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Leticia et Puerto Nariño : voyage au fin fond de l’Amazonie en Colombie

L’Amazonie c’est cet endroit qu’on connaît depuis toujours sans jamais y être allé, et qui pourtant paraît inaccessible. Après plus de 3 mois de voyage en Amérique du Sud, nous nous sommes enfin décidés à accomplir ce rêve qu’on pensait irréalisable : découvrir l’Amazonie, plus précisément à Leticia et Puerto Nariño !

Nous aurions pu y aller depuis le Pérou et l’Équateur mais c’est du côté Colombien que nous avons saisi l’occasion, même si, pour être précis nous étions à la frontière de 3 pays : Colombie, Pérou et Brésil !

Allez, direction Leticia, puis Puerto Nariño !

Arrivée en avion en Amazonie à Leticia

Après avoir bien profité des plages des Caraïbes, nous prenons l’avion depuis Santa Marta, tout au nord de la Colombie, faisons une escale dans la capitale Bogota et après 2h de vol, nous arrivons en Amazonie.

L’arrivée en avion est impressionnante, des arbres à perte de vue !! Puis une ville qui apparaît : Leticia, une ville colombienne au milieu de la forêt amazonienne, accessible seulement par avion et bateau.

Aile d'un avion depuis le hublot, au dessus de la canopée de l'Amazonie, et du fleuve amazone au loin

Avant Puerto Nariño, premiers pas à Leticia, côté Colombie

A peine arrivés, nous sommes accostés par un guide francophone qui nous a entendu parler. Il propose des tours de plusieurs jours dans la jungle, avec des indiens… Il est très gentil, recommandé par le Routard, mais c’est beaucoup trop cher pour nous (900 000 COP – 235€ par personne pour 4 jours et 3 nuits). C’est tentant si tu fais juste un voyage en Amazonie, mais ce n’est pas notre cas, on a encore plusieurs mois de voyage qui nous attendent.

Nous allons à notre hôtel, qui propose aussi des tours, mais nous avons déjà notre idée en tête : aller dans le petit village de Puerto Nariño, à quelques heures de bateau, plus loin dans la forêt, mais toujours en Colombie.

Achat des billets et balade dans la ville

Nous nous rendons dans le centre, achetons nos billets de bateau pour le lendemain, puis visitons un peu la ville. Elle n’a rien de spécial, la rue centrale est malheureusement en travaux et il y a beaucoup de déchets dans les rues, surtout quand on s’éloigne du centre.

Nous mangeons dans un resto de la ville. Comme nous sommes près du Brésil, les menus sont en espagnol et en portugais.

En bateau sur l’Amazone jusqu’à Puerto Nariño

Le lendemain nous allons au port et prenons notre bateau, remplis de gens dont plein de français ! Nous naviguons pendant deux heures, sur le fleuve le plus mythique du monde. Le bateau fait quelques arrêts, des gens montent, d’autres descendent, c’est comme un bus mais sur l’amazone !

Arrivés à Puerto Nariño, nous devons payer une taxe de 10 000 COP (2,60 €) par personne pour l’entretien du village.

Notre hôte, Carlos, nous attend, récupère nos bagages, les met sur son petit bateau et ensuite nous emmène jusqu’à chez lui, à 5-10 minutes de bateau.

Il est tout à fait possible de dormir dans un hôtel ou airbnb dans le mignon village de Puerto Nariño. Pour notre part, nous avons préféré nous en éloigner. Tant qu’à venir en Amazonie, autant se retrouver dans la nature !

Un hébergement aux abords de la forêt et de l’Amazone, à l’écart de Puerto Nariño

En voyant la « Reserva Amazonicas Eware » nous ne sommes pas déçus de notre choix ! L’arrivée en bateau est déjà très dépaysante, et on voit que l’hôtel est vraiment dans un lieu tranquille, le jardin est grand et très beau, entouré tout autour de la forêt, le tout au bord de l’Amazone.

Allée en bois vers un hébergement aux abords de Puerto Nariño, au milieu de l'herbe verte, bordée par les arbres de la forêt amazonienne
L’arrivée vers notre hébergement !

Après nous avoir montré notre chambre et les parties communes, Carlos nous présente à ses parents et nous offre une limonade maison (un de nos pêchés mignons en Amérique du Sud !). Il nous ramène ensuite au village, où nous mangerons un menu dans un petit resto (et discuterons rapidement avec deux françaises qui mangent ici aussi 😄) avant de nous balader un peu dans le village. Contrairement à Leticia c’est très mignon, propre et bien entretenu.

La magie commence… Couleurs du couchant sur l’Amazone et dauphins roses 🤩

Carlos nous avait dit qu’on viendrait nous chercher à 16 h 30 mais notre bateau n’arrivera que vers 17 h (ah la précision sud américaine 😂), et en plus le petit papy doit aller faire quelques courses ! On attend encore un peu mais ça va il est rapide 😃

Sur le chemin retour, le soleil commence à se coucher et nous avons la chance de voir nos premiers dauphins d’Amazonie ! Ils ont l’air énorme, quand on les voit sortir leurs bosses. Difficile de les prendre en photo, ils sortent peu, je préfère profiter et les voir en vrai !

Soleil couchant au dessus de l'horizon, se reflétant sur l'Amazone, avec la pointe de la barque dépassant du bas de la photo
Coucher de soleil sur l’Amazone

Coucher de soleil sur la canopée et observation du ciel étoilé

Nous arrivons juste à temps pour monter au mirador à côté de l’hôtel et observer le coucher de soleil. C’est juste magnifique ! Les arbres à perte de vue, le fleuve, et le ciel qui se pare de ses plus belles couleurs…

Le soir nous mangeons un repas préparé par la famille de Carlos, puis nous sortons admirer un fabuleux spectacle : celui du ciel étoilé ! Ici pas de pollution lumineuse, c’est vraiment magnifique !

De la Colombie au Pérou : matinée dans la selva, près du village d’une communauté locale

Le lendemain matin, Carlos nous prête des bottes en caoutchouc, puis nous partons en lancha avec Walter, un local qui bosse avec Carlos. Nous croisons encore quelques dauphins, dont un rose ! Walter nous apprend que les dauphins d’Amazonie sont gris à la naissance et deviennent roses au bout de quelques années. Ils peuvent peser jusqu’à 200 kg, ce sont de belles bêtes ! 😆

Observation de paresseux 🦥

Nous quittons la Colombie pour la matinée et accostons côté Pérou, dans une communauté près de San Antonio. Il y a plusieurs locaux qui attendent là, Misaël (je ne sais pas comment ça s’écrit) nous servira de guide pour la matinée.

Il nous montre deux paresseux, très haut dans les arbres. On les distingue à peine et il faut un œil expert pour les repérer !

Fesses d'un paresseux, vue en contrebas, assis sur une branche au milieu des feuilles
Un derrière de paresseux ! x)

Nous passons ensuite par son village, où les maisons sont sur pilotis car selon la saison (sèche ou humide), l’amazone n’a pas du tout la même largeur ! Si à ce moment-là nous nous baladons à pieds dans le petit village, d’ici quelques mois il faudra un bateau pour aller de maison en maison !

Balade dans la jungle d’Amazonie et découverte d’un kapokier aux racines immenses

En passant devant sa maison, il récupère sa machette et nous nous enfonçons avec lui dans la selva, après avoir passé des ponts fait en rondins de bois ou avec des planches. Un chien du village décide de nous suivre dans notre balade.

Le guide nous amène voir un immense arbre : un kapokier ! C’est superbe. Autour on voit plein de chemins de fourmis qu’il vaut mieux éviter car elles sont venimeuses. Misaël nous dit qu’il y a un jaguar dans les parages, mais qu’il ne vaut mieux pas souhaiter le voir ! (Sans blague ? 😂)

Manu assis sur les racines géantes d'un kapokier au milieu de l'Amazonie

Il ne parle qu’en espagnol mais nous arrivons à comprendre la majorité de ce qu’il nous raconte. C’est quelqu’un de super gentil, qui n’a qu’une envie : partager ce qu’il sait avec nous. Il est frustré, et nous aussi, de ne pas avoir assez de temps pour nous en apprendre plus sur les arbres, les animaux, sa communauté…

Il nous dit que nous pouvons revenir quand on veut, qu’il nous hébergera quelques nuits pour qu’on en apprenne plus. On adorerait ça mais on lui dit qu’on vient de loin quand même alors pas sûr qu’on revienne jusqu’ici un jour. Nous sommes touchés par sa proposition et sa gentillesse, une belle rencontre ! On garde l’idée de revenir sous le coude, sait-on jamais 😊

Tempête et (mini) frayeur au retour vers Puerto Nariño

Retour près du fleuve, nous repartons en lancha avec Walter. D’un coup, le vent se met à souffler très fort, la casquette de Manu s’envole… Adieu petite casquette péruvienne ! 🥲

Le fleuve devient de plus en plus agité, Walter s’approche d’une espèce de petite île qui nous protège des grosses vagues. On sort la capote du bateau pour se tenir à l’abri de la pluie et on attend que ça passe ! Il nous explique que l’amazone est un des fleuves les plus dangereux du monde quand il y a une tempête et qu’il ne faut pas le prendre à la légère. 😬

Au bout de 20/30 minutes, on peut repartir pour l’hôtel où nous mangerons avant de repartir avec Walter pour la suite de notre découverte amazonienne.

Baignade et piranhas dans le lac Tarapoto, près de Puerto Nariño

Nous allons (toujours en lancha) jusqu’au lac Tarapoto, qui est en fait un des bras de l’amazone. C’est très grand et très profond. Nous profitons ainsi d’une petite baignade dans ces eaux maronnasses, après que Walter nous ait assuré que les piranhas, anacondas et caïmans ne se trouvaient pas ici, mais plus proche des bords.

