rues pavées, et une ambiance très tranquille. On a un peu l’impression de retourner dans le temps.

Ne manquez pas la Catedral Santa Ana avec sa grande place. Ça nous a rappelé les plazas en Amérique du Sud.

Casa de Colon

Une visite pour les amoureux d’histoire et d’exploration dans le quartier Vegueta, c’est la casa de Colon. C’est une superbe bâtisse qui a accueilli Christophe Colomb en 1492 lors de l’un de ses voyages vers les Amériques (d’où son nom). Datant de la fin du 15e siècle, c’est l’une des plus belles maisons de la ville. Elle est très bien entretenue et possède un splendide patio typique.

À l’intérieur, c’est un musée sur les voyages de Colomb en Amérique, ses arrêts aux Canaries, cartographies de l’époque… Mais aussi une reproduction de l’intérieur de la Niña, l’une des frégates de Colomb : c’était vraiment tout petit ! On est impressionné par ces hommes qui traversaient l’océan sur ces petites embarcations. Quelle aventure !

Un lieu très intéressant, au prix de 4€. Juste à côté se trouve une jolie chapelle : la Ermita de San Antonio Abad, où Colomb allait prier.

Quartier Triana

À côté du quartier Vegueta, un autre joli quartier de Las Palmas : Triana. Plus moderne, avec sa grande rue piétonne (Calle Triana) remplie de magasins et au bout le parc San Telmo, où l’on peut se reposer sur un banc.

Si vous passez par la Calle Triana, ne manquez pas le glacier Dassie. On n’a malheureusement pas eu le temps d’y retourner donc je n’ai goûté que la glace au chocolat (pour laquelle ils ont eu un prix), mais croyez-moi, mes papilles s’en souviennent encore ! (2,5€ la boule)

Arucas

Le centre-ville d’Arucas

Une jolie petite ville avec un centre ancien agréable. L’église San Juan Bautista est très impressionnante ! De style néo-gothique, elle contraste avec les couleurs des bâtiments autour. Un parking gratuit se trouve juste à côté. Un parc se trouve dans le centre, parfait pour flâner.

Le Jardin de la Marquisa

Nous rejoignons à pied le Jardin de la Marquisa (15 minutes de marche depuis le centre). L’entrée est de 6 €, mais quand nous y sommes allés (15 h) c’était 5 €. C’est un grand jardin, très reposant et magnifique. Il y a de nombreux arbres, palmiers, cactus… Des paons s’y promènent aussi. Un très bel endroit.

La Montaña de Arucas

Pour une vue sur la ville et les alentours, rendez-vous en haut de la Montaña de Arucas. Malheureusement le resto qui se trouvait en haut est totalement à l’abandon, c’est aujourd’hui une vraie ruine qui gâche le lieu.

Le Barranco de Las Vacas : un petit air de canyon américain

Il faut s’enfoncer un peu dans les terres, sur des petites routes pour arriver jusqu’au Barranco de Las Vacas. Cet endroit s’est fait connaitre à l’aide d’internet (on l’a trouvé sur un blog). C’est un lieu tout petit, un peu victime de son succès (grâce à Instagram). Il vaut donc mieux éviter d’y aller le week-end, et préférer de s’y rendre tôt le matin ou en fin de journée. Le parking est vraiment minuscule, c’est un peu galère.

Comptez 20 minutes de marche aller-retour (d’où son succès : c’est accessible très facilement). Utilisez l’application maps.me ou suivez les gens pour trouver le bon chemin, car rien n’est indiqué.

On se croirait un peu dans un Antelope Canyon miniature. Pour avoir visité celui de l’Ouest américain, clairement ce n’est pas la même taille ! Ici c’est tout petit. Mais ça n’empêche pas que c’est très joli et photogénique 🙂

Incontournable : le centre de Gran Canaria

Nous avons consacré une journée entière à la découverte du centre montagneux de Gran Canaria. C’est vraiment une région à ne pas manquer tant elle est belle ! Ici on roule sur de petites routes, on admire les vues et on se dégourdit les jambes sur les sentiers de randonnée.

Visiter le centre de Gran Canaria en une journée : suivez-nous !

La Caldera de Galdar

En venant depuis le nord, nous passons dans des paysages verts et brumeux… On se croirait presque en pleine campagne écossaise !

Nous nous arrêtons à la Caldera de Galdar, un cratère d’un ancien volcan. Il y a cependant trop de brouillard, on ne voit pas grand-chose, et certainement pas la vue sur l’île qu’on était censé avoir ! Il y a 2 points de vue sur la Caldera, accessibles en voiture. Des randonnées ont l’air également possibles autour.

Tejeda

On continue la route et on se retrouve assez haut pour passer de l’autre côté de la montagne : ici pas de brouillard, pas un seul nuage dans ce magnifique ciel bleu ! Le contraste est saisissant. Nous faisons quelques stops sur la route pour profiter des magnifiques vues.

Ensuite nous nous arrêtons rapidement au village de Tejeda, qui a l’air ultra charmant, au milieu des montagnes avec vue sur le Roque Nublo, l’un des symboles de Gran Canaria. Ça donne envie de profiter du soleil à l’une des nombreuses terrasses mais nous avons un autre programme pour la journée…

Randonnée depuis le Pico de los Nieves

Nous nous rendons au Pico de los Nieves, le point le plus haut de Gran Canaria (1950 m). D’ici, la vue est magique, sur le Roque Nublo et au loin Tenerife ! Nous partons ensuite pour une randonnée de 10 km, qui nous a donné quelques sueurs froides à la fin avec une pente glissante et très très raide. Mais c’était une rando hyper agréable et belle, à travers les arbres, qui nous a menés jusqu’à la Ventana del Nublo, une arche naturelle avec une vue de malade ! Nous avons été époustouflés ! Et en plus il n’y avait personne.

Pour les plus intéressés, je reparlerai de cette randonnée dans un autre article.

De retour au Pico de los Nieves, nous admirons encore une fois le panorama. Le soleil commence à décliner. Nous décidons d’aller voir le coucher de soleil à un point que nous avons noté, conseillé par le blog Novo-Monde. C’est sur une aire de camping-car, « Zona de Acampada Corral de los Juncos », très tranquille. Nous profitons d’un coucher de soleil splendide !

On conseille vraiment de voir au moins un coucher de soleil par ici, que ce soit au Pico de los Nieves ou à un autre mirador en hauteur. On en a pris plein les yeux ! Par contre, il faut prévoir des vêtements chauds, car autant le soleil réchauffe bien (on a pris des petits coups de soleil), mais le soir, à cette altitude, ça caille !

