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Visiter les chutes d’Iguazu en 2 jours côté Argentine et Brésil

Situées dans la forêt tropicale sud-américaine, créant une frontière naturelle entre l’Argentine et le Brésil, les chutes d’Iguazu en espagnol ou d’Iguaçu en portugais sont un site spectaculaire. Elles font d’ailleurs partie de la liste des 7 merveilles naturelles du monde selon un classement établi en 2007. Les chutes d’Iguazu était donc un lieu incontournable à visiter lors de notre année en Amérique du sud ! Chose qu’on a faite en 2 jours.

Par ailleurs, ces chutes sont inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. En effet, bien que moins connues que les chutes du Niagara (en France en tout cas), elles sont impressionnantes par leur grandeur, leur beauté mais aussi par leur emplacement.

Déjà, elles se méritent ! Elles se trouvent vraiment au cœur de la jungle dans le Parc National de l’Iguazu et ne sont accessibles qu’après un vol ou un long trajet en bus. De notre côté, nous nous y sommes rendus en avion depuis Salta, en Argentine. En outre, c’est ici que nous avons quitté l’Argentine après 2 mois de voyage, pour continuer notre aventure au Brésil.

Découvrez dans cet article de blog, notre visite des chutes d’Iguazu en 2 jours depuis l’Argentine et le Brésil. Vous y trouverez aussi quelques conseils, si jamais vous avez le projet d’y aller.

Quel est le plus beau côté pour visiter les chutes d’Iguazu : Argentine ou Brésil ?

Je sais que beaucoup se demandent quel pays privilégier pour une visite des chutes d’Iguazu : Argentine ou Brésil ?

La réponse est sans équivoque : les 2 ! En effet, on ne fait pas autant de kilomètres pour n’en voir qu’une partie. Ce lieu mérite qu’on s’y attarde. Je vous encourage donc à faire comme nous et à visiter les chutes d’Iguazu en 2 jours.

Une journée côté argentin, et une autre côté brésilien. Vous ne regretterez pas d’avoir vu les cascades sur toutes les coutures, croyez-nous.

Visiter les chutes d’Iguazu : côté Argentine

Puerto Iguazu et la Triple Frontière

Comme je l’ai dit plus haut, nous étions en Argentine et avons pris un avion depuis la ville de Salta. Après environ 1 h 30 de vol, nous arrivons dans la petite ville de Puerto Iguazu, la ville argentine la plus proche des chutes. Nous prenons un taxi pour rejoindre le centre, car nous sommes 4 et c’est avantageux, mais il y a aussi des navettes qui font le trajet depuis l’aéroport.

Puerto Iguazu est une petite ville où l’on trouve des restos touristiques, des magasins… Si vous passez par là, ne manquez pas la « Triple Frontière ».

Un point de vue sur 2 fleuves qui se rejoignent d’où on peut voir 3 pays : Argentine, Brésil et Paraguay !

Les chutes d’Iguazu en 2 jours : une journée entière côté argentin

Pour cette visite des chutes d’Iguazu en 2 jours, nous commençons donc par le côté argentin. Nous voulions arriver à l’ouverture, mais le taxi commandé la veille a du retard 😩.

Une fois sur place on achète nos billets et venons en aide à une famille de français qui se voit refuser l’entrée. Leurs billets acquis en ligne via un intermédiaire ne vont pas et ils n’ont pas leur carte bancaire sur eux. Ils ne vont pas pouvoir visiter les chutes d’Iguazu, un vrai cauchemar !

On leur vient en aide, Thomas leur avance leurs billets et ils le remboursent tout de suite via PayPal (vive la technologie). Bref, faites attention si vous payez en ligne ! Achetez vos tickets sur le site officiel ou carrément sur place pour être sûr😅

Nous avions planifié d’arriver tôt pour prendre l’un des premiers trajets en petit train qui amène à la Gargantua del Diablo (Gorge du Diable). Avec tout ça, on n’est plus du tout dans les temps qu’on avait prévu 😅

On ira plus tard, et je vous expliquerai en quoi c’était finalement une meilleure idée !

Le parc possède plusieurs itinéraires de marche, nous avons commencé par ceux nous semblant les plus intéressants et finalement nous les avons tous faits (il y en a 3).

Marcher dans la forêt au milieu des chutes : le sentier inférieur

Tout d’abord, nous empruntons le Sendero Verde. On passe devant la Station Centrale (du fameux petit train) pour aller jusqu’à l’autre station « Cataratar ».

De là, nous partons sur le Circuit Inférieur. Et ça commence très fort ! On se promène dans la forêt, sur des passerelles au milieu de cette végétation tropicale et surtout on aperçoit les chutes depuis plusieurs vues.

Il y a peu de monde sur le chemin, ce qui nous permet de profiter à fond de ces moments. On croise cependant beaucoup de coatis. C’est un sentier magnifique à parcourir, nous en avons pris plein les yeux.

Nous déjeunons ensuite dans un kiosque qui vend des salades, sandwiches, empanadas… Il faut faire attention aux coatis, ce sont des voleurs ici ! On en a vu un piquer le jambon du sandwich d’un visiteur ! 😅

Visiter les chutes d’Iguazu en hauteur : le sentier supérieur

Après cette petite pause, nous empruntons le Sentier Supérieur. C’est un chemin aménagé sur la partie supérieure des chutes, pour les voir du dessus. On est moins impressionné que sur le Sentier Inférieur, mais c’est quand même très sympa à faire ! Les vues sont différentes.

On y croise aussi beaucoup plus de monde (peut-être aussi parce que c’est l’après-midi ?). L’expérience est donc moins agréable, surtout avec les gens qui squattent une vue pendant 10 minutes pour se prendre en selfie avec les cascades en arrière-plan (pas sûr qu’on y voit grand-chose en plus).

Il y a de nombreux papillons et on aura quand même la bonne surprise de croiser un singe qui traverse le sentier. De quoi nous rappeler qu’on est bien dans un espace naturel protégé où vivent des animaux, malgré la masse de touristes qui vient ici chaque jour.

Sendero Macuco, au milieu de la faune et la flore du parc

Nous retournons ensuite vers l’entrée du parc national d’Iguazu pour emprunter le dernier sentier, le Macuco. Celui-ci est le moins fréquenté. C’est une randonnée de 7 km aller-retour au cœur de la forêt.