L’occasion de se baigner dans l’Amazone ne se représentera peut-être jamais alors nous en profitons ! Pas tout à fait rassurés quand même, surtout qu’on ne voit absolument pas ce qu’il y a dans l’eau.

Pointe de la barque, sur l'amazone à la couleur foncée, bordée par des berges remplies d'arbres

Pêche aux piranhas, à l’ancienne 😄

Après être remonté dans la lancha, Walter nous amène près des berges, on passe sous des arbres à moitié dans l’eau et c’est parti pour la séance de pêche !

Nous avons des cannes rudimentaires : un bâton, un fil de pêche, un petit hameçon, où l’on accroche un petit bout de viande. Walter attrape rapidement un piranha et nous le montre. Il a le ventre tout rouge et surtout de belles dents bien aiguisées ! Quand Walter passe son couteau dans sa gueule, le piranha se met à croquer rapidement et on entend bien le bruit dessus (voir la vidéo ci-dessous) !

On le relâche et on reprend la pêche.
Les poissons mordent tout de suite à l’hameçon, c’est impressionnant ! Mais c’est plus difficile de les attraper 😄 ! Manu n’en aura aucun, moi j’attrape la technique apparemment car je réussi à en avoir 6 ou 7 dont 3 piranhas ! Ils seront tous relâchés, nous n’en avons pas besoin pour notre dîner 😁

Sur le retour, la magie de l’Amazone, encore… 🤩

On repart ensuite en direction de chez Carlos, en espérant voir des dauphins dans le lac, mais il n’y en a pas beaucoup à cette saison, nous n’en croiserons pas. Ils viennent dans le lac en saison humide, quand il y a plus de poissons.

On voit par contre des singes sauter dans les arbres, un superbe spectacle ! Walter nous montre aussi plein d’oiseaux et nous avons même la chance de voir le plus grand oiseau d’Amazonie (la harpie féroce).

Une fois rentrés, on remonte au mirador observer le coucher de soleil, comme la veille.

Balade de nuit dans la forêt amazonienne à Puerto Nariño

Après le dîner, nous partons avec d’autres personnes qui logent ici pour une marche nocturne dans la jungle, derrière Puerto Nariño. Nous voyons plein d’insectes, qui sortent la nuit. Araignées, mygales, grenouilles, grosses fourmis, phasmes, scorpions… Le tout accompagné de moustiques bien sûr !

Mieux vaut prévoir des vêtements couvrants, du répulsif et chose à laquelle on n’avait pas pensé : une casquette ou autre couvre-chef ! Oui parce que quand on se balade en pleine jungle la nuit, avec des feuilles de partout où vivent plein d’insectes, on a moyennement envie qu’ils élisent domicile dans notre chevelure 😂😱

Il faut aussi ne pas être trop maladroit et marcher sans se tenir aux arbres, sous peine de mettre la main sur une araignée venimeuse ou autre gentille bestiole !

Sympa de voir la jungle la nuit et tous ces habitants, mais nous étions 7 personnes, plus le guide, on a trouvé que ça faisait un peu trop… C’était pas le top. On a préféré nos escapades de la journée où nous étions que tous les deux avec un guide !

Rencontre avec des singes sur le retour vers Puerto Nariño

Après une bonne nuit de sommeil et un peu de repos dans le jardin de Carlos, nous laissons nos affaires et partons à pieds jusqu’à Puerto Nariño, sur les conseils de Carlos.

Nous sommes dans la forêt mais ça va, il y a un chemin, et nous passons près de cultures de maïs.

On s’arrête à un refuge de singes, que Carlos nous a indiqué. En fait c’est une auberge qu’on avait vu sur le site booking, mais il n’y avait plus de cabanes disponibles (sans regret, nous avons adoré notre logement).

Le petit truc en plus, c’est que le monsieur qui s’occupe des lieux adore les animaux et il y en a plein, chats, chiens, aras et surtout des singes ! On tient à préciser qu’ils sont en liberté. C’est juste qu’ils vivent aux alentours de l’auberge (la forêt est tout autour). Et qu’ils sont habitués au proprio qui a l’habitude de leur offrir de la nourriture. Il nous accueille chaleureusement et nous donne quelques gourmandises pour les donner aux singes ! Ils ne sont pas peureux, viennent sur nous, nos têtes ! Il y a un capucin et quelques saïmiris (singe-écureuil).

L’un d’eux (le capucin) est vraiment trop coquin, fouille notre sac, mâchouille notre crème solaire… ! On rigole bien.

Rencontre avec le plus petit singe du monde

Puis le gérant nous dit de l’accompagner un peu plus loin, il dépose de la banane sur une branche d’un arbre, appelle « monkey monkey », et là, surprise, nous découvrons un tout petit singe !! Mais vraiment riquiqui !

On apprend que c’est le ouistiti pygmée, le plus petit singe du monde. Son corps fait maximum 15 cm ! Il est peureux mais il se laisse un peu approcher, on peut l’observer, c’est vraiment fou ce tout petit singe 😃

Après cette petite pause, nous repartons en direction de Puerto Nariño, nous passons dans une école, près de maisons sur de hauts pilotis… Un dernier almuerzo au village, Walter nous rapporte nos gros sacs à dos et nous prenons le bateau pour retourner à Leticia !

Maison en bois sur pilotis à Puerto Nariño, avec un crocodile peint le long de la maison, donnant l'impression qu'il nage au dessus de l'eau, quand l'eau arrivera à hauteur
En saison des pluies, quand l’eau arrive à hauteur des pilotis, ce crocodile doit faire son petit effet 😄

Fin du voyage à Puerto Nariño et petite surprise à Leticia

Après seulement 1h30 de trajet, nous revoici en ville. Nous retournons à l’hôtel où nous étions précédemment, le gérant nous avait dit que c’était bon. Mais en arrivant, il est catastrophé, nous dit qu’il n’a plus de place finalement 😆

Il nous indique un autre hôtel en ville, dans la même gamme de prix, et nous paye le tuktuk pour y aller. Il est tellement embêté qu’il nous payera même le transport jusqu’à l’aéroport le lendemain 😊

Le lendemain avant notre vol, nous profitons d’être près du centre-ville pour nous rendre à pieds du côté brésilien de la ville. Il n’y a pas vraiment de frontière, juste des panneaux et des drapeaux indiquant qu’on passe de la Colombie au Brésil. On se serait bien bu une petite Caïpirinha mais il est un peu tôt et on a un avion à prendre !

Découverte de l’Amazonie à Puerto Nariño et Leticia en Colombie : notre avis

Ces quelques jours en Amazonie ont été une merveille, notre seul regret, ne pas avoir eu plus de temps à Puerto Nariño ! C’est vraiment un endroit paisible, il y a des activités sur l’Amazone ou les environs, ou on peut tout simplement se relaxer dans la forêt.

Une immersion dans la nature, de belles rencontres… Nous avons adoré ! Difficile de raconter cela, découvrir l’Amazonie, c’est unique, ce n’est pas l’endroit le plus photogénique, cela se vit plus que ça ne se raconte ! Un séjour inoubliable !


Infos pratiques (prix en 2019) :

Logement à Leticia : la Esperanza, chambre double avec salle de bain privée, clim et petit déj à 21 €. En dehors du centre mais on y est vite à pieds et proche de l’aéroport (15 min à pieds).

Logement à Puerto Nariño : on recommande vraiment Eware Refugio Amazonico. En dehors du village mais si vous aimez la nature, c’est parfait. Carlos et sa famille sont vraiment sympas. 29 € la chambre double avec salle de bain commune (propre, mais ne soyez pas surpris de vous retrouver face à une grenouille 😂) et petit déj compris.

En arrivant à Leticia il faut payer une taxe de 35 000 COP (9 €), à Puerto Nariño c’est 10 000 COP (2,60 €).

Bateau Leticia – Puerto Nariño : 35 000 COP (9 €) – Entre 1h30 et 2h30 de trajet.

Excursions prises avec notre hôtel : 110 000 COP (29 €) par personne pour la journée, 50 000 COP (13 €) pour la balade de nuit (2 h). Pas donné pour la Colombie mais ici tout est plus cher. En tout cas nous avons passé de super moments, et c’était génial de se retrouver seuls avec un local !

iguane

Voyage aux îles Galapagos, récit et conseils

Faire un voyage aux îles Galapagos… Un archipel dont le nom si exotique fait rêver (saviez-vous que cela signifie « tortues » en espagnol ? — bon nous on aurait plutôt opté pour les îles « iguanas », vu le nombre qu’on y a croisé 😂).
Juste avant de partir faire ce voyage au long cours en Amérique du Sud, je suis tombée plusieurs fois, par hasard, sur cette destination, notamment dans un livre, qui décrivait cet endroit comme un lieu unique au monde, où la trace de l’homme était toute récente et où les animaux n’avait pas appris à nous craindre.
Comment résister à cet appel ?!
Pourtant on en a lu et entendu des phrases comme « Les Galapagos, c’est une destination trop chère ! » – Alors vrai ou pas ?
C’est plus cher que le reste de l’Équateur (pays auquel elles sont rattachées) mais nous y avons passé 10 jours sans avoir besoin de vendre un rein. Entre récit et conseils, voici notre voyage aux Galapagos sur le blog, on vous explique tout !

Voyage aux Galapagos en Équateur : avions et taxes, les frais obligatoires

Pour un voyage aux Galapagos, deux solutions : soit on passe par une croisière qui fait le tour des îles et nous dépose dessus pour des excursions groupées, soit on y va par soi-même, en avion. Nous avons bien évidemment choisi cette deuxième option, croisière signifiant prix élevé et du monde.

Niveau aéroport vous avez le choix de partir du continent depuis Quito ou Guayaquil (Équateur). Sur les îles il y a deux aéroports : Baltra (près de l’île de Santa Cruz) ou San Cristobal. Il existe des vols directs avec Latam.
(Pour notre part nous sommes partis de Guayaquil jusqu’à Santa Cruz, et avons fait le retour jusqu’à Quito, nous avons payé environ 350€ chacun)

Avant le départ il faudra payer une taxe de 20$ à l’aéroport.

