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Que faire à Gran Canaria, sur et hors des sentiers battus : notre guide complet

Après avoir visité Tenerife, La Gomera, Fuerteventura et Lanzarote, nous voici à la découverte de Gran Canaria ! On commence à connaitre les îles Canaries comme chez nous ! 😜 Alors aujourd’hui sur le blog, après avoir passé 1 mois sur cette île, on vous explique que faire et que voir lors d’un voyage à Gran Canaria, notamment avec quelques endroits hors des sentiers battus.

Présentation de Gran Canaria

Gran Canaria, ou la Grande Canarie en français, est l’une des îles principales de l’archipel des Canaries. Elle appartient à l’Espagne et est située dans l’océan Atlantique, face au sud du Maroc.

Le sud de l’île possède le climat le plus chaud et le plus sec. C’est donc tout naturellement ici que l’on retrouve les grands hôtels, les resorts et un nombre important de touristes qui viennent se dorer la pilule toute l’année.

Toute la côte orientale est très peuplée, c’est là que se situe Las Palmas de Gran Canaria, la plus importante ville de toutes les Canaries et la 10e plus grande ville d’Espagne.

En lisant ça, vous vous dites peut-être que Gran Canaria est bien trop remplie de monde pour une petite île ! Et c’est précisément ce que je pensais avant de venir. Et oui c’est vrai, il y a du monde. MAIS (oui c’est un grand mais !) cela est loin de refléter l’île dans sa globalité.

Nous logions dans le nord-ouest et on peut vous assurer qu’il n’y a pas foule. Toute la côte ouest est montagneuse, ce qui fait qu’il y a peu d’habitations, que des petits villages. Et c’est pareil dans tout le centre, très montagneux également, qui offre des paysages merveilleux et des randonnées à ne pas savoir où donner de la tête.

Bref, à Gran Canaria, il y en a pour tous les goûts ! 😉

Découvrez que faire à Gran Canaria, avec nos incontournables selon les coins de l’île.

Que faire à Gran Canaria : hors des sentiers battus dans le nord-ouest de l’île

Sur les traces des Guanches, les premiers habitants des Canaries

L’un des avantages de Gran Canaria par rapport aux autres îles Canariennes, c’est que l’histoire préhispanique est bien plus présente. On peut enfin en découvrir un peu plus sur les premiers habitants des Canaries : les Guanches. Il existe 3 sites, dans la même région, ce qui fait que vous pouvez les parcourir en une journée si vous le souhaitez. Nous vous conseillons d’en visiter au moins un, car l’histoire guanche est tellement méconnue, c’est intéressant d’en apprendre plus.

Voici les sites guanches en question, que nous avons visités :

Le musée parc archéologique Cueva Pintada

Situé en plein dans la ville de Galdar, ce musée expose des objets guanches et surtout, il entoure une zone archéologique d’un ancien village. On y découvre les ruines d’anciennes maisons, lieux de rituels et surtout la Cueva Pintada, des peintures dans une grotte. Ces peintures représentent des formes géométriques colorées et sont une énigme pour les chercheurs. Elles sont protégées de la lumière, derrière une vitre, et on ne peut y accéder que 2 fois par heure pendant quelques minutes (interdiction de prendre des photos). Il y a aussi des reconstitutions de maisons et des vidéos explicatives.

C’est un lieu passionnant, une visite guidée en français est proposée tous les jours à 15h. Nous l’avons raté de peu, mais cela se visite bien seul aussi, car les vidéos sont proposées en plusieurs langues, dont le français. Le personnel est également très sympa et fera au mieux pour vous.

Prix : 6 €. Comptez environ 1h de visite.

Visiter la Necropolis de Maipés

À la sortie de la ville d’Agaete, la Necropolis de Maipes est une visite très intéressante dans un magnifique environnement, au milieu des montagnes. Cette ancienne nécropole abrite 700 tombes guanches faites de pierres volcaniques. Cela donne une petite balade entrecoupée de panneaux explicatifs (en anglais et espagnol seulement).

Nous avons beaucoup aimé, pour le côté historique, mais aussi la quiétude du lieu. Nous vous conseillons d’aller ensuite dans la Vallée d’Agaete, qui est de toute beauté. (Voir plus bas)

Prix : 3 € seul ou 5 € combiné avec le Cenobio de Valeron (ci-dessous). Comptez environ 45 minutes ~1 heure de visite en prenant votre temps.

Visite du Cenobio de Valeron

Une visite très rapide (30 minutes). On se retrouve au milieu des montagnes, il faut monter quelques escaliers pour accéder à cet ancien garde-manger. C’est vraiment impressionnant de voir les efforts qu’ils devaient fournir pour mettre de la nourriture à l’abri. Parce que ça grimpe bien ! La vue est très sympa et il y a de nombreux panneaux explicatifs.

Nous vous conseillons de continuer la route pour vous retrouver « en face ». Nous l’avons prise juste pour explorer un peu les alentours et nous avons été surpris par la vue sur le cenobio au loin. Très étonnant !

Prix : 3 € ou 5 € combiné avec la Necropolis de Maipés . 30 minutes de visite (sans se presser !)

Petite pause à Agaete et Puerto de los nieves

Agaete est une petite ville avec un centre agréable et un joli jardin botanique (1,5 €, environ 30 minutes, ferme à 17 h). De très beaux arbres, des plantes originales, parfait pour une pause bucolique. Nous nous garons sur le parking juste à côté, qui est gratuit.

Nous allons ensuite à pied jusqu’à Puerto de las Nieves, le port de la ville, situé à environ 1 km.

Ce port est un lieu très charmant avec ses bâtiments bleu et blanc. La vue sur les falaises est splendide. En nous promenant sur la jetée, nous sommes impressionnés par la puissance des vagues qui viennent s’y briser ! De nombreux restos occupent le front de mer, sympa pour se relaxer.

C’est également depuis ce port que nous avons pris le ferry pour Tenerife avec la compagnie Fred Olsen (l’agence de location Cicar s’y trouve aussi, nous avons donc pu y laisser la voiture avant d’embarquer, pratique).