Au bout du chemin, on arrive aux petites chutes Arrechea, où l’on peut se baigner. Sur le sentier nous croisons de grosses fourmis, des insectes bizarres, beaucoup de papillons et d’araignées ainsi que des singes et bien sûr des coatis. Il y a aussi énormément de moustiques, alors n’oubliez pas votre répulsif !

Cette randonnée n’offre pas de vues impressionnantes sur les chutes d’Iguazu mais permet de se retrouver dans une nature luxuriante, au calme. Après 1h45 de marche, avec la chaleur et l’humidité, nous sommes bien fatigués et avons très envie de nous reposer.

La fabuleuse chute de Gargantua del Diablo

Cependant la journée n’est pas finie ! Nous parvenons à la station pour prendre le dernier petit train de la journée (16 h) qui va à la Gargantua del Diablo. Après 15 minutes de trajet, nous devons encore marcher 1 km pour arriver au mirador.

Nous empruntons des passerelles au-dessus de grandes rivières calmes jusqu’au moment où on approche du fameux point de vue.

Je crois qu’on a tous laissé échapper un gros « waw » d’exclamation ! Je ne sais pas si c’est la fatigue de la journée combinée à cette petite marche sur les eaux paisibles et ce contraste avec la puissance de ces chutes en face de nous, mais on est émerveillés !

C’est un lieu très impressionnant. C’est vraiment magique de se retrouver au-dessus de cette chute immense et de voir les autres cascades alentour.

Visiter Iguazu en gardant le meilleur pour la fin

La Gargantua del Diablo est la plus grosse chute du parc, c’est la star ! Et on comprend pourquoi. À ne manquer sous aucun prétexte, vous l’aurez deviné !

On voulait la découvrir dès notre arrivée au parc d’après des conseils donnés sur des blogs, pour éviter le monde notamment. Mais j’avoue que venir en fin de journée était encore mieux.

Après avoir parcouru le parc, on peut dire qu’on a gardé le plus impressionnant pour la fin. On l’avait vu de loin sur le Sentier Inférieur et c’était génial de l’approcher plus tard.

Nous sommes restés à l’admirer le plus longtemps possible et nous sommes partis parmi les derniers. L’avantage c’est qu’il y avait de moins en moins de monde, et personne pour venir vu qu’on avait pris le dernier train. De plus, il y a un photographe qui est posté là toute la journée pour prendre ceux qui le souhaitent en photo devant les chutes. Il a évidemment la meilleure place ! Mais le soir il s’en va, donc on a pu piquer sa place à la fin.

Bref, on n’a pas regretté d’être arrivé plus tard que prévu le matin et de découvrir cette merveille en fin de journée !

Tampon de visite des chutes d’Iguazu

Pour finir la journée avec un souvenir gratuit, nous nous sommes fait tamponner notre passeport. C’est souvent possible dans les lieux touristiques en Amérique du Sud. On aime bien ! haha

Visiter les chutes d’Iguazu : côté Brésil

Le lendemain, nous nous octroyons une journée de repos entre nos 2 jours de visite des chutes d’Iguazu. Mais il est tout à fait possible d’enchainer les 2. Nous étions sur un voyage au long cours, donc on avait le temps et besoin de pause par moment 😅

Passage de frontière Argentine-Brésil

Un taxi commandé la veille nous récupère à notre logement afin de passer la frontière pour le Brésil. C’est très rapide, peu de formalités. C’est également possible de le faire en bus (mais à 4 le taxi nous offrait plus d’avantages). Nous arrivons à l’entrée du parc côté Brésil en 45 minutes environ.

Par ailleurs, nous avons négocié avec le taxi pour qu’il garde nos affaires dans son coffre toute la journée et nous récupère quand on aura fini. Nous payons nos entrées, puis nous commettons une grave erreur : nous nous embarquons pour un tour de bateau 😂

L’attrape-touriste : le bateau

Le parc national d’Iguaçu a beau être un espace naturel, c’est aussi un lieu très très touristique et de ce fait il propose plusieurs activités tel que le vol en hélicoptère et l’excursion en bateau près des chutes. De base ça ne nous tentait pas. Mais plusieurs taxis nous ont répété que c’était super, qu’il fallait le faire, surtout côté Brésil. Comme on savait que la visite côté Brésil était plus rapide, on s’est dit « OK pourquoi pas ».

Cependant on a été très déçus et on a eu l’impression de se faire arnaquer. Déjà, c’était très cher (environ 50 €) et ça ne valait pas du tout ce prix (encore moins au Brésil).

Un début sympa…

Il faut savoir qu’un bus parcourt le parc côté Brésil pour amener à différents points de vue. Nous le prenons comme tout le monde, mais devons descendre au premier arrêt pour notre activité. On monte dans un petit train qui traverse la forêt. Puis on a la possibilité de marcher un peu dans la jungle avec un guide. On le fait, on est les seuls (ça dure 10 minutes). Tous les autres visiteurs prennent la jeep pour finir la route. Enfin, on embarque sur le speed-boat avec nos gilets de sauvetage, entourés de touristes sud-américains.

La balade sur le fleuve est plutôt sympa, car on se rend compte à quel point le lieu est sauvage. On approche un peu des chutes, mais finalement pas beaucoup. Surement trop dangereux. On n’a pas eu l’impression de les voir mieux que depuis les points de vue.

…avant la déception

Puis le pilote nous fait passer plusieurs fois sous une petite cascade afin qu’on soit bien trempé ! (Heureusement on a laissé nos affaires dans un casier avant de monter à bord). On a l’impression que le clou du spectacle c’est ça : nous faire prendre la douche sous la même cascade 3 fois de suite 😓… On attendait quelques explications supplémentaires sur les chutes, pouvoir bien les observer depuis la rivière, etc. Que nenni !

Bref, une excursion dont on se serait bien passé (surtout vu le prix pour 15 minutes de bateau), on s’attendait à tellement mieux. Naïfs, on pensait approcher un peu les chutes. Apparemment la majorité des autres touristes ont eu l’air d’adorer donc peut-être qu’on avait trop d’attente ? Pas assez renseigné ?

On ne le recommande pas, sauf si vous avez envie de prendre une douche sous une cascade !