Il est interdit d’amener des fruits, légumes, graines… Afin de ne pas rapporter de maladies. Dans l’avion, avant d’atterrir, les hôtesses de l’air balancent un spray insecticide sur les bagages à main, rangés au dessus de nos têtes. Ça rigole pas !

Une fois arrivé aux l’aéroport des Galapagos, quel qu’il soit, il faudra vous affranchir d’une taxe de 100$ ! Ça fait mal, alors autant s’y préparer. Mais c’est pour la protection des îles, celles-ci font en fait partie d’un parc national. L’avantage c’est qu’ensuite il y a beaucoup de choses gratuites, car comprises dans le prix de cette taxe.

À savoir : les îles Galapagos ont une heure de moins que le reste de l’Équateur.

île vue du ciel
Arrivée sur l’archipel en avion

Arrivée aux Galapagos à Santa Cruz : le transport de l’aéroport de Baltra jusqu’à Puerto Ayora (bus et ferry)

A l’aéroport on fouille nos bagages à mains et des chiens reniflent tous les bagages de la soute, avant qu’on puisse les récupérer.

On sort ensuite du petit aéroport, juste devant il y des bus. On peut acheter son ticket juste après avoir payé la taxe de 100$. C’est là qu’on apprend que le prix du bus est 5$, alors que lors de nos recherches, on avait vu qu’il était gratuit ! Ils ne s’embêtent pas, surtout qu’on n’a pas vraiment le choix, il n’y a que les bus qui circulent là et à pieds c’est pas hyper envisageable… 5$ les 10 minutes, ça commence bien…

On doit ensuite prendre un ferry pour aller jusqu’à l’île de Santa Cruz (l’aéroport est situé sur une toute petite île juste à côté où il n’y a rien d’autre). La traversée dure 5 minutes et coûte 1$.

Puis on doit reprendre un bus qui traverse l’île du nord au sud, jusqu’à la ville de Puerto Ayora, la « grosse » ville de l’île. On avait lu que les prix étaient de 1 ou 2$, mais en fait ils ont bien augmenté : on a payé 5$ par personne ! Et tout ça pour se retrouver assis par terre à côté du chauffeur avec nos gros sacs à dos car il n’y avait plus de places (à l’arrache !)… Au final on aurait mieux fait de partager un taxi avec d’autres, on aurait payé le même prix ou moins, avec plus de confort.

Que faire sur l’ile de Santa Cruz avec un petit budget lors d’un voyage aux Galapagos ?

Je me suis beaucoup aidé de l’article de Youngwildtravelers pour anticiper ce qu’on pouvait faire de gratuit ou pas cher sur cette île, merci à eux !

– Le centre Darwin (gratuit)

Notre première visite, après notre arrivée. Accessible à pieds depuis le centre de Puerto Ayora. On y trouve des informations sur la faune et la flore de l’île et c’est ici qu’on y rencontre nos premières tortues géantes ! C’est un moment incontournable pendant un voyage aux Galapagos. 😉 Il y en a plein dans des enclos, elles sont vraiment impressionnantes. Elles ne bougent presque pas. Il y a aussi des bébés tortues et des iguanes (enfin on n’en a vu qu’un, mais alors quel spécimen ! Un vrai dinosaure). On découvre aussi George, la dernière tortue de son espèce, maintenant empaillé (il est mort en 2012 à 120 ans !). C’est une vraie star, il est gardé dans une pièce sombre et fraîche dont on n’accède qu’après être passé par un sas de « décontamination ».

– Tortuga Bay (gratuit)

On arrive à l’entrée après 15-30 minutes de marche selon où on se trouve dans la ville. Il faut inscrire son nom avec son heure de passage. Puis il y a une marche d’une trentaine de minutes sur un chemin « goudronné » au milieu de cactus immenses, endémiques aux îles. On rencontre plein de petits lézards et oiseaux.

On arrive d’abord à la grande plage, où la baignade est interdite, à cause des grosses vagues. Elle est vraiment superbe !

Il faut ensuite la traverser pour arriver jusqu’à la Playa Mansa, une plage plus petite, entourée de mangroves, où l’eau est très calme.

Nous avions prévu un pique nique, que nous avons mangé sous les arbres, juste avant d’y arriver. Entourés d’iguanes et d’oiseaux pas peureux qui viendront même manger quelques miettes dans nos mains.

Une fois à Playa Mansa, nous enfilons masque et tuba pour faire du snorkelling (4$ l’ensemble, loué en ville avant de partir). Ce sera une dépense totalement inutile car on ne voit strictement rien, l’eau est trop trouble ! Un peu dégoûté on décide de louer un kayak, dispo sur la plage (10$ par personne pour 1h). On peut s’éloigner plus facilement de la plage, s’approcher des mangroves… Et finalement c’est comme cela que l’on voit plein de raies (léopards et autres types…) ainsi que des tortues, dont une qui passe très proche près de nous et qui est bien grosse !

En repartant vers 16h30 (les plages ferment à 17h), on aperçoit une dernière raie qui nous passe juste à côté, alors qu’on marche les pieds dans l’eau ! Impressionnant comme elles s’approchent.

Ici on vous conseille donc de plutôt louer un kayak que de faire du snorkelling (mais si vous avez votre propre équipement, prenez le quand même bien sûr !).

– Las Grietas (gratuit)

Au port on prend un bateau taxi, à 0,80$ par personne, qui nous amène en quelques minutes de l’autre côté de la baie (c’est vraiment juste à côté). On marche ensuite sur un sentier facile, passant une plage (voir paragraphe suivant), des salins, des pierres volcaniques… Il fait très chaud et c’est avec joie qu’on découvre les crevasses rocheuses volcaniques remplies d’eau de las Grietas !

C’est très profond, l’eau est fraîche et il y a des petits poissons. Attention aux rochers par contre, je me suis fait mal! (la boulette) Il y a un peu de monde, mais ça dépend vraiment des moments… On s’est retrouvé seuls avec des familles du coin, mais quand un groupe d’américains arrivent, c’est le drame 😆

baignade dans les crevasses

Il y a une toute petite marche très facile pour avoir d’autres vues sur la crevasse (et on découvre les différentes « piscines » accessibles si on passe les rochers au bout de la première piscine, et là c’est tranquillité assurée) ainsi que sur la baie. À côté, se trouve aussi un coin pour pique-niquer.

Las Grietas, un endroit vraiment insolite à ne pas manquer à Santa Cruz lors de son voyage aux Galapagos.

– Playa Alemania (gratuit)

Au retour, on s’arrête sur la plage qu’on a vu à l’aller. Il y a un peu de monde, mais tant pis, on se pose et profite de cette eau claire et fraîche, avec des petits poissons. Deux raies passent juste à côté de nous ! Par contre la marée est beaucoup montée le temps qu’on barbote dans l’eau et on s’est retrouvé avec des affaires mouillées… Oups ! Heureusement pas de dégâts matériels, on a évité le drame à temps ! On repart en bateau taxi, toujours à 0,80$ chacun. Sachant que le soir et la nuit le tarif est un peu plus élevé.

plage

– Balade sur la jetée (gratuit)

Le soir, la meilleure occupation est d’aller sur la jetée, au port. Tous les soirs, c’est le même spectacle : les otaries prennent leurs aises pour la nuit et dorment sur le pont et les bancs ! Assez fou d’approcher ces animaux de si près, elles ne sont pas du tout gênées par notre présence. On peut aussi voir dans l’eau des tortues, des petits requins, des poissons, des crabes, d’autres otaries qui s’éclatent… Ainsi que des pélicans. Vraiment génial, on a adoré venir ici et les observer en toute simplicité.
Pour nous c’est vraiment une activité certes toute simple, mais qui fait partie des choses à faire lors de son voyage aux Galapagos, pour vraiment se rendre compte de la particularité de ses îles et de leur vie en harmonie avec les animaux.

– Le port de pêche (gratuit)

Ici aussi vous pourrez voir des animaux autour des bateaux de pêches. Le soir il y a des petits stands sur la placette. Nous avons aussi eu la chance de tomber sur une représentation de danse en costumes traditionnels, avec des adultes et des enfants de l’île, vraiment sympa !

– Tunnels de lave de Bellavista (3,5$)

Il existe plusieurs tunnels de lave sur l’île, nous avons choisi celui-ci parce que… C’était le « plus près » de Puerto Ayora !

En fait nous avons eu la brillante idée (ou pas) de louer des vélos (12$/personne/jour) pour sortir hors de la ville pour une journée et faire des excursions en autonomie, sans passer par un tour. On avait vu qu’il y avait une piste cyclable tout le long de la route principale de l’île, alors on s’est dit que c’était une bonne idée. Préparez vos cuissots car ça ne fait que monter ! (pourtant en voiture on ne dirait pas hein mais à vélo, oui oui on le sent ! 😂)

Après environ 6,5km, on arrive fatigués à la petite ville de Bellavista et visitons son tunnel de lave, pas mécontents de lâcher notre vélo. Même si on se fait piquer par des fourmis, et elles ne rigolent pas niveau douleur les coquines ! Nous sommes seuls avec deux jeunes filles arrivées en même temps en bus (pfff trop facile ! 😝).

Les tunnels font 2km de long, mais on en voit qu’une partie, ça fait un parcours où on se promène à notre rythme, à moitié éclairé (par moment il vaut mieux une lampe torche).

En fait quand la lave s’écoule, elle durcit à l’extérieur très rapidement mais continue de couler à l’intérieur… Ce qui crée des tunnels naturels.

