Archives du mot-clé otaries

bassin avec batiments et palmiers à balboa park

Que faire et que voir à San Diego en Californie : le top des activités à découvrir

Pourquoi visiter San Diego ? San Diego c’est une grande ville, mais qui reste humaine, ici les gens sont très chaleureux. Est-ce parce que le soleil est présent toute l’année ? Peut-être ! C’est une ville où nous avons adoré vivre (pendant 5 mois), et où nous avons eu grand plaisir à revenir. Et si l’occasion se représente, on y retournera, c’est sûr ! Découvrez 10 raisons de poser les pieds dans cette ville lors d’un road trip en Californie. Et pour savoir que voir et quoi faire à San Diego, continuez votre lecture ici !

Que faire à San Diego ? Tous les lieux et activités à ne pas manquer

Visiter le Downtown de San Diego 

Comme toute grande ville américaine, San Diego possède un Downtown (centre-ville). Principalement de hauts buildings dédiés aux affaires, mais il serait dommage de ne pas s’y attarder, car il y a quelques pépites à ne pas manquer. 

Gaslamp Quarter

Gaslamp Quarter est un coin hyper mignon, avec de vieux bâtiments. C’est agréable de s’y promener. 

Si vous avez envie de faire des emplettes, ne manquez pas Horton Plaza, un centre commercial à ciel ouvert, avec une architecture étonnante. On y trouve plein de magasins sympas ! 

Gaslamp Quarter est également le quartier où faire la fête, car il regroupe de nombreux bars et boîtes de nuit.

De plus, juste à côté se situe le San Diego Convention Center, où se déroule chaque année le célèbre Comic-Con.

Se promener à Seaport village

Accessible à pied depuis Gaslamp Quarter, Seaport Village est un coin hyper mignon pour se promener, faire les boutiques, déjeuner, manger une glace ou regarder le coucher de soleil… Avec ses nombreuses fontaines, ses petits commerces et ses canards, on ne penserait pas être près du centre-ville d’une ville de plus d’un million d’habitants. Un petit coin qu’on aime beaucoup !

Visiter le plus célèbre parc de San Diego : Balboa Park et ses musées

À côté du downtown de San Diego se trouve un havre de nature : le Balboa Park. Gratuit et faisant près de 5 km², c’est un superbe parc où se balader, avec des arbres magnifiques, des palmiers et des bâtiments à l’architecture hispanique. 

Il accueille également de nombreux musées qui pourront vous divertir si jamais vous tombez sur un jour de pluie lors de votre séjour à San Diego (art, histoire naturelle, science, automobile… Il y en a pour tous les goûts).

Que faire à San Diego ? Visiter Old Town !

Un lieu très agréable à visiter à San Diego, c’est Old Town, la vieille ville. C’est un coin très touristique, où l’on trouve de vieilles maisons, des commerces à l’ancienne… On aime ou on n’aime pas, mais pour nous, c’est une bonne petite attraction à l’américaine ! On se croirait un peu dans un décor de far west, ce qui est toujours sympa. De plus, Old Town a l’avantage d’abriter de nombreux restos mexicains. Un délice !

On vous conseille Casa de Reyes, avec son immense carte de Margaritas et sa bonne ambiance. Mais il y en a d’autres !

Que voir à San Diego ? North Park et son style underground

Vous cherchez que faire à San Diego et vous aimez le street art, les quartiers vivants, avec une âme ? Direction le nord de San Diego et son quartier North Park. Ici vous pourrez profiter d’une ambiance décontractée, faire la chasse aux œuvres de rues et déguster une bière dans l’une des brasseries du coin. 

Que faire à San Diego ? Découvrir ses plus belles plages

San Diego possède de superbes plages le long du Pacifique. Idéal pour admirer le coucher de soleil… Il en existe plusieurs, voici nos préférées :

La Jolla

Incontournable lors d’un séjour à San Diego, La Jolla est surtout populaire pour sa population d’otaries qui vient s’y dorer la pilule. C’est un quartier vraiment charmant, les paysages sur la côte sont superbes et puis c’est toujours chouette de rencontrer des animaux ! Un incontournable pour nous lors d’un séjour à San Diego !

