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Que faire autour de Mendoza en Argentine : Sierra de las Quijadas, Aconcagua et vins

Voici le retour des articles de notre long voyage en Amérique du Sud (11 mois) ! L’Argentine est un pays merveilleux et si varié que j’ai envie de continuer à partager ici nos découvertes. On commence avec un coin que nous avons beaucoup aimé : la région de Mendoza ! 

Nous étions 4, accompagnés d’Audrey et Thomas. Vous verrez qu’on ne retient pas grand-chose de la ville (indépendamment de notre volonté), mais qu’il y a de quoi faire pour les amoureux de la nature ! Que faire autour de Mendoza ? Suivez-nous !

NB : Tous les prix indiqués datent de janvier 2020. À savoir également que le taux de change est très (très !) variable en Argentine.

Le parc Sierra de las Quijadas, près de San Luis

La ville de San Luis

Depuis la ville de Cordoba, nous prenons un bus (7h de route) qui nous amène jusqu’à San Luis. Ici, nous avons loué un petit airbnb. Les proprios n’ont visiblement pas trop l’habitude d’accueillir des étrangers, ils sont aux petits soins avec nous ! (Lors de notre départ, ils nous amèneront même en voiture jusqu’au terminal de bus ! Trop gentils !) La ville de San Luis n’est pas tellement touristique, mais elle est agréable. C’est une petite ville tranquille, avec de jolis coins dont une belle place centrale, comme souvent en Amérique du Sud. 

Que faire autour de Mendoza ? Le parc national Sierra de las Quijadas

Le lendemain, nous louons une voiture chez Alamo pour la journée, afin de découvrir le parc Sierra de las Quijadas, à environ 1h30 de route de San Luis. Une fois là-bas, la chaleur est écrasante. Le ranger à l’entrée du parc nous informe que plusieurs sentiers de randonnée sont fermés à cause de la chaleur (les plus longs, dont celui qu’on avait prévu de prendre !) mais que, par contre, l’entrée est gratuite. 

Malgré la température de 40°C, nous entamons une petite randonnée de 3 km. Les paysages sont superbes, l’orangé des roches est impressionnant. Cependant on crève de chaud ! Il n’y a pas d’arbres pour se mettre à l’ombre, alors on devient aussi rouge que le paysage comme dirait Audrey. 🥵 (je vous épargne nos tronches de tomate 🤪) Quand un nuage apparaît devant le soleil, c’est le bonheur, un peu de répit ! 

Pas de trace de vie (il fait bien trop chaud !) mais on a quand même la chance de voir voler des condors… Magique !

Une fois la balade terminée, nous pique-niquons sous un préau, à l’ombre, près des sanitaires où on va se rafraichir un peu en s’aspergeant d’eau et en mouillant nos casquettes 😅. On se lance ensuite sur le Flora Trail, pour une petite marche de 1 km, histoire de profiter de la vue un petit peu plus, sans faire trop d’effort. 

C’est ensuite avec un certain bonheur que nous nous réfugions dans la voiture, clim à fond !!! 

C’est un lieu peu connu des touristes étrangers, pourtant les paysages sont vraiment magnifiques. Dommage qu’il ait fait si chaud lors de notre passage !

Que faire autour de Mendoza : road trip vers l’Aconcagua

Après un trajet en bus depuis San Luis de 3h30, nous voici à Mendoza, la capitale du vin en Argentine ! Mais on verra ça plus tard. Pour le moment, nous allons chercher une nouvelle voiture de location pour nous rendre près de la frontière chilienne, à un endroit incontournable lors d’une visite à Mendoza.

Il est possible de partir en excursion pour une journée (avec 8h de route aller-retour au compteur quand même), mais à 4, c’était plus simple et agréable de louer une voiture.

Point de chute à Los Penitentes

Une fois la voiture de location récupérée, nous roulons encore 3h, en faisant un arrêt « smoothie » dans le village de Uspallata et en s’enfonçant de plus en plus dans les montagnes de la précordillère des Andes, dans des paysages de plus en plus beaux. Enfin, nous arrivons à Los Penitentes, où nous avons réservé un logement. C’est minuscule ! C’est en fait une station de montagne. L’hiver on imagine qu’il y a beaucoup de monde qui vient, notamment pour le ski, mais en été, c’est désert. Les hôtels bordent la route nationale. L’ambiance est vraiment étonnante, au milieu de ces montagnes. 

Mythique Aconcagua

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous rendons au parc provincial de l’Aconcagua, nom emblématique de l’Amérique du Sud. En effet, le parc offre une vue sur le mont Aconcagua, qui du haut de ses 6 900 m est le plus grand sommet d’Amérique

Après avoir payé le droit d’entrée, nous marchons sur un court sentier qui nous amène au milieu de ce paysage fabuleux. Nous étions venus pour admirer le colosse de l’Amérique, mais nous sommes tout autant émerveillés par les environs ! Les couleurs si typiques de l’altiplano nous enchantent. Nous profitons d’un temps radieux, mais notre souffle court nous rappelle que nous sommes bien à 3 000 m. C’est une première pour Audrey et Thomas qui sont surpris de se sentir essoufflés en montant quelques marches. (Petit rappel, l’altitude n’est pas un paramètre à prendre à la légère : l’oxygène manque et peut causer des problèmes. Il ne faut pas trop forcer, bien s’hydrater et si on se sent trop mal, ne pas hésiter à redescendre.)

Il est possible de faire des randonnées de plusieurs jours, dont l’ascension de l’Aconcagua, mais on passe notre tour ! Il faut un minimum de préparation et d’organisation pour cela. Nous nous contentons de la vue et de cette balade qui nous amène jusqu’à Los Horcones et une petite lagune (qui n’a rien d’impressionnant en cette période estivale). 

Prix du parc : 300 ARS ~ comptez environ 1h sur place 

À la frontière du Chili : le Christ Rédempteur des Andes

Nous continuons notre journée en roulant jusqu’au Christ rédempteur des Andes, qui marque la frontière entre l’Argentine et le Chili. La route pour s’y rendre est très sinueuse, ça grimpe et en plus elle n’est pas goudronnée. Elle est en terre, mais l’état est plutôt correct. Il ne faut juste pas trop regarder par la fenêtre si on est sujet au vertige ! 😅

Une fois en haut, à 3 832 m (quand même !), on se retrouve avec pas mal de monde, il y a beaucoup de stands de nourriture et d’artisanat. On en profite pour tester quelques spécialités comme du dulce de leche artisanal (et on craquera pour un pot !), du chocolat et même une liqueur dénommée “cul de macaque” apparemment ! L’artisan chilien qui nous fait goûter ça est très sympa et parle quelques mots de français (dont ce fabuleux nom de liqueur !). Il nous assure que c’est bon contre le mal des montagnes, mais bizarrement on n’est pas sûrs de le croire !

On déguste ensuite de délicieuses empanadas frites au fromage devant l’œil du Christ.

Le pont de l’Inca (Puente del Inca)

Avant de repartir pour Mendoza, nous faisons un arrêt au Pont de l’Inca, un pont naturel où les Incas avaient l’habitude de passer. Les couleurs causées par le fer et le soufre sont vraiment étonnantes ! Des thermes avaient été construits, mais ont été abandonnés depuis, ce qui gâche un peu le paysage (et pour rien en plus). Ça reste quand même un bel endroit, toujours dans le décor splendide de ces montagnes andines.