Le centre de l’île est vraiment un endroit magnifique avec de nombreuses randonnées possibles.

Visiter Gran Canaria : une belle surprise !

En conclusion, vous l’aurez compris, Gran Canaria est bien plus qu’une simple destination farniente. Elle offre une multitude de paysages, de superbes villes et de nombreux lieux culturels sur les Guanches, les premiers habitants des Canaries. Et bien sûr, toujours ce climat parfait qui fait qu’on peut profiter de l’île à tout moment de l’année !

Cochabamba, Torotoro et Sucre : entre Christ, paysages et dinosaures.

Passage à Cochabamba

Nous passons une journée à Cochabamba, à nous balader dans le centre, aller au marché pour manger un menu du midi, puis nous rendre au téléphérique qui amène en haut de la colline où se trouve une grande statue du Christ (elle serait apparemment un peu plus grande que celle de Rio de Janeiro !). On peut également y monter à pieds mais apparemment c’est un peu dangereux (risque de vol) et surtout… on est fatigués ! x)

Le lendemain nous laissons nos sacs à l’hôtel et partons léger jusqu’à l’arrêt des colectivos pour Torotoro. C’est un peu loin et surtout on passe par le marché qui est immense ! Un vrai labyrinthe, on s’y perd !

Arrivés au colectivo, on paye notre place et on attend que le minibus soit rempli… Après 1h30 nous partons enfin. La route n’est pas longue mais elle est difficile car pas goudronnée ! Le minibus ne peut pas aller vite, on arrive à destination après 4h (et heureusement un arrêt pipi/boisson en chemin).

Torotoro : randonnée au milieu de formations rocheuses et spéléologie dans la plus grande grotte de Bolivie

A Torotoro, on cherche un hôtel, un monsieur nous amène au Santa Barbara, tenu par deux papy très gentils. C’est pas cher et on est tous seuls dans l’hôtel, donc tranquilles.

On se lève tôt, on récupère notre lunch box commandée la veille au resto hôtel Torotoro, puis on se rend au bâtiment du parc où on paye le droit d’entrée avant d’aller au bureau des guides. Ici, il est obligatoire de se faire accompagner par un guide. On peut partager les frais avec d’autres personnes (6 maximum par groupe) pour que ça revienne moins cher. C’est pour ça qu’il vaut mieux arriver assez tôt, afin d’avoir le plus de chance de trouver des compagnons. Coup de bol, 3 argentines nous proposent de faire l’excursion ensemble, ce que nous acceptons. Un bolivien vient s’ajouter à notre groupe, parfait !

Nous partons en 4×4, tous les six, avec un chauffeur et un guide, Eusebio. Après une heure de route sur des chemins en terre qui grimpent, nous partons pour une randonnée de 2h30. Ça grimpe par moment, et pour certains endroits mieux vaut ne pas avoir le vertige, à part ça, l’allure est tranquille, on fait plein d’arrêts photos. Eusebio s’étonne de nous voir Manu et moi marcher à cette altitude sans être trop essoufflés, on lui explique qu’on commence à avoir l’habitude, surtout après être passé par Sajama !

On passe par la Ciudad de las itas, « ville de pierres », où notre guide nous fait deviner des animaux dans la forme des rochers.

Il y a aussi beaucoup de grottes où on s’amuse avec la lumière et on admire de superbes vues…

De retour à la voiture, on fait demi-tour et on s’arrête à un resto où l’on peut déjeuner le menu du jour. Nous y mangeons notre pique-nique, avec une jolie vue sur les étonnantes montagnes environnantes.

On repart pour quelques minutes de voiture, suivi d’une marche de 1 km environ, jusqu’à ce qu’on arrive à une cabane où on nous prête un casque avec une lampe de spéléologue. L’entrée de la grotte que nous allons visiter est située à quelques minutes.

Le début de la « rando » souterraine n’est pas difficile même si ça commence fort avec un endroit plein de vase, très étroit, où on est obligé de marcher à croupis. Le guide nous montre différentes formations, on s’enfonce de plus en plus dans la grotte.

A un moment, après nous avoir écarté les uns des autres, il nous demande d’éteindre nos lampes… On se retrouve dans le noir complet, on entend juste des gouttes tomber dans cette immensité… Un sentiment vraiment étrange et pas rassurant ! Il nous dit que nous sommes le dernier groupe de la journée à s’aventurer ici et que si nous n’avions plus de lumière, on devrait dormir là jusqu’au lendemain, dans l’obscurité, à attendre le prochain groupe… On n’a pas trop envie de tenter l’expérience ! C’est vraiment impressionnant comme sentiment. On rallume nos lumières et après nous avoir redemandé si on n’était pas claustrophobes, on passe à la deuxième partie de la rando, qui s’avère plus compliquée ! On doit passer dans un trou, très étriqué. C’est vraiment difficile, il faut se tordre dans tous les sens avant de trouver le bon angle pour passer, il nous faut un peu de temps avant de réussir à se faufiler, et Manu, étant le plus grand du groupe a bien cru rester coincé x)

Ce chemin nous amène à un lac souterrain où on peut observer des poissons sans yeux. Quelle étonnante découverte que de trouver de la vie, ici, dans ce lieu obscur.

On repart ensuite par un autre chemin, direction la lumière. Après deux heures à marcher avec prudence, glisser sur des rochers, grimper et descendre avec des cordes, se contorsionner… Nous sommes exténués ! On ne pensait pas faire autant d’effort et ils ne nous avaient pas prévenus sur ce qui nous attendait. Sachant que c’était un tour, sans recommandations particulières, on pensait que ce serait vraiment tranquille. Mais cette journée a été bien remplie et éprouvante. Je peux vous dire que la spéléologie c’est un vrai sport qui fait travailler tout le corps ! XD

Retour au village après 15 minutes de voiture. On devait rentrer pour 16h, finalement ce sera 18h ! Mais on se reposera après, on sort d’abord du village pour aller voir des traces de dinosaures, c’est à 10 minutes à pieds. Les traces sont entourées de grillages. On ne comprend pas trop ce que c’est sans explications mais c’est quand même sympa de voir ça.

Une fois à l’hôtel, une bonne douche bien méritée et nous sortons ensuite pour dîner au comedor, une salle avec des grandes tables et quelques stands qui proposent des plats simples pour 10Bs (1,35€). Nous en profitons avec une grande bière à partager, en discutant avec un couple de français au voyage au long court.

Le lendemain nous nous levons tôt pour prendre un colectivo pour retourner à Cochabamba, malheureusement il est rempli quand on arrive. On attendra plus de 2h que le suivant parte, un peu en stress car nous avons un avion à prendre. Malgré les multiples arrêts, la route horrible, nous arriverons à temps et finirons la journée à Sucre.