Ocean Beach

Ocean Beach, c’est le côté hippie de San Diego, pas prise de tête… On adore ! Il y  a plein de commerces étonnants dans le coin, et bien sûr une immense plage, parfaite pour chiller. C’est également ici que se trouve une véritable institution de San Diego en matière de nourriture : Hodad’s ! Considéré par de nombreux habitants comme les meilleurs burgers de la ville (voir du pays), c’est un resto à l’ambiance hyper décontracté avec des hamburgers énormes et de qualité ! Rien que le lieu vaut le coup. Mais attention, armez-vous de patience, car il y a toujours la queue !

Mission Beach

Une autre plage très sympa ! Outre la baignade, on peut faire du roller coaster avec l’océan en toile de fond. Plutôt cool, non ?!

L’île de Coronado

Accessible depuis un long pont, Coronado Island se situe en face du centre-ville de San Diego. C’est une petite île agréable pour se promener et de là on peut admirer la jolie skyline. En plus de ses nombreuses plages, on peut aussi visiter le superbe Hôtel del Coronado, datant de 1888, où de multiples célébrités ont séjourné. 

Embracing Peace Statue

Près de l’USS Midway, se trouve une grande statue provenant d’un célèbre cliché où l’on voit un couple s’embrasser. C’est le lieu parfait où faire une photo en amoureux ! Vous pourrez également en profiter pour visiter le musée de l’USS Midway, un porte-avion de la marine américaine. À savoir que San Diego possède l’une des bases navales les plus importantes des États-Unis. 

Que faire à San Diego ? Découvrir ses attractions les plus célèbres

Compliqué d’évoquer ces attractions aujourd’hui, car nous n’adhérons plus vraiment à ces pratiques. Nous les avons cependant visités quand nous vivions à San Diego. C’était il y a 12 ans et depuis notre regard a changé, notamment à cause des nombreux voyages que nous avons faits par la suite. Nous n’aimons plus voir des animaux enfermés, ou faire des spectacles, etc.

Ce sont toutefois des lieux importants de la ville, donc je vais en parler, même si je ne les recommande pas vraiment à titre personnel.

  • le Zoo de San Diego, célèbre dans le monde entier (il a même accueilli un T-Rex dans Jurassic Park : le monde perdu 😂) ;
  • SeaWorld, qui propose des attractions ainsi que la découverte d’animaux marins et des spectacles animaliers… Nous ne cautionnons plus du tout ! S’il vous plait, évitez de visiter ce parc en particulier ;
  • le Safari Park, qui me semble la meilleure alternative : c’est un parc zoologique, mais ici les animaux ont de grands espaces (même si ça reste bien un zoo, avec des activités controversées).

De belles randonnées à faire autour de San Diego

Besoin d’échapper à la vie citadine et de retrouver des coins nature ? En s’éloignant un peu du centre-ville, c’est vite possible ! Découvrez 3 randonnées à faire lors d’une visite à San Diego :

  • Torrey Pines, un lieu magnifique en bord d’océan, avec des falaises aux formes et aux couleurs étonnantes… À ne pas manquer !
  • Poway Lake, un très beau lac entouré de ravissantes collines. Un décor très agréable et peu fréquenté. 

Et voilà les principaux points d’intérêts de San Diego ! Cependant, le charme de San Diego se trouve en l’explorant et en la vivant… Ici les gens sont à la cool, et ça change tout !

Bien sûr il serait dommage de se cantonner à San Diego alors que l’Ouest américain offre des paysages incroyables et d’autres villes mythiques. Découvrez aussi que faire autour de San Diego.

Que faire, voir ou visiter autour de San Diego ?