Balade dans le parc des chutes d’Iguaçu côté Brésil

Après cet échec, on reprend ensuite le bus jusqu’à l’arrêt suivant où le chemin commence (nous avons fait tout le parcours à pied). Heureusement il fait bien chaud donc on sèche assez rapidement. On marche le long du sentier où se trouvent plusieurs miradors sur les chutes.

Comme il n’y a qu’un seul chemin, il y a pas mal de monde c’est donc parfois difficile de bien voir les panoramas. Les gens font même la queue pour faire des photos 😅 (flemme pour nous)

De plus, de ce côté, on aperçoit bien l’ile aux oiseaux, où vivent d’innombrables volatiles. C’est super beau ! On a adoré observer ça.

À la fin du parcours, on a une vue panoramique sur les chutes, dont la Gargantua del Diablo. On peut descendre sur des passerelles installées dans l’eau. C’est magnifique, on peut bien admirer la beauté du lieu et à quel point il est grand ! J’ai vraiment aimé ce point de vue. Spectaculaire, de tous les côtés !

On finit en observant les chutes depuis un point en hauteur grâce à une tour. Ici il y a aussi des restaurants et des boutiques.

On finit la journée assez tôt, notre taxi nous récupère et nous amène à notre logement à Foz do Iguaçu, la ville côté Brésil.

Combien de temps prévoir pour visiter les chutes d’Iguazu ?

Les chutes d’Iguazu se visitent très bien en 2 jours.

Comptez une journée entière pour le côté argentin (surtout si vous voulez faire les différents sentiers).

Pour le côté brésilien, 2 ou 3h sont suffisantes pour voir tous les points de vue en marchant à une allure tranquille. (L’activité bateau nous a occupé 1h30 de plus).

Visiter les chutes d’Iguazu : un incontournable !

C’est un lieu que nous ne pouvons que recommander ! C’était sur notre liste des choses qu’on désirait absolument voir en Amérique du Sud et nous n’avons pas été déçus. C’était magnifique ! Une vraie beauté de la nature, quelle chance d’avoir pu découvrir cet endroit !

C’est un lieu incontournable lors d’un voyage en Argentine ou au Brésil. Si vous décidez de venir, ne manquez pas les 2 côtés, car ils sont différents et complémentaires. C’est pour ça, prévoyez au moins 2 jours pour en profiter pleinement.

Après ce séjour dans la forêt tropicale, nous avons pris l’avion puis un bus pour aller sur l’ile Ilhabela, où nous nous sommes reposés. Il était ensuite temps de partir découvrir Rio de Janeiro et ses alentours !

la piscina, plage et palmier des caraibes

Les plages de la côte Caraïbes en Colombie : de Palomino au parc Tayrona

Après avoir regardé le tour de France avec le gérant de notre hôtel à Carthagène (les colombiens adorent le tour de France), un mini bus vient nous récupérer. Nous partons découvrir les plages de la côte caraïbes de la Colombie. Il nous conduit à notre première étape, Palomino, un village tranquille sur la côte.

Le bus a un problème sur la route, nous attendons alors une heure sur une espèce d’aire d’autoroute qu’un autre bus nous récupère. Pendant le trajet nous pouvons admirer le paysage mais aussi la quantité d’ordures au bord des routes, des habitants vivant au milieu de dizaines / centaines de déchets plastiques… Ça fait sacrément mal au cœur.

Détente à Palomino : plage, tubbing et Ricard

Arrivés à Palomino, le bus nous dépose sur la route principale et nous allons à pieds jusqu’à notre logement, Casa Mar Azul. Les gérants sont super sympas et notre studio est vraiment cool ! On est entouré d’arbres, le tout fait très relax, nature… On se sent bien direct ! La ville est petite et « roots ». Les routes ne sont pas goudronnées, la poussière est omniprésente.

Virée à la plage de Palomino

Nous sommes venus à Palomino pour un interlude « vacances ». Les plages de la côte Caraïbes de la Colombie nous faisaient doucement rêver… Palomino possède bien une plage mais elle est vraiment riquiqui !! On est dans les Caraïbes, on s’attendait à une plage de rêve mais c’est la déception. En plus on ne peut pas s’y baigner car les vagues sont trop dangereuses. On marche le long de la plage jusqu’à la rivière, qui se jette dans la mer. Ici on peut se baigner sans risque. Il y a du monde mais l’endroit est quand même très joli. On observe même des chevaux sur la rive d’en face, ajoutant encore plus de charme au lieu…

Tubbing sur la rivière Palomino jusqu’à la plage

À Palomino, il y a quelques activités, dont une spéciale d’ici qui nous fait de l’œil : le tubbing. Pour ceux qui ne connaissent pas, (comme nous avant d’y être), le tubbing consiste à descendre une rivière en bouée. Notre hostel nous organise la sortie et en début d’après-midi, une moto vient nous récupérer. A trois sur une moto, à la mode colombienne ! On retrouve ensuite une deuxième moto et nous nous retrouvons sur un chemin de terre où il vaut mieux bien s’accrocher… Car, petit détail : on porte des gilets de sauvetages apparemment obligatoire pour le tubbing MAIS on n’a pas de casque ! Normal !

Arrivés au bout de la route, on emprunte un chemin à pieds, avec nos grosses bouées. Ce n’est pas très long mais ça grimpe au milieu des cailloux et du sable. Il faut prendre garde à ne pas glisser avec nos tongs. Tout cela sous les grondements des singes hurleurs. Leurs « cris » sont vraiment impressionnants… (si vous ne connaissez pas, je vous invite à les écouter sur cette vidéo, prise au Mexique).

Lorsqu’on arrive à la rivière, on fait un plouf avec notre jeune guide. L’eau est fraîche mais fait beaucoup de bien dans ce climat tropical. Ensuite on s’installe dans nos bouées et on se laisse porter par le courant. La rivière est basse (la saison humide n’est pas encore passée). Notre jeune guide nous montre les oiseaux et animaux que l’on croise.

Quand on arrive près du pont de Palomino, on décide de s’arrêter ici, juste avant d’arriver à l’embouchure de la plage. Notre guide nous quitte et part en moto avec les bouées. On rentre à pieds en suivant ses indications, en espérant ne pas nous perdre car on n’a pas nos téléphones. Ici c’est la campagne, tout le monde est à moto et on verra notre record de gens sur une moto : 6 personnes (enfant et bébé compris) !

