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Que faire à Gran Canaria, sur et hors des sentiers battus : notre guide complet

Après avoir visité Tenerife, La Gomera, Fuerteventura et Lanzarote, nous voici à la découverte de Gran Canaria ! On commence à connaitre les îles Canaries comme chez nous ! 😜 Alors aujourd’hui sur le blog, après avoir passé 1 mois sur cette île, on vous explique que faire et que voir lors d’un voyage à Gran Canaria, notamment avec quelques endroits hors des sentiers battus.

Présentation de Gran Canaria

Gran Canaria, ou la Grande Canarie en français, est l’une des îles principales de l’archipel des Canaries. Elle appartient à l’Espagne et est située dans l’océan Atlantique, face au sud du Maroc.

Le sud de l’île possède le climat le plus chaud et le plus sec. C’est donc tout naturellement ici que l’on retrouve les grands hôtels, les resorts et un nombre important de touristes qui viennent se dorer la pilule toute l’année.

Toute la côte orientale est très peuplée, c’est là que se situe Las Palmas de Gran Canaria, la plus importante ville de toutes les Canaries et la 10e plus grande ville d’Espagne.

En lisant ça, vous vous dites peut-être que Gran Canaria est bien trop remplie de monde pour une petite île ! Et c’est précisément ce que je pensais avant de venir. Et oui c’est vrai, il y a du monde. MAIS (oui c’est un grand mais !) cela est loin de refléter l’île dans sa globalité.

Nous logions dans le nord-ouest et on peut vous assurer qu’il n’y a pas foule. Toute la côte ouest est montagneuse, ce qui fait qu’il y a peu d’habitations, que des petits villages. Et c’est pareil dans tout le centre, très montagneux également, qui offre des paysages merveilleux et des randonnées à ne pas savoir où donner de la tête.

Bref, à Gran Canaria, il y en a pour tous les goûts ! 😉

Découvrez que faire à Gran Canaria, avec nos incontournables selon les coins de l’île.

Que faire à Gran Canaria : hors des sentiers battus dans le nord-ouest de l’île

Sur les traces des Guanches, les premiers habitants des Canaries

L’un des avantages de Gran Canaria par rapport aux autres îles Canariennes, c’est que l’histoire préhispanique est bien plus présente. On peut enfin en découvrir un peu plus sur les premiers habitants des Canaries : les Guanches. Il existe 3 sites, dans la même région, ce qui fait que vous pouvez les parcourir en une journée si vous le souhaitez. Nous vous conseillons d’en visiter au moins un, car l’histoire guanche est tellement méconnue, c’est intéressant d’en apprendre plus.

Voici les sites guanches en question, que nous avons visités :

Le musée parc archéologique Cueva Pintada

Situé en plein dans la ville de Galdar, ce musée expose des objets guanches et surtout, il entoure une zone archéologique d’un ancien village. On y découvre les ruines d’anciennes maisons, lieux de rituels et surtout la Cueva Pintada, des peintures dans une grotte. Ces peintures représentent des formes géométriques colorées et sont une énigme pour les chercheurs. Elles sont protégées de la lumière, derrière une vitre, et on ne peut y accéder que 2 fois par heure pendant quelques minutes (interdiction de prendre des photos). Il y a aussi des reconstitutions de maisons et des vidéos explicatives.

C’est un lieu passionnant, une visite guidée en français est proposée tous les jours à 15h. Nous l’avons raté de peu, mais cela se visite bien seul aussi, car les vidéos sont proposées en plusieurs langues, dont le français. Le personnel est également très sympa et fera au mieux pour vous.

Prix : 6 €. Comptez environ 1h de visite.

Visiter la Necropolis de Maipés

À la sortie de la ville d’Agaete, la Necropolis de Maipes est une visite très intéressante dans un magnifique environnement, au milieu des montagnes. Cette ancienne nécropole abrite 700 tombes guanches faites de pierres volcaniques. Cela donne une petite balade entrecoupée de panneaux explicatifs (en anglais et espagnol seulement).

Nous avons beaucoup aimé, pour le côté historique, mais aussi la quiétude du lieu. Nous vous conseillons d’aller ensuite dans la Vallée d’Agaete, qui est de toute beauté. (Voir plus bas)

Prix : 3 € seul ou 5 € combiné avec le Cenobio de Valeron (ci-dessous). Comptez environ 45 minutes ~1 heure de visite en prenant votre temps.

Visite du Cenobio de Valeron

Une visite très rapide (30 minutes). On se retrouve au milieu des montagnes, il faut monter quelques escaliers pour accéder à cet ancien garde-manger. C’est vraiment impressionnant de voir les efforts qu’ils devaient fournir pour mettre de la nourriture à l’abri. Parce que ça grimpe bien ! La vue est très sympa et il y a de nombreux panneaux explicatifs.