Los Angeles

Los Angeles, la capitale du cinéma, se trouve à seulement 2h de route de San Diego. L’occasion d’aller découvrir Hollywood, le Walk of Fame ou bien de passer une journée à Disneyland (le tout premier !) ou à Universal Studios. 

Découvrez notre article sur Los Angeles et celui sur Universal Studios !

Legoland

Legoland est un parc d’attractions, sur le thème des… Lego (vous ne l’aviez pas vu venir, n’est-ce pas !). Nous ne l’avons pas fait, mais il semblerait que ce soit une belle sortie familiale. Legoland se trouve à une bonne demi-heure du centre de San Diego.

Le parc d’état Anza-Borrego

Situé à 1h30 de San Diego, Anza-Borrego est un parc assez méconnu qui offre des paysages désertiques. L’entrée est gratuite et vous pourrez également découvrir des palmiers californiens géants !

Le Mexique

Parce que San Diego est la ville la plus mexicaine des États-Unis, pourquoi ne pas aller faire un tour de l’autre côté de la frontière ? Vous pouvez vous arrêter à Tijuana, qui est vraiment juste à côté ou aller un peu plus loin, jusqu’à Rosarito par exemple. Parfait pour déguster des cocktails et de la nourriture mexicaine à moindre prix ! 


Prêts à visiter San Diego ?! N’hésitez pas à consulter nos autres articles sur les USA pour vous aider à créer votre itinéraire ou en savoir plus sur certains parcs (Grand Canyon, Bryce Canyon…).

Vous êtes-vous déjà rendus à San Diego ou est-ce une ville qui vous attire ?

Visiter Santiago du Chili et Valparaiso…

…Et ce, en période de crise et de manifestations 😅

Nous sommes arrivés au Chili le jeudi 17 octobre 2019 au soir, la veille du début de grosses manifestations dans tout le pays. Nous avons connu quelques répercussions, en allant au désert d’Atacama, et à cause des problèmes sur la route nous avons préféré prendre un avion de Calama jusqu’à Santiago plutôt qu’un long bus afin de ne pas louper notre vol pour l’île de Pâques. Mais c’est en retournant pour de bon à Santiago du Chili, après notre séjour sur l’île de Pâques, que nous nous sommes vraiment rendus compte de l’ampleur du phénomène.

A Calama, « petite » ville de 180 000 habitants, nous avions déjà vu des manifs, nous avions remarqué les drones voler le soir pour surveiller le centre-ville, nous avions senti l’odeur des bombes lacrymogènes qui piquent encore les yeux et la gorge un lendemain d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, nous avions expérimenté le couvre-feu (interdiction de sortir dans les rues après 20h). Mais c’est à Santiago, capitale du pays, puis à Valparaiso, que nous avons vraiment vu l’importance de ces manifs.

Nous avons passé quelques jours à Santiago dans une résidence tranquille (en airbnb) avant de partir pour l’île de Pâques ; c’est pendant ce laps de temps que le couvre-feu s’est levé, et nous en avons profité pour sortir et commander des sushis à un resto à côté (libertéééé). Mais les supermarchés restaient fermés, on voulait faire des provisions avant de partir sur l’île de Pâques qui est très chère, mais ça a été compliqué. Heureusement on a trouvé quelques petites choses en épicerie.

Après notre séjour sur l’île loin de toute cette agitation, à peine revenus à Santiago, on a senti la différence quand on a pris un uber jusqu’à notre logement et qu’on a vu tout ces graffitis sur les murs et les rues bloquées par des feux (souvent de pneus) sur la route.