On passe dans le village, on voit des enfants jouer au foot, on croise des colombiens. Ici, nous sommes de l’autre côté de la route principale, on voit Palomino sous un autre visage.
D’un côté les petits hôtels, les restos, la plage… D’un autre la vie locale, les vrais habitants de Palomino, là où les touristes comme nous ne vont jamais. Ça n’a rien à voir et ça nous fait un peu bizarre de voir cette fracture.

Ricard et Kogis, mélange de cultures en Colombie

Le soir on va au Bikini Bar, on discute avec le gérant qui est français et on en profite pour boire un Ricard ! Qui aurait crû qu’on boirait un Ricard en Colombie ?! On profite du concert, il y a même un Kogi qui y assiste aussi.

Les Kogis, c’est une communauté indigène, vivant en harmonie avec la nature, dans cette région de la Colombie. Ils sont reconnaissables à leur tenue : en tunique blanche, avec un sac en bandoulière en fibres végétales, souvent les pieds nus et avec un petit chapeau pointu sur la tête. Nous les avions découvert dans l’émission « Rendez-vous en terre inconnue », où Thomas Pesquet était invité à découvrir leur mode de vie. C’est un reportage qui m’a marqué et on était plutôt surpris de voir un Kogi ici !

Où manger à Palomino ?

  • Pour une ambiance sympa, des happy hours et de la nourriture simple mais bonne, direction le Bikini Bar (qui fait également hôtel). On était trop content de retrouver un peu de France avec le Ricard et la sauce au bleu dans les wraps !
  • Pour un délicieux repas dans un joli cadre, un autre resto tenu par une française (décidément !), la Casa Cocotte. L’une des rares fois du voyage où j’ai réussi à avoir un steak saignant x)

Découverte des plus belles plages de la côte Caraïbes en Colombie avec le parc Tayrona

Passage à Santa Marta

Pour quitter Palomino, nous prenons un bus pour Santa Marta (il en passe toutes les 30 minutes sur la route principale). Santa Marta est une grande ville et pour nous une simple étape.

Le lendemain de notre arrivée, nous laissons nos gros bagages à notre petit hôtel pour pouvoir partir léger car nous allons randonner pour deux jours. Direction le parc Tayrona, pour continuer d’explorer les plages de la côte Caraïbes de la Colombie !

Nous prenons un bus au Mercado Publico, avec un petit sac à dos chacun. Nous avons peu d’affaires dedans mais beaucoup d’eau (6L) et un peu de nourriture.
Dans le bus, devant nous, se trouvent deux Kogis : un homme et une petite fille. La petite fille est toute mignonne et s’amuse avec nous. On descend en même temps qu’eux à l’entrée Calabazo du parc Tayrona. Eux rejoignent probablement leur lieu de vie, alors que nous, nous sommes de simples visiteurs. Nous payons l’entrée, plus une assurance, obligatoire.

Premier jour de rando dans le parc Tayrona : de Calabazo à la plage de Playa Brava

La randonnée commence, le début est difficile car ça grimpe et il fait super chaud, en plein soleil. Arrivés dans la forêt, on s’octroie une pause pique-nique. Nos sacs sont un peu lourds avec toute cette eau. Mais il fait une telle chaleur, avec une humidité à plus de 80%, qu’elle n’est pas de trop : on boit énormément. Dans la forêt, nous sommes seuls, accompagnés des bruits des insectes qui font un vrai vacarme !

Après 3h30 de marche (pauses comprises) nous arrivons à notre destination : Playa Brava ! Est-ce qu’elle doit son nom car elle n’est accessible qu’après plusieurs heures de marche en forêt tropicale ?! Le parc est très fréquenté mais cette plage beaucoup moins.

Nous payons pour un hamac, avec moustiquaire et couverture. Plusieurs hamacs sont disposés en étoile sous un abri (comme un dortoir mais en plein air et avec des hamacs à la place des lits). Pour ceux qui souhaitent plus de confort, il y a de jolies cabanes à louer mais le prix n’est pas le même. Il y a aussi une cabane avec plusieurs cabines de toilettes et douches que nous pouvons utiliser.

On se baigne sur la plage, c’est superbe et calme… On ne s’éloigne cependant pas du bord car le courant ici est dangereux et on nous a bien mis en garde. Mais quel bonheur de se rafraîchir après ces efforts !

Le soir nous mangeons sur place. Les prix sont plus élevés qu’habituellement en Colombie mais nous n’avons pas vraiment le choix haha et un vrai repas nous fait du bien pour recharger les batteries.

Malheureusement il se met à pleuvoir, des gros crapauds sont de sortie (attention à ne pas marcher dessus dans la nuit noire !). On s’offre quand même une bière, face à la mer…

La nuit dans les hamacs est un peu difficile, finalement les couvertures sont utiles, l’air se rafraîchit. Il faut dire que nous sommes quand même dehors, avec l’air marin.

Deuxième jour de randonnée au Parc Tayrona : de Playa Brava à El Zaino

Vers 5h30, le lever du soleil nous réveille, c’est un magnifique spectacle… Mais je suis trop fatiguée pour me lever ou même dégainer l’appareil photo pour immortaliser ça. On se lève à 7h, pour partir vers 7h30. Il fait déjà très chaud et très très humide. On transpire à grosses gouttes et ce n’est pas la montée infernale dès le début de la rando qui va arranger ça ! Nous marchons au milieu de la forêt tropicale, où nous croisons un petit chat tout maigre… Nous lui faisons grignoter quelques snacks jusqu’à ce qu’un gros avocat tombe d’un arbre à côté de nous. Le petit minet se met à le dévorer, affamé. Il nous fait mal au cœur, mais nous n’avons pas d’autres choix que de le laisser ici.

Malgré nos vérifications du chemin sur maps.me, nous nous perdons sans le savoir (il n’y a pas vraiment d’indications). Le chemin nous paraît bizarre, plus difficile… On arrive devant deux Kogis, qui nous attendent et nous demandent où on va. On se rend compte que nous sommes arrivés dans la limite du Pueblito, le village où vivent les Kogis. Il était auparavant possible de le visiter mais désormais, il est interdit d’accès, pour préserver la tranquillité des habitants, qui ont déjà perdu une bonne partie de leurs terres… On leur explique en espagnol qu’on est perdu et ils nous indiquent le bon chemin, en nous observant pour vérifier qu’on s’éloigne bien 😅

Pause méritée à la plage de Playa Nudista

La rando continue dans la forêt, après avoir grimpé, ça descend maintenant à pic, c’est très fatiguant. Heureusement, après environ 3h d’effort, nous arrivons à Playa Nudista (et oui, une plage où on peut se baigner à poil !). On se baigne rapidement pour se rafraîchir (avec nos maillots, je vous voir venir, coquins !). L’endroit est superbe et presque désert.