Dégustation dans la Vallée d’Agaete

Après la visite de la Nécropole de Maipés, nous continuons la route qui s’enfonce dans les montagnes, direction la Vallée d’Agaete. Les paysages sont fabuleux, on adore !

Nous nous arrêtons à la Bodega Los Berrazales. La visite coûte 10 € par personne, avec une dégustation à la fin (vin et café de l’exploitation et produits canariens). L’emplacement est hyper beau, avec une végétation luxuriante, ils font pousser de nombreux fruits (banane, mangue, raisin…), mais aussi des caféiers. En effet, c’est le seul endroit d’Europe où l’on fabrique du café ! (oui, je sais, on est plus du côté du continent africain, mais c’est espagnol donc ça reste européen ^^)

Nous y étions en fin d’après-midi donc ce n’était pas le moment, mais il y a un restaurant où il doit être très agréable de déjeuner, à l’ombre des arbres.

Si vous avez le temps, c’est une visite très sympa (en espagnol ou en anglais) et c’est parfait pour acheter quelques souvenirs. On a craqué sur du vin blanc, des savons à l’odeur envoutante, du café pour faire goûter (on n’est pas vraiment des consommateurs de café ^^) et de la confiture de café (une découverte étonnante !).

Parc Tamadaba

La partie ouest de Gran Canaria est restée très sauvage grâce à ses montagnes, réparties sur le parc naturel Tamadaba. En voiture sur les petites routes, à la découverte de petits villages et surtout de magnifiques points de vue.

Ne pas louper le mirador El Balcon, hyper impressionnant.

Juste après, nous faisons un arrêt à la Playa de la Aldea, une petite plage avec quelques restos. Nous prendrons notre déjeuner ici, à « El Charco » : tapas et plats des Canaries, dont le gofio escaldado. L’ambiance est tranquille et agréable, ça fait vraiment vacances.

Nous continuons ensuite la route jusqu’à Puerto Mogan. Sur le trajet nous en prenons encore plein les mirettes, et faisons un petit arrêt pour admirer les couleurs à Los Azulejos.

C’est une route qui prend du temps mais qui offre des vues spectaculaires, dans un coin qui semble à part du reste de l’île. Nous avons adoré prendre notre temps par ici !

Visiter le sud de la Grande Canarie : entre resorts et paysages désertiques

Le sud est clairement la partie touristique de l’île, difficile donc de sortir des sentiers battus. Bien que leur popularité puissent en rebuter certains, ces endroits méritent d’y jeter un œil.
Malgré tout, nous avons quand même découvert une randonnée peu connue, hors des sentiers battus, qui vaut clairement le détour : la randonnée vers el Arco del Coronadero, une arche gigantesque.

Les dunes de Maspalomas

Maspalomas est une station balnéaire, avec quantité de bars, restos et autres loisirs. Nous nous y sommes rendus simplement pour découvrir la curiosité du coin : les grandes dunes à côté de la plage (tout aussi grande). C’est très sympa de s’y promener, ça nous a rappelé les dunes de Fuerteventura. Par contre Maspalomas est vraiment une ville à touriste alors ici pas de parking gratuit, contrairement à la plupart des lieux de l’île que nous avons visités.

Nous avons mangé dans un quartier hors de la ville (moins touristique), au Grill Abraza, c’était délicieux !

Puerto de Mogan

Une autre ville très touristique, mais bien plus charmante : Puerto de Mogan. C’est le « saint-Trop » de Gran Canaria. En arrivant, on a eu un peu l’impression d’être à Disneyland, mais le port est quand même ultra-mignon. Malgré l’afflux de monde, nous avons bien aimé nous y promener et boire un cocktail face au port dans l’un des nombreux bars. Ici aussi, les parkings sont payants !

Randonnée dans le Barranco Hondo, vers Arco del Coronadero

Pas très loin de Maspalomas, un coin très sec qui ne fait pas rêver au premier abord : près d’une usine, des champs de sacs plastiques (oui oui, c’est le terme approprié). Mais pourtant c’est une rando hors des sentiers battus qui vaut bien le détour et l’effort ! Les paysages nous en ont mis plein les yeux.

Retrouvez plus de détails dans un futur article sur les randos aux Canaries.

Visiter le Nord Est de Gran Canaria, avec ses belles villes

Que faire à Las Palmas de Gran Canaria ?

Quartier Vegueta

Las Palmas est une immense ville, mais nous avons adoré nous promener dans son quartier Vegueta. C’est vraiment un incontournable. Hyper mignon, avec des ruelles colorées, des rues pavées, et une ambiance très tranquille. On a un peu l’impression de retourner dans le temps.

Ne manquez pas la Catedral Santa Ana avec sa grande place. Ça nous a rappelé les plazas en Amérique du Sud.

Casa de Colon

Une visite pour les amoureux d’histoire et d’exploration dans le quartier Vegueta, c’est la casa de Colon. C’est une superbe bâtisse qui a accueilli Christophe Colomb en 1492 lors de l’un de ses voyages vers les Amériques (d’où son nom). Datant de la fin du 15e siècle, c’est l’une des plus belles maisons de la ville. Elle est très bien entretenue et possède un splendide patio typique.

À l’intérieur, c’est un musée sur les voyages de Colomb en Amérique, ses arrêts aux Canaries, cartographies de l’époque… Mais aussi une reproduction de l’intérieur de la Niña, l’une des frégates de Colomb : c’était vraiment tout petit ! On est impressionné par ces hommes qui traversaient l’océan sur ces petites embarcations. Quelle aventure !

Un lieu très intéressant, au prix de 4€. Juste à côté se trouve une jolie chapelle : la Ermita de San Antonio Abad, où Colomb allait prier.

Quartier Triana

À côté du quartier Vegueta, un autre joli quartier de Las Palmas : Triana. Plus moderne, avec sa grande rue piétonne (Calle Triana) remplie de magasins et au bout le parc San Telmo, où l’on peut se reposer sur un banc.