Santiago du Chili dévastée

Visiter la capitale d’un pays alors que son peuple est en pleine révolution, c’est assez spécial.
Nous logions dans une auberge, dans un quartier tranquille, en-dehors du centre-ville pour ne pas se retrouver au milieu des manifestations. Nous avons vu quelques personnes manifester depuis notre fenêtre mais rien de plus, la vie dans le quartier se déroulait plutôt normalement.
Il était par contre préférable de sortir visiter Santiago en début de journée, car c’était en fin d’après-midi que les manifestations commençaient et que ça pouvaient déraper. Nous rentrions donc à notre auberge pour 16h environ, par mesure de sécurité.
Nos déplacements furent également impactés car certains métros ne circulaient pas et certaines stations étaient fermées. Nous avons demandé conseils aux employés de l’auberge, qui, mieux au courant que nous, se tenaient informés via un compte Twitter qui recensait les métros et stations toujours ouvertes. Par chance le métro le plus proche de chez nous était ouvert mais une station où nous voulions nous arrêter était fermé. On a compris pourquoi quand on est passé devant : l’entrée était totalement bouchée, défoncée.

Plaza des Armas

La station de métro de la Plaza des Armas (place centrale, comme dans toutes les villes d’Amérique latine) étant fermée, nous prenons un métro qui nous amène au plus proche (Bella Artes) puis on fini à pieds. Ça nous permet de découvrir un peu plus le centre. C’est une très grande place, il y a beaucoup de monde. Quelques statues devant l’église vandalisées mais ça va.

Mercado Central

Nous avions pris l’habitude d’aller au marché dans les villes que nous visitons et d’y manger car on y trouve de la gastronomie simple, locale, et généralement bonne, copieuse et pas chère. Nous voulions donc tenter cela au Chili. Mais ici, ça n’a rien à voir ! Le marché n’est pas du tout un endroit où les locaux viennent manger, c’est un enchainement de petits restos, sympas oui, mais pas du tout authentiques comme on en avait l’habitude. Le mercado central est un marché couvert, vers le centre on trouve les prix les plus chers, les restos situés vers l’extérieur sont meilleur marché, c’est là, à la Caleta, où nous avons mangé un ceviche de poisson frais (pour environ 5€ chacun), avec un mini-verre de Pisco Sour offert.

Cerro Santa Lucia

Près de la station de métro Bella Artes, nous nous rendons au Cerro Santa Lucia, un jardin sur une petite colline. L’entrée est gratuite, mais il faut s’inscrire à l’entrée. C’est mignon et étonnamment calme, alors que c’est entouré de la ville et de voitures qui passent plus bas.
On voit un groupe de personne qui débattent (politique, révolution ?).
La vue en haut est jolie, il y a des traces du passé défensif du lieu. Un endroit bien agréable pour savourer notre pique-nique.

Le quartier Bellavista et le Cerro de San Cristobal

Nous passons par la plaza Italia, le centre des manifestations (qu’on voyait à chaque fois à la télé aux infos pendant les manifs). Sur le chemin on croise énormément de statues dégradées, taguées, de messages politiques sous forme de graffitis.
Arrivés dans le quartier Bellavista, on remarque que c’est aussi un endroit qui a pris cher, les feux de circulation ne marchent plus, des objets jonchent les routes, et on arrive même devant un feu de poubelle en pleine rue et en pleine journée.

On tombe par hasard sur un coin très sympa qui fait contraste avec le reste, où il y a plein de bars et restaurants. Ça fait bizarre de voir ce genre d’endroits fonctionner comme si de rien n’était au milieu de ce chaos.

Nous marchons jusqu’au parc San Cristobal, où nous prenons le funiculaire qui nous amène en haut du Cerro San Cristobal, une haute colline d’où on a une impressionnante vue sur la ville et les montagnes qui l’entourent. Il y a aussi une statue de la vierge Marie (toujours très important d’avoir une Marie ou un Jésus qui veille sur la ville).