Repos et dinosaures à Sucre

Nous passons une bonne semaine à Sucre, la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Nous avions besoin de nous poser quelque part, alors nous avons loué un airbnb confortable (avec un lit king size et une immense télé !) où nous pourrions cuisiner tranquillement. Nous nous sommes un peu baladé dans la ville blanche, qui est vraiment une jolie ville, mais on a aussi aimé admirer la vue sur la ville depuis notre logement qui se trouvait en haut d’un des rares immeubles.

Un endroit qu’on ne voulait pas louper à Sucre, c’est le Parque Cretacico. Pour tous les anciens gosses ayant grandit avec Jurassic Park, c’est un « must-see » !

Une fois devant l’entrée on s’imagine vraiment à Jurassic Park et on a la célèbre musique du film en tête…

Ici, on vient découvrir des empreintes de dinosaures fossilisées ! C’est un endroit très étonnant. Le mouvement des plaques tectoniques de la Terre a fait soulever des morceaux de terre, où des dinosaures évoluaient il y a environ 200 millions d’années. C’est ainsi qu’on peut observer des chemins d’empreintes sur un immense « mur » face à nous !

On découvre ce mur avec un groupe et un guide, pendant la pause déjeuner des ouvriers qui exploitent ce terrain. Mais comme on aime pas trop être au milieu du groupe et qu’on est « lent », on se retrouve au bout du groupe et finalement on est les derniers à quitter le lieu, ce qui fait qu’on a pu en profiter tranquillement, tous seuls.

Il y a ensuite des petits musées, des vidéos à découvrir, ainsi qu’un parc avec des reproductions de dinosaures grandeur nature. C’est vraiment sympa à voir pour se rendre compte de leur taille, surtout celle du « long-cou » local !

Infos pratiques :

  • Prix téléphérique jusqu’au Christ à Cochabamba : 13Bs (1,70€) l’aller/retour, par personne
  • Prix colectivos Cochambamba – Torotoro : 35Bs (4,60€). Point indiqué sur maps.me, 4h de route.
  • Un hôtel à Torotoro : Santa Barbara, 100Bs (13€) pour une chambre double, salle de bain commune (mais on était tous seuls), avec petit dej.
  • Prix d’une lunch box au resto hôtel Torotoro (en face du marché) : 25Bs (3,3€) pour un sanwich complet, un yaourt, une banane, une demie pomme et une boisson (eau ou soda). Au resto hôtel Dinosaurio les lunch box étaient à 40-45-50Bs. Réserver la veille. Sinon possibilité de manger dans un petit resto pendant l’excursion, menu à 25Bs.
  • Prix d’entrée au parc : 100Bs (13€)
  • Excursion pour la journée, obligatoire avec un guide, et si on n’a pas son propre véhicule, avec un chauffeur : 109Bs (14,5€) par personne en étant six (nombre maximum par groupe).
  • Se rendre au Parque Cretacico depuis le centre de Sucre : prendre le bus ligne 4, pendant environ 45 minutes pour 1,5Bs (0,20€).
  • Entrée du Parque Cretacico : 30 Bs (4€). 5Bs (0,67€) de plus pour le droit de faire des photos.
  • La visite en groupe pour voir les empreintes de dinos est à des heures précises, à 12h et 13h (le reste de la journée c’est une carrière avec des ouvriers qui bossent).

Visiter La Paz et ses environs : le canyon de Palca et les ruines de Tiwanaku

Après avoir passé une semaine au Lac Titicaca du côté du Pérou puis de la Bolivie, nous prenons le bus depuis la petite ville de Copacabana sur les bords du lac. Nous partons pour visiter La Paz et ses environs. En effet, en plus de la découverte de cette grande métropole, nous passerons une journée au canyon de Palca et une autre dans les ruines en Tiwanaku. On vous raconte tout ça dans cet article, avec nos astuces si vous prévoyez d’y aller (résumé des infos pratiques à la fin) !

Visiter La Paz : la capitale la plus haute du monde

La Paz, capitale administrative de la Bolivie (la capitale constitutionnelle est Sucre), est une ville tentaculaire de 1,6 million d’habitants, perchée à 3 640 m d’altitude. On y déambule non sans difficulté car la ville grouille de monde. On dirait que la population entière se trouve dans les rues tant le centre est fréquenté. Nous logions près de l’église San Francisco devant laquelle se trouve une grande place. Ici il y a tout le temps du monde, et en particulier le soir en week-end, on se croirait en plein festival ! On peut y manger sur le pouce, des empanadas ou spécialités du pays comme les boulettes de pomme de terre fourrées à la viande (ou autre).

A la recherche d’un endroit où manger c’est là qu’on se rend compte que les boliviens ont un petit souci… Ils adorent le poulet frit, à la mode KFC. Il y en a PARTOUT ! Et on ne trouve que ça ! On tente les « Chifas », les restos « chinois » mais malheur, là aussi c’est poulet frit à gogo, et très souvent ils ne proposent que ça, et nous n’aimons vraiment pas cela… La découverte de la gastronomie bolivienne commence bien… xD

Le marché aux sorcières de La Paz

En se baladant dans le centre, nous allons faire un tour à une curiosité locale : el mercado de las brujas, le marché aux sorcières. Ce n’est pas un marché normal, ici pas de vêtements, d’artisanats, ni de nourriture. On y trouve des objets plus ou moins insolites, en rapport avec la culture des ayamaras (le peuple de cette région) qui, malgré leur catholicisme conservent des traditions ancestrales vénérant la Pachamama (la terre mère) : herbes séchées, petites flasques, talismans, fœtus de lamas séchés… Oui vous avez bien lu ! Assez étonnant de se balader dans ces rues où l’on croise des lamas morts… Ces lamas sont achetés lors d’évènements importants, ou par exemple à la construction d’une maison. On enterre un fœtus de lama sous la maison, en offrande à la Pachamama, pour s’attirer la chance, porter bonheur.

Le téléphérique de La Paz pour monter à El Alto

La grande particularité de La Paz, c’est que c’est une ville entourée de collines. Ici, la tendance est inversée par rapport au reste du monde : les riches vivent au plus bas, les pauvres sont sur les collines, qui sont plus en altitude, là où l’air se fait plus rare. Les transports se font en bus et minibus dans le centre, et pour relier le centre aux collines c’est en téléphérique.