Si vous passez par la Calle Triana, ne manquez pas le glacier Dassie. On n’a malheureusement pas eu le temps d’y retourner donc je n’ai goûté que la glace au chocolat (pour laquelle ils ont eu un prix), mais croyez-moi, mes papilles s’en souviennent encore ! (2,5€ la boule)

Arucas

Le centre-ville d’Arucas

Une jolie petite ville avec un centre ancien agréable. L’église San Juan Bautista est très impressionnante ! De style néo-gothique, elle contraste avec les couleurs des bâtiments autour. Un parking gratuit se trouve juste à côté. Un parc se trouve dans le centre, parfait pour flâner.

Le Jardin de la Marquisa

Nous rejoignons à pied le Jardin de la Marquisa (15 minutes de marche depuis le centre). L’entrée est de 6 €, mais quand nous y sommes allés (15 h) c’était 5 €. C’est un grand jardin, très reposant et magnifique. Il y a de nombreux arbres, palmiers, cactus… Des paons s’y promènent aussi. Un très bel endroit.

La Montaña de Arucas

Pour une vue sur la ville et les alentours, rendez-vous en haut de la Montaña de Arucas. Malheureusement le resto qui se trouvait en haut est totalement à l’abandon, c’est aujourd’hui une vraie ruine qui gâche le lieu.

Le Barranco de Las Vacas : un petit air de canyon américain

Il faut s’enfoncer un peu dans les terres, sur des petites routes pour arriver jusqu’au Barranco de Las Vacas. Cet endroit s’est fait connaitre à l’aide d’internet (on l’a trouvé sur un blog). C’est un lieu tout petit, un peu victime de son succès (grâce à Instagram). Il vaut donc mieux éviter d’y aller le week-end, et préférer de s’y rendre tôt le matin ou en fin de journée. Le parking est vraiment minuscule, c’est un peu galère.

Comptez 20 minutes de marche aller-retour (d’où son succès : c’est accessible très facilement). Utilisez l’application maps.me ou suivez les gens pour trouver le bon chemin, car rien n’est indiqué.

On se croirait un peu dans un Antelope Canyon miniature. Pour avoir visité celui de l’Ouest américain, clairement ce n’est pas la même taille ! Ici c’est tout petit. Mais ça n’empêche pas que c’est très joli et photogénique 🙂

Incontournable : le centre de Gran Canaria

Nous avons consacré une journée entière à la découverte du centre montagneux de Gran Canaria. C’est vraiment une région à ne pas manquer tant elle est belle ! Ici on roule sur de petites routes, on admire les vues et on se dégourdit les jambes sur les sentiers de randonnée.

Visiter le centre de Gran Canaria en une journée : suivez-nous !

La Caldera de Galdar

En venant depuis le nord, nous passons dans des paysages verts et brumeux… On se croirait presque en pleine campagne écossaise !

Nous nous arrêtons à la Caldera de Galdar, un cratère d’un ancien volcan. Il y a cependant trop de brouillard, on ne voit pas grand-chose, et certainement pas la vue sur l’île qu’on était censé avoir ! Il y a 2 points de vue sur la Caldera, accessibles en voiture. Des randonnées ont l’air également possibles autour.

Tejeda

On continue la route et on se retrouve assez haut pour passer de l’autre côté de la montagne : ici pas de brouillard, pas un seul nuage dans ce magnifique ciel bleu ! Le contraste est saisissant. Nous faisons quelques stops sur la route pour profiter des magnifiques vues.

Ensuite nous nous arrêtons rapidement au village de Tejeda, qui a l’air ultra charmant, au milieu des montagnes avec vue sur le Roque Nublo, l’un des symboles de Gran Canaria. Ça donne envie de profiter du soleil à l’une des nombreuses terrasses mais nous avons un autre programme pour la journée…

Randonnée depuis le Pico de los Nieves

Nous nous rendons au Pico de los Nieves, le point le plus haut de Gran Canaria (1950 m). D’ici, la vue est magique, sur le Roque Nublo et au loin Tenerife ! Nous partons ensuite pour une randonnée de 10 km, qui nous a donné quelques sueurs froides à la fin avec une pente glissante et très très raide. Mais c’était une rando hyper agréable et belle, à travers les arbres, qui nous a menés jusqu’à la Ventana del Nublo, une arche naturelle avec une vue de malade ! Nous avons été époustouflés ! Et en plus il n’y avait personne.

Pour les plus intéressés, je reparlerai de cette randonnée dans un autre article.

De retour au Pico de los Nieves, nous admirons encore une fois le panorama. Le soleil commence à décliner. Nous décidons d’aller voir le coucher de soleil à un point que nous avons noté, conseillé par le blog Novo-Monde. C’est sur une aire de camping-car, « Zona de Acampada Corral de los Juncos », très tranquille. Nous profitons d’un coucher de soleil splendide !

On conseille vraiment de voir au moins un coucher de soleil par ici, que ce soit au Pico de los Nieves ou à un autre mirador en hauteur. On en a pris plein les yeux ! Par contre, il faut prévoir des vêtements chauds, car autant le soleil réchauffe bien (on a pris des petits coups de soleil), mais le soir, à cette altitude, ça caille !

Le centre de l’île est vraiment un endroit magnifique avec de nombreuses randonnées possibles.

Visiter Gran Canaria : une belle surprise !

En conclusion, vous l’aurez compris, Gran Canaria est bien plus qu’une simple destination farniente. Elle offre une multitude de paysages, de superbes villes et de nombreux lieux culturels sur les Guanches, les premiers habitants des Canaries. Et bien sûr, toujours ce climat parfait qui fait qu’on peut profiter de l’île à tout moment de l’année !

vue sur le village de saint cirq lapopie

Visite du Lot : Saint-Cirq-Lapopie, grotte de Pech Merle, Figeac…

Envie d’un peu d’évasion mais dans un coin tranquille de France ? Cet été, nous voulions faire une petite coupure avec notre vie quotidienne, mais sans partir trop loin. Nous avons rapidement opté pour une visite du Lot, qui regorge de beaux endroits !