Visiter les vignobles de Mendoza à vélo

Que faire autour de Mendoza ? La réponse est évidente : boire du vin ! 😁

L’Argentine est réputée pour ses vins, principalement ceux de la région de Mendoza. Étant amateurs de vin (sans être des experts), il était obligé pour nous de faire un petit tour des bodegas. Et quoi de mieux que de faire ça en vélo, afin de pouvoir goûter les vins ?! Nous avions déjà fait ça au Chili, dans la vallée de Colchagua et c’était très sympa. 

Comment visiter les vignobles de Mendoza à vélo ? 

Pour nous rendre aux vignobles de Maipu, nous prenons un bus depuis la rue Rioja, dans le centre de Mendoza (bus 813, 816, 812…). Nous payons 0,25 ARS pour un trajet de 45 minutes jusqu’à la rue Urquiza à Maipu. 

Ici, nous trouvons un magasin de location de vélos : 450 ARS pour la journée si on paye en espèce (500 si on paye en CB… Toujours avoir du cash en Amérique du Sud ^^). Nous réservons en même temps une visite à Trapiche, un domaine réputé et populaire. Le loueur nous donne une carte qui recense les nombreuses bodegas du coin, et c’est parti ! Il fait bien chaud et nous pédalons au milieu des oliveraies ; ça sent super bon ! 

Les vins bios de Viña El Cerno

Nous pédalons d’abord jusqu’au vignoble le plus éloigné : El Cerno, qui propose des vins biologiques. Nous n’avons pas l’habitude d’en voir par ici, alors ça éveille notre curiosité. Le lieu est très charmant et reposant. 

Dégustation de 2 vins au choix (rouge, blanc, rosé ou pétillant) : 200 ARS. 

Visite du vignoble Trapiche

A 15h30, nous devons être à Trapiche pour ne pas manquer la visite de la cave. Nous sommes en petit groupe, et pendant une vingtaine de minutes nous découvrons les grandes cuves et le domaine. On goûte le raisin qui donnera ce bon vin. Il y a pas mal de vignes et les bâtiments sont très beaux. On voit que c’est une grande marque et qu’ils produisent beaucoup de vin. 

À la fin de la visite, c’est le moment tant attendu : la dégustation ! Nous goûtons un vin blanc sec, puis un rouge Malbec et un rouge qui est un mélange de Malbec, Cabernet-Franc et Cabernet Sauvignon. Ce dernier est assez étonnant, il rappelle le poivron ! 

Visite + dégustation de 3 verres (à réserver pour arriver à la bonne heure) : 450 ARS.

Dégustation de produits artisanaux

L’odeur des oliviers étant tellement forte et agréable, nous ne résistons pas à l’envie de nous arrêter à un petit magasin sur la route qui vend des produits artisanaux et en propose des dégustations

Le gérant est très gentil et nous goûtons à différentes huiles d’olive, diverses tapenades, du chimichurri (la sauce signature de l’Argentine, un délice), de la moutarde… Mais aussi des produits sucrés comme le dulce de leche (confiture de lait), dulce coco, et des confitures de vin, une belle découverte ! Place ensuite aux liqueurs : irish coffe, chocolat (miaaaam), dulce de leche (re-miaaaaam), café, aux épices…

Tout est vraiment bon, on achète quelques produits mais on se restreint, sinon on achèterait tout le magasin et il faut que ça tienne dans nos sacs à dos 😂

Dégustation de produits artisanaux : 180 ARS.

On retourne ensuite à la location de vélo où on nous offre le “happy hour” : et c’est reparti pour une tournée de vin ! Difficile de refuser en attendant le prochain bus 😛

Mendoza

Nous avions prévu de visiter la ville de Mendoza, cependant nous avons dû annuler cette partie. En effet, notre plan de route initial pour la suite du voyage s’est avéré trop compliqué (voir impossible). Nous avons alors dû passer beaucoup de temps à réorganiser la suite du voyage et à trouver notamment une voiture de location pas trop chère pour le périple que l’on voulait faire… En sachant qu’on ne pouvait pas s’attarder par ici, car nous avions un impératif : être à Rio de Janeiro pour le Carnaval et l’arrivée du frère de Manu (et il nous restait encore beaucoup de kilomètres et de choses à voir jusque là-bas !).

Nous avons donc zappé la découverte de Mendoza, qui a l’air d’être plutôt agréable. Mais comme nous étions venus plutôt pour le vin (haha) et les paysages alentours, nous n’avons pas de regrets.

Je vous partage cependant deux adresses qui nous ont régalé pendant notre séjour :

  • Patio de Jesus Maria : conseillé par notre hôte airbnb. Si vous voulez un vrai asado argentin, c’est ici ! Resto assez classe, prix plus haut que la normal, mais la viande est délicieuse et les portions sont énormes. Avec du bon vin argentin et un dessert à base de champagne et de glace au citron… De quoi se faire plaisir !
  • Pizzeria Los Inmigrantes : bonnes pizzas, lieu très populaire (avec beaucoup de bruit). 

De la province de Mendoza nous retiendrons son bon vin (notamment les Malbecs !), et bien sûr les magnifiques paysages autour de l’Aconcagua et de San Luis. Une région qui mérite vraiment le détour !

Que faire à El Chalten, le paradis de la randonnée en Patagonie Argentine

El Chalten est une petite ville de 1 600 habitants, très populaire auprès des touristes qui viennent jusqu’en Patagonie. Elle est surnommée « capitale de la randonnée ». Ici, pas grand-chose à faire à part explorer les magnifiques alentours ! On vient pour marcher dans de sublimes paysages, et on est servi !🙂

L’arrivée vers El Chalten est époustouflante : les paysages sont majestueux et surtout on découvre la silhouette du Fitz Roy au loin… Plus on s’approche, plus on est fasciné par ces sommets escarpés et on aperçoit la ville qui se dessine au milieu des montagnes… Que faire à El Chalten ? Retrouvez nos conseils pour une visite dans cette petite ville de Patagonie.

La ville est petite, mais touristique, on y trouve de nombreux logements : hôtels, auberges, camping… Accompagnés de Audrey et Thomas, nous avons loué une cabane en bois via airbnb, c’était très sympa. Restaurants pour tous les budgets, bars, boulangeries et petits commerces vous permettront de reprendre des forces après vos explorations.

Vous cherchez que faire à El Chalten ? Eh bien, marcher bien sûr ! 🤭 Diverses randonnées sont possibles, vous trouverez toutes les informations à l’office du tourisme, situé dans la gare. Pour notre part nous en avons fait trois ; découvrez les indications les concernant ci-dessous.

Randonnée Chorillo del Salto : 6 km A/R, environ 2 h, facile

On débute avec une première randonnée facile, que du plat, histoire de se dégourdir les jambes. Après avoir marché principalement en forêt, on arrive jusqu’à une cascade. Le lieu est mignon, mais très touristique, si vous le pouvez, allez-y tôt pour être plus tranquille.