Une fois de retour à l’accueil, qui est en fait là où habite la dame, on discute avec elle. Comme elle a vu nos vélos, elle est impressionné qu’on soit venus depuis Puerto Ayora et nous demande où on va. On lui dit « El Rancho » mais horrifiée, elle nous dit que c’est beaucoup trop loin ! Elle nous conseille alors plusieurs endroits et on décide d’aller au Rancho Manzanillo, un endroit qu’elle aime beaucoup, un peu plus près et dans le même style. Une dame hyper sympa ! 😊

– Rancho El Manzanillo (gratuit)

La route est toujours aussi difficile, ça monte sans cesse, on commence à en avoir ras la casquette et sur les dernières montées je descends carrément du vélo et monte à pieds… (ça va pas faire plaisir à mon père, si un jour il lit ceci 😂)

Après environ 8km, on arrive au panneau qui indique le ranch… Et là, malheur ! Horreur ! Le panneau annonce encore 3,5km avant d’arriver au ranch, via une route de terre ! Bon maintenant qu’on est là… Ça descend sec, on va à fond, ça fait un peu peur vu la route de terre remplie de gravillons. Heureusement on ne tombe pas et on torche ces 3,5km très rapidement.

Au ranch il y a des groupes d’américains venus en bus qui braillent mais ils vont rapidement au resto du ranch et on se peut se balader tranquillement au milieu des tortues après avoir engloutis notre pique-nique. Il y a plein de tortues ! Quand on s’approche un peu trop, elles rentrent leurs têtes en faisant un espèce de sifflement méchant. Ça nous fait rire ! Du coup vous remarquerez que sur les photos on se met derrière elles, histoire de pas trop les perturber… Et oui en se mettant derrière elles ne nous remarquent pas… 😂 !

On a besoin d’un petit remontant, Manu s’offre une bière à 1$ et moi je me contente de la délicieuse eau au gingembre, gratuite.

Au final un très bon plan découvert par hasard car c’était gratuit alors qu’on s’attendait à payer un droit d’entrée. La plupart des gens viennent en tour organisé et mangent sur place, ce qui fait leur affaire. Y’a peu de dingos comme nous pour venir en vélo ou à pieds ! 😅😆

Par contre le retour est difficile, vu la descente de folie qu’on a faite. On le fait majoritairement à pieds, en poussant le vélo, mais ça nous permet de croiser encore quelques tortues.

route de terre à vélo

Une fois de retour sur la route principale, c’est le meilleur moment de la location de vélo : faire le trajet retour vers Puerto Ayora qui ne fait que descendre ! Youpiii 🚴 ! On s’éclate à aller à fond, il y a quelques montées mais ce n’est pas grand-chose comparé à l’aller.

Si vous souhaitez faire comme nous, sachez donc que c’est possible ! Nous ne faisons jamais de vélo, et on a réussi (et tant pis si on l’a poussé plusieurs fois dans les côtes). Le soir on était très fatigués (près de 40 km quand même ; avec la moitié en côte) mais c’était quand même cool de découvrir les paysages de l’île en vélo, et le fait qu’il y ait une piste cyclable rend le trajet plus agréable, on peut aller à son rythme sans se stresser des voitures.

Où manger et boire un verre à Puerto Ayura, sur l’île de Santa Cruz aux Galapagos ?

Contrairement à ce qu’on peut croire il est facile de manger pour pas cher ici. Il y a bien des restos « touristiques » qui pratiquent des prix un peu forts mais ce ne sont certainement pas les seuls…

Il faut aller dans la rue Charles Binford. Le midi ce sont des petits restos avec menus pas chers… Le soir ils sortent les tables dans la rue, et exposent les poissons du jour ! Super ambiance, et on mange bien pour pas cher. Manu n’aime pas vraiment le poisson alors il a mangé des grillades, quand à moi j’ai testé le ceviche équatorien (une tuerie !!) et l’encocado (poisson au lait de coco). Nous avons également partagé une langoustine, à un prix très raisonnable. Bien sûr tout est accompagné de riz, et salades (comme d’hab).

Pour nous manger dans cette rue est à faire au moins une fois lors de son voyage aux Galapagos ! Entre l’ambiance, les prix abordables et les poissons frais, c’est un incontournable ! 😄

On a testé des happy hours, certains ont osé nous servir des mojitos avec du sirop de menthe ! Sacrilège ! Ensuite on a trouvé THE bar à cocktails, toujours dans la même rue : le TJ (en bout de rue). Happy hours (toute la journée 😂), des cocktails à base de fruits frais (margarita, mojitos, caipi…), le gérant les prépare avec passion !

Comment relier Santa Cruz à Isabela lors d’un voyage aux Galapagos ?

Quand on voyage aux Galapagos, on peut rester sur une seule île bien sûr, mais tant qu’à venir jusqu’ici, autant essayer d’en découvrir plusieurs ! Après Santa Cruz, nous avons décidés de visiter Isabela, une île sans aéroport, moins peuplé. On peut la rejoindre depuis Santa Cruz en bateau. Il y a plein d’agence dans Puerto Ayora qui vendent des billets pour la traversée. Nous avons acheté les notres en face du port, la veille au soir et avons eu droit à une ristourne de « dernière minute » : 25$ chacun au lieu de 30$. Il nous a même fait le retour au même prix, alors que c’était plusieurs jours à l’avance.

À savoir : on prend d’abord un bateau-taxi depuis le port qui nous amène jusqu’au « ferry », pour 0,5$. C’est parti pour ensuite 1h30-2h de traversée, selon les conditions météo.
Une fois à Isabela c’est le même cirque : le bateau ne peut pas accoster au port (on se demande bien pourquoi) et il faut payer un autre taxi à 1$ cette fois.
Évidemment ça ne s’arrête pas là, on doit aussi payer une taxe de 10$ chacun une fois au port d’Isabela.

Ça commence à faire pas mal de frais dont on n’avait pas entendu parler, alors autant vous dire qu’on était un peu blasés de toujours remettre la main à la poche.

entrée vers isabela

Il y a des espèces de bus qui amènent du port jusqu’au village mais nous avons fait le trajet à pieds, c’est plutôt rapide, environ 15 min. Par contre le chemin pour les piétons est en bonne partie en terre donc si vous avez une valise c’est pas hyper pratique, c’est mieux en sac à dos (ou sinon il faut marcher sur la route).

En arrivant sur l’île vous saurez que vous êtes au bon endroit : les otaries roupillent tout près du « port » !

otaries sur des bancs

Voyage aux Galapagos en Équateur : que faire sur l’île d’Isabela avec un petit budget ?

Il y a des bus touristiques mais tout est faisable à pied. On peut aussi louer des vélos (mais on n’a pas osé après le traumatisme à Santa Cruz !)

– Lagunas Salinas (gratuit)

On peut y voir des flamants roses… Nous n’en avons vu qu’un ! Mais l’endroit est dans la ville donc on peut facilement y faire un tour et c’est un paysage assez particulier : un salin — lac de sel aux teintes roses. On est tombé sur de jolies maisonnettes alentours aussi.

– Centre des Tortues (gratuit)

Dans le même style que le Centre Darwin de Santa Cruz. Et oui les tortues sont les stars de l’île ! On peut y aller en bus ou vélo mais mieux vaut y aller à pieds, il y a un chemin spécial très facile et rapide, et on y voit des flamants roses ! Plus qu’à la lagune pour notre part. On croise aussi des oiseaux et beaucoup d’iguanes.

Au centre il y a plein de tortues de différentes tailles/âges et on en apprend encore sur ces animaux étonnants.

– Plages (gratuites)

Il existe plusieurs plages, accessibles à pieds depuis le village. Très belles mais par contre il y a beaucoup de vagues et c’est difficile de se baigner. Mais sympa pour faire trempette et surtout observer les crabes et les iguanes qui viennent y nager ! Et oui, les Galapagos abritent la seule espèce d’iguanes marins.

– Parque Los Humedales (gratuit)

Un parc agréable pour une journée randonnée. On peut également le faire à vélo, ce qui me semble être une bonne alternative. Il faut d’abord marcher environ 2km le long de la plage jusqu’à l’entrée où l’on s’inscrit. Puis on suit un parcours de 5 km (aller), il y a plusieurs points d’intérêts où s’arrêter : des lagons, des salins, un tunnel de lave où au fond il y a de l’eau, ainsi que plusieurs plages. La Playa del amor est assez réputée. Nous sommes allés juste à côté, avons pique-niqué sous les arbres et nous sommes baignés au retour, on était tout seuls ! Ça fait une petite crique où il n’y a pas de vagues, mais par contre beaucoup de cailloux.
Sur le chemin on rencontre beaucoup d’iguanes encore !

plage volcanique

Nous continuons sur le Camino de las Tortugas où nous croisons une tortue 😊 Nous arrivons au mirador où on grimpe pour avoir une vue à 360°, on voit des plages, le village au loin et surtout des arbres ! On peut se rendre compte à quel point la nature est préservée ici. Ça vaut vraiment le coup.

vue sur les arbres

Comme nous ne sommes pas loin, nous continuons jusqu’au Muro de las Lagrimas (mur des larmes) : un mur restant d’une ancienne prison, construite par les prisonniers eux-mêmes, dans les années 1945.

mur

Il faut ensuite tout refaire à pieds ! (on s’est donc fait une pause baignade sur la fin).

– Snorkelling à la Concha de la Perla (gratuit)

L’accès est gratuit. Si vous n’avez pas d’équipement de snorkelling, vous pouvez le louer en ville. Nous avons loué à la journée masque+tuba+palmes pour 5$.

On y voit beaucoup de poissons. Aux endroits les plus profonds on peut voir des tortues. Nous en avons repéré une en l’entendant sortir sa tête pour respirer.

Nous avons aussi la surprise de voir une grosse raie pastenague ! Ça surprend !! Très impressionnant ! Un bon moment. Nous y sommes allés vers midi puis retournés en fin d’après-midi, à marée basse, on voyait un peu plus de poissons (mais il y avait plus de monde dans l’eau).