Nous habitons le Lot-et-Garonne, un département où il font bon vivre. Il y a bien des coins très sympas et très beaux mais c’est aussi un département très axé sur l’agriculture et il manque de coin hyper nature à notre goût. Par chance, nous sommes très proches de département où la nature est reine, comme la Dordogne et le Lot !

Depuis un petit moment nous voulions visiter un certain village du Lot et une grotte à proximité. A la base, on voulait y aller en hors saison, mais le temps passe, et Vous-Savez-Qui (commence par un Co et finit par vid…) ne nous lâche pas… Alors on a saisi l’occasion et tant pis s’il y a du monde !

Suivez-nous dans la visite du Lot, à la découverte de la Vallée du Célé et de ses environs, qui nous ont tout bonnement enchantés (malgré la météo catastrophique qui s’est abattue sur nous en plein mois de juillet… 😭).

Incontournable d’une visite dans le Lot : Saint-Cirq-Lapopie

Notre visite du Lot a commencé par une belle journée (la seule de notre court séjour !) et l’exploration de son village le plus célèbre : Saint-Cirq-Lapopie. Celui-ci fait partie des plus beaux villages de France et a été élu village préféré des français. Situé sur une falaise au dessus du Lot, c’est un village médiéval incroyablement préservé, d’où sa réputation.

Promenade autour de Saint-Cirq-Lapopie

Après nous être garé sur l’un des nombreux parkings payants entourant le village, nous rejoignons le village en début d’après-midi. Un dimanche de beau temps, autant vous dire que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée de venir. On décide donc de commencer par explorer les environs et prenons un peu de hauteur en suivant un sentier qui nous amène à la Chapelle Sainte-Croix. La vue est sympa mais les arbres en cache une bonne partie, dommage !

Il est possible de continuer à grimper mais la chaleur est exténuante, et nous rebroussons chemin pour bifurquer ensuite dans des petits bois remplis de papillons afin de rejoindre le point de vue sur le Cirque de Vènes. Ici, la vue est spectaculaire ! Dire qu’il y a des millions d’années, cet endroit était une mer tropicale… 😵

Nous repartons ensuite en empruntant la route goudronnée qui ramène au village.

Visiter le village de Saint-Cirq-Lapopie

Après cette petite balade d’environ 1h, nous arrivons à la porte de Rocamadour, où la vue sur le village de Saint-Cirq-Lapopie est digne d’un conte de fées !

Nous nous promenons au hasard des rues dans le village et entrons dans l’église qui nous appâte depuis le début. Une fois sur une petite place disposant de plusieurs bars, nous en profitons pour nous poser et boire une grosse pinte de bière pour rafraichir nos gosiers !

Nous grimpons ensuite sur le « rocher » du village, qui, en haut, offre une superbe vue sur le Lot et les alentours ! C’est vraiment très beau. On aperçoit quelques canoës filer sur l’eau et cela nous donne envie de revenir un jour faire pareil, pour découvrir ce coin d’un autre point de vue. En redescendant les escaliers nous apprécions également la vue sur la place où nous buvions un coup juste avant. On se croirait vraiment à une autre époque, et je n’ai pu m’empêcher d’imaginer Belle déambuler dans ce décor comme dans le Disney « La Belle et la Bête ».

Saint-Cirq-Lapopie est un village très touristique mais enchanteur ! A explorer en début ou fin de journée pour éviter le monde.

Prix du parking de Saint-Cirq-Lapopie : 6 € la journée.

Cabrerets et la grotte de Pech Merle

Après notre visite de Saint-Cirq-Lapopie, nous gagnons notre hôtel pour la nuit, situé dans le village de Cabrerets. En effet, lors de notre visite du Lot, nous ne voulions pas louper la grotte de Pech Merle !

Le village de Cabrerets et des dolmens à proximité

Petit village traversé par la rivière du Célé, avec des maisons à flancs de falaises, c’est un lieu très tranquille et mignon. Nous avons dormi et diné à l’hôtel restaurant des Grottes, situé au bord du Célé et à quelques minutes de la fameuse grotte. Un endroit bien sympathique pour une petite pause bucolique.

A quelques kilomètres à peine, se trouvent des dolmens. J’ai découvert leurs existences par hasard, en examinant Google Maps. Après avoir roulé sur une petite route qui monte, nous laissons la voiture et marchons une quinzaine de minute sur un chemin au milieu de sapins. Nous arrivons ensuite au dolmen du Mas d’Ajarc, dont les alentours sont protégés. Cette curiosité n’est pas mise en valeur bizarrement (aucun panneau). Pour notre part, on était content de se dégourdir un peu les jambes dans ce lieu si préservé.

Avec ce temps pluvieux et la découverte de ce dolmen, on a un peu l’impression d’être parti en Bretagne… 🙃

La grotte de Pech Merle, à ne pas louper lors d’une visite du Lot

Découverte en 1915, la grotte de Pech Merle est célèbre pour ses œuvres pariétales. Ses murs offrent des peintures de nos ancêtres très bien conservées. (photos interdites pour protéger le lieu, donc je n’en ai pas à vous partager)

Nous avions entendu parler de cet endroit et comme nous sommes tous deux très intéressés par l’Histoire et la Préhistoire, c’était une visite que nous voulions faire, ayant déjà visité la fameuse grotte de Lascaux.

Seule une partie de la grotte est accessible en visite, donc on ne peut pas voir toutes les peintures. Mais contrairement à Lascaux ou Chauvet, on visite la vraie grotte et non pas une reproduction ! C’est donc assez émouvant de se retrouver ici, sur les traces de nos lointains ancêtres. Certaines œuvres ont pu être datés grâce à la présence de charbon, et elles auraient au moins 25 000 ans ! On découvre ainsi plusieurs « tableaux ». Certains semblent être de simples esquisses, tandis que d’autres sont grands et travaillés. Le côté artistique de l’homme était déjà présent et c’est fou que l’on puisse encore l’admirer aujourd’hui. On se sent ému devant les empreintes de main faite avec de la peinture il y a plusieurs milliers d’années. Étonnement également lorsqu’on découvre l’empreinte de pied d’un adolescent laissé dans la boue et fossilisée.