Nous vous conseillons de continuer la route pour vous retrouver « en face ». Nous l’avons prise juste pour explorer un peu les alentours et nous avons été surpris par la vue sur le cenobio au loin. Très étonnant !

Prix : 3 € ou 5 € combiné avec la Necropolis de Maipés . 30 minutes de visite (sans se presser !)

Petite pause à Agaete et Puerto de los nieves

Agaete est une petite ville avec un centre agréable et un joli jardin botanique (1,5 €, environ 30 minutes, ferme à 17 h). De très beaux arbres, des plantes originales, parfait pour une pause bucolique. Nous nous garons sur le parking juste à côté, qui est gratuit.

Nous allons ensuite à pied jusqu’à Puerto de las Nieves, le port de la ville, situé à environ 1 km.

Ce port est un lieu très charmant avec ses bâtiments bleu et blanc. La vue sur les falaises est splendide. En nous promenant sur la jetée, nous sommes impressionnés par la puissance des vagues qui viennent s’y briser ! De nombreux restos occupent le front de mer, sympa pour se relaxer.

C’est également depuis ce port que nous avons pris le ferry pour Tenerife avec la compagnie Fred Olsen (l’agence de location Cicar s’y trouve aussi, nous avons donc pu y laisser la voiture avant d’embarquer, pratique).

Dégustation dans la Vallée d’Agaete

Après la visite de la Nécropole de Maipés, nous continuons la route qui s’enfonce dans les montagnes, direction la Vallée d’Agaete. Les paysages sont fabuleux, on adore !

Nous nous arrêtons à la Bodega Los Berrazales. La visite coûte 10 € par personne, avec une dégustation à la fin (vin et café de l’exploitation et produits canariens). L’emplacement est hyper beau, avec une végétation luxuriante, ils font pousser de nombreux fruits (banane, mangue, raisin…), mais aussi des caféiers. En effet, c’est le seul endroit d’Europe où l’on fabrique du café ! (oui, je sais, on est plus du côté du continent africain, mais c’est espagnol donc ça reste européen ^^)

Nous y étions en fin d’après-midi donc ce n’était pas le moment, mais il y a un restaurant où il doit être très agréable de déjeuner, à l’ombre des arbres.

Si vous avez le temps, c’est une visite très sympa (en espagnol ou en anglais) et c’est parfait pour acheter quelques souvenirs. On a craqué sur du vin blanc, des savons à l’odeur envoutante, du café pour faire goûter (on n’est pas vraiment des consommateurs de café ^^) et de la confiture de café (une découverte étonnante !).

Parc Tamadaba

La partie ouest de Gran Canaria est restée très sauvage grâce à ses montagnes, réparties sur le parc naturel Tamadaba. En voiture sur les petites routes, à la découverte de petits villages et surtout de magnifiques points de vue.

Ne pas louper le mirador El Balcon, hyper impressionnant.

Juste après, nous faisons un arrêt à la Playa de la Aldea, une petite plage avec quelques restos. Nous prendrons notre déjeuner ici, à « El Charco » : tapas et plats des Canaries, dont le gofio escaldado. L’ambiance est tranquille et agréable, ça fait vraiment vacances.

Nous continuons ensuite la route jusqu’à Puerto Mogan. Sur le trajet nous en prenons encore plein les mirettes, et faisons un petit arrêt pour admirer les couleurs à Los Azulejos.

C’est une route qui prend du temps mais qui offre des vues spectaculaires, dans un coin qui semble à part du reste de l’île. Nous avons adoré prendre notre temps par ici !

Visiter le sud de la Grande Canarie : entre resorts et paysages désertiques

Le sud est clairement la partie touristique de l’île, difficile donc de sortir des sentiers battus. Bien que leur popularité puissent en rebuter certains, ces endroits méritent d’y jeter un œil.
Malgré tout, nous avons quand même découvert une randonnée peu connue, hors des sentiers battus, qui vaut clairement le détour : la randonnée vers el Arco del Coronadero, une arche gigantesque.

Les dunes de Maspalomas

Maspalomas est une station balnéaire, avec quantité de bars, restos et autres loisirs. Nous nous y sommes rendus simplement pour découvrir la curiosité du coin : les grandes dunes à côté de la plage (tout aussi grande). C’est très sympa de s’y promener, ça nous a rappelé les dunes de Fuerteventura. Par contre Maspalomas est vraiment une ville à touriste alors ici pas de parking gratuit, contrairement à la plupart des lieux de l’île que nous avons visités.

Nous avons mangé dans un quartier hors de la ville (moins touristique), au Grill Abraza, c’était délicieux !

Puerto de Mogan

Une autre ville très touristique, mais bien plus charmante : Puerto de Mogan. C’est le « saint-Trop » de Gran Canaria. En arrivant, on a eu un peu l’impression d’être à Disneyland, mais le port est quand même ultra-mignon. Malgré l’afflux de monde, nous avons bien aimé nous y promener et boire un cocktail face au port dans l’un des nombreux bars. Ici aussi, les parkings sont payants !

