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Découverte de Nazca et ses célèbres géoglyphes

Nazca est une petite ville célèbre pour ses « lignes », cependant la plupart des gens ne prennent pas vraiment le temps de s’y arrêter, elle est juste un rapide point d’arrêt. Elle a pourtant beaucoup à offrir ! 

Sur la route…

En partant d’Arequipa pour Nazca, nous découvrons les paysages changer, devenir de plus en plus désertiques. Ça nous rappelle un peu l’ouest américain.

Nous arrivons à notre hôtel vers minuit et pendant que c’est la fiesta à côté, nous nous endormons. Le lendemain est une journée tranquille, on se balade en ville, amenons nos affaires à laver et profitons de la piscine de l’hôtel. Ça fait du bien d’avoir chaud !

Planetario Maria Reiche

Le soir nous allons au planétarium, situé dans un hôtel où Maria Reiche, une allemande qui a passé sa vie à « nettoyer » les lignes et à les étudier, a séjourné pendant 25 ans (on passe devant sa chambre où il y a une plaque).

L’hôtel est très classe, le planétarium un peu vieillot. Il y a des séances en français, en anglais ou en espagnol. Le monsieur qui s’occupe de la visite parle un peu français, il nous montre dans le ciel des étoiles et constellations, dont la Grande Ourse, qu’on voit ici, bien que l’on soit dans l’hémisphère sud, car nous sommes proches de l’Équateur (on voit une partie du ciel des deux hémisphères) ! Par contre elle n’est pas dans le même sens qu’en France ^^ 

La visite continue dans le planétarium, les explications sont enregistrées avec des vidéos. On en apprend sur Maria Reiche et bien sûr les lignes de Nazca, mais aussi celles les précédant, de la civilisation Paracas. C’est très intéressant. Ils pensent que les lignes auraient été des endroits de rituels (on a retrouvé des poteries à côté), ou pour signaler l’eau (n’oublions pas que nous sommes dans un désert), ou aussi en rapport avec les constellations et le soleil… Que de mystère !

Le couple avec qui nous faisons la visite pose une question sur les aliens. Et là le guide nous montre une image de son ordi : des lignes trouvées il y a environ 3 ans : on dirait vraiment un alien ! Mais c’est très travaillé par rapport aux lignes que l’on connaît alors on pense que c’est un gros « fake »et qu’il s’est bien moqué de nous ! Ou alors on nous cache des choses… 

Ligne de nazca alien
Le fake… ou pas ?

Les lignes de Nazca

Évidemment, comme tout le monde, le but principal de notre visite ici, c’est de voir les géoglyphes dans le désert à côté de la ville. Il est possible de les voir depuis un mirador, la solution la moins chère. Mais pour nous, ce n’est pas suffisant. On rêve de voir ces lignes depuis des années, alors nous réservons un tour en avion avec notre hôtel, le meilleur moyen pour les observer. 

Un taxi vient nous chercher le matin à 8h et nous amène jusqu’à l’aéroport. Selon les conseils de la patronne de l’hôtel (une francophile très sympa) nous ne prenons pas le petit déj, mieux vaut le prendre après. Ayant lu plusieurs blogs qui racontent que l’avion bouge dans tous les sens et que cela donne la nausée, nous avons un peu d’appréhension.

L’aéroport est tout petit, on laisse le sac à dos à l’agence qui s’occupe de nous, on passe les contrôles et ensuite on attend qu’on vienne nous chercher.

Nous sommes 3 couples de français (décidément!) à faire ce tour. Nous suivons le pilote sur la piste, nous découvrons notre petit avion, et on se fait prendre en photo devant. Puis il nous place selon notre poids. Les plus lourds devant, les plus minces derrières. Manu est devant avec un autre mec, et moi je me mets derrière lui, au milieu. Il y a un pilote et un co-pilote.

On nous donne une feuille où il y a un plan des figures avec des numéros et nous mettons les casques qui nous couperont du bruit et grâce auquel le pilote pourra nous parler, pour nous indiquer où regarder, quelle figure on va voir (en nous donnant le numéro pour plus de simplicité). 