Sur le chemin (ponton) pour aller à la Concha, on croise plein d’otaries qui dorment. C’est excellent de les voir de si près ! Vous aurez peut-être la chance de nager avec ; nous, elles étaient en mode sieste. Et bien sûr, toujours des iguanes.

Un endroit que l’on conseille vraiment si vous allez à Isabela lors de votre voyage aux Galapagos.

Où manger à Isabela ?

Sur la place principale il y a plein de restaurants qui proposent des menus midi et soir à 7 ou 8$ (entrée ou soupe + plat avec du riz + une boisson + un dessert de fruits ou gelée). La qualité est moyenne mais ça fait le taf !

Bon à savoir :

  • Il peut y avoir des coupures de courant sur l’île ! Ça nous est arrivé le premier soir à Isabela, on était dans le noir 😄
  • Les îles sont touristiques mais vous pouvez vous retrouver facilement seul… Le principal problème c’est les hordes d’américains, ils ne se déplacent qu’en troupeau et braillent vraiment à tout bout de champs (l’effet de groupe sûrement), se croyant chez eux 😆! Pourtant on aime beaucoup les USA et les américains pour avoir vécu là bas, mais ici c’était trop pour nous, haha
  • Il y a aussi des tours organisés pour voir d’autres tunnels de lave, des petites îles qui abritent des animaux… Nous avons décidé de ne pas les faire, c’était cher (dans les 100$ la journée) et on a vu plein d’animaux et de jolis paysages sans aller trop loin. On ne le regrette pas.
  • On peut aussi faire de la plongée et je pense que c’est un bon endroit pour ! Pas trop trop cher (comparé au reste) et sans doute une belle faune marine.

Voyage aux Galapagos : notre avis

Un voyage aux Galapagos, une phrase qui fait rêver pour une destination qui fait rêver ! On est très heureux d’avoir pu y aller, c’était vraiment magnifique. Malheureusement cet endroit restera associé à une triste nouvelle, ce qui fait que nous avons été moins enclin à faire plus d’activités.
Nous avons pris notre temps mais ce n’est pas un mal, c’est un endroit parfait pour se « laisser vivre ». Les rencontres animalières ne se calculent pas, mais ici on en voit beaucoup ! Un vrai bonheur de voir humain et faune locale vivre en harmonie.
Les paysages nous ont aussi beaucoup surpris, très sec et volcanique (les îles sont des volcans en fait). Parfait pour alterner rando et baignades.

Un endroit à découvrir une fois dans sa vie ! Ça vous tente ? On espère que cet article de blog vous a donné envie ! 😀

Pour terminer, un petit résumé vidéo de nos 10 jours de voyage aux Galapagos 🙂

Huaraz : randonnée jusqu’à la laguna 69

Après deux excursions aux alentours de Huaraz, on termine en beauté ! C’est parti pour une éprouvante mais superbe journée à la découverte de l’une des lagunes (ou lacs) les plus célèbres du Pérou.

Réveil très matinal, un minibus vient nous chercher à 4h50. La tête dans le coltar, emmitouflés dans nos doudounes, une fois que le minibus a récupéré tous les randonneurs du jour, tout le monde finit sa nuit (avec en fond sonore l’horrible musique que le chauffeur écoute).

Vers 7h, nous faisons un petit arrêt pour prendre le petit dej : un sandwich pour moi, un hamburger pour Manu ! Lol Le tout accompagné de maté de coca, car nous sommes en altitude. On profite aussi des derniers wc.

Arrivés au parc Huascaran, on paye l’entrée, qui n’est pas comprise dans le prix du tour.
Les routes de terres et de cailloux secouent bien le minibus.
Notre guide Noel, nous donne quelques conseils pour la rando et nous prie de redescendre si on commence à ressentir des effets du soroche (mal des montagnes) : maux de tête, vertiges… La rando est en altitude et va de plus en plus haut. Le mal des montagnes peut devenir dangereux si on n’y prête pas attention.

On s’arrête rapidement à une première lagune, Chinancocha (qui signifie femme en quechua). C’est déjà magnifique ! Juste le temps de l’admirer un peu et faire quelques photos avant de repartir. Nous ne sommes pas ici pour ça.

Notre guide nous montre la montagne Huascaran, d’où vient le nom du parc où nous sommes. C’est le plus haut sommet du Pérou (6768m !).

On arrive au point de départ de la randonnée, qui fait 14km aller-retour, commençant à 3800m et dont le point culminant (et de retour) est la lagune à 4600m.

Le début descend un peu (et on pense déjà au retour où il faudra remonter ces derniers mètres après tous ces efforts xD).
La rando commence sur du plat, on y va tranquille pour ne pas se fatiguer trop rapidement. À cette altitude, il vaut mieux ménager ses efforts.
On croise pas mal de vaches. Dans ces décors on se croirait presque en Suisse.

Après 2 ou 3 km, ça commence à grimper. Le guide ferme la marche (en cas de soucis). Nous marcherons avec pratiquement toujours les mêmes personnes : des chinois, des japonais et des péruviens.
Le paysage est magnifique !

On mâche de la coca pour se donner des forces. Ça aide contre le mal d’altitude mais c’est aussi un énergisant, un coupe-faim et coupe-soif. On prend quelques feuilles et on les mâche jusqu’à en faire une boule qu’on coince entre la gencive et la joue/lèvre et on laisse ça « infuser ». Honnêtement ça aide pas mal. Surtout en altitude où on manque de souffle et on respire donc plus facilement par la bouche, ce qui donne soif généralement. Avec ça on n’a pas eu ce souci.

On double quelques marcheurs qui sont allés trop vite et se retrouvent à bout de souffle à force de monter. On leur offre un peu d’agua de Florida pour les rebooster (remède péruvien qu’il faut sniffer !).

Nous passons près d’une petite lagune, certains se reposent, ressentent les effets du soroche.

Il y a un peu de plat, youpi ! Les paysages sont de plus en plus beaux.
On arrive ensuite à un panneau qui indique qu’il reste 1 km. Première pensée : génial ! Deuxième pensée une seconde plus tard quand on voit le dénivelé qui nous attend : oh m**** !

Le souffle est court, le cœur bat la chamade… La montée est très difficile. Manu me devance. Je souffre ! Mais la motivation est là malgré la difficulté. Une fois en haut je sais que je suis proche. Puis je la vois au loin, cette couleur turquoise ! Manu m’y attend.

Il nous a fallu 2h35-40 pour braver ces 7 km. On n’est pas des grands sportifs mais on l’a fait !

Une fois devant la lagune c’est l’émerveillement. Le paysage est grandiose !! Une lagune à la couleur de l’eau incroyable, entourée de montagnes et surtout du glacier d’où vient cette eau si pure.
Il y a peu de monde, c’est génial. On fait des photos et on se pose au bord de l’eau pour manger notre pique-nique bien mérité. Les gens arrivent petit à petit.

Il est interdit de se baigner sous peine d’une lourde amende, afin de préserver la pureté et la beauté du lieu. De toutes façons, après avoir trempé un doigt dedans, je vous assure qu’on avait aucune envie d’y plonger ! C’est tout simplement gelé ! Et c’est pas comme s’il faisait une chaleur folle à 4600m d’altitude !

On restera là 1h20, à profiter de ce paysage incroyable, avant de prendre le chemin inverse.
Le retour est plus facile car ça descend mais c’est pas simple non plus car il faut rester prudent avec tous ces cailloux qui n’attendent qu’une cheville à tordre…
Nous mettrons 2h10 pour revenir au minibus.

Sur la route retour, la majorité des gens dorment durant le trajet, exténués.
Le soir on fera pas long feu !

Entre le dénivelé et l’altitude, ce fut difficile mais aussi une des plus belles rando qu’on ait faite ! Partout, les vues étaient splendides, et l’arrivée à la lagune, la cerise sur le gâteau (et quelle cerise !).

Infos pratiques :

Randonnée : 14km aller/retour
Altitude : de 3800m à 4600m
Entrée du parc : 30 soles (≈ 7.90 €)
Difficile d’y aller par soi-même, mieux vaut passer par un tour. Ou alors en louant un véhicule et en passant plus de temps dans ce parc qui a l’air canon !

Huacachina, Paracas et Moron : oasis et animaux

Après Nazca, nous continuons de monter vers le nord en suivant la côte.

L’oasis de Huacachina

Nous arrivons dans la ville d’Ica pour une courte escale. Nous avons réservé un hôtel proche de Huacachina, l’oasis. Nous nous y rendons en moto-taxi (le plus économique).
L’oasis fait très usine à touristes. Direct on nous aborde pour essayer de nous vendre des tours en buggy et compagnie. On passe notre tour.

Nous recherchons un resto, il y en a une ribambelle autour de l’oasis. Dans le premier on nous ignore totalement, impossible de passer la commande alors nous partons (dommage ça avait l’air bien) et en choisissons un autre. Rien de fou mais il est 16h et nous commençons à crever la dalle !

Nous grimpons ensuite sur une des dunes qui entourent l’oasis afin de regarder le coucher de soleil. Pas facile de marcher dans tout ce sable !

Cependant la vue autour de nous est belle : des dunes, un bout de la ville d’Ica et bien sûr l’oasis. Il y a beaucoup de monde qui se pose et regarde ce spectacle. Certains en profitent pour redescendre avec une planche (comme en snowboard).

Nous regardons les lumières de l’oasis s’allumer puis rentrons à notre hôtel, toujours en moto-taxi.

Paracas

Nous nous arrêtons dans la petite ville balnéaire de Paracas. La plupart des routes sont en terre (mais c’était aussi le cas à Nazca), il y a plein de restos en bord de mer qui proposent des happy hours (auxquels nous ne résisteront pas).