Randonnée dans le Barranco Hondo, vers Arco del Coronadero

Pas très loin de Maspalomas, un coin très sec qui ne fait pas rêver au premier abord : près d’une usine, des champs de sacs plastiques (oui oui, c’est le terme approprié). Mais pourtant c’est une rando hors des sentiers battus qui vaut bien le détour et l’effort ! Les paysages nous en ont mis plein les yeux.

Retrouvez plus de détails dans un futur article sur les randos aux Canaries.

Visiter le Nord Est de Gran Canaria, avec ses belles villes

Que faire à Las Palmas de Gran Canaria ?

Quartier Vegueta

Las Palmas est une immense ville, mais nous avons adoré nous promener dans son quartier Vegueta. C’est vraiment un incontournable. Hyper mignon, avec des ruelles colorées, des rues pavées, et une ambiance très tranquille. On a un peu l’impression de retourner dans le temps.

Ne manquez pas la Catedral Santa Ana avec sa grande place. Ça nous a rappelé les plazas en Amérique du Sud.

Casa de Colon

Une visite pour les amoureux d’histoire et d’exploration dans le quartier Vegueta, c’est la casa de Colon. C’est une superbe bâtisse qui a accueilli Christophe Colomb en 1492 lors de l’un de ses voyages vers les Amériques (d’où son nom). Datant de la fin du 15e siècle, c’est l’une des plus belles maisons de la ville. Elle est très bien entretenue et possède un splendide patio typique.

À l’intérieur, c’est un musée sur les voyages de Colomb en Amérique, ses arrêts aux Canaries, cartographies de l’époque… Mais aussi une reproduction de l’intérieur de la Niña, l’une des frégates de Colomb : c’était vraiment tout petit ! On est impressionné par ces hommes qui traversaient l’océan sur ces petites embarcations. Quelle aventure !

Un lieu très intéressant, au prix de 4€. Juste à côté se trouve une jolie chapelle : la Ermita de San Antonio Abad, où Colomb allait prier.

Quartier Triana

À côté du quartier Vegueta, un autre joli quartier de Las Palmas : Triana. Plus moderne, avec sa grande rue piétonne (Calle Triana) remplie de magasins et au bout le parc San Telmo, où l’on peut se reposer sur un banc.

Si vous passez par la Calle Triana, ne manquez pas le glacier Dassie. On n’a malheureusement pas eu le temps d’y retourner donc je n’ai goûté que la glace au chocolat (pour laquelle ils ont eu un prix), mais croyez-moi, mes papilles s’en souviennent encore ! (2,5€ la boule)

Arucas

Le centre-ville d’Arucas

Une jolie petite ville avec un centre ancien agréable. L’église San Juan Bautista est très impressionnante ! De style néo-gothique, elle contraste avec les couleurs des bâtiments autour. Un parking gratuit se trouve juste à côté. Un parc se trouve dans le centre, parfait pour flâner.

Le Jardin de la Marquisa

Nous rejoignons à pied le Jardin de la Marquisa (15 minutes de marche depuis le centre). L’entrée est de 6 €, mais quand nous y sommes allés (15 h) c’était 5 €. C’est un grand jardin, très reposant et magnifique. Il y a de nombreux arbres, palmiers, cactus… Des paons s’y promènent aussi. Un très bel endroit.

La Montaña de Arucas

Pour une vue sur la ville et les alentours, rendez-vous en haut de la Montaña de Arucas. Malheureusement le resto qui se trouvait en haut est totalement à l’abandon, c’est aujourd’hui une vraie ruine qui gâche le lieu.

Le Barranco de Las Vacas : un petit air de canyon américain

Il faut s’enfoncer un peu dans les terres, sur des petites routes pour arriver jusqu’au Barranco de Las Vacas. Cet endroit s’est fait connaitre à l’aide d’internet (on l’a trouvé sur un blog). C’est un lieu tout petit, un peu victime de son succès (grâce à Instagram). Il vaut donc mieux éviter d’y aller le week-end, et préférer de s’y rendre tôt le matin ou en fin de journée. Le parking est vraiment minuscule, c’est un peu galère.

Comptez 20 minutes de marche aller-retour (d’où son succès : c’est accessible très facilement). Utilisez l’application maps.me ou suivez les gens pour trouver le bon chemin, car rien n’est indiqué.

On se croirait un peu dans un Antelope Canyon miniature. Pour avoir visité celui de l’Ouest américain, clairement ce n’est pas la même taille ! Ici c’est tout petit. Mais ça n’empêche pas que c’est très joli et photogénique 🙂

Incontournable : le centre de Gran Canaria

Nous avons consacré une journée entière à la découverte du centre montagneux de Gran Canaria. C’est vraiment une région à ne pas manquer tant elle est belle ! Ici on roule sur de petites routes, on admire les vues et on se dégourdit les jambes sur les sentiers de randonnée.