Que faire à El Chalten ? L’incontournable randonnée Laguna de los Tres : 20 km A/R, environ 7 h 30, assez difficile

C’est LA randonnée pour laquelle tout le monde vient et qui amène jusqu’au pied du célèbre mont Fitz Roy. Je me rappelle avoir lu il y a quelques années la bande dessinée de Pénélope Bagieu sur son blog « Ma vie est tout à fait fascinante » où elle racontait son voyage en Argentine, dont cette randonnée ! Ça m’avait fait rêver (et aussi bien rire !) et j’étais loin d’imaginer qu’un jour je me retrouverai à sa place 😍

Le départ habituel commence depuis El Chalten (il y a même un grand panneau, au moins on ne peut pas se tromper de chemin !) et se fait en aller-retour.

Débuter la randonnée à la Hosteria el Pilar

Cependant, suivant les conseils donnés par une voyageuse, nous décidons de commencer la randonnée depuis un autre point afin de faire un chemin différent à l’aller du retour. Si vous le pouvez, je vous conseille de faire pareil, d’abord pour voir des paysages différents, mais aussi, car il y a beaucoup moins de monde sur cette portion ! Nous réservons la veille un taxi qui vient nous récupérer à 6 h du matin et nous amène jusqu’à la Hosteria el Pilar, après 30 minutes de route. Il est également possible de s’y rendre en bus. À quatre c’était plus avantageux en taxi (1 500 ARS — 22 €) et surtout cela nous permettait de partir avant les bus et donc avant le monde éventuel.

Ainsi, nous entamons la marche vers 6h30, sous le regard du Fitz Roy illuminé par le soleil, un superbe spectacle. La randonnée débute en forêt, avec quelques points de vue sur les sommets du Fitz Roy et du glacier Piedras Blancas. Nous nous arrêtons aux quelques miradors pour profiter de ces beautés.

Nous marchons dans le calme de la forêt, croisant seulement quelques couples, avant d’arriver à une grande plaine où nous retrouvons les autres randonneurs qui ont pris le sentier depuis El Chalten. C’est avec 9 km dans les jambes que nous entamons la partie la plus délicate : la montée infernale jusqu’au point de vue tant attendu ! En effet, il ne reste qu’un kilomètre, mais nous mettons environ une heure pour le faire, ça grimpe (400 m de dénivelé) et les cailloux rendent le chemin plus difficile.
Quand on croit arriver au bout, une ultime montée cachée se dévoile ! Allez, un dernier effort !

Arriver face au Fitz Roy et en prendre plein les yeux

Une fois en haut, le coup de cœur est immédiat : le majestueux Fitz Roy, à ses pieds un lac où les paysages se reflètent. En effet, le soleil est de la partie et il n’y a pas de vent, ce qui permet ce miroir naturel. Nous faisons moult photos en hauteur, puis au bord de l’eau avant de savourer notre pique-nique bien mérité.

Nous nous dirigeons ensuite vers la gauche du lac, où se trouve un autre lac, de toute beauté également. Cet endroit est vraiment incroyable ! On reste ainsi bien 2 h au sommet, à profiter du lieu. Quand le vent se lève, le miroir de l’eau fait place à une superbe couleur bleue.

Le monde afflue de plus en plus, et nous décidons de repartir. La descente est compliquée, car il y a beaucoup de gens qui grimpent à présent et nous devons souvent nous arrêter pour les laisser passer. Sans compter que les genoux se fatiguent avec les cailloux et le dénivelé.

Après une heure de descente environ, nous sommes en bas, on souffle un peu et c’est reparti pour 9 km ! C’est loin d’être fini. Heureusement c’est beaucoup de plat et de descente, au milieu de marécage et une forêt. Nous effectuons une halte à la laguna Capri, mais nous commençons à être épuisés et c’est difficile d’en profiter. L’envie de rentrer et de se reposer se fait ressentir. Les derniers kilomètres sont pénibles à cause de la fatigue physique et mentale.

De retour à notre cabane, c’est le bonheur de pouvoir enlever ses chaussures, se doucher et savourer une bière fraîche bien méritée, contents et fiers d’avoir réussi cette célèbre rando !

Laguna Torre : 18 km A/R, environ 5h30, longue mais sans difficulté

S’il vous reste encore du temps et que vous vous demandez que faire à El Chalten, voici une autre magnifique randonnée : la Laguna Torre.

C’est notre dernière randonnée ici ! Nous partons à 6 h 45 et commençons avec une sacrée montée qui nous donne tout de suite de belles sueurs froides. Heureusement c’est ensuite plus simple. Nous admirons la ville encore endormie dans les couleurs du lever de soleil. Difficile de se lever tôt, mais qu’est-ce qu’on se sent apaisé dans ces moments ! L’avantage de venir en été ici (décembre/janvier) c’est que les nuits sont courtes. Ainsi, même en se levant de bonne heure, il fait déjà jour, ce qui est plus motivant que de se lever dans le noir !

La randonnée alterne entre des plaines, des forêts, des rivières… Avec de jolis points de vue. On voit au loin la montagne sous les nuages. On espère un éclaircissement à notre arrivée là-bas.

Après 3 h de marche, nous arrivons à la Laguna Torre, un lac entouré de hauts sommets et de glaciers. Il y a beaucoup, beaucouuuup de vent et bien sûr il est glacial. Malgré cela, les nuages ne sont pas décidés à quitter le sommet derrière la lagune. Nous dévorons notre pique-nique (oui, il n’est même pas 11 h du matin, mais quand la faim est là, on mange !!), emmitouflés dans nos vêtements face à ce superbe paysage… Contrairement à la rando précédente, nous sommes presque seuls. Cependant, le froid a raison de nous et nous ne nous attardons pas plus. Encore une fois, on est content d’être parti tôt, car c’est à ce moment-là qu’un grand groupe de marcheurs arrive.

Une très belle randonnée, tranquille, avec un superbe panorama à la clé. Retour à El Chalten pour un peu de repos avant de repartir sur la route ! (Retrouvez notre itinéraire en Patagonie ici)

Où dormir à El Chalten ?

  • pour 2 personnes : l’auberge Refugio Chalten Hostel .
  • pour 4 personnes : une cabane, à côté d’un camping, près du départ de la randonnée de la Laguna de los Tres.

Où manger à El Chalten ?

Pour faire le plein de calories avec de bons burgers et profiter d’un happy hour, rendez-vous à Bourbon Smokehouse.


Notre ressenti sur El Chalten

En conclusion, nous avons vraiment apprécié ce passage à El Chalten, un lieu ultra-touristique, mais pas prise de tête (ici tout le monde se balade en jogging ou pantalon-short de rando). Les alentours sont magnifiques avec des glaciers, des montagnes et surtout le Fitz Roy à l’allure énigmatique ! Avant le voyage on rêvait de cet endroit qui nous paraissait presque mystique… Cela a été à la hauteur de nos espérances, surtout que nous avons globalement eu beau temps ! C’est un lieu incontournable lors d’un séjour en Patagonie, qui restera dans nos petites têtes pendant très longtemps !

Vous rêvez de Patagonie ? Découvrez notre itinéraire entre Chili et Argentine, notre exploration du magnifique parc du Torres del Paine ou notre Noël à Ushuaïa !