Par ailleurs, le téléphérique c’est comme le métro chez nous, il y a plusieurs lignes et plusieurs stations où on peut faire des correspondances. On se repère grâce aux couleurs. Le téléphérique, on l’a souvent utilisé en Amérique du Sud (vu que les montagnes sont omniprésentes) mais c’est la première fois qu’il est utilisé quotidiennement par la population d’une ville, comme transport en commun. Nous avons donc voulu tester, pour le fun. Et puis pour le prix (3 Bs ≃ 0,40 €), on n’allait pas se priver d’une balade en téléphérique et de la vue sur La Paz ! Ainsi, nous montons jusqu’à El Alto, le quartier/ville au-dessus de La Paz avec la ligne rouge. Nous sommes à plus de 4100 m ! Il fait bien plus frais que dans le centre, en bas. La vue sur la ville et ses alentours est impressionnante.

Visiter les environs de la Paz avec le Canyon de Palca, coin de nature à 1h de la capitale

Visiter La Paz c’est sympa mais il y a dans les environs d’autres endroits à explorer. En effet, en arrivant dans la ville en bus, nous avions découvert les paysages désertiques qui l’entourent. Sur les conseils de Sundaystorms, nous décidons d’aller au Canyon de Palca. Après 45 minutes de route en colectivo (pour en savoir plus sur comment y aller, voir les infos à la fin de l’article), nous arrivons près du village de Uni.

On rejoint le centre du village et on demande notre chemin à une dame. Une fois sur le bon chemin, on suivra les indications de maps.me. C’est facile, un grand chemin où les voitures peuvent passer et ça descend. La vue est splendide, sur les montagnes de différentes couleurs.

On arrive ensuite près du canyon, on en prend plein les yeux !

Puis, on descend dans le canyon où l’on fait un arrêt pique-nique. Nous sommes tous seuls ! C’est impressionnant et génial de se retrouver là. Le paysage fait très far west. On traverse le canyon, on peut suivre le minuscule filet de la « rivière ».

À la fin, une montée nous attend pour rejoindre le village de Palca. On croisera sur la route quelques agriculteurs dans leurs champs. Nous arrivons au village après 3h30 (pause comprise, et on a pris notre temps). Arrivés à la place du village, on trouve tout de suite un colectivo pour La Paz qui va partir. Il fait un petit tour du village en klaxonnant pour prévenir les gens qui voudraient partir. En passant devant une maison, une dame installe une armoire, une table et des chaises sur le toit ! Un vrai déménagement xD Nous sommes de retour à La Paz après 1h15-30 de route.

Un site archéologique à visiter dans les environs de La Paz : les ruines de Tiwanaku

Nous continuons de visiter les environs de La Paz avec un endroit que nous ne voulions pas louper en Bolivie : Tiwanaku.

La galère du colectivo pour aller à Tiwanaku

Pour nous y rendre sans passer par une excursion, nous allons à côté du cimetière de La Paz, où se trouve les colectivos qui s’y rendent. Cependant nous arrivons un peu tard, à 11h30 et il n’y a personne d’autre pour remplir le colectivo ! Celui-ci doit être rempli pour partir et rentrer dans ses frais. Le chauffeur nous propose de payer 6 sièges de plus et de partir car d’après lui il n’y aura personne d’autre, et ayant déjà attendu un petit moment on se doute qu’il a probablement raison. On est prêt à craquer après un peu de négociation quand arrive un mec : c’est Steve, un québécois et finalement nous partagerons les frais du colectivo avec lui.

On payera 100 bolivianos (≃ 13,25 €), soit 33 Bs (≃ 4,40 €) chacun (au lieu de 15 Bs, ≃ 2 €). Heureusement ici ça vaut quand même le coup ! On se retrouve donc tous les 3 en colectivo ! Bien rigolo comme situation. Nous avons 1h30 de route, ça nous laisse le temps de discuter avec Steve qui est super content de parler français et qui s’en donne à cœur joie côté accent et expressions québécoises quand on lui dit que oui on le comprend bien !

Visite guidée du site de Tiwanaku

En arrivant, on paye l’entrée et avec Manu on décide de prendre un guide. Oscar nous fait la visite à moitié en espagnol et en anglais, curieux mélange, mais au moins on se comprend.

On apprend que la civilisation Tiwanaku est très vieille, et ces ruines étaient le lieu où se déroulaient les rituels : sacrifices de lamas, fêtes pour les équinoxes… Ces dernières existent encore. Nous y étions fin septembre et on a pu voir les restes d’un feu sur les ruines sacrées pour célébrer le 21 septembre. Sur la pyramide, il y a un immense puits en forme de croix andine (symbole reprit par les Incas). Ils s’en servaient pour observer les étoiles qui se reflétaient dedans (on avait déjà entendu ça au Pérou, à Chavin). La pyramide doit être excavée d’ici quelques années : on voit des gens travailler sur les ruines pendant la visite.

Comme chez les Incas ensuite (décidément ils se sont beaucoup inspirés), il y avait 3 mondes, qui sont représentés par trois temples : le haut (dieux, condors, la pyramide), le milieu (homme, puma, le temple à hauteur « normal »), le bas (serpent, la mort, un temple construit plus bas que le niveau de la terre). Dans ce dernier, le temple construit plus bas, on observe plusieurs visages sculptés, probablement des personnes importantes. Certaines ressemblent à des aliens… haha On peut également y voir des canaux pour acheminer l’eau jusqu’aux terrains agricoles (le temple est en pente).

La Porte du Soleil

On voit le point le plus connu d’ici, pour lequel on et venu : la porte du Soleil ! Elle a inspiré Hergé pour Tintin et le Temple du Soleil (l’un des meilleurs albums !) et elle apparait dans le générique des « Mystérieuses Cités d’Or », un beau dessin animé qu’on adore. En vrai elle est plus petite que ce que l’on imaginait. Elle est fêlée car elle a été déplacé par les conquistadors… Ces derniers ont d’ailleurs utilisés beaucoup des pierres des temples pour construire… des églises.

Visite du musée de Tiwanaku et d’autres ruines à côté

On visite ensuite le musée de la céramique où sont exposés des objets retrouvés (pot, flèche), une momie, des crânes déformés et allongés (une manière pour l’élite de se distinguer).
Un autre musée à côté abrite les monolithes découverts sur le site. Des petits et des très grands. Il y en a beaucoup et probablement encore plein d’autres qui n’ont pas été découverts.
Le plus imposant mesure presque 8 mètres de haut et pèse 20 tonnes !! Il a été abîmé après avoir été exposé en plein La Paz. Il a été placé ici pour le protéger mais beaucoup d’inscriptions ont disparu pour toujours…

Il y a un autre site à 5 minutes de marche, compris également dans le ticket. Mais il est vraiment en ruines et sans guide ici on ne comprend pas grand chose. On recroise la croix andine, des portes tombées…

Au retour on trouvera un colectivo où on paye le prix normal car il y a du monde dans ce sens et à cette heure qui part du village à côté. On profite de ces magnifiques paysages, dans une ambiance décontractée.