L’une des plus belles plages de la côte Caraïbes de Colombie : Cabo San Juan à Tayrona

On reprend notre marche et au bout d’une vingtaine de minute, nous arrivons à Cabo San Juan, réputée comme la plus belle plage du parc Tayrona mais aussi de Colombie. En effet, c’est très beau, mais c’est pas la même ambiance que nous avons eu jusque là : il y a un monde fou !!
Le camping de la plage n’a rien à voir avec l’endroit où nous étions la veille : des dizaines de tentes collées les unes aux autres, sans ombre ! Ça ne fait pas rêver du tout…

Outre les plages à l’eau turquoise, il y a également des espèces de marécages avec des panneaux rappelant d’être prudents… Sous peine de se retrouver face à un crocodile !

Il est midi, le restaurant est pris d’assaut, on « réserve » une table pour manger vers 13h. En attendant, nous nous baignons dans ce décor paradisiaque. C’est agréable, l’eau est bonne, il n’y a presque pas de vagues mais par contre beaucoup de feuilles dans l’eau. Ça fait un peu sale, ce qui est dommage car à part ça, le sable brille dans l’eau. C’est magique, on dirait des pépites d’or !

Un peu de tranquillité à la Piscina

Après avoir mangé et repris des forces, nous repartons. Après 20/30 minutes de marche nous arrivons à la Piscina, une autre plage du parc Tayrona, où il n’y a pas du tout de vagues, d’où son nom, une vraie piscine. Il y a peu de monde, et nous en profitons pour nous détendre dans l’eau un bon moment.

Sortie du parc Tayrona et retour à Santa Marta

Il faut ensuite marcher jusqu’à l’entrée du parc, c’est encore 1h15-1h30 de marche qui nous attend… Cette partie est plus simple, le chemin est tracé, car beaucoup de gens passent par ici. Mais ça commence à être long, on est très fatigués, entre tous ces kilomètres, la chaleur, l’humidité et la nuit dans le hamac qui n’a pas été très réparatrice. Heureusement il y a encore quelques beaux points de vue.

Enfin, nous arrivons à Cañaveral, l’arrêt où un mini-bus fait les derniers km du parc pour aller jusqu’à la sortie, Zaino. Puis, nous prenons un bus pour retourner jusqu’à Santa Marta. Cependant, nous ne sommes pas au bout de nos peines ! Après deux jours en pleine nature nous n’avons plus de batterie sur nos vieux téléphones et une fois arrivés en ville nous devons compter sur notre mémoire pour retrouver le chemin de l’hôtel… Par je ne sais quel miracle, nous y arrivons finalement ! Le soir, nous sortons manger sur la place principale de la ville, qui est bien animée, comme toujours en Amérique du Sud 😄


Plages de Palomino et du parc Tayrona : notre avis

Découvrir les plages de la côte Caraïbes de la Colombie a été un super moment, différent de ce qu’on avait vécu. Quand on entend Caraïbes, ça fait rêver ! Et même si nous avons globalement été un peu déçus par les plages, on garde de super souvenirs de certaines plages. Quand on a connu les plages australiennes, grandes et désertes, il semble que même les Caraïbes ont du mal à rivaliser !

La pauvreté et l’insalubrité de certains coins nous a également beaucoup touché. Mais nous avons eu aussi de belles rencontres et la surprise de voir des Kogis. On pensait qu’ils se planquaient dans leurs montagnes, mais finalement nous en avons croisé plusieurs fois dans cette région. Cet endroit met à rude épreuve car la chaleur et l’humidité sont très éprouvantes. Santa Marta restera dans nos esprits pour nos nuits d’hôtel passées dans des chambres sans fenêtres et sans clim, avec juste un petit ventilo qui brasse un air étouffant ! Il faut un peu de temps pour s’habituer à être sans arrêt en sueur, mais au moins, on était prêts pour notre départ pour l’Amazonie !

el castillo chichen itza ruines mexique yucatan

Petit guide des ruines archéologiques au Mexique

En un mois passé au Mexique, principalement dans la péninsule du Yucatan, nous en avons vu des sites archéologiques ! Il faut dire qu’on adore ça, c’est passionnant et c’est l’une des raisons pour laquelle on rêvait du Mexique.
Dans cet article vous trouverez notre guide (subjectif !) des ruines archéologiques du Mexique (dans l’ordre où nous les avons visité). Difficile de dire à quel lieu va notre préférence ! Découvrez nos notes sur 5, ainsi que nos conseils et infos pour vous faire une petite idée de chaque site archéologique…

La grandiose cité précolombienne de Teotihuacan ❤️❤️❤️🤍🤍

Les premières ruines que nous avons visité au Mexique sont celles de Teotihucan. Ce grand site se trouve juste à côté de la capitale, Mexico City. On peut y passer beaucoup de temps ! Les édifices les plus impressionnants sont la Pyramide de la Lune et surtout celle du Soleil, qui est la plus grande pyramide du continent. Elle est vraiment immense ! Nous y sommes allés le week-end et il y avait beaucoup de monde : on a fait la queue pour grimper sur la Pyramide du Soleil ! Par contre peu de gens grimpent sur celle de la Lune.

Pour prolonger l’expérience « aztèque » nous avons mangé à La Gruta, un restaurant… dans une grotte ! À l’extérieur du site mais situé juste à côté de la grande pyramide. Très prisé et pas de réservations possibles, attendez vous à attendre ^^

  • Prix : 75$MXN
  • Accès : en transport en commun depuis Mexico ou en voiture (environ 1h selon où vous êtes dans la ville), parking payant (45$MXN )
  • Affluence : Beaucoup de monde ! Essayez de venir tôt ^^

Tranquillité aux ruines mayas de Toniná ❤️❤️❤️🤍🤍

Situé à côté de la ville d’Ocosingo, sur la route entre San Cristobal de las Chiapas et Palenque ; Tonina est mis de côté par beaucoup de voyageurs. La route a mauvaise réputation, les gros bus n’y passent plus à cause de nombreux barrages causés par les locaux qui manifestent. On nous a dit qu’il n’y avait pas de soucis, seulement éviter de voyager le soir ou la nuit.
On a rencontré très peu d’occidentaux (genre 4 personnes ?) et très peu de touristes aux ruines. C’était vraiment vraiment tranquille !