Mais même sans ces trésors de notre patrimoine, la grotte en soi impressionne par sa beauté et sa grandeur. Nous étions venus pour les peintures mais nous sommes également émerveillés par les richesses géologiques du lieu !

Très encadrées, les visites se font avec un guide, par groupe d’une vingtaine de personnes. On aurait aimé être un peu moins quand même car pour certaines peintures on était un peu les uns sur les autres et ne pouvions pas tous en profiter correctement. Le temps est compté, environ 45 minutes par groupe, afin de préserver au mieux les peintures. Personnellement, je pensais qu’il y aurait plus de dessins (mais comme je l’ai dit précédemment, on ne peut pas tout voir en tant que simple visiteur). Forcément, après avoir visité Lascaux qui regorgent d’œuvres, mes attentes étaient hautes de ce côté-là. Cependant, je n’ai pas vraiment été déçu car cela a été compensé par la grotte en elle-même, qui est superbe !

C’est une visite que nous recommandons fortement si vous passez par là, si vous êtes intéressés par la préhistoire et/ou par la géologie. Un vrai bond dans un lointain passé !

Prix de la visite de la grotte de Pech Merle : 14 € par personne. Réservation fortement conseillée, surtout en haute saison !

Emprunter le chemin de halage lors d’une visite du Lot

Construit et utilisé au XIXème siècle, avant l’apparition des automobiles, les chemins de halage se situent au bord des rivières. Les chevaux les empruntaient afin de tracter les bateaux transportant des marchandises pour remonter le courant.

Il est possible de relier Bouziès jusqu’à Saint-Cirq-Lapopie, en suivant le chemin de halage. Cela fait 8 km, mais c’est une promenade facile car le chemin suit le Lot et est plat. Comme il pleuvait ce jour-là, nous avons simplement fait une petite partie du chemin de halage. En partant du parking de Bouzies, nous avons suivi le chemin qui longe la rivière. Quelques œuvres d’art contemporaines ponctuent la promenade.

Le grand intérêt de cette balade, c’est la partie creusée dans la roche. La falaise tombant brutalement dans le Lot, pour que le chemin de halage se poursuive, il a fallu creuser ! C’est impressionnant. De plus, une partie a été sculptée par un artiste toulousain et c’est très très beau ! C’est un coin fréquenté, mais à ne pas rater.

Chemin depuis Bouziès jusqu’à l’écluse du Ganil : 3 km aller/retour. Très facile.
Prix du parking de Bouzies : 2,5 € la journée.

Visiter Figeac et son musée Champollion

Notre visite du Lot s’achève avec l’exploration de la petite ville de Figeac. Celle-ci est le lieu de naissance de l’égyptologue Jean-François Champollion, à qui l’on doit le déchiffrage des hiéroglyphes égyptiens au XIXème siècle.

Le temps n’étant franchement pas top, nous allons au musée de Champollion – Les Écritures du Monde. Situé dans l’ancienne maison de la famille Champollion, une partie retrace les découvertes de Champollion quant aux hiéroglyphes. Le reste du musée raconte l’histoire de l’écriture dans le monde. C’est un musée très intéressant avec des objets antiques du monde entier, principalement d’Égypte. On y voit par exemple une momie, un sarcophage égyptien.

Bien que ce soit des reproductions, nous avons également adorés découvrir les codex mayas dont les « dessins » (écritures) sont très stylisés et paraissent très modernes !

Un lieu très intéressant, dans lequel nous avons passé plus de 2h 😅 En haut du musée, on peut sortir sur un balcon pour profiter d’une belle vue sur la place du musée.

En sortant nous allons sur la place des écritures où un artiste a créé une pierre de rosette géante, sur une petite place entourée de vieux et charmants bâtiments.

Figeac est aussi une ville où il est agréable de flâner, avec ses vieilles bâtisses, ses petites rues piétonnes et son centre-ville préservé.

Prix du musée Champollion : 5 €.

D’autres visites dans le Lot

Le Lot abrite d’autres endroits superbes, avec une histoire riche. Je n’en parle pas ici car ce sont des lieux que nous avons déjà visité il y a une dizaine d’années, mais il ne faut surtout pas rater le Gouffre de Padirac et Rocamadour, un village à flanc de falaise. Tous deux se trouvent plus au nord du département. Ce sont deux lieux magiques !

🧭 Pour d’autres infos sur le Lot, je vous invite à consulter les articles de Mi-Fugue Mi-Raison et Itinera Magica.

Cuenca et le parc national de Cajas

Nous passons la frontière en bus depuis le Pérou, pour partir à la découverte du deuxième pays de notre voyage en Amérique Latine : l’Équateur ! En commençant par la superbe ville de Cuenca.

Nous avons vraiment eu un coup de coeur pour son centre historique. Pour être honnête, nous avons vraiment aimé toutes les villes que nous avons visité en Équateur. Mais revenons à Cuenca qui reste tout de même la plus agréable.

La cathédrale de Cuenca

La cathédrale Immaculée Conception est à côté de notre auberge. Il y a un parc juste devant, c’est agréable. Nous y sommes allés le samedi, il y avait plein (mais vraiment plein !) de monde bien habillés, endimanchés comme on dit ^^ Tout ça pour aller à la messe, ici ils sont très croyants.

On peut monter en haut de l’église, en passant par un escalier en colimaçon (2$ par personne). Il y a une superbe vue sur la ville et le dôme bleu. C’est vraiment très joli.

Balade en ville et près de la rivière

A côté de la cathédrale se trouve un marché aux fleurs (devant une autre église ; il y en a plein !) et une ribambelle de stands en tout genre. Une ville animée, comme toujours en Amérique du sud.