Visiter le centre de Gran Canaria en une journée : suivez-nous !

La Caldera de Galdar

En venant depuis le nord, nous passons dans des paysages verts et brumeux… On se croirait presque en pleine campagne écossaise !

Nous nous arrêtons à la Caldera de Galdar, un cratère d’un ancien volcan. Il y a cependant trop de brouillard, on ne voit pas grand-chose, et certainement pas la vue sur l’île qu’on était censé avoir ! Il y a 2 points de vue sur la Caldera, accessibles en voiture. Des randonnées ont l’air également possibles autour.

Tejeda

On continue la route et on se retrouve assez haut pour passer de l’autre côté de la montagne : ici pas de brouillard, pas un seul nuage dans ce magnifique ciel bleu ! Le contraste est saisissant. Nous faisons quelques stops sur la route pour profiter des magnifiques vues.

Ensuite nous nous arrêtons rapidement au village de Tejeda, qui a l’air ultra charmant, au milieu des montagnes avec vue sur le Roque Nublo, l’un des symboles de Gran Canaria. Ça donne envie de profiter du soleil à l’une des nombreuses terrasses mais nous avons un autre programme pour la journée…

Randonnée depuis le Pico de los Nieves

Nous nous rendons au Pico de los Nieves, le point le plus haut de Gran Canaria (1950 m). D’ici, la vue est magique, sur le Roque Nublo et au loin Tenerife ! Nous partons ensuite pour une randonnée de 10 km, qui nous a donné quelques sueurs froides à la fin avec une pente glissante et très très raide. Mais c’était une rando hyper agréable et belle, à travers les arbres, qui nous a menés jusqu’à la Ventana del Nublo, une arche naturelle avec une vue de malade ! Nous avons été époustouflés ! Et en plus il n’y avait personne.

Pour les plus intéressés, je reparlerai de cette randonnée dans un autre article.

De retour au Pico de los Nieves, nous admirons encore une fois le panorama. Le soleil commence à décliner. Nous décidons d’aller voir le coucher de soleil à un point que nous avons noté, conseillé par le blog Novo-Monde. C’est sur une aire de camping-car, « Zona de Acampada Corral de los Juncos », très tranquille. Nous profitons d’un coucher de soleil splendide !

On conseille vraiment de voir au moins un coucher de soleil par ici, que ce soit au Pico de los Nieves ou à un autre mirador en hauteur. On en a pris plein les yeux ! Par contre, il faut prévoir des vêtements chauds, car autant le soleil réchauffe bien (on a pris des petits coups de soleil), mais le soir, à cette altitude, ça caille !

Le centre de l’île est vraiment un endroit magnifique avec de nombreuses randonnées possibles.

Visiter Gran Canaria : une belle surprise !

En conclusion, vous l’aurez compris, Gran Canaria est bien plus qu’une simple destination farniente. Elle offre une multitude de paysages, de superbes villes et de nombreux lieux culturels sur les Guanches, les premiers habitants des Canaries. Et bien sûr, toujours ce climat parfait qui fait qu’on peut profiter de l’île à tout moment de l’année !

Que faire dans le nord de Fuerteventura ?

En octobre / novembre 2021, nous avons décidé de partir 2 mois et demi dans les Canaries pour expérimenter la vie de nomade digital. Il faut dire que nous avions tellement aimé notre premier voyage aux Canaries, avec Tenerife et La Gomera, qu’on s’était promis de revenir découvrir les autres îles. Nous avons passé la première partie de notre séjour à Fuerteventura, et la seconde à Lanzarote. Évidemment nous n’avons pas fait que travailler, nous en avons profité pour visiter ces îles ! Dans ce premier article, nous vous montrons ce qu’il y a faire à Fuerteventura, dans le nord de l’île. Pour découvrir la partie centre et sud, rendez-vous sur notre second article !

Petite présentation de Fuerteventura

Fuerteventura est l’une des 7 îles principales des Canaries. Celles-ci appartiennent à l’Espagne, la langue officielle est donc l’espagnol et on y paye en euro. (pratique !)

Elle se situe dans l’océan Atlantique, à une centaine de kilomètre de l’Afrique, face au Sahara. Fuerteventura est donc plus proche du continent africain que de certaines îles des Canaries comme Tenerife et La Palma 😄

C’est l’une des îles les moins peuplées de l’archipel et bien que certains coins soient touristiques, ce n’est pas une ile trop fréquentée. Elle est restée relativement sauvage, surtout dans les terres !

On peut rejoindre Fuerteventura en avion ou en ferry depuis une autre île (voire depuis l’Espagne pour les plus aventureux comme nous 🤪 !). Les billets d’avion ne sont pas très chers depuis la France, par contre c’est assez élevé d’aller d’une île à l’autre en avion pour les non-résidents.