En repartant, nous devons marcher un peu pour arriver à une station de métro ouverte, ça sent la bombe lacrymo, des commerces ont été vandalisés, sont vides…

La déception à Valparaiso

Depuis Santiago nous prenons un bus pour Valparaiso, une ville bohème et tendance en bord de mer qu’on nous a beaucoup vanté. Il y a des bus régulièrement entre les deux villes, mais arrivés à la gare de Valparaiso, on se rend compte que la route devant est barrée et qu’il y a des manifs qui se préparent. On trouve quand même un uber qui nous amène à notre chambre airbnb, qui se trouve sur une des nombreuses collines de la ville. Nous rencontrons Paco et Ximena, un couple chilien qui nous accueille chaleureusement dans leur maison d’artiste, avec leur chien et leurs trois chats (pour notre plus grand bonheur !).

Balade sur les collines autour de Valpo

Suivant les conseils de Paco, nous prenons la rue Alemania, d’où l’on a des points de vues sur le ville en amphithéâtre. On voit aussi beaucoup de street-art, l’une des caractéristiques de la ville. On se promène dans le Cerro Alegre et le Cerro Concepcion, où l’on voit encore beaucoup d’autres œuvres de rue, mais avec des petits restos et salons de thé tendance. C’est agréable.

Pour voir de nombreux street-art, on se rend (difficilement) au musée à ciel ouvert, un regroupement d’œuvres murales de divers artistes, inauguré en 1992.

Le centre-ville de Valparaiso

Promenade dans le centre, au bord de mer. C’est pas folichon, tout est très très sale, c’est moche, ça pue. On ne peut pas trop lever les yeux vers les tags sur les murs car on doit surveiller où on pose les pieds pour éviter les crottes de chien ! Nombreux commerces sont fermés à cause des grèves et manifs. On va vers le port, quelques personnes sont posées au bord, à lire un livre, observer les otaries en face, fumer un joint…
Petit aparté : la consommation de marijuana est illégale au Chili, pourtant ça sent le cannabis partout ! Les chiliens sont également des fumeurs de tabac, ce qui nous a fait bizarre, car dans les pays précédents, personne ne fume (à part à Mexico City et certains endroits en Colombie).

Comme Valparaiso est une ville entourée de collines, il y a beaucoup d’escaliers (parfaits pour le cardio !) et de funiculaires, appelés ascensor. Cependant il existe un véritable ascenseur publique : Ascensor Polanco, qu’on utilise pour monter en haut d’une colline (c’est comme un transport en commun quoi). On y accède via un tunnel sombre et on monte dans l’ascenseur à plusieurs, avec un « liftier » (le monsieur qui appuie sur le bouton pour monter et descendre). Cet ascenseur date de 1915.

Coincés à cause des manifs, c’est reparti !

Le jour de notre départ de Valparaiso, imprévu : la journée a été déclaré jour de manif nationale ! Il n’y a aucun bus pour retourner à Santiago ! Évidemment on apprend ça le jour même. Heureusement nous pouvons prolonger notre séjour d’une nuit chez Paco et Ximena, et nous profiterons de cette journée pour nous reposer, avancer sur le blog, discuter avec Paco de la situation au Chili et des gilets jaunes (oui oui) et profiter de ses bons conseils de choses à voir pour la suite de notre voyage ! Il connait bien son pays et nous a fait une liste de plein de choses à visiter, pas forcément connues des touristes étrangers. Hyper sympa, on suivra certaines de ses recommandations, même si on ne pourra pas tout voir, surtout en se déplaçant en transport en commun (c’est plus simple avec son propre véhicule).

Pour résumé, ce fut un moment un peu spécial du voyage, se retrouver dans cette ferveur révolutionnaire. Santiago est une ville qui semble plutôt intéressante, les montagnes environnantes ajoutent du charme et il y a quelques quartiers très agréables. Par contre grosse déception à Valparaiso. C’est le coup de cœur de nombreux voyageurs mais nous n’avons pas aimé, en dehors de la vue depuis les collines et du très beau street-art, nous avons été choqué par la saleté… Et pourtant après plus de 6 mois en Amérique du Sud, on ne pensait plus être choqué par ça ! D’ailleurs il semblerait qu’elle soit peu appréciée des chiliens pour ces mêmes raisons.