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Les merveilles du désert d’Atacama

Après avoir traversé la frontière entre la Bolivie et le Chili, nous nous retrouvons dans la ville de Calama, où nous arrivons la veille du début des manifestations chiliennes contre le gouvernement. Nous passons quelques jours à Calama, la situation ne s’améliorant pas, nous décidons tout de même de louer une voiture en ville et de partir pour la région d’Atacama.

San Pedro de Atacama

San Pedro de Atacama est un petit village qui se trouve à environ 1h30 de route de Calama. On peut y accéder en bus ou en voiture. Malheureusement pour nous lorsque nous arrivons, la seule entrée pour la village est bloquée à cause des manifs…

Nous décidons de visiter une lagune située du côté de la route, en attendant que ça se débloque. Cependant lorsque nous revenons, plusieurs heures plus tard, la route est toujours bloquée ! On attendra encore quelques heures et on se rendra compte durant l’attente que nous avons crevé.

Nous changerons la roue sur la route, avec l’aide de deux routiers du Paraguay, hyper sympas. On arrivera à notre logement vers 21h30, profitant de l’arrivée d’une ambulance qui crée un passage où on réussira par miracle à s’engouffrer.

Ce climat de manifestations, même s’il était beaucoup plus important dans les grandes villes, a tout de même eu un impact lors de nos visites autour de San Pedro de Atacama. Nous n’avons pas pu tout faire, certaines routes étant bloquées. Mais nous en avons tout de même bien profiter pendant nos quatre jours sur place ! Le désert d’Atacama est le désert le plus aride du monde, et la région offre des paysages superbes et variés.

Le village de San Pedro de Atacama n’est pas très grand mais il accueille de nombreux touristes. Il y a une rue principale avec des restaurants, des agences pour des excursions, des petits magasins… La route n’est pas goudronnée, tout est en terre. C’est le point central pour visiter la région alentour.

La Laguna Escondida

C’est assez près de San Pedro de Atacama que se trouve le début de la piste pour aller jusqu’à la laguna Escondida. Malheureusement la piste est en très très mauvais état, il y a 45 km de route, et nous roulions entre 20 et 45km/h. C’est donc après 1h15 que nous arrivons à des cabanes où nous payons une entrée et nous profitons des vestiaires pour enfiler nos maillots de bain sous nos vêtements. Nous sommes tous seuls sur le site !

Il y a en fait sept lagunes de sel qui se suivent et on peut suivre à pieds un petit chemin qui les longent. Entre la première et la dernière lagunes, il faut environ 15 minutes de marche, c’est plat et pas difficile. On peut se baigner dans la première et la septième lagune. Nous décidons d’aller jusqu’à la dernière, la marche est sympa, les lagunes sont toutes magnifiques, la couleur de l’eau est incroyable !

Arrivés à la fin du parcours, on se met en maillot de bain, heureusement il y a un grand soleil, ce qui fait que ce n’est pas trop difficile, malgré le fait qu’on soit à 2300m d’altitude.

Je rentre la première dans l’eau, elle est très fraîche, et surtout je flotte ! La lagune est tellement salée qu’il est impossible de s’immerger totalement dans l’eau ! Nous qui rêvions de tester ce phénomène connu de la Mer Morte, nous l’expérimentons finalement au Chili ! Et c’est vraiment étonnant de se sentir flotter ! Sur le dos c’est agréable, on flotte sans efforts.

Par contre hyper compliqué de faire une brasse, les jambes remontent direct à la surface ! L’eau est bien froide mais comme nous restons à la surface, ça va elle est plus chaude. Par contre en sortant de l’eau, nous sommes recouverts de sel ! Ça pique, c’est vraiment pas agréable. Heureusement il y a des douches (froides) aux vestiaires à l’entrée pour se rincer.

Cette lagune est un endroit magnifique et hyper étonnant, on a adoré. En plus, en milieu d’après-midi, nous étions tous seuls. Nous avons juste vu un petit van avec plusieurs personnes, mais ils sont restés près de la première lagune, alors nous étions tranquilles. C’est un lieu qui se mérite car la route est vraiment mauvaise (et c’est ici qu’on a crevé un pneu) mais ça vaut le coup ! Flotter dans une lagune de sel turquoise au milieu des montagnes et du désert, ça fait un super souvenir ! 🙂

Les Lagunas Miscanti et Miñiques

Après avoir fait réparer le pneu pour quelques pesos, nous roulons en direction de la frontière avec l’Argentine, en passant par le tropique du Capricorne.

Il nous faut environ deux heures de voiture (sur une bonne route) pour atteindre les lagunas, deux lacs proches entourés d’un volcan et de montagnes. C’est un endroit magnifique ! On observe la laguna Miñiques de loin, on pique-nique dans la voiture car le vent souffle fort, nous sommes à 4200m !

On peut s’approcher un peu plus à pied de la laguna Miscanti. Ce sont vraiment des paysages superbes, typiques de cette région du monde.

Les Geysers El Tatio

La région d’Atacama possède le 3ème plus grand site de geysers du monde, après Yellowstone aux USA et la vallée des geysers en Russie. Il se trouve sur l’altiplano, à plus de 4200m d’altitude. Le site se trouve à 90km de San Pedro de Atacama. On y accède via une route de terre accidentée où encore une fois, on ne peut pas rouler bien vite sous peine de se retrouver encore une fois avec un pneu crevé…

Nous partons vers 6h45, le soleil se lève pendant que nous sommes en route, c’est magnifique de découvrir ces paysages au soleil levant. On croise quelques flamants roses dans les lagunes près de la route. Nous sommes presque seuls sur la route, la plupart des touristes et des agences partent avant l’aube, pour arriver entre 6h (ouverture du site) et 8h, le moment de la journée où les geysers sont les plus forts.

En fait il est conseillé de venir le matin, le plus tôt possible, car c’est au lever du jour, lorsque la température se réchauffe après la fraîche nuit, que les geysers sont au plus haut de leur activité.

Nous arrivons vers 8h45 et les geysers étaient toujours impressionnants. L’avantage à cette heure-ci c’est qu’il y avait aussi beaucoup moins de monde ! La plupart des groupes repartaient ou prenaient le petit déjeuner à côté. Nous étions donc presque seuls pour profiter du spectacle. Et quel spectacle ! C’est fou de voir la terre bouillonner, fumer, cracher de l’eau ! Quelle chaleur près des geysers !

Le site est vraiment très grand, ce qui est très impressionnant ! On voit des geysers partout autour de nous et même en marchant, il faut être attentif car on passe près de petits trous qui fument et d’eau brûlante.

A côté des geysers se trouve la « piscina Pozon Rustico », une piscine remplie d’eau de geysers. Par endroits l’eau est assez fraîche mais près des sources, elle est bien chaude, voir brûlante. On sympathise avec une famille de français d’Annecy qui voyagent pendant six mois en Amérique du Sud avec leur camion. D’autres personnes arrivent… Encore des français ! Décidément, on se croirait en France !
Sur le chemin du retour on croise de nombreux lamas et vigognes, et on se régale encore de ces paysages fantastiques…

La Vallée de la Lune

L’entrée de la vallée est juste à côté de San Pedro de Atacama, certaines personnes la parcourent à vélo. Pour notre part on était bien contents d’être en voiture car ça monte, ça descend et les routes sont sableuses. Il y a environ 22 km de route pour faire le parcours aller (et pareil au retour pour ressortir donc).