Il y a des bus sur l’île mais il est fortement recommandé de louer une voiture pour vadrouiller à sa guise. Nous vous conseillons les agences locales : Cicar et Autoreisen. Les avis sont très positifs et pour avoir loué avec les 2, le service est top. Mention ++ pour Cicar qui est en général moins cher et inclut de base l’assurance tous risques, sans frais supplémentaires.

Fuerteventura est proche de Lanzarote, on peut rallier les deux en une demi-heure de ferry !

Que faire à Fuerteventura en octobre / novembre ?

De par sa situation, c’est une destination idéale toute l’année ! Il ne fait jamais froid ni jamais trop chaud. Ce n’est pas pour rien que les Canaries ont la réputation de « meilleur climat du monde ».

Ainsi, si vous vous demandez que faire à Fuerteventura durant l’automne, en octobre ou en novembre (période où nous y étions), je vous répondrai : la même chose que toute l’année !

Bon, en vérité, durant l’hiver il vous sera difficile de vous baigner. Mais en octobre / novembre, nous avons bien profité des plages. L’océan était encore assez chaud et avec le soleil qui tape, nous rentrions dans l’eau sans difficulté.

En dehors de cela, vous pourrez profiter de randonnées, des petits villages, des restos typiques, des paysages désertiques dans le centre… Quel que ce soit le moment de l’année où vous vous y rendez, pensez à la crème solaire 😊

Que faire à Fuerteventura, dans le nord de l’île ?

Corralejo

C’est la ville principale du nord de Fuerteventura. Rien d’extraordinaire, mais c’est une ville plutôt sympa, avec de nombreux commerces et restaurants. Nous avons craqué pour un resto mexicain, Malverde Taqueria. Les tacos étaient délicieux et nous ont bien rappelé le Mexique !

C’est également depuis Corralejo que l’on peut prendre le ferry pour Lanzarote ou un bateau pour partir à la visite de la Isla de Los Lobos (j’en parle à la fin de l’article).

Parque Natural de las Dunas de Corralejo : incontournable du nord de Fuerteventura ⭐

S’il y a bien un lieu à ne pas manquer dans le nord de Fuerteventura, c’est celui-ci. En même temps, difficile de le louper ! Ces dunes s’étalent sur plusieurs kilomètres et sont traversées par la route qui longe la côte nord-est.

Pour être tout à fait honnête, quand nous nous y sommes rendus la première fois, on était un peu déçus. On s’attendait à un désert, un coin sauvage loin de tout et en fait il y a une route qui passe à travers, avec des voitures garées le long ! Pas exactement ce qu’on avait imaginé. Mais il ne faut pas s’arrêter à ça !

L’immensité des dunes

En marchant un peu dans les dunes, au hasard, on a trouvé ce que l’on cherchait : une ambiance de désert. Il y a finalement assez peu de monde qui s’aventure dans les dunes, et surtout on a l’impression que beaucoup le font au même endroit. Vu la grandeur du parc, c’est un peu dommage, il est facile de se retrouver seuls. Ce fut notre cas, et nous avons même profité du soleil couchant, tranquillement sur ce désert orangé. Superbe !

L’avantage c’est que chacun fait comme il le souhaite, vous pouvez marcher quelques minutes ou vous enfoncer plus loin dans les dunes. Peu de risque de se perdre, on aperçoit souvent la route ou l’océan pour se repérer (oui car même en s’éloignant, la civilisation n’est pas très loin).

Les plages des dunas de Corralejo

Autre point positif du parc des dunes de Corralejo : ses plages ! Comme je l’ai dit, une route passe à travers le parc : d’un côté le désert, du sable à perte de vue ; de l’autre l’océan et, avec ces dunes, une profusion de plages ! Il y a des coins surveillés, d’autres plus tranquilles… L’eau est magnifique et selon la période vous pourrez bien sûr vous baigner. Mi-octobre / début novembre, nous en avons profité, l’eau était très bonne !

La Oliva et les moulins de Villaverde

Un village très charmant, avec une église toute mignonne . On peut y visiter la Casa de los Coroneles (nous ne l’avons pas fait).

Juste à côté de La Oliva, on peut approcher d’anciens moulins. Hyper photogénique, avec la vue sur les alentours ! C’est également ici que j’ai failli être agressée par un gang d’écureuils 🤣

Les plages popcorn du nord ouest de Fuerteventura, près de Majanicho

Dans le nord ouest, autour du petit village de Majanicho, on trouve plusieurs plages, souvent investies par des surfeurs et des voyageurs en van. Beaucoup de ces plages ont une particularité : on les surnomme les « popcorn beaches » ! Outre le sable habituel, on y déniche des petits cailloux blancs aux formes rigolotes qui rappellent du popcorn. C’est assez étonnant !

Nous sommes allés sur les plages El Hierro et El Mejillon. On y accède par des routes de terre, non goudronnées, donc ça reste des endroits assez tranquilles.