Dépaysement total à La Paz et visite de ses environs très intéressants

La Paz est une ville qui ne laisse pas indifférent ! Elle est pleine de vie, ce qui est un peu fatiguant. Les alentours sont impressionnants, le canyon de Palca, une beauté méconnue (et gratuite), et les ruines de Tiwanaku, témoignant du passé précolombien de la Bolivie, sont les rares du pays encore visibles. Après cela, nous nous éloignons de monde et partons pour un endroit magnifique où l’on croise beaucoup moins d’êtres humains : Sajama.

Infos générales pour visiter La Paz et ses environs :

  • Où dormir à La Paz ? York B&B. Nous avions une très belle chambre double avec salle de bain privée. Petit dej buffet compris. Très bien placé, dans le centre (il ne faut pas s’attendre au calme par contre, le centre est vivant et très bruyant).
  • Comment aller au Canyon de Palca ? Colectivo depuis La Paz, point sur maps.me, 15 min à pieds depuis l’église San Francisco. Direction Palca, demander au chauffeur de vous laisser à Uni (et surveiller la route sur maps.me car il nous avait oublié xD). Retour depuis le centre de Palca. (Possible dans le sens inverse mais rando plus facile dans le sens Uni-Palca). 10 Bs (1,30 €) par personne le trajet.
  • Comment aller à Tiwanaku ? En excursion depuis La Paz, ou en colectivo, à côté du cimetière (point indiqué sur l’application maps.me). Y aller assez tôt le matin ! 15 Bs (2 €), arrêt aux ruines. Pour le retour, attendre un colectivo au même endroit. Il nous a laissé à El Alto (15 Bs – 2 €), au terminus nous avons pris un autre colectivo pour le centre-ville (2 Bs – 0,25 €, rapide).
  • Prix entrée de Tiwanaku : 100 Bs (13 €) par personne.
  • Prix du guide à Tiwanaku : 130 Bs (17 €), divisible.

Visite d’Arequipa et découverte du Canyon de Colca (en indépendant et en mode flemmard !)

Après avoir visité Cuzco et la vallée sacrée des Incas, nous partons pour le sud, dans un endroit un peu moins en altitude : Arequipa (tout de même à 2500m), la ville blanche.

Le volcan Misti que l’on peut admirer depuis Arequipa

Les joies du bus

Départ de Cuzco un dimanche soir, nous avons « seulement » 10h de bus, et c’est la nuit, donc parfait. Trop facile !

Vers 1h du matin le bus s’arrête. Après quelques minutes le moteur est carrément coupé. On se demande ce qu’il se passe, à moitié endormi. Puis l’hôte de terre comme nous aimons l’appeler (en gros comme les stewards et hôtesses de l’air en avion, mais dans le bus ! Oui oui ^^ ) nous informe que la route est bloquée par des agriculteurs, on ne peut pas passer. Sérieux à 1h du mat’ les gars sont là ! Il n’y a rien à faire alors on s’endort.

Vers 7h les gens se réveillent, ça s’agite… Mais tout ça pour rien. On sort un peu du bus, on observe… On va au village à côté se prendre à manger (et on se fait grave arnaquer ce qui n’arrange rien à notre humeur). Les gens du coin ont mit des pierres au milieu de la route pour la bloquer.

De notre côté nous sommes 3 malheureux bus arrêtés mais en face la file est immense. Finalement ils débloquent la route à 14h et nous pouvons enfin partir ! Ça a été très long ! On arrive à Arequipa dans la soirée alors qu’on aurait du y être à 6h du matin. 

Découverte de Arequipa

Balade dans le centre-ville

Nous nous baladons dans la ville, qui est très jolie avec ces façades en pierre blanche typiques d’ici. Comme d’habitude il y a une Plaza des Armas et elle est très belle entourées de ses arcades.Il y a aussi de jolies maisons coloniales bien conservées à découvrir à côté : la Casa de Moral et la Casa Ricketts.

Visite du couvent Santa Catalina

Le monasterio de Santa Catalina de Siena est le plus grand couvent du monde, construit en 1579. Situé au centre de la ville, pas loin de la Plaza des Armas, il se visite tous les jours pour la belle somme de 40 soles par personne (environ 10,5€). C’est un peu cher pour le Pérou mais c’est vraiment un bel édifice ! Nous n’avons pas regretté, c’est très grand et l’architecture colorée nous a beaucoup plu.

C’est clairement une ville dans la ville, comme ils le disent. Il y a des rues qui portent le nom de villes espagnoles (entre ça et l’architecture, ça nous a ramené à notre voyage en Andalousie avec Audrey et Thomas ^^). On peut aussi voir les chambres des sœurs, équipées de cuisine. Possibilité de prendre une guide francophone.

Marché San Camillo

Le marché local, situé en ville, où on peut boire plein de bons jus de fruits et manger pas cher.

C’est ici que j’ai testé mon premier ceviche (poisson cru mariné). On y a aussi acheté des feuilles de coca, en prévision de notre visite du canyon de Colca, situé en altitude.

Les bons jus de fruits frais (mon coin préféré ! :p )

Visite du musée Santuario Andino

Un petit musée proche de la Plaza des Armas également. Compter 20 soles (≈ 5.4 €) par personne, visite avec un guide obligatoire (espagnol, anglais ou parfois français apparemment).

On commence avec une vidéo d’une vingtaine de minutes (en anglais, sous-titres français) qui raconte la découverte de la momie Juanita, à côté de Arequipa, qui a entrainé la découverte d’autres dépouilles (en majorité des sacrifices de jeunes filles) dans les montagnes.

La visite continue dans plusieurs salles avec des objets découvert dans les tombes. Des souliers, des vases pour la chicha, des ponchos, dont un très bien conservé qui a toujours sa couleur bleue, des poupées habillées comme les victimes avec lesquelles elles ont été retrouvé, des figurines en or, en argent…

D’après les explications de la guide, les Incas savaient que El Niño allait arriver quand les coquillages arrivaient sur la plage, c’était un mauvais présage. Pour calmer les dieux, ils devaient leur faire un sacrifice. Ils choisissaient une jeune fille noble : la plus belle et en meilleure santé possible, afin que cela soit le plus beau cadeau. Ils partaient de Cuzco à pieds et faisaient des centaines de kilomètres jusqu’à une montagne sacrée. Ils montaient au sommet, parfois très très haut, dans des conditions très pénibles (comme nous ils ne pouvaient pas éviter le mal des montagnes à une certaine altitude, et ils n’étaient certainement pas aussi bien équipé que nos alpinistes modernes !).