Le lieu est assez unique, une ville sur plusieurs étages. Tout en haut se trouve une pyramide d’où la vue est superbe. Par contre, attention en grimpant c’est vraiment raide avec des « marches » riquiqui et abîmées. Il y a également un jeu de balle et ce qu’on a aimé c’est qu’il y a pas mal de statues et de fresques ! Ça ajoute un petit quelque chose à la visite.

Il y a aussi un musée avec beaucoup d’objets. Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de le visiter en profondeur.

  • Prix : don de la somme que l’on souhaite
  • Accès : colectivo pour 20$MXN par personne, depuis le marché de Ocosingo (10-15 min de route). Le dernier colectivo passe à 17h pour retourner en ville.
  • Affluence : presque personne (on devait être 5 ou 6)

Des ruines au milieu de la forêt du Mexique à Yaxchilan ❤️❤️❤️❤️❤️

Des ruines en pleine forêt, à la lisière du Guatemala, accessible seulement par bateau… Ça fait rêver non ?! On ne pouvait pas louper ça !

Se trouvant dans un coin reculé, nous avons choisi la facilité : y aller par un tour opérateur. En effet, ça ne revenait pas forcément plus cher et ça nous évitait pas mal de tracas. Gros coup de cœur pour cet endroit en tout cas avec très peu de monde et où on se prend tout de suite pour Indiana Jones ! Pour arriver à la place principale, il faut passer par un temple dans le noir, où vivent des chauve-souris… Ça commence fort ! On découvre ensuite des édifices où la nature a repris ses droits, entourés des cris si particuliers des singes hurleurs (voir la vidéo ci-dessous). Un de nos meilleurs souvenirs.

Cris des singes hurleurs 🙉😱
  • Prix : dans les 80$MXN
  • Accès : 850$MXN avec Kichan Bajlum depuis Palenque (transport bus et lancha, entrée, petit dej et repas de midi compris, ainsi que la visite de Bonampak). Sinon en voiture ou colectivo puis lancha.
  • Affluence : Presque personne. Nous étions un groupe d’une quinzaine de personnes (mais nous avons quitté le groupe pour être tranquille). En indépendant nous avons du croiser 6 personnes de plus. Certains coins sont même totalement déserté par les touristes car un peu à l’écart de la place principale (la petite acropolis à 10-15 min de la grande acropolis ; et le temple du soleil, que nous n’avons pas eu le temps de voir car situé plus loin)

Les dernières peintures mayas à Bonampak ❤️❤️🤍🤍🤍

La visite du site de Yaxchilan est toujours couplé avec Bonampak, qui est assez proche. Les deux offrent des ruines uniques pour le Mexique. En effet, le site est beaucoup plus petit, mais il abrite une petite merveille : des fresques de l’époque mayas, bien conservées ! Ce sont les seules véritables peintures de cette époque qui ont été retrouvées… C’est vraiment très beau, un héritage unique. Elles sont dans des pièces où on ne peut rentrer qu’à 3, sans sac à dos, casquette, chapeau pour ne pas les abîmer. Flash interdit évidemment. On était juste un peu déçus car étant en groupe le planning a un peu débordé, on est arrivé assez tard à Bonampak. Si le site ferme à 17h, les pièces avec les peintures ferment à 16h30… Ce qui fait qu’on a du se presser un peu.

Il faut savoir aussi que le site est tenu par des descendants des mayas et vous en croiserez probablement. Les hommes et petits garçons sont habillés de « robe » blanche et ont les cheveux longs. Pour se distinguer les filles sont vêtues de couleur.

  • Prix : 50$MXN
  • Accès : compris dans notre tour à 850$MXN (voir paragraphe précédent). Sinon en voiture puis transport obligatoire depuis le parking jusqu’au site avec le transport de la communauté (pas donné, dans les 350$MXN apparemment pour moins de 10 minutes)
  • Affluence : presque personne

L’incontournable cité maya de Palenque ❤️❤️❤️❤️🤍

Situé à côté de la ville du même nom, ce site est facile d’accès et très beau. Il y a plusieurs pyramides très bien conservées. Pour cette visite nous avons fait appel à un guide afin d’en savoir plus sur les ruines au Mexique. C’était très intéressant, nous avons appris plein de détails sur les mayas ! Saviez-vous par exemple que les chefs mayas étaient albinos, parfois des femmes (et oui !) et comme ils se mariaient entre personnes de la même famille, ils avaient pas mal de handicaps. Mais loin d’être caché, c’était plutôt mis en avant. Il y a beaucoup de sculptures sur le site de personnes avec des handicaps physiques (on aurait jamais remarqué ça tous seuls).

La visite se termine par une petite exploration de la forêt alentour où il reste encore beaucoup de ruines à découvrir. Avec le guide nous avons la possibilité de rentrer dans le haut de certains temples où on a dégagé seulement l’entrée. Mode Indiana Jones activé ! Il nous montre aussi les arbres et on fait l’expérience de goûter… des termites ! Et bien c’est pas mauvais en vérité. Si un jour on est perdu en forêt on ne manquera pas de protéines !

  • Prix : 36 + 75$MXN / Prix du guide perso : 1000$MXN pour 2h
  • Accès : colectivo à 20$MXN (emplacement marqué sur maps.me)
  • Affluence : pas mal de monde

Se retrouver seuls dans les ruines de Becan au Mexique ❤️❤️❤️❤️🤍

À côté de la ville de Xpijil. Assez compliqué en transport en commun, nous avons loué une voiture à Chetumal pour deux jours et avons exploré tranquillement ce coin. Le site est assez grand et il n’y a personne encore une fois (on a croisé 4 personnes). Il y a de très grandes pyramides, très raides (il y a des cordes pour s’aider). En haut on voit la forêt aux alentours. Un endroit très tranquille, la balade dans les ruines est agréable.

  • Prix : 60$MXN
  • Accès : en voiture
  • Affluence : presque personne (on a croisé deux couples !)