El Cotillo ⭐

Coup de cœur pour ce petit village en bord de mer, plein de charme. Il y a plusieurs belles plages aux alentours et des paysages assez spectaculaires. Nous nous sommes baignés à « Cotillo Beach » ou « Playa de Los Lagos ». C’est un endroit familial car il n’y a pas de vagues. Parfait pour profiter tranquillement de l’eau turquoise !

Nous avons très bien mangé au restaurant La Vaca Azul, typique de la cuisine canarienne et espagnole. C’était vraiment délicieux, avec un bel emplacement. Mais c’est très prisé et les tables sont vites réservées ! Nous avons également eu droit à un merveilleux coucher de soleil

Calderon Hondo : la randonnée incontournable du nord de Fuerteventura ⭐

Une superbe randonnée à faire dans le nord de Fuerteventura, qui amène jusqu’au cratère d’un ancien volcan ! Je vous rassure, le dit volcan est totalement éteint ! La rando est rapide et plutôt facile et elle offre de superbes paysages. On n’a vraiment pas regretté.

Il y a deux chemins pour se rendre au cratère : un facile et l’autre un peu plus difficile.
Au début de la randonnée Calderon Hondo vous avez le choix entre continuer sur le chemin indiqué sur la droite ou aller tout droit, un peu sur la gauche. Ce dernier monte plus que l’autre. Nous avons choisi celui-ci à l’aller et bien que ça grimpe pas mal, j’ai préféré le faire en montant car le chemin est par endroit étroit et plein de cailloux… Clairement pas ma tasse de thé en descente (vertige + peur de glisser 😅).

Au sommet du volcan, une vue à 360° sur le nord de Fuerteventura

Après une demie-heure de marche, nous arrivons soudainement au sommet. Quelle vision ! Le cratère est vraiment impressionnant ! Nous avons aussi une superbe vue sur les alentours de Fuerteventura, mais aussi l’île de Lobos et Lanzarote.

Nous resterons une heure au sommet, à profiter et à en faire le tour. Certains endroits sont un peu étroits, il faut rester prudent. On se croyait au Mordor ! (et si vous ne savez pas ce qu’est le Mordor, je vous conseille de regarder au plus vite Le Seigneur des Anneaux 😜)

Pour le retour, nous avons pris le second chemin, qui se trouve près du point de vue installé à un coin du cratère (on ne peut pas le louper). Le sentier est beaucoup plus facile et il y a beaucoup moins à descendre ! En fait c’est la partie la plus basse du volcan, donc la plus facile. Par contre on marche un peu plus longtemps autour du volcan (sur du plat) pour retrouver le début du chemin et regagner le parking.

Si vous le pouvez je vous conseille vivement de faire comme nous, cela fait une boucle et ce n’est vraiment pas compliqué. Comptez une bonne heure de marche pour l’ensemble, sans compter le temps passé autour du cratère. (Vous pouvez vous aider de l’application maps.me pour surveiller les sentiers car il y en a plusieurs. Je crois qu’il est possible de faire une rando simplement autour du volcan. Mais il serait dommage de ne pas y monter !).

Pour plus de randos et de volcans (mais pas que !), nous avons écrit un article dédié aux plus belles randonnées de Fuerteventura.

Isla de Lobos

Los Lobos est une petite île au nord de Fuerteventura (et au sud de Lanzarote). C’est une île très préservée qui ne se visite qu’à pied ou en vélo, et il faut demander un permis (gratuit) pour aller dessus. (vous pouvez en faire la demande ici)

Nous avons pris le bateau depuis Corralejo avec Naviera Nortour (on peut réserver les billets en ligne). Il semblerait que la plupart des gens viennent le matin, alors nous avons décidé d’y passer l’après-midi.

Côte ouest de la Isla de Lobos, entre plages et falaises

Après une traversée de 15 minutes, nous voici sur l’île des Lobos. Il y a un centre pour visiteurs avec les seules toilettes de l’île. Nous décidons de faire le tour de l’île, on peut prendre à droite ou à gauche. Au pif, nous allons à droite. Ce chemin nous fait arriver rapidement à une belle plage : la playa Concha.

On longe plus ou moins la côte ouest, puis on passe près de la Montaña la Caldera, que l’on voit depuis toute l’île. Il est possible de la grimper mais on passe notre tour. On n’a pas envie de se presser et on ne veut pas non plus louper le bateau retour (le dernier de la journée).

Il est interdit de quitter les chemins mais on fait une petite entorse au règlement en allant nous poser dans un coin au bord d’une petite falaise pour manger notre pique-nique et profiter du bruit des vagues.

Le nord de l’île (moitié du chemin)

Nous arrivons ensuite au phare de l’île (Faro Martiño). Il est placé à la moitié de la boucle de l’île. Il est installé en hauteur et en grimpant à ses côtés, on a une superbe vue sur les alentours ! On se croirait sur une autre planète…

Traversée du centre de la Isla de Lobos

Ensuite, nous continuons notre boucle dans les terres de l’île. On a un peu trop pris notre temps et on doit presser le pas pour ne pas risquer d’être en retard à notre bateau.