On fait une balade d’environ 1h30 à côté de la Duna Mayor, une immense dune de sable. Il y a un point de vue en hauteur, on voit les paysages alentours, c’est très beau. La vallée mérite bien son nom, les paysages sont vraiment lunaires !

On fait quelques autres points de vue, dont celui tout au bout du parcours « Tres Marias ». Pas hyper fou comparé au reste du parc. Certaines personnes ont imaginé des femmes dans les rochers, nous, on a du mal à les voir !

La Vallée de la Mort ou Vallée de Mars

Un autre lieu proche du village de San Pedro et de la Vallée de la Lune. Ici le paysage est martien, les roches sont rouges ! On peut parcourir un morceau en voiture et accéder à un point de vue à pieds. Encore une fois, le paysage est majestueux, avec les montagnes de la Cordillère des Andes en fond !

Insolite : une boulangerie française dans le désert chilien !

Sérieusement, qui aurait crû qu’on mangerait les meilleures viennoiseries et le meilleur pain de tout le voyage dans un village en plein désert chilien ?! La famille de français rencontrée plus tôt nous avait vanté cette boulangerie, et étant un peu en manque de nourriture française après 6 mois en Amérique du Sud, nous avons craqué. Les prix sont plus élevés qu’en France, mais quel plaisir ! On recommande, La Franchuteria.


Après le Sud Lipez en Bolivie qui nous en a mis plein les yeux, on reprend une dose d’incroyable beauté avec le côté chilien ! Dans ce coin il ne faut pas non plus oublier de lever les yeux au ciel la nuit pour pouvoir observer l’un des plus beaux ciels du monde. Il y a également des observatoires où l’on peut aller pour regarder les étoiles. Nous ne l’avons pas fait à cause des blocages, mais nous avons admiré les étoiles depuis notre logement, un peu à l’écart du village, avec très peu de pollution lumineuse.

Infos pratiques (prix octobre 2019)

Les prix sont donnés à titre indicatif, le taux de change au Chili change beaucoup.

  • Accès laguna Escondida : 3000 CLP par personne (3,20 €), avec accès baignade, vestiaires et douches. 45 km de piste pour y arriver.
  • Accès lagunas Miñiques et Miscanti : 3000 CLP par personne (3,20 €)
  • Accès geyser del Tatio et piscina : 6500 CLP par personne (7 €)
  • Accès vallée de la lune : 2500 CLP par personne (2,70 €)
  • Accès vallée de mars : 3000 CLP par personne (3,20 €)
  • Location de voiture avec Euro Rent a Car depuis Calama : 80000 CLP (≃ 90 €) pour une voiture économique pendant 4 jours. Petite agence mais nous avons été satisfait de leurs services, de plus avec un prix très abordable. Rien à redire, nous conseillons.

Visiter le parc national Sajama en Bolivie : village, volcans et geysers

Le Parc National Sajama, c’est ce petit point sur la carte de nos idées de voyage qu’on avait noté quelques années auparavant pour notre voyage de 1 an en Amérique du sud. Les photos découvertes sur internet nous avaient fait rêver. Une fois en Bolivie, on ne pouvait pas le louper ! C’est un lieu difficile d’accès, qui se mérite !

Malgré tout, il fait parti de nos plus beaux souvenirs du pays, voire même d’Amérique du Sud… Nous n’y sommes restés qu’un jour et demi (très rapide !), mais ces paysages andins sont gravés dans notre mémoire.

Découvrez notre séjour à Sajama, nos conseils pour y aller et visiter le parc national, ainsi que les excursions en indépendant, à pied, dans un temps restreint.

Comment se rendre au parc national Sajama en bus depuis la Paz ?

Nous quittons tout d’abord La Paz avec un bus direction Oruro. Celui-ci n’est pas hyper pressé, alors que nous, un peu, on ne voudrait pas louper le seul colectivo qui va à Sajama, notre destination finale 😅 On informe le chauffeur de nous laisser à Patacamaya. Il nous dépose sur la grande route, c’est totalement désert !

On « traverse » ensuite la petite ville et on arrive à un autre axe routier où il y a de l’animation : restaurants et plein de colectivos. On ne s’attendait pas à ça. Étant donné qu’il n’y a qu’un colectivo par jour pour le village de Sajama, on imaginait une minuscule bourgade avec 2-3 colectivos, mais la rue en est farcie. On trouve rapidement celui qui va à Sajama, ouf, il n’est pas encore parti !

Après 2h-2h30 de route dans des paysages superbes et variés, nous arrivons à l’entrée du parc national de Sajama, où nous, étrangers, devons payer (gratuit pour les Boliviens). C’est splendide !

Plus d’infos sur les prix et les horaires en bas de l’article.

Le village de Sajama, situé dans le parc national de… Sajama

On arrive au petit village de Sajama, qui se situe en fait au milieu du parc du même nom. C’est très rustique, comme souvent en Bolivie. Il y a quelques hôtels et hébergements, nous trouvons une chambre double avec salle de bain privée et eau chaude, détail très important ici, car nous sommes à plus de 4 000 mètres et il fait frais !

Nous avons vue sur plusieurs volcans, dont le sommet le plus haut de Bolivie : le fameux Sajama ! Il culmine à 6 542 mètres.

Visiter le parc Sajama en Bolivie : que voir et que faire

Petite randonnée depuis le village de Sajama : Mirador Monte Cielo

Nous ne tardons pas et partons pour une « petite » rando, pas très loin, pour monter jusqu’au mirador Monte Cielo. En fait il nous faut quand même 1 h 15 depuis le village de Sajama pour aller au point de vue, car ça grimpe pas mal et à cette altitude, la fatigue se ressent rapidement.

Nous arrivons à plus de 4 400 m, avec une vue sur le village et les environs ! C’est beau et paisible. La descente est plus rapide, heureusement.

Le soleil se couche, ça se rafraîchit. Les nuits sont froides, il n’y a pas de chauffage et l’isolation est inexistante. On dort habillés avec 4 épaisses couvertures.

Avant d’aller au lit, on se réchauffe au cours du dîner, dans la salle à manger, grâce à l’unique poêle et à des infusions de coca, anis et camomille (pas d’eau potable alors on la boit bouillie). Tout est très calme.

C’est vraiment un petit village tranquille au milieu des Andes. On dirait que le temps s’est arrêté. On se sent bien ici, malgré le froid !

Randonnée dans le parc national de Sajama jusqu’aux geysers de Juchusuma

Le lendemain, après le petit déjeuner, nous partons pour une randonnée vers les geysers de Juchusuma. Les alentours du village (c’est à dire le parc national, donc, puisque le village se situe au milieu du parc) sont absolument superbes, et on croise plein de lamas et alpagas. C’est exactement le genre de paysages dont on rêvait avant de venir jusqu’ici, c’est un régal pour les yeux.

Il fait chaud quand il n’y a pas de vent, mais lorsque celui-ci se lève, il est glacial ! Nous croisons deux 4×4 sur la route. En effet il est possible et plus simple d’explorer le parc en louant un 4×4 à un habitant. Nous avions peu de temps pour nous organiser et nous avons décidé d’utiliser nos jambes pour notre part.