Les ruines exceptionnelles de Calakmul ❤️❤️❤️❤️🤍

Encore des ruines qu’on ne voulait pas rater au Mexique ! Situé dans la même région que Becan, mais plus connue. Accès difficile, le début de la route pour y accéder est bien, puis il y a 40 km de route pleine de trous ! Parfois des trous qui prennent toute la route…! C’est limité à 30km/h, le trajet est long. En plus on s’est tapé des travaux qui nous ont bloqué une demie heure quand même. D’ici quelques années il devrait y avoir une meilleure route (on croise les doigts pour les futurs voyageurs).

Sur la route on peut rencontrer des animaux dont des pumas apparemment. Bon vous vous en doutez, le puma n’est pas du genre à se mettre au bord de la route à attendre les touristes alors nous n’en verrons pas. Nous croiserons des espèces de dindons, des centaines de papillons qui volent sur le chemin et même un serpent qui traverse la route !

En arrivant sur le site, on découvre des édifices genre musées avec des petites expos… Mais tout cela à moitié abandonné. On se croirait dans Jurassic Park. Ça donne l’impression qu’ils ont voulu faire un truc de fou et au final les visiteurs n’ont pas suivi et ils ont tout laissé à l’abandon (ils auraient d’abord du s’occuper de l’état de la route peut-être ?!).

Le site archéologique est très très grand. On y a passé 3h et on aurait pu y rester bien plus si on n’avait pas eu la voiture de loc à ramener à Chetumal. C’est très tranquille car au milieu de la forêt (on a quand même eu droit à un sale gosse qui braillait à tout va). Quand on monte en haut des pyramides (dont la plus haute de la civilisation maya), on voit la forêt à perte de vue !! C’est magnifique !

Si vous êtes dans le coin vous pouvez en profiter pour aller voir un phénomène assez unique : la sortie d’une immense colonie de chauve-souris (il y en aurait entre 1,5 et 2 millions !) qui partent chasser. C’est sur la grande route, peu après avoir quitté la route qui mène à Calakmul. Il faut y être une demie-heure avant le coucher de soleil (l’heure change selon la période de l’année, donc mieux vaut regarder sur Google en temps voulu). Si vous avez un bandana ou quelque chose pour vous protéger le nez, prenez-le car ça pue !!! xD (accès gratuit… pour l’instant)

  • Prix : 50 + 75 + 100 $MXN (deux « péages » sur la route, puis le droit de visite)
  • Accès : en voiture. On peut trouver des taxis depuis Xpujil apparemment, mais le mieux est de louer une voiture.
  • Affluence : très peu de monde

Les ruines mayas les plus photogéniques du Mexique à Tulum ❤️❤️❤️🤍🤍

Incontournable lors d’un voyage dans la péninsule du Yucatan, les ruines de Tulum deviennent victimes de leur succès au Mexique. Nous avons suivi le conseil des blogs : venir à l’ouverture à 8h ! (Enfin on est arrivé un peu après, indépendamment de notre volonté…) Jusqu’à 9h30 nous étions tranquilles, très peu de monde… Et ensuite c’était un déferlement de groupes ! L’horreur…! Il faut dire que ces ruines n’ont pas de pyramides mais sont situées en bord de falaise, face à l’océan turquoise des Caraïbes. Un cadre exceptionnel. On a adoré, ça changeait des autres sites mayas dans la forêt et ça faisait plus petite ville. Le site se visite rapidement, en 1h ou 2. On peut amener son maillot de bain pour se baigner. Malheureusement pour nous, la plage était fermée pour cause de marée haute. On y rencontre aussi des iguanes et des coatis tout mignons.

  • Prix : 75$MXN
  • Accès : en voiture (parking payant), en vélo (nous avions prévu ça, mais notre hôtel nous a oublié et s’est réveillé trop tard… Ça nous semble une bonne option en tout cas), en taxi ou en minibus depuis le centre (20$MXN)
  • Affluence : beaucoup de monde à partir de 9h30

La célèbre cité de Chichen Itza ❤️❤️❤️❤️🤍

Encore un incontournable du Mexique… En effet la pyramide, El Castillo fait partie des Sept Nouvelles Merveilles du Monde ! C’est la 3ème merveille de ce classement que nous découvrons, après le Colisée en Italie et le Machu Picchu au Pérou. Elle est en effet splendide et fait bien son petit effet lorsque nous la découvrons à la lumière du petit matin. Car comme pour Tulum, c’est un lieu de visite très prisé et mieux vaut y aller à l’ouverture à 8h.

Nous avons dormi à Pisté, la ville à côté, dans une chambre miteuse, sans eau (génial quand il fait 35°C !), et sommes allés en voiture sur le site, situé à 5 minutes. Il y avait encore peu de monde et nous avons pu bien profiter de la pyramide et des ruines qui l’entourent. Car Chichen itza ce n’est pas que la pyramide, le site est grand et il faut s’accorder quelques heures pour le parcourir. On a bien aimé le temple avec les colonnes, celui avec les têtes de mort et surtout le terrain de jeu de balle, qui est vraiment le plus grand que l’on ait vu ! Quand on se place au milieu et que l’on frappe dans ses mains, on entend l’écho : on imagine facilement l’ambiance qu’il devait y avoir…

  • Prix : 480$MXN (une fortune pour un pays comme le Mexique !)
  • Accès : en voiture (parking à 100$MXN). Il doit y avoir des colectivos depuis Pisté.
  • Affluence : énormément de monde et des hordes de vendeurs sur le site qui rendent la visite pénible.

Les superbes bâtiments de Uxmal ❤️❤️❤️🤍🤍

Notre dernier site ! On a un peu hésité car ça faisait beaucoup de ruines mais on avait entendu du bien sur ces ruines et au final on n’a pas regretté ! Les bâtiments sont restaurés et sont très travaillés. Ça change encore des autres sites archéologiques. Il y a deux pyramides, on ne peut grimper que sur l’une, on se balade sur les édifices et on rencontre pleiiin d’iguanes !