Le chemin est très sableux mais c’est aussi très calme… Il n’y a personne dans ce coin. On arrive aux Lagunitas, un endroit très vert, où viennent les oiseaux migrateurs. Le paysage change, c’est étonnant.

Puis nous passons par le Puertito, le seul coin habité de l’île, où on trouve quelques petites maisons de pêcheurs, avant d’arriver au muelle, pile à temps pour repartir sur Fuerteventura.

Si vous avez le temps, nous vous conseillons d’ajouter la Isla de Lobos à votre planning lors d’une visite de Fuerteventura. Une demie journée est suffisante et c’est un coin très sympa. C’est cependant un coin assez fréquenté par les touristes (surtout les plages).

Aller/Retour avec Naviera Nortour : 15 € par personne. Si vous ne voulez pas vous occuper du permis, ils peuvent s’en charger avec un petit supplément d’1,5 €. (même s’il n’y a rien de compliqué dans la demande de permis)

Le nord de Fuerteventura, un plaisir à découvrir et redécouvrir 😊

Le nord de Fuerteventura offre une belle diversité de paysages, entre superbes plages, falaises et dunes ! Sans oublier ses petits villages où l’on peut se régaler des spécialités locales et ses stations balnéaires plus internationales. Une région que nous avons pris plaisir à découvrir… Et à redécouvrir en retournant dans certains lieux comme les dunes !

Et pour les amateurs de marche, découvrez notre article dédié aux randonnées à Fuerteventura !

Le sud et le centre de l’île ont également des paysages splendides… À découvrir ici !


Tous nos articles sur les Canaries :

Huacachina, Paracas et Moron : oasis et animaux

Après Nazca, nous continuons de monter vers le nord en suivant la côte.

L’oasis de Huacachina

Nous arrivons dans la ville d’Ica pour une courte escale. Nous avons réservé un hôtel proche de Huacachina, l’oasis. Nous nous y rendons en moto-taxi (le plus économique).
L’oasis fait très usine à touristes. Direct on nous aborde pour essayer de nous vendre des tours en buggy et compagnie. On passe notre tour.

Nous recherchons un resto, il y en a une ribambelle autour de l’oasis. Dans le premier on nous ignore totalement, impossible de passer la commande alors nous partons (dommage ça avait l’air bien) et en choisissons un autre. Rien de fou mais il est 16h et nous commençons à crever la dalle !

Nous grimpons ensuite sur une des dunes qui entourent l’oasis afin de regarder le coucher de soleil. Pas facile de marcher dans tout ce sable !

Cependant la vue autour de nous est belle : des dunes, un bout de la ville d’Ica et bien sûr l’oasis. Il y a beaucoup de monde qui se pose et regarde ce spectacle. Certains en profitent pour redescendre avec une planche (comme en snowboard).

Nous regardons les lumières de l’oasis s’allumer puis rentrons à notre hôtel, toujours en moto-taxi.

Paracas

Nous nous arrêtons dans la petite ville balnéaire de Paracas. La plupart des routes sont en terre (mais c’était aussi le cas à Nazca), il y a plein de restos en bord de mer qui proposent des happy hours (auxquels nous ne résisteront pas).

Découverte en bateau des îles Ballestas

Départ matinal avec un groupe d’une vingtaine de personne sur un petit bateau, accompagné de deux guides pour aller jusqu’aux îles Ballestas. Celles-ci sont accessibles seulement en bateau, c’est un repère pour les oiseaux et animaux marins.

Sur la « route » on passe devant le Chandelier, un dessin possiblement fait par la civilisation Paracas ou par des pirates. Encore un mystère !

Arrivés aux îles, on ne peut pas débarquer dessus, on en fait juste le tour en bateau. On voit énormément d’oiseaux, c’est impressionnant ! On a également la chance d’observer des otaries et même des manchots ! Plutôt étonnant d’en voir ici, si proche de la ligne de l’équateur.

Par contre le temps est couvert et il fait très froid (surtout que le bateau n’est pas fermé alors on est en plein vent). Mieux vaut prévoir un coupe-vent.

La réserve de Paracas

Comme le tour des îles est assez rapide (environ 2h) nous avons le temps de faire un autre tour (organisé) dans la réserve, dont l’entrée est proche de la ville.
L’endroit est immense et nous n’en verrons qu’une petite partie.

Notre guide est sympa et explique beaucoup de choses, même TROP. En plus il donne les explications en espagnol et en anglais (en soit c’est super), alors il ne s’arrête jamais de brailler, au bout d’un moment c’est fatiguant xD

On voit des flamands roses de loin, puis on visite un musée sur le parc et ses habitants actuels et anciens (des pélicans et manchots géants ainsi que le terrible megalodon – requin géant).

Vous voyez les flamands roses ?