La ville est très mignonne et traversée par une rivière. Se balader à côté est très agréable.
On passe aussi à côté de plein de beaux street-art (courant sur ce continent)

Le musée Pumapungo (gratuit)

Un musée sur l’Equateur, il y a un parc à côté où il y a des ruines (pas grand chose) ainsi que des volieres avec des perroquets et des rapaces. On n’est pas fan, c’est un peu triste de voir ces oiseaux en cages…

Le musée est par contre très sympa, ludique. Il montre les différentes cultures en Équateur, des objets retrouvés lors de fouilles à Cuenca, les habitats et costumes traditionnels… On arrive ensuite dans un coin dans l’obscurité où il y a des têtes réduites ! D’abord animales (paresseux) puis humaines. Je n’aurais jamais pensé voir ça dans ma vie ! C’est vraiment bizarre et assez dérangeant….

Le parc national Cajas

À côté de Cuenca se trouve un parc national, accessible en 1h de bus depuis le terminal terrestre de la ville. Déjà sur la route nous nous émerveillons de ces paysages qu’on ne s’attendait pas à trouver en Équateur.

L’entrée du parc est gratuite, il faut juste s’enregistrer.
Il y a plusieurs randonnées, nous faisons la Ruta 1. On nous donne quelques explications ainsi qu’une carte et c’est parti ! Il faut suivre les marques roses pendant la rando.

Tout de suite les paysages sont magnifiques. On croise des lamas, qu’on ne peut s’empêcher d’approcher, ils ne sont pas trop craintifs.

On se croit de retour en Écosse avec ces couleurs (les lamas en plus) ! Il y a même une fine pluie par moment, histoire de bien compléter le tableau.

On passe par une petite forêt avec des arbres tout tordus, ça fait forêt enchantée. On mange dans une petite caverne nos bons burritos achetés le matin à Cuenca.

On dépasse un groupe de Sud Américains, nous sommes seuls sur le chemin, c’est vraiment tranquille. Par contre le chemin est très très boueux ! On glisse une dizaine de fois chacun, on tombe trois fois par terre et on a tous les deux une chaussure qui finit enfoncée dans la boue ! On finit la rando vraiment dégueulasses, les chaussures et le pantalon pleins de boue x)

Nous mettons 3h30 pour faire la rando avec arrêts repas, photos, lamas, glissades compris xD C’était très beau et agréable de se retrouver dans cette nature.

À la fin nous arrivons à une grande route (indiqué par le « ranger » à notre arrivée), on attend qu’un bus passe et quand enfin il y en a dans le bon sens, on lui fait signe. Il s’arrête à l’arrache pour nous faire monter et nous ramène à Cuenca.

Une belle escapade dans la nature juste à côté d’une ville très mignonne, le combo parfait pour bien commencer la découverte de l’Équateur ! En quittant Cuenca en direction de Guayaquil, nous repassons en bus par le parc, allant plus en altitude et découvrant de merveilleux points de vue, avant de quitter cette région (et retrouver le soleil et la chaleur !).

Visiter Édimbourg en 2 jours / 1 weekend

Pour le long weekend du 11 novembre, nous avions envie d’en profiter pour bouger un peu. Malheureusement je n’avais rien vu d’intéressant, jusqu’à ce que, une semaine et demie avant, je ne découvre des vols Bordeaux-Édimbourg à tout petit prix ! Une aubaine qu’on n’a pas laissé filer. On a donc pu découvrir Édimbourg. Et on a beaucoup aimé. On vous explique pourquoi et comment visiter en 2 jours — ou un weekend — cette belle ville qu’est Édimbourg !

Où loger lors d’un weekend à Édimbourg ?

Pendant ces 2 jours à Édimbourg, nous avons loué sur Airbnb un logement partagé. Les locations étant assez chères à Édimbourg, le fait de louer une chambre (avec salle de bains privée) nous a permis de rendre ce séjour abordable, tout en profitant des précieux conseils de notre hôte, et ce en gardant une grande autonomie.

Notre logement était dans le quartier de Haymarket, très proche de Dean Village. Sa situation assez centrale nous a permis de tout faire à pieds. Ce qui est évidemment le mieux pour découvrir pleinement une ville.

Que voir et que faire à Édimbourg en 2 jours ?

Se croire dans Harry Potter, et y découvrir les lieux ayant inspiré la saga

Édimbourg est la ville d’adoption de JK Rowling, alias la maman d’Harry Potter et de tout ce merveilleux univers. Et cela se ressent lorsque l’on visite Édimbourg, particulièrement la vieille ville avec ses rues pavées, ses vieilles maisons, ses petites allées pleines de charme !

Dean Village, Victoria street, Greyfriars Kirkyard, Balmoral Hotel… Retrouvez comment vous immerger dans l’ambiance d’Harry Potter avec notre article dédié sur tous les lieux d’Édimbourg associés à la saga Harry Potter et son autrice JK Rowling.

Des lieux qui méritent le coup d’œil même si on n’est pas fan de Harry Potter !

Se balader et s’imprégner de l’atmosphère si particulière

Édimbourg ce n’est pas que Harry Potter bien sûr ! Même s’il est vrai que la ville se prête bien à ce genre d’univers, à la sorcellerie… 🎃🦇🏚️😁 C’est une ville agréable, il suffit de s’y promener pour se sentir dans une autre époque, avec toutes ces petites rues pavées, ces maisons grises, ces bâtiments un peu étranges… Prendre son temps, et flâner dans les rues permet de pleinement apprécier l’atmosphère de la ville.

Édimbourg est la capitale de l’Écosse, cette terre riche en histoires et légendes. Je dois dire que visiter cette ville à cette période (mi-novembre) fut un très bon choix, rajoutant au mysticisme de la vieille ville, de ces belles maisons en pierre…

De plus, les décorations de noël commençaient à être installés, apportant un peu de magie au lieu. Apparemment Édimbourg est une destination prisée pour le nouvel an (et ça doit être vraiment cool en effet !).

Autre particularité, c’est une ville à étage. Mais à étage inférieur…! Difficile à expliquer, mais par exemple il y a souvent des terrasses sous le niveau de la rue (devant les immeubles, pubs…). Parfois on peut observer un bout de rue au dessous… C’est vraiment sympa !