Après 8 km, nous arrivons aux geysers. Nous sommes tous seuls à profiter du lieu, de ces trous d’eau bouillonnants. On sent la chaleur s’en échapper, c’est fou ! On découvre même des morceaux de coquilles à côté : certains ont pensé à apporter des œufs pour les faire cuire dans ces eaux ^^

Après un petit grignotage composé de bananes, de pain et de chips (pique-nique avec les moyens du bord, ici il y a juste 2-3 petites boutiques avec quelques produits et on a oublié de ramener des provisions depuis La Paz), on repart en sens inverse.

On n’a pas le courage d’aller aux sources thermales, qui sont payantes et nous rajouteraient encore minimum 6 km. 16 km c’est déjà suffisant, surtout à cette altitude !

Le retour est long et fatiguant, heureusement que c’est surtout du plat. On rentre à l’hôtel éreintés, et on s’octroie une pause bien méritée avec des infusions de coca pour lutter contre les effets provoqués par l’altitude.

Comment aller à Cochabamba depuis le village de Sajama ?

Le lendemain, notre séjour à Sajama est déjà fini. Le réveil sonne tôt pour aller à l’arrêt de bus du village à 5 h 30, afin de ne pas louper LE colectivo de la journée qui nous ramène à Patacamaya. Il caille !

Une fois à Patacamaya, on prend un autre colectivo pour Oruro avec notamment un couple de Suisse/Slovaque qui vient de Sajama comme nous. Une fois à destination, on partage un taxi avec eux pour nous rendre au terminal de bus.

Le périple n’est pas encore fini, il nous faut trouver un bus pour Cochabamba. Nous en trouvons un très vite, qui part bientôt. Juste le temps de s’acheter un repas à emporter, et nous voici de nouveau sur la route.

Après 5 h de bus, sans toilettes ni arrêt, nous arrivons à Cochabamba où nous partons à la recherche d’un hôtel. Nous jetons rapidement notre dévolu sur l’un d’eux, un peu miteux, mais relativement propre, et vu notre fatigue (et mon besoin d’aller aux wc !), on ne fait pas la fine bouche.

Le parc national Sajama, un de nos coups de cœur en Bolivie

Sajama est un endroit difficile d’accès en transport en commun, avec une seule liaison par jour, mais nous n’avons pas regretté ce voyage ! Visiter ce village et son parc fut un régal.

Un lieu avec peu de touristes, un village coupé du monde, entouré des plus hautes montagnes du pays et de paysages fabuleux

L’impression d’être encore une fois hors du temps. Ici, pas de connexion internet ni de réseau, on profite du moment présent, de ces paysages uniques. Sajama fut notre coup de cœur en Bolivie, et ces belles images resteront longtemps gravées dans notre esprit !

Panorama sur le parc national Sajama : volcans en toile de fond ; altiplano, rivière et lamas au premier plan

Visiter le parc national Sajama en Bolivie : infos pratiques

Comment se rendre au village de Sajama depuis La Paz en bus ?

  • Prendre un bus au terminal de La Paz direction Oruro et demander au chauffeur de vous laisser à Patacamaya (impossible de trouver un bus qui s’y rend directement et on a testé plein de compagnies !) : 25 Bs (≃ 3,30 €).
  • Prendre un colectivo à Patacamaya.
  • Le colectivo qui fait Patacamaya – Sajama part quand il est plein. Difficile d’avoir un horaire du coup, mais il semblerait qu’il parte généralement entre 11 h et 13 h 30 environ. Essayez d’arriver au plus tôt donc.

Prix d’entrée du parc Sajama 

100 Bs (≃ 13.20 €) par personne, en 2019.

Où dormir à Sajama ?

L’hôtel Hostal Parinacota (nous n’avions pas réservé à l’avance) 40 Bs (≃ 5,30 €) par personne, salle de bain privée, eau chaude. Les repas sont à 25 Bs (≃ 3,30 €), le petit-déj à 15 Bs (≃ 2 €).

Eau chaude et infusions en libre-service (eau non potable autrement, comme dans tout le pays ; prévoir quelques bouteilles d’eau pour la journée).

Visiter La Paz et ses environs : le canyon de Palca et les ruines de Tiwanaku

Après avoir passé une semaine au Lac Titicaca du côté du Pérou puis de la Bolivie, nous prenons le bus depuis la petite ville de Copacabana sur les bords du lac. Nous partons pour visiter La Paz et ses environs. En effet, en plus de la découverte de cette grande métropole, nous passerons une journée au canyon de Palca et une autre dans les ruines en Tiwanaku. On vous raconte tout ça dans cet article, avec nos astuces si vous prévoyez d’y aller (résumé des infos pratiques à la fin) !

Visiter La Paz : la capitale la plus haute du monde

La Paz, capitale administrative de la Bolivie (la capitale constitutionnelle est Sucre), est une ville tentaculaire de 1,6 million d’habitants, perchée à 3 640 m d’altitude. On y déambule non sans difficulté car la ville grouille de monde. On dirait que la population entière se trouve dans les rues tant le centre est fréquenté. Nous logions près de l’église San Francisco devant laquelle se trouve une grande place. Ici il y a tout le temps du monde, et en particulier le soir en week-end, on se croirait en plein festival ! On peut y manger sur le pouce, des empanadas ou spécialités du pays comme les boulettes de pomme de terre fourrées à la viande (ou autre).

A la recherche d’un endroit où manger c’est là qu’on se rend compte que les boliviens ont un petit souci… Ils adorent le poulet frit, à la mode KFC. Il y en a PARTOUT ! Et on ne trouve que ça ! On tente les « Chifas », les restos « chinois » mais malheur, là aussi c’est poulet frit à gogo, et très souvent ils ne proposent que ça, et nous n’aimons vraiment pas cela… La découverte de la gastronomie bolivienne commence bien… xD

Le marché aux sorcières de La Paz

En se baladant dans le centre, nous allons faire un tour à une curiosité locale : el mercado de las brujas, le marché aux sorcières. Ce n’est pas un marché normal, ici pas de vêtements, d’artisanats, ni de nourriture. On y trouve des objets plus ou moins insolites, en rapport avec la culture des ayamaras (le peuple de cette région) qui, malgré leur catholicisme conservent des traditions ancestrales vénérant la Pachamama (la terre mère) : herbes séchées, petites flasques, talismans, fœtus de lamas séchés… Oui vous avez bien lu ! Assez étonnant de se balader dans ces rues où l’on croise des lamas morts… Ces lamas sont achetés lors d’évènements importants, ou par exemple à la construction d’une maison. On enterre un fœtus de lama sous la maison, en offrande à la Pachamama, pour s’attirer la chance, porter bonheur.

Le téléphérique de La Paz pour monter à El Alto

La grande particularité de La Paz, c’est que c’est une ville entourée de collines. Ici, la tendance est inversée par rapport au reste du monde : les riches vivent au plus bas, les pauvres sont sur les collines, qui sont plus en altitude, là où l’air se fait plus rare. Les transports se font en bus et minibus dans le centre, et pour relier le centre aux collines c’est en téléphérique.