  • Prix : 413$MXN (encore une fois, ils se gavent sur les touristes étrangers)
  • Accès : en voiture (parking payant en plus bien sûr)
  • Affluence : peu de monde

À savoir qu’il n’y a quasiment pas d’explications, sauf sur certains sites (Chichen Itza par exemple, mais ça reste basique). On peut payer un guide mais cela ajoute un budget conséquent (nous l’avons fait une fois car nous avions envie d’en savoir plus sur les Mayas). Sinon nous utilisions le Guide du Routard sur le Mexique qui donnait souvent des cartes des sites et quelques explications avec les incontournables, ça nous a bien aidé ! Également l’application gratuite Maps.me, bien utile pour se repérer et se balader dans les grands sites en pleine forêt (comme à Calakmul et Yaxchilan).

Prévoir de l’eau et un chapeau car certains endroits ont peu d’ombres (sauf quand ils sont en pleine forêt !) et il fait très chaud, surtout quand on grimpe les pyramides.

Le Mexique c’est un rêve pour les fans d’histoire et de ruines ! On a adoré découvrir tous ces endroits témoins d’une période mystérieuse…

Blue mountains

A l’ouest de Sydney se trouve les Blue Mountains, la première étape de notre road trip en van. Les montagnes bleues portent ce nom à cause de la brume bleutée qui s’échappe de la vallée, dues aux forêts d’eucalyptus.

La route pour aller au Blue Mountains depuis Sydney est une grande route, on s’attendait à arriver sur de petites routes une fois proches des montagnes, mais pas du tout. Nous nous sommes d’abord arrêté à Glenbrook, une petite ville au début des Blue Mountains, tout près de la route, pour pique-niquer et aller au centre de renseignement où l’on a acheté une carte.

Puis direction Wentworth Falls, une ville un peu plus loin qui possède de jolis points de vue et chemins dans le bush.
Première impression en voyant les Blue Mountains : quand nous avions lu qu’elles étaient « bleutées » on ne pensait pas vraiment qu’on le verrait, mais en fait si, on peut vraiment voir ce bleu dans la vallée ! C’est très grand, et c’est plus un canyon que des montagnes.

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Nous avons prit quelques chemins à pieds, super agréable de marcher ici, le paysage est magnifique et en plus on a eu de la chance, le soleil était au rendez-vous !
Depuis ces chemins on peut admirer la cascade de Wentworth depuis différents points de vue, et même s’en approcher. Il y a également une longue balade (National Pass) qui amène au fond du canyon, et fait passer par des chemins étroits.

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Après cela nous allons en direction de Leura puis Katoomba (les deux villes sont justes à côté l’une de l’autre), où se trouve le paysage le plus célèbre des Blue Mountains : les Three Sisters !
Le meilleur point de vue pour les admirer est Echo Point, dans la petite ville de Katoomba. Nous manquons de peu le coucher de soleil, mais du coup nous attendons que la nuit tombe pour admirer les Three Sisters illuminées ! Super joli (mais en photo ça ne rend rien) !

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Ensuite on retourne à un endroit qu’on a repéré pour dormir, sur un parking près des cascades de Leura, où il n’y a personne, donc on est tranquille, avec des toilettes à proximité et surtout un robinet d’eau pour remplir nos bouteilles et bidons !

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Le lendemain on décide d’aller à Scenic World, une sorte de parc de loisirs au milieu des Blue Mountains. Le parking est gratuit et le pass illimité pour la journée est de 35$. Avec ce pass on peut faire autant de fois qu’on veut les « attractions » du Scenic World.

Cela comprend le « Skyway » : un téléphérique qui traverse une gorge horizontalement au dessus des cascades de Katoomba. De là on a une super vue sur la gorge et au milieu du Skyway le sol est transparent, pour bien apprécier la vue sous nos pieds. Une fois la gorge traversée, on peut se balader aux alentours, aller jusqu’à Echo Point admirer les Three Sisters, où, comme nous, aller voir les Katoomba Falls de plus près (et on en a profité pour pique-niquer à côté).

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 Il y a aussi le « Railway » un train qui descend dans les gorges, c’est le train le plus abrupt du monde (pente à 52°) ! Très sympa de descendre dans le canyon comme ça ! Ce train existe depuis les années 1880, à la base, c’était pour les miniers. Maintenant il sert aux touristes (en plus moderne bien sûr).

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Une fois en bas, on peut se promener dans la forêt tropicale, il y a différents parcours, plus ou moins long (de 10 à 50 minutes ; on a prit le plus long). Vraiment génial de se balader dans une forêt tropicale, au milieu des eucalyptus, avec des lianes un peu partout… On se croyait dans Jurassic Park…;) On a même croisé un nid de termites… Plutôt impressionnant !!

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Nid de termites !

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L’arbre blanc est un eucalyptus

 A la fin du parcours, on arrive à la dernière attraction : le « Cableway », un autre téléphérique, qui nous remonte en haut du canyon, ainsi, on a une superbe vue sur la vallée.

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 On n’a pas regretté d’y avoir été, c’était super, les attractions étaient très sympas (on a beaucoup aimé le train ^^), le personnel également et on a apprit des choses en plus ! ^^

 Après cela, on retourne à notre « spot » pour dormir, on se douche à l’extérieur grâce à notre douche installée dans le van (il fait un peu froid le soir dans les Blue Mountains pour se doucher à l’eau froide, glagla), on mange, on se regarde un truc sur l’ordi (Vikings a reprit 😉 ) et dodo !

 Le lendemain nous faisons une promenade depuis les cascades de Katoomba (où le parking est gratuit ; contrairement à celui d’Echo Point) pour rejoindre Echo Point puis aller jusqu’aux Three Sisters. Il ne faut qu’une quinzaine de minutes pour rejoindre le pont qui mène aux Three Sisters depuis Echo Point, puis on arrive au Giant Strairway : un long escalier de 900 marches qui descend depuis les Three Sisters jusqu’en bas du canyon ! Pour le faire, mieux vaut être préparé (surtout pour le remonter xD). On a juste descendu quelques marches pour aller jusqu’à la première des « Soeurs » et c’était bien assez x)

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Les escaliers pour descendrent en bas des Three Sisters

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L’une des « soeurs », de plus près

 Nous sommes restés une nuit de plus, on comptait faire la « Bells line of road », une route à prendre en voiture pour voir différents points de vues sur les montagnes mais en se réveillant le matin on a vu que ce n’était pas possible : trop de brouillard ! On est passé près de Echo Point, où on s’est arrêté, pour rigoler. On ne voyait pas du tout les Three Sisters x) Les pauvres gens venus juste pour une journée devaient être bien dégoûtés… !

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Magnifique vue x)