L’avion décolle, et c’est partit ! On voit pratiquement tout de suite les premières lignes, c’est impressionnant ! Et totalement fou car c’est vraiment juste à côté de la ville. Le pilote fait tanguer l’avion pour que chacun des deux côtés puissent voir les lignes. (cliquez sur les photos pour les voir en grand format)

On voit aussi la ville de Nazca, ainsi que l’immense dune de sable Cerro Blanco qui se trouve à côté. À la fin on passe au dessus des aqueducs de l’époque nazca. 

Vraiment un super moment !! On est déçu de ne pas avoir prit un tour plus long finalement !

Le cimetière Chauchilla

L’après-midi nous avions réservé une visite avec notre hôtel pour visiter un cimetière précolombien avec un guide francophone. Cependant Manu est malade depuis le midi, il n’est pas en état d’y aller. J’y vais toute seule, après avoir expliqué le problème à nos hôtes. Je me retrouve seule avec le guide, qui parle un très bon français et qui est un fan de la France ! Le trajet pour aller au cimetière dure une trentaine de minutes et il a le temps de m’expliquer plein de choses sur Nazca, le Pérou…

Nous arrivons au cimetière Chauchilla, datant des Nazcas (entre 1000 et 2000 ans). Il se trouve dans un désert avec plein de jolies couleurs. Il y a très longtemps, ce désert était un océan, comme en témoignent les fossiles de baleine retrouvés dans le coin. Les Nazcas habitaient dans la forêt à côté du cimetière. C’était un peuple pacifique, contrairement aux Incas guerriers.

Les couleurs du désert

Les tombes ont été pillées mais il reste quand même des corps, très bien conservés. Les morts étaient momifiés et on les enterrait avec des objets, qui témoignaient de leur importance. On a retrouvé du maïs de l’époque ! Les momies ont leur cheveux (certaines ont des dread immenses) et il reste des morceaux de peau. C’est très impressionnant de voir ça. Je conseille vivement de prendre un guide pour cette visite, sinon vous allez vous balader au milieu de squelettes sans rien comprendre… 

Il y a encore plein de choses à découvrir à Nazca et ses alentours. Pour en savoir plus n’hésitez pas à consulter le site de voyage-perou, une véritable mine d’information !

Pour notre part, après en avoir entendu parler, nous avions très envie de voir les lignes de Palpa, qui datent de la civilisation Paracas, ancêtres des Nazcas. Cependant c’était compliqué ou cher juste pour voir quelques dessins depuis un mirador (ce n’est pas dans Nazca mais dans une ville plus loin). Nous avons donc laisser tomber.

Mais surprise ! Dans le bus entre Nazca et Ica, nous avons pu les voir en passant ! En effet elles sont près du bord de la route, et contrairement aux lignes de Nazca, pas besoin d’être en hauteur pour les admirer : elles sont à la verticale sur des collines. En étant attentif on peut voir ces dessins humains trop choupis, dont les plus célèbres « la famille royale », et même d’autres sur les collines environnantes. Si vous passez par là, ouvrez l’oeil ! En venant de Nazca, elles se trouvent sur le côté gauche de la route (on a eu de la chance d’être placés du bon côté ^^).

On a beaucoup aimé se poser dans cette petite ville boudée par beaucoup de touristes, en plus on n’a pas compris pourquoi mais ici on a eu affaire à plusieurs personnes parlant français ! Trop rigolo ^^

Infos pratiques :

Vol au dessus des lignes : $60 (53 €) / personne pour le vol de 30 minutes environ avec la compagnie Air Brag, prise avec notre hôtel, taxi pour aller jusqu’à l’aéroport compris (le prix dépend de la compagnie et de la saison) – Prendre un vol plutôt le matin pour avoir plus de chance de bien les voir.

Cimetière de Chauchilla : 7 soles (2 €) / personne – avec un guide privé : 50 soles (13 €) / personne pour un groupe de 2 (dans mon cas j’ai payé 70 soles (19 €) vu que Manu avait annulé. Normalement c’est minimum 2 personnes apparemment)

Planétarium : visite en français à 18h30, 20 soles (5.50 €) / personne, à l’hôtel DM Nazca

Où dormir ?

La maison de Lydia, les propriétaires parlent français et peuvent organiser toutes vos visites. En-dehors du centre-ville mais on y est en 10 min à pieds. La piscine est bien agréable et le petit déj est compris (et bon) ! 

P’tit déj au bord de la piscine 🙂

Où manger ?