Par ailleurs, le téléphérique c’est comme le métro chez nous, il y a plusieurs lignes et plusieurs stations où on peut faire des correspondances. On se repère grâce aux couleurs. Le téléphérique, on l’a souvent utilisé en Amérique du Sud (vu que les montagnes sont omniprésentes) mais c’est la première fois qu’il est utilisé quotidiennement par la population d’une ville, comme transport en commun. Nous avons donc voulu tester, pour le fun. Et puis pour le prix (3 Bs ≃ 0,40 €), on n’allait pas se priver d’une balade en téléphérique et de la vue sur La Paz ! Ainsi, nous montons jusqu’à El Alto, le quartier/ville au-dessus de La Paz avec la ligne rouge. Nous sommes à plus de 4100 m ! Il fait bien plus frais que dans le centre, en bas. La vue sur la ville et ses alentours est impressionnante.

Visiter les environs de la Paz avec le Canyon de Palca, coin de nature à 1h de la capitale

Visiter La Paz c’est sympa mais il y a dans les environs d’autres endroits à explorer. En effet, en arrivant dans la ville en bus, nous avions découvert les paysages désertiques qui l’entourent. Sur les conseils de Sundaystorms, nous décidons d’aller au Canyon de Palca. Après 45 minutes de route en colectivo (pour en savoir plus sur comment y aller, voir les infos à la fin de l’article), nous arrivons près du village de Uni.

On rejoint le centre du village et on demande notre chemin à une dame. Une fois sur le bon chemin, on suivra les indications de maps.me. C’est facile, un grand chemin où les voitures peuvent passer et ça descend. La vue est splendide, sur les montagnes de différentes couleurs.

On arrive ensuite près du canyon, on en prend plein les yeux !

Puis, on descend dans le canyon où l’on fait un arrêt pique-nique. Nous sommes tous seuls ! C’est impressionnant et génial de se retrouver là. Le paysage fait très far west. On traverse le canyon, on peut suivre le minuscule filet de la « rivière ».

À la fin, une montée nous attend pour rejoindre le village de Palca. On croisera sur la route quelques agriculteurs dans leurs champs. Nous arrivons au village après 3h30 (pause comprise, et on a pris notre temps). Arrivés à la place du village, on trouve tout de suite un colectivo pour La Paz qui va partir. Il fait un petit tour du village en klaxonnant pour prévenir les gens qui voudraient partir. En passant devant une maison, une dame installe une armoire, une table et des chaises sur le toit ! Un vrai déménagement xD Nous sommes de retour à La Paz après 1h15-30 de route.

Un site archéologique à visiter dans les environs de La Paz : les ruines de Tiwanaku

Nous continuons de visiter les environs de La Paz avec un endroit que nous ne voulions pas louper en Bolivie : Tiwanaku.

La galère du colectivo pour aller à Tiwanaku

Pour nous y rendre sans passer par une excursion, nous allons à côté du cimetière de La Paz, où se trouve les colectivos qui s’y rendent. Cependant nous arrivons un peu tard, à 11h30 et il n’y a personne d’autre pour remplir le colectivo ! Celui-ci doit être rempli pour partir et rentrer dans ses frais. Le chauffeur nous propose de payer 6 sièges de plus et de partir car d’après lui il n’y aura personne d’autre, et ayant déjà attendu un petit moment on se doute qu’il a probablement raison. On est prêt à craquer après un peu de négociation quand arrive un mec : c’est Steve, un québécois et finalement nous partagerons les frais du colectivo avec lui.

On payera 100 bolivianos (≃ 13,25 €), soit 33 Bs (≃ 4,40 €) chacun (au lieu de 15 Bs, ≃ 2 €). Heureusement ici ça vaut quand même le coup ! On se retrouve donc tous les 3 en colectivo ! Bien rigolo comme situation. Nous avons 1h30 de route, ça nous laisse le temps de discuter avec Steve qui est super content de parler français et qui s’en donne à cœur joie côté accent et expressions québécoises quand on lui dit que oui on le comprend bien !

Visite guidée du site de Tiwanaku

En arrivant, on paye l’entrée et avec Manu on décide de prendre un guide. Oscar nous fait la visite à moitié en espagnol et en anglais, curieux mélange, mais au moins on se comprend.

On apprend que la civilisation Tiwanaku est très vieille, et ces ruines étaient le lieu où se déroulaient les rituels : sacrifices de lamas, fêtes pour les équinoxes… Ces dernières existent encore. Nous y étions fin septembre et on a pu voir les restes d’un feu sur les ruines sacrées pour célébrer le 21 septembre. Sur la pyramide, il y a un immense puits en forme de croix andine (symbole reprit par les Incas). Ils s’en servaient pour observer les étoiles qui se reflétaient dedans (on avait déjà entendu ça au Pérou, à Chavin). La pyramide doit être excavée d’ici quelques années : on voit des gens travailler sur les ruines pendant la visite.

Comme chez les Incas ensuite (décidément ils se sont beaucoup inspirés), il y avait 3 mondes, qui sont représentés par trois temples : le haut (dieux, condors, la pyramide), le milieu (homme, puma, le temple à hauteur « normal »), le bas (serpent, la mort, un temple construit plus bas que le niveau de la terre). Dans ce dernier, le temple construit plus bas, on observe plusieurs visages sculptés, probablement des personnes importantes. Certaines ressemblent à des aliens… haha On peut également y voir des canaux pour acheminer l’eau jusqu’aux terrains agricoles (le temple est en pente).

La Porte du Soleil

On voit le point le plus connu d’ici, pour lequel on et venu : la porte du Soleil ! Elle a inspiré Hergé pour Tintin et le Temple du Soleil (l’un des meilleurs albums !) et elle apparait dans le générique des « Mystérieuses Cités d’Or », un beau dessin animé qu’on adore. En vrai elle est plus petite que ce que l’on imaginait. Elle est fêlée car elle a été déplacé par les conquistadors… Ces derniers ont d’ailleurs utilisés beaucoup des pierres des temples pour construire… des églises.

Visite du musée de Tiwanaku et d’autres ruines à côté

On visite ensuite le musée de la céramique où sont exposés des objets retrouvés (pot, flèche), une momie, des crânes déformés et allongés (une manière pour l’élite de se distinguer).
Un autre musée à côté abrite les monolithes découverts sur le site. Des petits et des très grands. Il y en a beaucoup et probablement encore plein d’autres qui n’ont pas été découverts.
Le plus imposant mesure presque 8 mètres de haut et pèse 20 tonnes !! Il a été abîmé après avoir été exposé en plein La Paz. Il a été placé ici pour le protéger mais beaucoup d’inscriptions ont disparu pour toujours…

Il y a un autre site à 5 minutes de marche, compris également dans le ticket. Mais il est vraiment en ruines et sans guide ici on ne comprend pas grand chose. On recroise la croix andine, des portes tombées…

Au retour on trouvera un colectivo où on paye le prix normal car il y a du monde dans ce sens et à cette heure qui part du village à côté. On profite de ces magnifiques paysages, dans une ambiance décontractée.