Ils utilisaient des cordes pour l’ascension, celles-ci ont été retrouvées par les archéologues. La fille avait généralement entre 12 et 14 ans, avant qu’elle ne devienne une « femme ». Elle portait de magnifiques vêtements et une espèce de grande couronne. Juanita est l’une de ces sacrifiées. Elle a fait tout cela, arrivée au sommet, elle a bu de la chicha (boisson fermenté pour la plonger dans un état second) et s’est ensuite fait tué par un gros coup sur la tête.

Elle a ensuite été mise en position foetale, avec plusieurs objets pour sa renaissance (des petites chaussures d’enfant par exemple). On a aussi retrouvé son cordon ombilical avec elle. Ce qui prouve que Juanita était sans doute prédestinée à être sacrifiée.

C’est très étrange pour nous d’imaginer de telles pratiques. Mais à l’époque, mourir ainsi était un privilège, elle devenait presque égale aux dieux, 13 ans à jamais. 

Juanita – photo prise ici (interdit pendant la visite) : https://www.aracari.com/blog/luxury-travel-peru/juanita-mummy-arequipa-the-incan-ice-maiden/

La visite se termine avec l’exposition de Juanita, enfermée dans un coffret en verre. Elle est maintenue à une température de -20 degrés, avec une humidité qui ressemble à celle de la montagne, qui l’a conservé ainsi pendant des siècles.

C’était vraiment bizarre de la découvrir après toutes ces explications. Elle est toute petite, son corps s’étant rétracté avec le froid. On peut voir ses cheveux, sa peau… Son visage a cependant été brûlé à cause de son exposition au soleil  (quand la neige a fondu ; c’est comme ça que les archéologues l’ont découverte). Le reste du corps est incroyablement bien conservé, on voit même le gras qui est sortit du corps (processus naturel après la mort) et qui a gelé. Cela signifie qu’elle a gelé très rapidement.

C’est vraiment fou de se dire que ce corps exposé est celui d’une jeune fille d’il y a 500 ans…
Que pensait-elle de tout ça ? Avait-elle des rêves différents ? Que dirait-elle si elle savait que des gens du monde entier pouvait observer son corps sans vie ?

Notre visite d’Arequipa s’arrête la, nous partons ensuite pour le Canyon de Colca, accessible depuis la ville.

La Plaza San Antonio avec vue sur les montagnes environnantes

Le Canyon de Colca

Nous laissons nos gros sacs à dos à l’hôtel (service gratuit, ils ont l’habitude) et partons légers en direction du second canyon le plus profond du monde (le premier est juste à côté, au Pérou aussi).

Comme Manu a eu des soucis liés à l’altitude quelques jours plus tôt, nous avons hésité à venir au Canyon, en altitude. On a décidé d’y aller car tout le monde en dit beaucoup de bien.

Mais contrairement à la plupart des voyageurs nous n’avons pas fait de trek. On y est allé en mode tranquille. Il est possible de prendre un tour depuis Arequipa mais nous l’avons fait par nous-mêmes, moins cher et plus de liberté !

Nous prenons un bus à 11h30 et arrivons à 17h au petit village de Cabanaconde. Nous partons à l’auberge Pachamama, dont on a entendu parler sur des blogs et conseillé par notre guide Lonely Planet.

On prend une nuit dans une chambre double avec salle de bain commune. L’endroit est sympa, à peine arrivés un petit chat noir squatte notre chambre et ronronne de nos calins.

Celui qui s’occupe de l’auberge s’appelle aussi Manu et il parle français. Il est super cool ! Après avoir mangé de délicieuses pizzas au resto de l’auberge, il nous explique les chemins de randos etc.

On se rend compte qu’on va être un peu juste niveau argent car il n’y a pas de distributeur dans le villages et les établissements ne prennent que la visa (et j’ai laissé ma visa à l’hôtel évidemment….).

Bref on verra. En attendant on se couche tôt !

Moment magique devant les plus grands oiseaux du monde : les condors

Réveil matinal, on prend le petit dej à 6h30 et à 7h nous partons en voiture avec Jorge et un jeune couple de hollandais pour le point de vue « El Cruz del Condor » (organisé grâce à l’auberge). La-bas on paye pour le droit d’entrée du parc, 70 soles par personne.

Jorge est hyper sympa, il explique plein de trucs, on comprend pas tout car il parle seulement espagnol mais c’est hyper intéressant. Il est passionné par les condors.

Arrivés au fameux point de vue, on voit quelques condors posés. Il n’y a presque personne quand ils commencent à s’envoler et planer au dessus du canyon. C’est vraiment un moment merveilleux avec le soleil qui est à peine levé, le calme, la nature…

Jorge nous prête ses jumelles pour observer les condors. Lui aussi prend plein de photos, malgré qu’il les voit quasi tous les jours. Un vrai passionné on vous dit ! Un homme très touchant.

Il nous explique que les condors vivent en couple, avec le même condor toute leur vie. De plus, une fois vieux, et se sentant à la fin de leur vie, ils montent très haut dans le ciel et se laissent tomber à pic afin de mourir (ils se suicident)…

Des animaux vraiment fascinants.

Vers 8h – 8h15 des bus arrivent, il y a beaucoup de monde… Ça change totalement d’ambiance. Et c’est là qu’on est content de ne pas être venu avec un tour organisé et qu’on ne regrette pas de s’être levé aux aurores !

On repart avec Jorge qui nous montre le volcan pas loin qui est en activité.  On peut voir de la fumée en sortir ! Pour nous c’est très impressionnant, pour lui ça n’a pas l’air très choquant, ça doit être habituel.

Points de vue sur le canyon

Il nous dépose ensuite au mirador de San Miguel. On se balade un peu, on descend un peu dans le canyon, on croise des groupes qui font des treks.

La vue est superbe. Ça donne envie de se lancer dans le trek mais pas possible, on n’a rien prévu. La descente dans le canyon est relativement facile mais le retour est très difficile et il faut le faire très tôt le matin pour éviter la chaleur. 

Nous allons ensuite au musée Juanita à côté. Gratuit mais la moitié des pièces sont dans le noir (on s’éclaire avec le portable) et il n’y a aucune explication.

Apparemment il y a des momies, des objets mais qu’est ce que c’est, on ne sait pas. On ne s’attarde pas et on va voir un autre point de vue juste à côté. 