Restos locaux et pas chers autour de la Plaza des Armas. Sinon il y a une rue avec plein de restos. 

Gibraltar

Ah, Gibraltar. Elle nous avait appâté avec les photos de son magnifique rocher, ses singes qui la peuplent et son statut de ville tout au sud avec son détroit. Mais on en est revenu très déçu !

Comme la ville est anglaise, pour éviter que ce ne soit trop compliqué, nous avons décidé de passer la frontière à pied et de laisser la voiture du côté espagnol. Bon déjà, obligé de se garer sur un parking payant, mais passons, on s’en doutait.

Nous passons donc la frontière assez facilement, il n’y a pas vraiment de contrôle. Juste un type qui « surveille » vite fait (mais vraiment vite fait). A peine de l’autre côté, nous sommes directement accueilli par une cabine téléphonique rouge, histoire de bien nous rappeler qu’on n’est plus en Espagne ! 😉 On voit aussi rapidement les fameux bus rouges.

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Ensuite il faut traverser la piste d’atterrissage (et de décollage) pour relier la ville. Ce qui fait que toutes les heures environ, les piétons, voitures, et autres doivent s’arrêter pour laisser passer un avion ! Véridique ! Quand nous sommes arrivés, on a du attendre un peu avant de passer car un avion décollait ! :O Du coup je vous dis pas les bouchons à chaque fois, vu que ça reste bloqué environ 15 minutes à chaque fois.

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On passe donc sur la piste, on découvre que le tabac est encore moins cher ici qu’en Espagne, on s’arrête à un arrêt de bus, où une dame, voyant qu’on est touriste, nous demande où est-ce qu’on veut aller, nous indique le chemin et nous tape un peu la causette. On sent déjà la différence de culture entre les espagnols et les anglais, qui sont toujours très ouverts et prêts à rendre service (j’ai l’impression que c’est vraiment une mentalité anglo-saxonne). Elle nous explique que les singes ne sont plus en libertés dans Gibraltar comme dans le passé mais que maintenant ils essaient de les laisser en haut du rocher, pour ne pas qu’ils importunent trop les habitants et les touristes. Première désillusion ! Nous qui pensions croiser des singes à chaque coins de rue x)
Bref,  on prend ensuite le bus qui nous amène jusqu’à notre arrêt, pour prendre le téléphérique, comme indiqué dans notre guide Lonely Planet. Au moment de descendre du bus, un monsieur nous dit quelque chose, on comprend la moitié vu qu’on est en train de descendre, il nous dit que le téléphérique c’est trop cher et on croit comprendre qu’on peut prendre le bus plutôt pour monter en haut du rocher ! On est alors dans le doute, on n’est pas sûr de ce qu’il nous a dit, on cherche sur internet, on trouve des trucs, on tente de prendre un bus. Finalement grosse erreur, le bus nous amène à un point, mais ce n’est pas du tout ce qu’on espérait ! Du coup je demande au chauffeur s’il est possible d’aller en haut du rocher en bus et sa réponse est « non ». On est dégouté d’avoir perdu notre temps ! Du coup, on retourne aux téléphériques ! On veut quand même monter en haut de ce satané rocher !! Sinon c’est à pieds mais avec toutes nos péripéties (car oui il y en a eu plusieurs, mais je vous les épargne ^^), il est un peu tard pour ça. On paye pratiquement 20€ chacun pour ces *%$d& de téléphériques ! Une fortune ! :O Le trajet dure à peine quelques minutes, une fois en haut on rencontre quelques singes (enfin !), mais pour en voir plus il faut payer encore pour avoir accès à leur réserve (ce sera sans nous !).

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On admire la vue, il n’y a pratiquement aucunes indications (ah si, on peut encore payer pour avoir des explications !). En fait on n’est pas tout en haut du rocher, mais du coup à un point qui donne une jolie vue sur le rocher et Gibraltar. Vu le prix payé on prends moult photos, on achète une carte postale dans le magasin de souvenirs / bar et ensuite ben on redescend parce que y’a pas grand-chose à faire en fait.

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Les singes n’ont vraiment pas le vertige !

On a trouvé que c’était vraiment trop cher pour ce que c’était, et vraiment l’impression d’être prit pour des pigeons. Le rocher de Gibraltar c’est LA chose à voire/faire et du coup ils se gavent sur les prix. On n’était pas très content ! Heureusement la vue était jolie, mais bon ça laisse un goût amer quand même.