Dépaysement total à La Paz et visite de ses environs très intéressants

La Paz est une ville qui ne laisse pas indifférent ! Elle est pleine de vie, ce qui est un peu fatiguant. Les alentours sont impressionnants, le canyon de Palca, une beauté méconnue (et gratuite), et les ruines de Tiwanaku, témoignant du passé précolombien de la Bolivie, sont les rares du pays encore visibles. Après cela, nous nous éloignons de monde et partons pour un endroit magnifique où l’on croise beaucoup moins d’êtres humains : Sajama.

Infos générales pour visiter La Paz et ses environs :

  • Où dormir à La Paz ? York B&B. Nous avions une très belle chambre double avec salle de bain privée. Petit dej buffet compris. Très bien placé, dans le centre (il ne faut pas s’attendre au calme par contre, le centre est vivant et très bruyant).
  • Comment aller au Canyon de Palca ? Colectivo depuis La Paz, point sur maps.me, 15 min à pieds depuis l’église San Francisco. Direction Palca, demander au chauffeur de vous laisser à Uni (et surveiller la route sur maps.me car il nous avait oublié xD). Retour depuis le centre de Palca. (Possible dans le sens inverse mais rando plus facile dans le sens Uni-Palca). 10 Bs (1,30 €) par personne le trajet.
  • Comment aller à Tiwanaku ? En excursion depuis La Paz, ou en colectivo, à côté du cimetière (point indiqué sur l’application maps.me). Y aller assez tôt le matin ! 15 Bs (2 €), arrêt aux ruines. Pour le retour, attendre un colectivo au même endroit. Il nous a laissé à El Alto (15 Bs – 2 €), au terminus nous avons pris un autre colectivo pour le centre-ville (2 Bs – 0,25 €, rapide).
  • Prix entrée de Tiwanaku : 100 Bs (13 €) par personne.
  • Prix du guide à Tiwanaku : 130 Bs (17 €), divisible.

Huaraz : randonnée jusqu’à la laguna 69

Après deux excursions aux alentours de Huaraz, on termine en beauté ! C’est parti pour une éprouvante mais superbe journée à la découverte de l’une des lagunes (ou lacs) les plus célèbres du Pérou.

Réveil très matinal, un minibus vient nous chercher à 4h50. La tête dans le coltar, emmitouflés dans nos doudounes, une fois que le minibus a récupéré tous les randonneurs du jour, tout le monde finit sa nuit (avec en fond sonore l’horrible musique que le chauffeur écoute).

Vers 7h, nous faisons un petit arrêt pour prendre le petit dej : un sandwich pour moi, un hamburger pour Manu ! Lol Le tout accompagné de maté de coca, car nous sommes en altitude. On profite aussi des derniers wc.

Arrivés au parc Huascaran, on paye l’entrée, qui n’est pas comprise dans le prix du tour.
Les routes de terres et de cailloux secouent bien le minibus.
Notre guide Noel, nous donne quelques conseils pour la rando et nous prie de redescendre si on commence à ressentir des effets du soroche (mal des montagnes) : maux de tête, vertiges… La rando est en altitude et va de plus en plus haut. Le mal des montagnes peut devenir dangereux si on n’y prête pas attention.

On s’arrête rapidement à une première lagune, Chinancocha (qui signifie femme en quechua). C’est déjà magnifique ! Juste le temps de l’admirer un peu et faire quelques photos avant de repartir. Nous ne sommes pas ici pour ça.

Notre guide nous montre la montagne Huascaran, d’où vient le nom du parc où nous sommes. C’est le plus haut sommet du Pérou (6768m !).

On arrive au point de départ de la randonnée, qui fait 14km aller-retour, commençant à 3800m et dont le point culminant (et de retour) est la lagune à 4600m.

Le début descend un peu (et on pense déjà au retour où il faudra remonter ces derniers mètres après tous ces efforts xD).
La rando commence sur du plat, on y va tranquille pour ne pas se fatiguer trop rapidement. À cette altitude, il vaut mieux ménager ses efforts.
On croise pas mal de vaches. Dans ces décors on se croirait presque en Suisse.

Après 2 ou 3 km, ça commence à grimper. Le guide ferme la marche (en cas de soucis). Nous marcherons avec pratiquement toujours les mêmes personnes : des chinois, des japonais et des péruviens.
Le paysage est magnifique !

On mâche de la coca pour se donner des forces. Ça aide contre le mal d’altitude mais c’est aussi un énergisant, un coupe-faim et coupe-soif. On prend quelques feuilles et on les mâche jusqu’à en faire une boule qu’on coince entre la gencive et la joue/lèvre et on laisse ça « infuser ». Honnêtement ça aide pas mal. Surtout en altitude où on manque de souffle et on respire donc plus facilement par la bouche, ce qui donne soif généralement. Avec ça on n’a pas eu ce souci.

On double quelques marcheurs qui sont allés trop vite et se retrouvent à bout de souffle à force de monter. On leur offre un peu d’agua de Florida pour les rebooster (remède péruvien qu’il faut sniffer !).

Nous passons près d’une petite lagune, certains se reposent, ressentent les effets du soroche.

Il y a un peu de plat, youpi ! Les paysages sont de plus en plus beaux.
On arrive ensuite à un panneau qui indique qu’il reste 1 km. Première pensée : génial ! Deuxième pensée une seconde plus tard quand on voit le dénivelé qui nous attend : oh m**** !

Le souffle est court, le cœur bat la chamade… La montée est très difficile. Manu me devance. Je souffre ! Mais la motivation est là malgré la difficulté. Une fois en haut je sais que je suis proche. Puis je la vois au loin, cette couleur turquoise ! Manu m’y attend.

Il nous a fallu 2h35-40 pour braver ces 7 km. On n’est pas des grands sportifs mais on l’a fait !

Une fois devant la lagune c’est l’émerveillement. Le paysage est grandiose !! Une lagune à la couleur de l’eau incroyable, entourée de montagnes et surtout du glacier d’où vient cette eau si pure.
Il y a peu de monde, c’est génial. On fait des photos et on se pose au bord de l’eau pour manger notre pique-nique bien mérité. Les gens arrivent petit à petit.

Il est interdit de se baigner sous peine d’une lourde amende, afin de préserver la pureté et la beauté du lieu. De toutes façons, après avoir trempé un doigt dedans, je vous assure qu’on avait aucune envie d’y plonger ! C’est tout simplement gelé ! Et c’est pas comme s’il faisait une chaleur folle à 4600m d’altitude !

On restera là 1h20, à profiter de ce paysage incroyable, avant de prendre le chemin inverse.
Le retour est plus facile car ça descend mais c’est pas simple non plus car il faut rester prudent avec tous ces cailloux qui n’attendent qu’une cheville à tordre…
Nous mettrons 2h10 pour revenir au minibus.

Sur la route retour, la majorité des gens dorment durant le trajet, exténués.
Le soir on fera pas long feu !

Entre le dénivelé et l’altitude, ce fut difficile mais aussi une des plus belles rando qu’on ait faite ! Partout, les vues étaient splendides, et l’arrivée à la lagune, la cerise sur le gâteau (et quelle cerise !).

Infos pratiques :

Randonnée : 14km aller/retour
Altitude : de 3800m à 4600m
Entrée du parc : 30 soles (≈ 7.90 €)
Difficile d’y aller par soi-même, mieux vaut passer par un tour. Ou alors en louant un véhicule et en passant plus de temps dans ce parc qui a l’air canon !