Infos pratiques, conseils (prix fin 2019)

  • Où dormir à Santiago du Chili ? → Hostal Vitalia, très agréable, personnel jeune et sympa (des voyageurs), dans un quartier cool, beaucoup de français xD
  • Où dormir à Valparaiso ? → Chez Paco et Ximena en Airbnb (ils louent deux chambres). Un coup de cœur, on se sent super bien chez eux, belle vue depuis la chambre et on a beaucoup discuté avec Paco qui parlait un peu anglais. On était super contents de pouvoir câliner le chien et les chats mais si vous n’êtes pas à l’aise avec ces petites bêtes, cet endroit n’est pas pour vous.
  • Prix du funiculaire San Cristobal à Santiago : 2500 CLP A/R la semaine ; 2900 CLP le week-end (entre 3 et 3,5€)
  • Prix de l’ascensor Polanco : 100 CLP (environ 0.20€)

Huacachina, Paracas et Moron : oasis et animaux

Après Nazca, nous continuons de monter vers le nord en suivant la côte.

L’oasis de Huacachina

Nous arrivons dans la ville d’Ica pour une courte escale. Nous avons réservé un hôtel proche de Huacachina, l’oasis. Nous nous y rendons en moto-taxi (le plus économique).
L’oasis fait très usine à touristes. Direct on nous aborde pour essayer de nous vendre des tours en buggy et compagnie. On passe notre tour.

Nous recherchons un resto, il y en a une ribambelle autour de l’oasis. Dans le premier on nous ignore totalement, impossible de passer la commande alors nous partons (dommage ça avait l’air bien) et en choisissons un autre. Rien de fou mais il est 16h et nous commençons à crever la dalle !

Nous grimpons ensuite sur une des dunes qui entourent l’oasis afin de regarder le coucher de soleil. Pas facile de marcher dans tout ce sable !

Cependant la vue autour de nous est belle : des dunes, un bout de la ville d’Ica et bien sûr l’oasis. Il y a beaucoup de monde qui se pose et regarde ce spectacle. Certains en profitent pour redescendre avec une planche (comme en snowboard).

Nous regardons les lumières de l’oasis s’allumer puis rentrons à notre hôtel, toujours en moto-taxi.

Paracas

Nous nous arrêtons dans la petite ville balnéaire de Paracas. La plupart des routes sont en terre (mais c’était aussi le cas à Nazca), il y a plein de restos en bord de mer qui proposent des happy hours (auxquels nous ne résisteront pas).

Découverte en bateau des îles Ballestas

Départ matinal avec un groupe d’une vingtaine de personne sur un petit bateau, accompagné de deux guides pour aller jusqu’aux îles Ballestas. Celles-ci sont accessibles seulement en bateau, c’est un repère pour les oiseaux et animaux marins.

Sur la « route » on passe devant le Chandelier, un dessin possiblement fait par la civilisation Paracas ou par des pirates. Encore un mystère !

Arrivés aux îles, on ne peut pas débarquer dessus, on en fait juste le tour en bateau. On voit énormément d’oiseaux, c’est impressionnant ! On a également la chance d’observer des otaries et même des manchots ! Plutôt étonnant d’en voir ici, si proche de la ligne de l’équateur.

Par contre le temps est couvert et il fait très froid (surtout que le bateau n’est pas fermé alors on est en plein vent). Mieux vaut prévoir un coupe-vent.

La réserve de Paracas

Comme le tour des îles est assez rapide (environ 2h) nous avons le temps de faire un autre tour (organisé) dans la réserve, dont l’entrée est proche de la ville.
L’endroit est immense et nous n’en verrons qu’une petite partie.