Admirer la ville et le coucher de soleil à Calton Hill

Le premier jour, nous avions décidé d’aller au sommet de Calton Hill (une colline dans la ville) au coucher de soleil. Mais nous n’avions pas prévu que la nuit tombait à 16h30 ! Du coup on est arrivé un peu tard mais on a pu voir les dernières couleurs du couchant, ainsi que la vue sur la ville de nuit, éclairée. C’était très joli, il y avait pas mal de monde, mais par contre quel froid ! Le vent est glacial.

On observe ici le Monument National d’Écosse, avec ses 12 colonnes qui peuvent rappeler le style du Parthénon d’Athènes. Est-ce la raison pour laquelle cette colline est surnommée l’Athènes du nord ? 🤷‍♀️

Visiter le château d’Édimbourg

Pour aller jusqu’au château d’Édimbourg, nous sommes passés sur l’un des ponts, depuis celui-ci, on peut voir que la ville est vraiment entourées de collines verdoyantes. On a beaucoup aimé (ça rend beaucoup moins bien en photo). Il faut également prendre la Royal Mile, une succession de rues entre les deux châteaux de la ville. Près du château, il y a des coins qui font très Moyen Âge.

Il est donc possible de visiter le château d’Édimbourg, ce que nous avons fait. Ce n’est pas exceptionnel (surtout parce qu’on trouve le prix un peu élevé : 16£) mais c’est quand même intéressant. Donc à vous de voir selon votre budget. En tout cas, depuis le château on a une superbe vue sur la ville.

On avait décidé de visiter le château le jour où la pluie était annoncée… Grossière erreur !! Car en fait la visite se fait également en extérieur… On s’est fait rouler sur ce coup ! 😅😂

Le prix de la visite comprend les musées (sur la guerre…) ainsi que les salles ouvertes au public, comme la salle à manger, des chambres… Mais il n’y a pas grand-chose à y voir, il manque beaucoup de mobiliers et c’est donc un peu vide, difficile de se faire une réelle idée.

Le clou de la visite : les joyaux de la couronne et la pierre du destin

Le grand moment de la visite c’est la découverte des joyaux de la couronne d’Écosse. Impossible de faire une photo (c’est interdit et il y a des personnes qui surveillent !), mais c’est vraiment magnifique. Tout est gardé sous verre : la couronne, le sceptre, des bijoux…

Mais également la pierre du destin, une grosse pierre qui a une longue histoire : c’est sur celle-ci que les rois d’Écosse étaient sacrés. Cette pierre fut dérobé par les anglais en 1296 qui la mirent à l’abbaye de Westminster. Elle ne retourna en Écosse qu’en 1996 ! Depuis, elle est exposée au château d’Édimbourg mais comme les joyaux, il est interdit de la prendre en photo, ce qui rajoute à son caractère mystique.

En tout cas l’ambiance du château est super, de plus en plus glauque à mesure que la nuit approche…

Visiter le musée d’Édimbourg et le cimetière Greyfriars

Pendant ces 2 jours à Édimbourg, nous avons fait un petit tour au musée de la ville, qui est situé juste à côté du cimetière Greyfriars. Pour plus de détails sur pourquoi visiter ce cimetière, voir notre article précédent.

Le musée d’Édimbourg est grand et il y a plein de catégories différentes. Comme on avait peu de temps à y consacrer, on a juste fait un petit tour au premier étage, en particulier la partie histoire naturelle. On a quand même découvert le squelette d’un ancêtre du cerf, qui était vraiment géant ! C’est impressionnant de voir les créatures qui ont foulé notre planète bien avant nous.

Admirer Holyroodhouse, le palais de la Reine et la colline Arthur’s Seat

Nous nous sommes ensuite baladés jusqu’à Holyroodhouse, qui est le palais de la Reine lorsqu’elle vient en visite en Écosse. Nous ne l’avons pas visité. Depuis cet endroit, on a cependant une bonne vue sur Arthur’s Seat, une colline de 251 m.

À la base nous voulions la grimper pendant notre séjour mais nous avions peu de temps et nous n’avions pas prévu de bonnes chaussures pour une balade dans la boue (et oui, on est en Écosse, et à cette période, il pleut et le soleil est trop peu présent pour sécher les terres 😄). Pour un court séjour, il faut faire des choix ! Mais ça doit être une super balade, très nature, alors que le centre de la ville est juste à côté.

Princes Street : shopping, Scott Monument et Trainspotting

En tant que fans de Trainspotting, on voulait voir les lieux de tournage du film. En fait il n’y a que la première scène qui est tourné à Édimbourg, le reste est à Glasgow (bien que l’intrigue se passe à Édimbourg). Princes Street (rue de la 1ère scène où Renton et Spud s’échappent en courant), pas de souci à trouver, c’est une des rues principales de « New Town », on y trouve plein de magasins… Ce qui en fera une rue incontournable lors de votre weekend à Édimbourg si vous aimez faire du shopping.

On y trouve aussi le Scott Monument, un grand monument dédié à l’écrivain Walter Scott. Il a fier allure avec son style si caractéristique. Mais pour nous, c’était le « Mordor » vu comme il était grand et sombre ! 😂

Balade dans le joli parc de Princes Street Gardens

Depuis cette rue on peut voir la vieille ville et le château qui surplombe la ville. C’est super beau ! Il y a aussi un grand parc où l’on peut flâner et apercevoir quelques écureuils.

Le tunnel de Trainspotting

Pour continuer sur Trainspotting, on a crû qu’on allait jamais trouver le fameux « tunnel » par où ils passent lors de la course poursuite ! Tout ça à cause du fait que justement la ville soit à étages… On l’a trouvé le dernier jour, en fin d’après-midi, en revenant depuis Holyroodhouse. Et c’était franchement sympa avec ces éclairages. En plus, juste à côté on a découvert les petits escaliers qui apparaissent également dans la scène. Bref, c’était rigolo !