On nous amène à divers point de vue, dont la « Cathédrale » (écroulée en 2007 suite à un séisme), on voit plusieurs plages.

On descend une grosse « colline » de sable qui est très raide, c’est un peu flippant ! Pas sûr qu’on avait le droit car juste après un garde du parc arrive et a l’air d’enguirlander le guide !

On finit le tour dans un « village » de pêcheurs où il n’y a que des restos en fait. Ça pue l’arnaque à touristes ! Les plats sont un peu chers et on n’a pas très faim, alors on ne fera pas leur affaire.

Petit détour par Pisco

Une fois rentrés à notre petit hôtel, notre hôte nous explique comment nous rendre à Pisco. Un colectivo doit passer dans la rue, parfait !

On se retrouve sur la banquette arrière d’une voiture à priori normale, accompagné d’un péruvien. À l’avant le chauffeur et une femme avec son bébé (pas attachés – normal). Nos sacs tiennent à peine dans le coffre. Plutôt improbable comme expérience ^^

La laguna Morón – ou l’autre oasis

La fille à l’accueil de notre hôtel nous renseigne pour aller à la laguna Morón, une oasis pas très touristique, accessible depuis Pisco.
Un moto-taxi nous amène jusqu’au Mercado (on s’attendait à un marché couvert mais ce sont juste des stands dans la rue… Un gros bordel ! Lol)
Le tuktuk nous indique où sont les colectivos pour le village de Bernales, situé à côté de la laguna.

Après environ 30 minutes de colectivo, nous arrivons à Bernales. Le gars nous dit qu’on doit decendre et heureusement un monsieur dans le colectivo nous indique le chemin pour aller à la laguna.

Nous partons à pieds (il est aussi possible de payer un tuktuk ou un taxi), sur le chemin nous rencontrons des écolières, toutes contentes de nous voir, qui nous font coucou et nous lancent des « hello » « how are you ? » en riant.

On se retrouve rapidement au milieu des champs, on croise des agriculteurs. Dont une voiture avec 3 hommes qui s’arrêtent et nous demandent si on va à la laguna moron. On pense qu’ils vont nous dire que c’est fermé ou qu’on doit être véhiculé ou on ne sait quoi, histoire de nous soutirer quelques soles mais pas du tout, ils veulent juste nous indiquer le chemin.

Les gens sont juste sympas !

Après 45 minutes nous arrivons à l’oasis. Il n’y a personne, excepté 3 personnes (2 françaises -toujouuurs des français !!- et leur guide, qui nous ont doublé en voiture).
Un endroit hyper tranquille et sauvage ! On se pose sur une dune. C’est juste dommage qu’il fasse gris, s’il avait fait beau on aurait pu se baigner mais là il fait trop froid.

Sur le chemin retour, nous aurons droit à une pluie fine. De retour au village nous interpellons un colectivo et retournons à Pisco.
Le soir nous mangeons à l’hôtel et discutons avec la réceptionniste, adorable et ravie de nous faire travailler notre espagnol.

Conseils pratiques

Comment aller à l’oasis de Moron depuis Pisco.

Tuktuk jusqu’au mercado : entre 2,5 et 3 soles (moins d’un euro).
Colectivo pisco – bernales : 4 soles (1.10 €) par personne.
Puis en taxi ou à pieds jusqu’à l’oasis (demander votre chemin et regarder sur maps.me. Pas compliqué, il faut suivre une route de terre, terrain plat). Prévoir un pique-nique ou manger avant / après (ça nous a prit une demi-journée).
En comparaison nous avons vu que les tours pour y aller étaient à 150 soles (41 €) par personne…!

Dunes et désert

Après plusieurs jours de pluie nous quittons Perth pour Lancelin, une petite ville qui possède de grandes dunes, sur plusieurs kilomètres. En fait il y en pas mal sur le long de la côte. Assez surprenantes ces dunes au milieu des arbres, elles ne font même pas faces à la mer.

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Il est possible de s’y balader en 4×4, moto ou d’emmener une petite planche de surf pour les descendre. Nous on s’est juste baladé dessus à pieds !

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Ensuite nous allons près de Cervantes, au parc de national de Nambung dont l’attraction majeure est le désert de Pinnacles. Ici sont concentrés des centaines de monolithes de toutes tailles, certains atteignant 4 mètres de hauteur ! On se croirait sur une autre planète, tant le paysage est étonnant… On peut faire un parcours en voiture et également s’y promener à pieds. Nous y sommes restés jusqu’en fin d’après-midi, quand le soleil commençait à tomber et à donner de jolies couleurs orangées sur les pierres. Ca nous a un peu rappelé les menhirs en Bretagne. Sauf que là c’est naturel… ! Ils ne connaissent pas vraiment l’origine de ces monolithes mais ils ont une théorie comme quoi ce serait des arbres transformés ainsi par le temps, le sable, le vent, l’eau…

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On a beaucoup aimé ce désert, c’était vraiment super de découvrir un tel décor !