Notre guide est sympa et explique beaucoup de choses, même TROP. En plus il donne les explications en espagnol et en anglais (en soit c’est super), alors il ne s’arrête jamais de brailler, au bout d’un moment c’est fatiguant xD

On voit des flamands roses de loin, puis on visite un musée sur le parc et ses habitants actuels et anciens (des pélicans et manchots géants ainsi que le terrible megalodon – requin géant).

Vous voyez les flamands roses ?

On nous amène à divers point de vue, dont la « Cathédrale » (écroulée en 2007 suite à un séisme), on voit plusieurs plages.

On descend une grosse « colline » de sable qui est très raide, c’est un peu flippant ! Pas sûr qu’on avait le droit car juste après un garde du parc arrive et a l’air d’enguirlander le guide !

On finit le tour dans un « village » de pêcheurs où il n’y a que des restos en fait. Ça pue l’arnaque à touristes ! Les plats sont un peu chers et on n’a pas très faim, alors on ne fera pas leur affaire.

Petit détour par Pisco

Une fois rentrés à notre petit hôtel, notre hôte nous explique comment nous rendre à Pisco. Un colectivo doit passer dans la rue, parfait !

On se retrouve sur la banquette arrière d’une voiture à priori normale, accompagné d’un péruvien. À l’avant le chauffeur et une femme avec son bébé (pas attachés – normal). Nos sacs tiennent à peine dans le coffre. Plutôt improbable comme expérience ^^

La laguna Morón – ou l’autre oasis

La fille à l’accueil de notre hôtel nous renseigne pour aller à la laguna Morón, une oasis pas très touristique, accessible depuis Pisco.
Un moto-taxi nous amène jusqu’au Mercado (on s’attendait à un marché couvert mais ce sont juste des stands dans la rue… Un gros bordel ! Lol)
Le tuktuk nous indique où sont les colectivos pour le village de Bernales, situé à côté de la laguna.

Après environ 30 minutes de colectivo, nous arrivons à Bernales. Le gars nous dit qu’on doit decendre et heureusement un monsieur dans le colectivo nous indique le chemin pour aller à la laguna.

Nous partons à pieds (il est aussi possible de payer un tuktuk ou un taxi), sur le chemin nous rencontrons des écolières, toutes contentes de nous voir, qui nous font coucou et nous lancent des « hello » « how are you ? » en riant.

On se retrouve rapidement au milieu des champs, on croise des agriculteurs. Dont une voiture avec 3 hommes qui s’arrêtent et nous demandent si on va à la laguna moron. On pense qu’ils vont nous dire que c’est fermé ou qu’on doit être véhiculé ou on ne sait quoi, histoire de nous soutirer quelques soles mais pas du tout, ils veulent juste nous indiquer le chemin.

Les gens sont juste sympas !

Après 45 minutes nous arrivons à l’oasis. Il n’y a personne, excepté 3 personnes (2 françaises -toujouuurs des français !!- et leur guide, qui nous ont doublé en voiture).
Un endroit hyper tranquille et sauvage ! On se pose sur une dune. C’est juste dommage qu’il fasse gris, s’il avait fait beau on aurait pu se baigner mais là il fait trop froid.

Sur le chemin retour, nous aurons droit à une pluie fine. De retour au village nous interpellons un colectivo et retournons à Pisco.
Le soir nous mangeons à l’hôtel et discutons avec la réceptionniste, adorable et ravie de nous faire travailler notre espagnol.

Conseils pratiques

Comment aller à l’oasis de Moron depuis Pisco.

Tuktuk jusqu’au mercado : entre 2,5 et 3 soles (moins d’un euro).
Colectivo pisco – bernales : 4 soles (1.10 €) par personne.
Puis en taxi ou à pieds jusqu’à l’oasis (demander votre chemin et regarder sur maps.me. Pas compliqué, il faut suivre une route de terre, terrain plat). Prévoir un pique-nique ou manger avant / après (ça nous a prit une demi-journée).
En comparaison nous avons vu que les tours pour y aller étaient à 150 soles (41 €) par personne…!