On repart ensuite à pieds vers Cabanaconde. Un couple d’américains s’arrêtent et nous proposent de nous y amener en voiture, ce qu’on accepte volontiers. Hyper sympas, on discute un peu avant de les quitter.

On prend ensuite un bus pour Chivay, situé à 2h de route environ. Nous ne pouvons pas rentrer directement à Arequipa car nous n’avons pas assez d’argent ! Juste assez pour aller à Chivay où on peut retirer de l’argent, ouf ^^

On mange dans un petit resto pas cher là-bas. Quand on retourne au terminal de bus, tout est prit. Il est 15h30 et on doit attendre 17h30 pour le prochain bus avec de la place pour Arequipa. Nos tickets achetés, on retourne dans le centre du village boire une limonade en squattant le wifi d’un bar.

On arrive à Arequipa à 21h, très fatigués. Et on retourne manger à notre découverte culinaire du coin, Food Wagen où ils nous reconnaissent et nous conseillent, super contents d’avoir deux étrangers qui apprécient leur cuisine 😀 

Arequipa est une ville très belle, on a adoré se retrouver entourés de montagnes et de volcans ! Les paysages sont plutôt secs, ce qui est étonnant pour un endroit en altitude. Le canyon de Colca est superbe et tranquille. Un bon moment dans la nature qui nous a fait beaucoup de bien. On aurait pu rester plus longtemps ! Le trek dans le canyon doit être difficile mais génial !

Où manger à Arequipa ?

  • comme d’habitude le marché pour un repas de midi local et pas cher
  • notre coup de cœur de notre voyage au Pérou : Food Wagen. Découvert par hasard car à côté de notre hôtel, sur la Plaza San Antonio. L’endroit, tout petit, nous a plu et nous avons donc décidé de tenter. Bonne musique d’ambiance, personnel hyper sympa et nourriture délicieuse ! Des classiques péruviens revisités en mode « fast-food » avec des boissons aux fruits super bonnes. Plusieurs types de viandes marinées, en mode sandwich ou accompagnée de frites. On y est allé 2 fois tellement on a adoré !

Où manger et dormir à Cabanaconde ?

Pachamama, super ambiance, hostal propre et confortable et le soir délicieuses pizzas (plus chères que les prix pratiqués habituellement au Pérou, mais très bonnes et cuites au feu de bois, dans un endroit comme ça, une agréable surprise !).

Le Grand Canyon et Horseshoe Bend, merveilles de la nature

Lorsque nous avions vécu à San Diego en 2010, nous en avions profité pour faire un petit road trip dans des parcs nationaux avec deux de nos amis qui étudiaient dans la même école que nous. Évidemment, un road trip dans l’ouest américain passe forcément par le Grand Canyon. Et ça a été une véritable claque. On a beau l’avoir vu en photo, savoir que c’est immense, rien ne nous prépare à cette vision hors norme, gigantesque et magnifique ! Un canyon à perte de vue, de quoi perdre pieds. C’est au Grand Canyon que j’ai eu pour la première fois de ma vie un incroyable vertige, la descente dans le canyon a été un calvaire à l’époque, j’avais beaucoup trop peur ! (on n’est pas allé jusqu’en bas, juste une petite partie, mais je ne m’en rappelle que trop bien !)

Ainsi, lorsque nous avons prévu de revenir dans l’ouest américain, nous avons naturellement décidé de revenir voir le plus célèbre des canyons. On en avait un si beau souvenir, et puis on voulait le revoir avec nos yeux d’aujourd’hui : est-ce qu’on le trouverait toujours aussi impressionnant ? La réponse est un grand oui !

Le Grand Canyon, merveille naturelle

Nous avions réservé un hôtel à Tusayan, petite « ville » la plus proche de l’entrée sud du Grand Canyon (partie la plus touristique). On se rappelle encore la première fois où nous y avons été et avons campé dans le parc, c’était en mai et il s’était mit à neiger quelques flocons ! Comment vous dire qu’on ne s’attendait pas à ça et qu’on était mort de froid xD

Nous avions décidé de passer 2 nuits à Tusayan afin d’avoir une journée complète au Grand Canyon.

Après s’être garé sur l’un des parkings, nous prenons un shuttle bleu qui nous amène d’abord au Grand Canyon Village, point de départ du Bright Angel Trail, une randonnée qui permet de descendre tout en bas du canyon. Mieux vaut être un peu préparé pour faire cette rando entièrement. Nous, nous regardons juste la vue et lisons les panneaux d’informations sur l’histoire de ce chemin.

Nous prenons ensuite un shuttle rouge qui nous dépose à Hermit’s Rest, où l’on trouve des toilettes (un trou quoi !), une boutique et une petite restauration (sandwich, boissons chaudes…). Nous marchons le long du canyon. Il y a la possibilité de prendre le shuttle et de s’arrêter aux divers points de vues, le shuttle passe régulièrement. On a préféré marcher un peu, histoire de s’imprégner de ce paysage fantastique et en plus on était tranquille. Nous mangeons notre pique nique face à une vue grandiose. Il y a du soleil mais le vent est glacé. Dans l’après-midi il commence à faire bon et on peut se permettre de faire tomber la veste !

Nous prenons ensuite un autre shuttle pour rejoindre un point de vue un peu plus loin, Yaki Point, afin d’assister au coucher de soleil. En chemin nous croisons une maman cerf et son petit ! On peut souvent en apercevoir par ici.
A Yaki Point il y a beaucoup de monde, ce n’est pas l’endroit le plus tranquille, mais ça reste raisonnable en cette période non touristique. Les couleurs du soleil couchant donne une autre ambiance au canyon, c’est vraiment merveilleux.

Une fois le soleil couché on se les pèle sévère alors nous repartons vite avec le shuttle jusqu’au parking où nous retrouvons notre voiture.

Le soir, nous sommes très fatigués et on se réchauffe avec des nouilles chinoises instantanées. Le repas de nos voyages ! Pas cher, rapide, facile et on trouve généralement une bouilloire (en Australie) ou une cafetière (USA) pour faire bouillir l’eau dans les chambres des motels.

Après une bonne nuit de sommeil, nous repartons sur la route. Nous roulons de nouveau jusqu’à l’entrée du parc national du Grand Canyon, mais cette fois c’est simplement parce que c’est sur notre route ! On fait quand même quelques arrêts pour voir d’autres points de vue du Grand Canyon – on ne s’en lasse pas – notamment à la Desert View Watchtower.

Bien après être sortit du parc on continue de voir le Grand Canyon, jusqu’à en voir le bout, qui commence par de simples crevasses  ! C’est assez surprenant et génial de voir ça.