Pour passer sous le « pont/tunnel » où Renton manque de se faire renverser, il faut trouver Calton Street Bridge. Donc c’est effectivement pas très loin de Calton Hill, mais on n’a pas réussi à trouver depuis ce coin. Lorsqu’on est allé à Holyroodhouse, nous avons pris Calton Road et en la suivant nous sommes arrivés jusqu’au fameux pont, puis on a découvert à côté les escaliers qui nous ramènent vers Princes Street.

Voiture de nuit passant sous un tunnel ayant un éclairage rose/rouge/violet

Où manger lors d’un weekend / 2 jours à Édimbourg ?

Profiter de l’ambiance écossaise dans un pub

Au niveau des repas nous avons testé dès le premier soir un pub écossais « The world’s end ». Super ambiance, de bonnes bières (dont celle du pub), du bon whisky et des serveurs très sympas. Pour ce qui est de la nourriture en elle-même… Ce n’était pas mauvais mais rien d’extraordinaire non plus. On va plus dans ce genre d’endroits pour l’ambiance (qu’on adore) que pour la qualité culinaire. 😄

Assiette contenant un hamburger, des frites et des haricots vert

Nous y avons découvert un dessert écossais, à base de yaourt, flocons d’avoine et fruits rouges marinés au whisky (toujours là !). C’était bien bon ! Accompagné d’un petit whisky, parce que bon, l’Écosse c’est quand même le pays du whisky ! On a également découvert la liqueur de whisky, très sucrée, c’est délicieux 😋

Dessert à la crème et aux fruits rouges, dans un verre, à côté d'un petit verre de whisky

Mais aussi du côté multiculturel de la ville

Ensuite, notre petit plaisir quand on se retrouve dans une capitale multi-culturelle, c’est d’aller dans des restos retrouver des saveurs qu’on n’a pas par chez nous. Nous étions ainsi obligés de nous faire un barbecue coréen ! On a marché sous la pluie pour trouver ce fameux restaurant « Korean BBQ », on avait les chaussettes trempées mais pas grave, la récompense était là : c’était délicieux !

Manger au restaurant le mieux noté d’Édimbourg

Et pour finir nos 2 jours en beauté, nous sommes allés au resto le mieux noté d’Édimbourg sur Tripadvisor : « Nok’s Kitchen », parce qu’on avait très envie de manger thaïlandais (on n’en a pas souvent l’occasion non plus). Les prix étaient très abordables et on s’est vraiment régalé !

Nouilles sautées à la viande

2 jours / 1 weekend à Édimbourg : notre avis

Nous avons adoré découvrir Édimbourg avec ses vieilles maisons, son architecture caractéristique et son ambiance si particulière ! Le beau temps ne fut pas trop au rendez-vous, mais que voulez-vous, ça fait aussi partie du charme écossais. 😜

Nous avons passé seulement 2 jours à Édimbourg, mais nous avons tellement aimé ce 1er contact avec l’Écosse que nous sommes revenus peu de temps après pour faire un road trip dans les Highlands et découvrir un peu plus en profondeur ce magnifique pays !

Je ne pouvais pas terminer cet article sans vous partager la photo la plus clichée de notre séjour : un écossais en kilt qui joue de la cornemuse… sous la pluie ! Peut-on faire plus écossais que ça ? Pas sûr 🤭 D’ailleurs on a vu pas mal de gens en kilt ! On aurait pas crû ! Mais c’est trop cool 😄

Personne en kilt et tartan à carreaux, jouant de la cornemuse au pied d'une grande porte en bois, dans la rue

Balade dans Kyoto

Pour notre premier jour à Kyoto, nous nous sommes baladés aux alentours de la gare, qui est immense ! L’architecture de la gare est elle-même intéressante. D’ailleurs les habitants de Kyoto n’étaient pas très fan au début car elle est très moderne, alors que le reste de Kyoto est plutôt traditionnel.

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Pas très loin de la gare, nous sommes tombés un peu par hasard sur un magnifique temple ! Et par chance, nous sommes arrivés au moment d’une cérémonie bouddhiste, nous avons pu entrer dans le temple (après avoir retiré nos chaussures, comme à chaque fois en entrant dans un endroit sacré) et assister un peu à cela. C’était vraiment une belle expérience ! Nous n’avions pas le droit de faire de photos à l’intérieur du temple, dommage car c’était vraiment magnifique…

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Après, on s’est promené dans le parc autour du Palais Impérial et on en a profité pour réserver les visites au Palais Impérial (réservation obligatoire !) et de la Villa Katsura …

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Ensuite, il faisait tellement froid, avec en plus la nuit qui tombe très tôt, qu’on voulait se réchauffer quelque part ; on est allé au musée du Manga (pas de photos à l’intérieur). On peut y trouver une salle avec des mangas, comics et BD du monde entier (Tintin !), une salle avec des mangas de toutes les époques classés chronologiquement (Sailor Moon), des ordinateurs avec un logiciel pour créer son propre manga, une expo de « maiko » par différents artistes (dont des français)… Un endroit très sympa, on peut y passer un bon moment si on veut bouquiner (presque tous les mangas sont en « libre-service »). 🙂

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Après on s’est un peu baladé à Pontocho et dans divers quartiers, au gré de nos pas (lol)…

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Et ensuite retour à la maison, on passe par la gare où il y avait un spectacle de fontaine, c’était joli ! Avec la tour de Kyoto en face… 🙂

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Memorial war museum

Nous nous sommes arrêtés au musée de la guerre. Nous n’avons pas visité l’intérieur, faute de temps, mais l’entrée est gratuite. Mais nous nous sommes baladés autour où étaient exposés des tanks, des avions de guerres… Il y a une sacrée collection !

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Devant le musée il y a un mémorial de guerre.

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On peut également voir la statue des deux frères, qui est un symbole de la guerre entre les deux Corée. Le frère plus âgé est un soldat du Sud, le plus jeune un soldat du Nord. Ils se retrouvent sur un champ de bataille où ils font preuve d’amour, de réconciliation… La craquelure en dessous des frères représente la séparation des deux Corée.

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