Découverte en bateau des îles Ballestas

Départ matinal avec un groupe d’une vingtaine de personne sur un petit bateau, accompagné de deux guides pour aller jusqu’aux îles Ballestas. Celles-ci sont accessibles seulement en bateau, c’est un repère pour les oiseaux et animaux marins.

Sur la « route » on passe devant le Chandelier, un dessin possiblement fait par la civilisation Paracas ou par des pirates. Encore un mystère !

Arrivés aux îles, on ne peut pas débarquer dessus, on en fait juste le tour en bateau. On voit énormément d’oiseaux, c’est impressionnant ! On a également la chance d’observer des otaries et même des manchots ! Plutôt étonnant d’en voir ici, si proche de la ligne de l’équateur.

Par contre le temps est couvert et il fait très froid (surtout que le bateau n’est pas fermé alors on est en plein vent). Mieux vaut prévoir un coupe-vent.

La réserve de Paracas

Comme le tour des îles est assez rapide (environ 2h) nous avons le temps de faire un autre tour (organisé) dans la réserve, dont l’entrée est proche de la ville.
L’endroit est immense et nous n’en verrons qu’une petite partie.

Notre guide est sympa et explique beaucoup de choses, même TROP. En plus il donne les explications en espagnol et en anglais (en soit c’est super), alors il ne s’arrête jamais de brailler, au bout d’un moment c’est fatiguant xD

On voit des flamands roses de loin, puis on visite un musée sur le parc et ses habitants actuels et anciens (des pélicans et manchots géants ainsi que le terrible megalodon – requin géant).

Vous voyez les flamands roses ?

On nous amène à divers point de vue, dont la « Cathédrale » (écroulée en 2007 suite à un séisme), on voit plusieurs plages.

On descend une grosse « colline » de sable qui est très raide, c’est un peu flippant ! Pas sûr qu’on avait le droit car juste après un garde du parc arrive et a l’air d’enguirlander le guide !

On finit le tour dans un « village » de pêcheurs où il n’y a que des restos en fait. Ça pue l’arnaque à touristes ! Les plats sont un peu chers et on n’a pas très faim, alors on ne fera pas leur affaire.

Petit détour par Pisco

Une fois rentrés à notre petit hôtel, notre hôte nous explique comment nous rendre à Pisco. Un colectivo doit passer dans la rue, parfait !

On se retrouve sur la banquette arrière d’une voiture à priori normale, accompagné d’un péruvien. À l’avant le chauffeur et une femme avec son bébé (pas attachés – normal). Nos sacs tiennent à peine dans le coffre. Plutôt improbable comme expérience ^^

La laguna Morón – ou l’autre oasis

La fille à l’accueil de notre hôtel nous renseigne pour aller à la laguna Morón, une oasis pas très touristique, accessible depuis Pisco.
Un moto-taxi nous amène jusqu’au Mercado (on s’attendait à un marché couvert mais ce sont juste des stands dans la rue… Un gros bordel ! Lol)
Le tuktuk nous indique où sont les colectivos pour le village de Bernales, situé à côté de la laguna.

Après environ 30 minutes de colectivo, nous arrivons à Bernales. Le gars nous dit qu’on doit decendre et heureusement un monsieur dans le colectivo nous indique le chemin pour aller à la laguna.

Nous partons à pieds (il est aussi possible de payer un tuktuk ou un taxi), sur le chemin nous rencontrons des écolières, toutes contentes de nous voir, qui nous font coucou et nous lancent des « hello » « how are you ? » en riant.

On se retrouve rapidement au milieu des champs, on croise des agriculteurs. Dont une voiture avec 3 hommes qui s’arrêtent et nous demandent si on va à la laguna moron. On pense qu’ils vont nous dire que c’est fermé ou qu’on doit être véhiculé ou on ne sait quoi, histoire de nous soutirer quelques soles mais pas du tout, ils veulent juste nous indiquer le chemin.

Les gens sont juste sympas !

Après 45 minutes nous arrivons à l’oasis. Il n’y a personne, excepté 3 personnes (2 françaises -toujouuurs des français !!- et leur guide, qui nous ont doublé en voiture).
Un endroit hyper tranquille et sauvage ! On se pose sur une dune. C’est juste dommage qu’il fasse gris, s’il avait fait beau on aurait pu se baigner mais là il fait trop froid.

Sur le chemin retour, nous aurons droit à une pluie fine. De retour au village nous interpellons un colectivo et retournons à Pisco.
Le soir nous mangeons à l’hôtel et discutons avec la réceptionniste, adorable et ravie de nous faire travailler notre espagnol.

Conseils pratiques

Comment aller à l’oasis de Moron depuis Pisco.

Tuktuk jusqu’au mercado : entre 2,5 et 3 soles (moins d’un euro).
Colectivo pisco – bernales : 4 soles (1.10 €) par personne.
Puis en taxi ou à pieds jusqu’à l’oasis (demander votre chemin et regarder sur maps.me. Pas compliqué, il faut suivre une route de terre, terrain plat). Prévoir un pique-nique ou manger avant / après (ça nous a prit une demi-journée).
En comparaison nous avons vu que les tours pour y aller étaient à 150 soles (41 €) par personne…!

Visite d’Arequipa et découverte du Canyon de Colca (en indépendant et en mode flemmard !)

Après avoir visité Cuzco et la vallée sacrée des Incas, nous partons pour le sud, dans un endroit un peu moins en altitude : Arequipa (tout de même à 2500m), la ville blanche.

Le volcan Misti que l’on peut admirer depuis Arequipa

Les joies du bus

Départ de Cuzco un dimanche soir, nous avons « seulement » 10h de bus, et c’est la nuit, donc parfait. Trop facile !

Vers 1h du matin le bus s’arrête. Après quelques minutes le moteur est carrément coupé. On se demande ce qu’il se passe, à moitié endormi. Puis l’hôte de terre comme nous aimons l’appeler (en gros comme les stewards et hôtesses de l’air en avion, mais dans le bus ! Oui oui ^^ ) nous informe que la route est bloquée par des agriculteurs, on ne peut pas passer. Sérieux à 1h du mat’ les gars sont là ! Il n’y a rien à faire alors on s’endort.

Vers 7h les gens se réveillent, ça s’agite… Mais tout ça pour rien. On sort un peu du bus, on observe… On va au village à côté se prendre à manger (et on se fait grave arnaquer ce qui n’arrange rien à notre humeur). Les gens du coin ont mit des pierres au milieu de la route pour la bloquer.

De notre côté nous sommes 3 malheureux bus arrêtés mais en face la file est immense. Finalement ils débloquent la route à 14h et nous pouvons enfin partir ! Ça a été très long ! On arrive à Arequipa dans la soirée alors qu’on aurait du y être à 6h du matin. 

Découverte de Arequipa

Balade dans le centre-ville

Nous nous baladons dans la ville, qui est très jolie avec ces façades en pierre blanche typiques d’ici. Comme d’habitude il y a une Plaza des Armas et elle est très belle entourées de ses arcades.Il y a aussi de jolies maisons coloniales bien conservées à découvrir à côté : la Casa de Moral et la Casa Ricketts.

Visite du couvent Santa Catalina

Le monasterio de Santa Catalina de Siena est le plus grand couvent du monde, construit en 1579. Situé au centre de la ville, pas loin de la Plaza des Armas, il se visite tous les jours pour la belle somme de 40 soles par personne (environ 10,5€). C’est un peu cher pour le Pérou mais c’est vraiment un bel édifice ! Nous n’avons pas regretté, c’est très grand et l’architecture colorée nous a beaucoup plu.

C’est clairement une ville dans la ville, comme ils le disent. Il y a des rues qui portent le nom de villes espagnoles (entre ça et l’architecture, ça nous a ramené à notre voyage en Andalousie avec Audrey et Thomas ^^). On peut aussi voir les chambres des sœurs, équipées de cuisine. Possibilité de prendre une guide francophone.

Marché San Camillo

Le marché local, situé en ville, où on peut boire plein de bons jus de fruits et manger pas cher.

C’est ici que j’ai testé mon premier ceviche (poisson cru mariné). On y a aussi acheté des feuilles de coca, en prévision de notre visite du canyon de Colca, situé en altitude.

Les bons jus de fruits frais (mon coin préféré ! :p )

Visite du musée Santuario Andino

Un petit musée proche de la Plaza des Armas également. Compter 20 soles (≈ 5.4 €) par personne, visite avec un guide obligatoire (espagnol, anglais ou parfois français apparemment).

On commence avec une vidéo d’une vingtaine de minutes (en anglais, sous-titres français) qui raconte la découverte de la momie Juanita, à côté de Arequipa, qui a entrainé la découverte d’autres dépouilles (en majorité des sacrifices de jeunes filles) dans les montagnes.

La visite continue dans plusieurs salles avec des objets découvert dans les tombes. Des souliers, des vases pour la chicha, des ponchos, dont un très bien conservé qui a toujours sa couleur bleue, des poupées habillées comme les victimes avec lesquelles elles ont été retrouvé, des figurines en or, en argent…

D’après les explications de la guide, les Incas savaient que El Niño allait arriver quand les coquillages arrivaient sur la plage, c’était un mauvais présage. Pour calmer les dieux, ils devaient leur faire un sacrifice. Ils choisissaient une jeune fille noble : la plus belle et en meilleure santé possible, afin que cela soit le plus beau cadeau. Ils partaient de Cuzco à pieds et faisaient des centaines de kilomètres jusqu’à une montagne sacrée. Ils montaient au sommet, parfois très très haut, dans des conditions très pénibles (comme nous ils ne pouvaient pas éviter le mal des montagnes à une certaine altitude, et ils n’étaient certainement pas aussi bien équipé que nos alpinistes modernes !).