Rapide arrêt à Horseshoe Bend

On continue notre route au milieu de magnifiques décors, on est sans arrêt émerveillés. On fait un arrêt à Horseshoe Bend, ce n’est pas un parc, juste un point de vue. Il y a un parking (gratuit quand on y est passé, mais on a comme l’impression que ça ne devrait pas durer vu les travaux qu’il y avait), il faut marcher un peu dans la terre poussiéreuse avant d’arriver à la fameuse vue. Compter environ 1h pour l’aller-retour, le temps pour les photos compris (oui c’est rapide, ça fait une petite pause sympa sur la route !).

 

L’endroit est vraiment magnifique ! Mais il y a tellement de gens, tout le monde veut sa photo !

Juste à côté se trouve la petite ville de Page où nous nous arrêtons pour manger et faire quelques courses à Walmart pour nos petits dej, pique nique et nouilles chinoises bien sûr x)

Nous reprenons la voiture, le soleil se couche et nous croisons plein de cerfs sur le bord de la route. Il y a même un raton laveur qui traverse devant nous (mais pas de drame !), avant d’arriver à Bryce Canyon City (to be continued…).

Blue mountains

A l’ouest de Sydney se trouve les Blue Mountains, la première étape de notre road trip en van. Les montagnes bleues portent ce nom à cause de la brume bleutée qui s’échappe de la vallée, dues aux forêts d’eucalyptus.

La route pour aller au Blue Mountains depuis Sydney est une grande route, on s’attendait à arriver sur de petites routes une fois proches des montagnes, mais pas du tout. Nous nous sommes d’abord arrêté à Glenbrook, une petite ville au début des Blue Mountains, tout près de la route, pour pique-niquer et aller au centre de renseignement où l’on a acheté une carte.

Puis direction Wentworth Falls, une ville un peu plus loin qui possède de jolis points de vue et chemins dans le bush.
Première impression en voyant les Blue Mountains : quand nous avions lu qu’elles étaient « bleutées » on ne pensait pas vraiment qu’on le verrait, mais en fait si, on peut vraiment voir ce bleu dans la vallée ! C’est très grand, et c’est plus un canyon que des montagnes.

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Nous avons prit quelques chemins à pieds, super agréable de marcher ici, le paysage est magnifique et en plus on a eu de la chance, le soleil était au rendez-vous !
Depuis ces chemins on peut admirer la cascade de Wentworth depuis différents points de vue, et même s’en approcher. Il y a également une longue balade (National Pass) qui amène au fond du canyon, et fait passer par des chemins étroits.

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Après cela nous allons en direction de Leura puis Katoomba (les deux villes sont justes à côté l’une de l’autre), où se trouve le paysage le plus célèbre des Blue Mountains : les Three Sisters !
Le meilleur point de vue pour les admirer est Echo Point, dans la petite ville de Katoomba. Nous manquons de peu le coucher de soleil, mais du coup nous attendons que la nuit tombe pour admirer les Three Sisters illuminées ! Super joli (mais en photo ça ne rend rien) !

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Ensuite on retourne à un endroit qu’on a repéré pour dormir, sur un parking près des cascades de Leura, où il n’y a personne, donc on est tranquille, avec des toilettes à proximité et surtout un robinet d’eau pour remplir nos bouteilles et bidons !

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Le lendemain on décide d’aller à Scenic World, une sorte de parc de loisirs au milieu des Blue Mountains. Le parking est gratuit et le pass illimité pour la journée est de 35$. Avec ce pass on peut faire autant de fois qu’on veut les « attractions » du Scenic World.

Cela comprend le « Skyway » : un téléphérique qui traverse une gorge horizontalement au dessus des cascades de Katoomba. De là on a une super vue sur la gorge et au milieu du Skyway le sol est transparent, pour bien apprécier la vue sous nos pieds. Une fois la gorge traversée, on peut se balader aux alentours, aller jusqu’à Echo Point admirer les Three Sisters, où, comme nous, aller voir les Katoomba Falls de plus près (et on en a profité pour pique-niquer à côté).

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 Il y a aussi le « Railway » un train qui descend dans les gorges, c’est le train le plus abrupt du monde (pente à 52°) ! Très sympa de descendre dans le canyon comme ça ! Ce train existe depuis les années 1880, à la base, c’était pour les miniers. Maintenant il sert aux touristes (en plus moderne bien sûr).

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Une fois en bas, on peut se promener dans la forêt tropicale, il y a différents parcours, plus ou moins long (de 10 à 50 minutes ; on a prit le plus long). Vraiment génial de se balader dans une forêt tropicale, au milieu des eucalyptus, avec des lianes un peu partout… On se croyait dans Jurassic Park…;) On a même croisé un nid de termites… Plutôt impressionnant !!

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Nid de termites !

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L’arbre blanc est un eucalyptus

 A la fin du parcours, on arrive à la dernière attraction : le « Cableway », un autre téléphérique, qui nous remonte en haut du canyon, ainsi, on a une superbe vue sur la vallée.

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 On n’a pas regretté d’y avoir été, c’était super, les attractions étaient très sympas (on a beaucoup aimé le train ^^), le personnel également et on a apprit des choses en plus ! ^^

 Après cela, on retourne à notre « spot » pour dormir, on se douche à l’extérieur grâce à notre douche installée dans le van (il fait un peu froid le soir dans les Blue Mountains pour se doucher à l’eau froide, glagla), on mange, on se regarde un truc sur l’ordi (Vikings a reprit 😉 ) et dodo !

 Le lendemain nous faisons une promenade depuis les cascades de Katoomba (où le parking est gratuit ; contrairement à celui d’Echo Point) pour rejoindre Echo Point puis aller jusqu’aux Three Sisters. Il ne faut qu’une quinzaine de minutes pour rejoindre le pont qui mène aux Three Sisters depuis Echo Point, puis on arrive au Giant Strairway : un long escalier de 900 marches qui descend depuis les Three Sisters jusqu’en bas du canyon ! Pour le faire, mieux vaut être préparé (surtout pour le remonter xD). On a juste descendu quelques marches pour aller jusqu’à la première des « Soeurs » et c’était bien assez x)

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Les escaliers pour descendrent en bas des Three Sisters

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L’une des « soeurs », de plus près

 Nous sommes restés une nuit de plus, on comptait faire la « Bells line of road », une route à prendre en voiture pour voir différents points de vues sur les montagnes mais en se réveillant le matin on a vu que ce n’était pas possible : trop de brouillard ! On est passé près de Echo Point, où on s’est arrêté, pour rigoler. On ne voyait pas du tout les Three Sisters x) Les pauvres gens venus juste pour une journée devaient être bien dégoûtés… !

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Magnifique vue x)