Ensuite on se balade un peu dans la ville en passant par le centre. On décide de ne pas manger là (déjà qu’on est déçu, la bouffe anglaise ne risque pas de nous remonter le moral !), on quitte Gibraltar pour faire quelques courses et manger dans notre joli appart loué sur Airbnb, à une vingtaine de km de Gibraltar ! 🙂

 

Nos conseils :
– Se garer avant la frontière. Prendre un ticket de bus « aller retour » à 3€. En fait c’est trajets illimités pour toute la journée !
– Pour accéder au rocher en téléphérique, à vous de décider si ça vaut 20€ ! Si vous arrivez assez tôt, il vaut mieux prendre un tour avec un mini-bus (un tour) je pense. Le prix sera à peu près le même ou à peine plus cher (à vérifier) et il vous amènera à plusieurs points d’intérêts.
– Pas la peine de trop s’attarder dans cette ville, il n’y a pas grand-chose…
– Pour les fumeurs : acheter du tabac dans les petits kiosques juste après la frontière, ça vaut vraiment le coup. Attention par contre ils ferment tous à 20h pile…

Bon voyage !

Notre périple commence jeudi 7 novembre depuis Agen. Notre train part à 5h40, correspondance à Bordeaux, pour ensuite arriver à Paris à 11h45, directement à l’aéroport Charles de Gaulle. Le terminal où nous devons aller est près de la gare, pratique !

Nous prenons notre carte d’embarquement, laissons nos bagages en soute, patientons un peu et ensuite on embarque dans un avion A380, avec la compagnie Emirates. L’avion est confortable, les écrans devant les sièges nous permettent de choisir entre des centaines de films et séries télévisées (il y en a pour tout les goûts : sélection Disney, films américains, français, indiens…), des jeux, de la musique (là aussi un grand catalogue est disponible) et bien sûr un espace pour voir les kilomètres parcourus, la vitesse où nous allons, au-dessus de quel pays nous nous trouvons etc. Le truc qui nous a impressionné ce sont les 3 caméras disposées sur l’avion, à l’avant, à l’arrière en hauteur et dessous. Du coup grâce à ces caméras on pouvait voir le décollage et le voyage comme le pilote ou en vue d’ensemble, en temps réel. Vraiment sympa ! 🙂 Emirates est une très bonne compagnie, en entrant et en sortant de l’avion on nous donne des serviettes chaudes, les repas sont plutôt bons et copieux.

Nous faisons une escale à Dubai (6h de vol pour 5457 km), nous avons donc le loisir de découvrir cette ville immense depuis le ciel. Tout est illuminé, on croirait des décorations de Noël ! L’aéroport est aussi très beau, très classe. Il y a des chaises longues pour les gens qui veulent se reposer (malheureusement elles étaient toutes prises donc on n’a pas pu tester). On se balade un peu dans l’aéroport, au milieu des magasins Duty free et des nombreux restaurants, notre prochain avion ne décollant que 3h plus tard.

 

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Les toilettes avec la douche pour se nettoyer...!

Les toilettes avec la douche pour se nettoyer…!

 

Vers 3h du matin nous reprenons l’avion, cette fois-ci pour Séoul, la capitale de la Corée du Sud. Celle ci se trouve à 7170 km de Dubai, nous mettons 7h30 pour l’atteindre. Nous volons là aussi avec Emirates, les repas sont plus coréens, on peut même demander du kimchi (plat typiquement coréen) avec.

Arrivée à Séoul vendredi 8 novembre à 16h30 (et oui ! on a « perdu » une journée) on passe un bon moment à l’immigration et à la douane à cause du monde, on récupère les valises (cette fois-ci aucunes de perdues ! 😉 ) et on retrouve enfin Mi-Jae, mon amie d’enfance chez qui nous allons passer cette semaine à Séoul. Nous prenons le bus jusqu’à Anyang, qui se trouve en banlieue au Sud de Séoul. (Il faut un peu moins d’1h pour aller de chez nos amis au centre-ville de Séoul en métro, bus ou voiture, sauf quand il y a trop de bouchons 😉 )

Voilà pour notre voyage, on vous en dis plus sur le pays du matin calme dans les prochains articles ! 🙂