Ils utilisaient des cordes pour l’ascension, celles-ci ont été retrouvées par les archéologues. La fille avait généralement entre 12 et 14 ans, avant qu’elle ne devienne une « femme ». Elle portait de magnifiques vêtements et une espèce de grande couronne. Juanita est l’une de ces sacrifiées. Elle a fait tout cela, arrivée au sommet, elle a bu de la chicha (boisson fermenté pour la plonger dans un état second) et s’est ensuite fait tué par un gros coup sur la tête.

Elle a ensuite été mise en position foetale, avec plusieurs objets pour sa renaissance (des petites chaussures d’enfant par exemple). On a aussi retrouvé son cordon ombilical avec elle. Ce qui prouve que Juanita était sans doute prédestinée à être sacrifiée.

C’est très étrange pour nous d’imaginer de telles pratiques. Mais à l’époque, mourir ainsi était un privilège, elle devenait presque égale aux dieux, 13 ans à jamais. 

Juanita – photo prise ici (interdit pendant la visite) : https://www.aracari.com/blog/luxury-travel-peru/juanita-mummy-arequipa-the-incan-ice-maiden/

La visite se termine avec l’exposition de Juanita, enfermée dans un coffret en verre. Elle est maintenue à une température de -20 degrés, avec une humidité qui ressemble à celle de la montagne, qui l’a conservé ainsi pendant des siècles.

C’était vraiment bizarre de la découvrir après toutes ces explications. Elle est toute petite, son corps s’étant rétracté avec le froid. On peut voir ses cheveux, sa peau… Son visage a cependant été brûlé à cause de son exposition au soleil  (quand la neige a fondu ; c’est comme ça que les archéologues l’ont découverte). Le reste du corps est incroyablement bien conservé, on voit même le gras qui est sortit du corps (processus naturel après la mort) et qui a gelé. Cela signifie qu’elle a gelé très rapidement.

C’est vraiment fou de se dire que ce corps exposé est celui d’une jeune fille d’il y a 500 ans…
Que pensait-elle de tout ça ? Avait-elle des rêves différents ? Que dirait-elle si elle savait que des gens du monde entier pouvait observer son corps sans vie ?

Notre visite d’Arequipa s’arrête la, nous partons ensuite pour le Canyon de Colca, accessible depuis la ville.

La Plaza San Antonio avec vue sur les montagnes environnantes

Le Canyon de Colca

Nous laissons nos gros sacs à dos à l’hôtel (service gratuit, ils ont l’habitude) et partons légers en direction du second canyon le plus profond du monde (le premier est juste à côté, au Pérou aussi).

Comme Manu a eu des soucis liés à l’altitude quelques jours plus tôt, nous avons hésité à venir au Canyon, en altitude. On a décidé d’y aller car tout le monde en dit beaucoup de bien.

Mais contrairement à la plupart des voyageurs nous n’avons pas fait de trek. On y est allé en mode tranquille. Il est possible de prendre un tour depuis Arequipa mais nous l’avons fait par nous-mêmes, moins cher et plus de liberté !

Nous prenons un bus à 11h30 et arrivons à 17h au petit village de Cabanaconde. Nous partons à l’auberge Pachamama, dont on a entendu parler sur des blogs et conseillé par notre guide Lonely Planet.

On prend une nuit dans une chambre double avec salle de bain commune. L’endroit est sympa, à peine arrivés un petit chat noir squatte notre chambre et ronronne de nos calins.

Celui qui s’occupe de l’auberge s’appelle aussi Manu et il parle français. Il est super cool ! Après avoir mangé de délicieuses pizzas au resto de l’auberge, il nous explique les chemins de randos etc.

On se rend compte qu’on va être un peu juste niveau argent car il n’y a pas de distributeur dans le villages et les établissements ne prennent que la visa (et j’ai laissé ma visa à l’hôtel évidemment….).

Bref on verra. En attendant on se couche tôt !

Moment magique devant les plus grands oiseaux du monde : les condors

Réveil matinal, on prend le petit dej à 6h30 et à 7h nous partons en voiture avec Jorge et un jeune couple de hollandais pour le point de vue « El Cruz del Condor » (organisé grâce à l’auberge). La-bas on paye pour le droit d’entrée du parc, 70 soles par personne.

Jorge est hyper sympa, il explique plein de trucs, on comprend pas tout car il parle seulement espagnol mais c’est hyper intéressant. Il est passionné par les condors.

Arrivés au fameux point de vue, on voit quelques condors posés. Il n’y a presque personne quand ils commencent à s’envoler et planer au dessus du canyon. C’est vraiment un moment merveilleux avec le soleil qui est à peine levé, le calme, la nature…

Jorge nous prête ses jumelles pour observer les condors. Lui aussi prend plein de photos, malgré qu’il les voit quasi tous les jours. Un vrai passionné on vous dit ! Un homme très touchant.

Il nous explique que les condors vivent en couple, avec le même condor toute leur vie. De plus, une fois vieux, et se sentant à la fin de leur vie, ils montent très haut dans le ciel et se laissent tomber à pic afin de mourir (ils se suicident)…

Des animaux vraiment fascinants.

Vers 8h – 8h15 des bus arrivent, il y a beaucoup de monde… Ça change totalement d’ambiance. Et c’est là qu’on est content de ne pas être venu avec un tour organisé et qu’on ne regrette pas de s’être levé aux aurores !

On repart avec Jorge qui nous montre le volcan pas loin qui est en activité.  On peut voir de la fumée en sortir ! Pour nous c’est très impressionnant, pour lui ça n’a pas l’air très choquant, ça doit être habituel.

Points de vue sur le canyon

Il nous dépose ensuite au mirador de San Miguel. On se balade un peu, on descend un peu dans le canyon, on croise des groupes qui font des treks.

La vue est superbe. Ça donne envie de se lancer dans le trek mais pas possible, on n’a rien prévu. La descente dans le canyon est relativement facile mais le retour est très difficile et il faut le faire très tôt le matin pour éviter la chaleur. 

Nous allons ensuite au musée Juanita à côté. Gratuit mais la moitié des pièces sont dans le noir (on s’éclaire avec le portable) et il n’y a aucune explication.

Apparemment il y a des momies, des objets mais qu’est ce que c’est, on ne sait pas. On ne s’attarde pas et on va voir un autre point de vue juste à côté. 

On repart ensuite à pieds vers Cabanaconde. Un couple d’américains s’arrêtent et nous proposent de nous y amener en voiture, ce qu’on accepte volontiers. Hyper sympas, on discute un peu avant de les quitter.

On prend ensuite un bus pour Chivay, situé à 2h de route environ. Nous ne pouvons pas rentrer directement à Arequipa car nous n’avons pas assez d’argent ! Juste assez pour aller à Chivay où on peut retirer de l’argent, ouf ^^

On mange dans un petit resto pas cher là-bas. Quand on retourne au terminal de bus, tout est prit. Il est 15h30 et on doit attendre 17h30 pour le prochain bus avec de la place pour Arequipa. Nos tickets achetés, on retourne dans le centre du village boire une limonade en squattant le wifi d’un bar.

On arrive à Arequipa à 21h, très fatigués. Et on retourne manger à notre découverte culinaire du coin, Food Wagen où ils nous reconnaissent et nous conseillent, super contents d’avoir deux étrangers qui apprécient leur cuisine 😀 

Arequipa est une ville très belle, on a adoré se retrouver entourés de montagnes et de volcans ! Les paysages sont plutôt secs, ce qui est étonnant pour un endroit en altitude. Le canyon de Colca est superbe et tranquille. Un bon moment dans la nature qui nous a fait beaucoup de bien. On aurait pu rester plus longtemps ! Le trek dans le canyon doit être difficile mais génial !

Où manger à Arequipa ?

  • comme d’habitude le marché pour un repas de midi local et pas cher
  • notre coup de cœur de notre voyage au Pérou : Food Wagen. Découvert par hasard car à côté de notre hôtel, sur la Plaza San Antonio. L’endroit, tout petit, nous a plu et nous avons donc décidé de tenter. Bonne musique d’ambiance, personnel hyper sympa et nourriture délicieuse ! Des classiques péruviens revisités en mode « fast-food » avec des boissons aux fruits super bonnes. Plusieurs types de viandes marinées, en mode sandwich ou accompagnée de frites. On y est allé 2 fois tellement on a adoré !

Où manger et dormir à Cabanaconde ?

Pachamama, super ambiance, hostal propre et confortable et le soir délicieuses pizzas (plus chères que les prix pratiqués habituellement au Pérou, mais très bonnes et cuites au feu de bois, dans un endroit comme ça, une agréable surprise !).

San Diego : 10 bonnes raisons d’y aller lors d’un road trip en Californie

Quand on dit « San Diego » à des français, une bonne majorité répond « c’est où ? ».
Les voyageurs qui vont en Californie, passent obligatoirement par Los Angeles et San Francisco mais oublient presque systématiquement San Diego.
Pourquoi ? Je pense que c’est en grande partie parce que cette ville n’apparaît pas dans moult films ou séries US et ne fait pas partie de notre imaginaire. On veut absolument sa photo avec le pont de San Francisco en fond, marcher sur Hollywood Boulevard, etc.
Pourtant, elle fait partie chaque année du top des villes préférées des américains. Alors, pourquoi visiter San Diego ?

On va vous expliquer les raisons qui font que cette ville est dans notre cœur et pourquoi ce serait vraiment dommage de l’oublier si vous voulez découvrir la Californie.

1/ Il fait tout le temps beau à San Diego

San Diego c’est le sud de la Californie, alors quelle que soit la période de l’année où vous y allez, vous n’aurez jamais ni trop froid, ni trop chaud !

2/ Il y a plein de plages dans les alentours

Quand on a du soleil toute l’année, c’est pas mal d’avoir aussi la plage non ? Vous n’aurez que l’embarras du choix à ce niveau, il y a plusieurs plages à San Diego, et ce qui est sympa c’est qu’elles ont toutes leurs petits trucs en plus, comme une personnalité différente. Pour une ambiance un peu hippie, rendez-vous à Ocean Beach, ou bien si vous avez envie de vous amuser, tester le roller coaster de Mission Beach !

Ponton sur la plage de Ocean Beach
Ocean Beach

3/ Le joli downtown

San Diego est la 2ème plus grande ville de Californie après Los Angeles, mais son centre-ville est très tranquille. Il y a plein de jolis quartiers. Faites un tour au quartier historique de Gaslamp (c’est également ici que se déroule tous les ans le célèbre Comic-Con, un rendez-vous incontournable pour les fans de pop culture) ; pour les accros au shopping, rendez-vous à Horton Plaza, un grand centre commercial à l’architecture atypique ; et si vous voulez trouver un petit coin de tranquillité, Seaport Village ne pourra que vous plaire !

Illuminations la nuit dans le centre-ville
Dans le centre-ville

4/ San Diego = La nourriture mexicaine

Vu sa proximité avec le Mexique, il est obligatoire de manger des tacos à San Diego ! On est (très) loin des tortillas fadasses de Old del Paso. Goûtez les vraies tortillas de maïs, mangez des jalapeños, testez les différents plats, tout est bon 😋

5/ San Diego = La margarita

C’est LE cocktail de San Diego, pour accompagner des tacos, ou pas ! A tester absolument. Mêmes les margaritas small sont gigantesques (on est quand même aux USA, ne l’oublions pas !). Et selon les endroits vous pourrez même en tester à différents goûts, certains lieux ont une sacrée liste de margaritas différentes.

6/ Des randos pour les amoureux de la nature

Citadins mais proches de la nature ! Il y a plusieurs endroits pour randonner, avec des paysages splendides. Faire le tour du lac Poway ou marcher à Torrey Pines par exemple.

Falaises de Torrey Pines avec l'océan pacifique
Torrey Pines

7/ La coolitude de San Diego

San Diego c’est la ville la plus cool du monde. Oui ceci est totalement subjectif mais si vous y allez, vous comprendrez de quoi on parle. Les gens sont vraiment gentils. On vous tapera facilement la causette. Et le dress code ici c’est tongs + short + casquette. On ne se prend pas la tête et ça fait du bien !

8/ La musique

Allumez la radio et branchez-vous sur 91.1. Notre radio préférée, 91x, qui ne passe que du son qu’on aime, du rock, du punk, récent ou old school. Bref, LA musique à écouter quand on est en Californie. Avec bien sûr des chansons de Blink 182, originaires de San Diego. Les salles de concerts proposent de nombreux concerts aussi (House of Blues, Soma…) Si ce n’est pas votre truc, vous pourrez aussi aller écouter de la musique latino à Old Town (accompagné d’une bonne margarita et de nachos bien sûr), ambiance hyper festive garantie !

9/ Le mélange des styles

On voit que San Diego a été mexicaine, certains monuments sont très hispaniques, en particulier à Balboa Park. L’architecture est vraiment canon et respire le soleil !

Architecture hispanique et palmiers dans Balboa Park
Dans Balboa Park

10 / Les animaux

San Diego c’est 1,4 million d’habitants, mais ça n’empêche pas que vous pourrez tomber sur d’autres habitants un peu différents ! Rejoignez La Jolla pour admirer les lions de mer (otaries) qui viennent se dorer la pilule sur le bord de mer. Il y en a tous les jours pour notre plus grand plaisir. Vous y verrez aussi des pélicans et autres oiseaux. La nuit les coyotes sortent dans la banlieue et il vaut mieux que les chats restent à l’abri pendant ce temps (nous en avions croisé un en plein Poway en revenant du cinéma un soir, à l’époque où on y habitait). Et attention aux sentiers de randonnées, vous pourrez partager celui-ci avec un serpent (vécu également à Torrey Pines !) ! 😄

Alors connaissiez-vous San Diego ? Est-ce que ça vous donne envie d’y faire un tour ? 😉 Découvrez toutes les choses à faire sur l’article de nos retrouvailles avec cette magnifique ville !
Et pour en rajouter une couche, on ne connait pas une personne qui ne soit pas revenue enchantée de cette ville. 😁 Peu d’attente et ainsi pas de déception mais une belle surprise !

Shibuya

Shibuya, le quartier de la jeunesse, de la mode, des écrans partout… Du monde à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, quel que soit le jour.
Notre appart se trouvant dans ce quartier, c’est ici que nous avons passé la majeure partie de notre temps, à nous plonger dans la culture tokyoïte.

Shibuya est à Tokyo ce que Times Square est à New York City. Des pubs diffusées sur des écrans géants dans le cœur du quartier, des restos, bars, jeux, et évidemment énormément de monde… C’est vraiment impressionnant cette foule de gens (dont on faisait partie ^^) qui traverse au même moment dès que le feu piéton passe au vert.

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Bon Shibuya ce n’est pas juste un immense passage piétons et des écrans publicitaires. Il y a plein de restos et bars branchés. Et même des endroits qui sont un peu un mélange des deux. A Séoul nous avions déjà expérimenté ce type de « bar » avec des amis. Nous y sommes retournés à Tokyo avec deux amis japonais, Hironaga et Kumiko, que nous avions rencontrés pendant notre séjour à San Diego. Ils travaillent beaucoup (et oui c’est le Japon!), mais nous avons réussi à nous réunir un soir. Nous avons donc été dans un bar qui propose de payer un certain prix (j’ai oublié!) et on peut voire tout ce qu’on veut pendant 2 heures ! On peut commander à manger en même temps. Ces bars ne ressemblent pas aux nôtres en France ; en effet il y a plusieurs pièces séparées, avec table et chaises autour et on se retrouve donc avec nos amis dans une pièce, juste entre nous, séparés des autres. C’est bien pour être tranquille et pouvoir discuter en privé mais bon, impossible de faire des connaissances comme ça car on ne voit presque jamais les autres clients. Pour commander on appuie sur un bouton sur la table et la serveuse arrive pour prendre la commande. Pratique ! Les plats sont généralement à partager, c’est plus convivial 🙂

A Shibuya il y a également de nombreux restos, pour tous les goûts, mais nous on a préféré rester sur du Japonais 🙂
Nous avons été conseillé par Johnny, un ami de notre hôte (qui était occupé) et qui s’occupe aussi de l’appartement où nous logions. Johnny est anglais mais vit à Tokyo depuis plusieurs années, il a donc pu nous conseiller quelques restos : on les a adorés !

A Shibuya et ailleurs au Japon, on peut aussi voir des magasins qui se veulent mignons mais sont finalement plutôt glauques et dérangeants. De minuscules chiots et chatons, totalement adorables mais enfermés dans des prisons en plexi… C’est du coup plus triste qu’autre chose de les voir ainsi, à déprimer tout seuls dans leurs cages. Et comme nous l’a fait remarquer Johnny, qu’advient-il de ces bébés animaux s’ils ne sont pas adoptés et deviennent trop grands pour ces cages ? Mystère… C’est la culture du « kawaï », du mignon.

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Shibuya c’est aussi le quartier du shopping avec des gigantesques immeubles abritant des enseignes internationales telles que Zara ou H&M. Et le fameux building 109, qui est un centre commercial sur plusieurs étages (une dizaine ? Je ne sais plus!). Le bâtiment abrite des dizaines de magazins différents, de fringues, chaussures et accessoires pour femmes. Il y en a pour tous les styles : classique, sexy, sophistiqué, rock, gothique, lolita… Le plus difficile c’est de faire son choix ! Il y a un autre immeuble du même style destiné aux hommes (moins blindé que celui pour femmes ! Lol)

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D’ailleurs c’est un des trucs que j’attendais de Tokyo : le look de ses habitants ! Car les Japonais(es) sont bien connus pour leurs looks déjantés ! Je n’ai pas été déçue, surtout à Shibuya, où se rassemblent les gens les plus « stylés » de Tokyo ! C’est totalement courant de voir des filles perchés sur de très haut talons avec des jupes très courtes et des mecs au look androgynes (entre autre). Pareil pour les cheveux colorés en rose, bleu ou autre 😀 Bref, à Tokyo, on s’habille comme on veut, personne ne juge, et waw que ça fait plaisir à voir !

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J’en ai profité pour acheter des collants bien kawaï !! 🙂

Il y a aussi un Disney Store immense et super beau, j’avais envie de tout acheter ! Surtout les jouets de Toy Story, avec le nounours rose Lotso qui sent bon la fraise comme dans le film  😀

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Comme le Japon c’est aussi LE pays des jeux vidéos, nous sommes allés dans la salle d’arcade Sega qui se trouve à Shibuya. Des bornes d’arcades sur plusieurs étages, plein de jeux différents : courses auto, combat, mais aussi karaoké, danse… Sans oublier les jeux pour gagner des peluches ou autres goodies (obligé de tenter comme d’hab ! lol). Il y a même un endroit destiné principalement aux filles avec des cabines types photomatons où on peut personnaliser ses photos, mettre un décor, ajouter des cœurs… Je peux pas trop en dire là-dessus car on n’a pas testé.
Par contre on a testé un jeu vidéo en 4D : «Dark escape », où l’on doit tirer sur des zombies. On peut jouer à deux, on se trouve dans une cabine où on ferme les rideaux pour jouer dans le noir, on met les lunettes pour la 3D et les sièges bougent… Attention aux sursauts ! XD Excellent en tout cas ! Ça peut vite devenir addictif ^^

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La gare de Shibuya est très célèbre grâce à une jolie histoire que vous connaissez peut-être. C’est ici que le chien Hachiko attendait son maitre tous les jours qui rentrait du travail. Après la mort de son maitre, Hachiko a continué à l’attendre quotidiennement, et cela pendant dix ans ! Il y a aujourd’hui sa statue devant la gare. 🙂

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En conclusion, on était super content d’avoir un logement à Shibuya, on a pu voir plein de choses sans galérer dans les transports en commun ! ^^