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Les merveilles du désert d’Atacama

Après avoir traversé la frontière entre la Bolivie et le Chili, nous nous retrouvons dans la ville de Calama, où nous arrivons la veille du début des manifestations chiliennes contre le gouvernement. Nous passons quelques jours à Calama, la situation ne s’améliorant pas, nous décidons tout de même de louer une voiture en ville et de partir pour la région d’Atacama.

San Pedro de Atacama

San Pedro de Atacama est un petit village qui se trouve à environ 1h30 de route de Calama. On peut y accéder en bus ou en voiture. Malheureusement pour nous lorsque nous arrivons, la seule entrée pour la village est bloquée à cause des manifs…

Nous décidons de visiter une lagune située du côté de la route, en attendant que ça se débloque. Cependant lorsque nous revenons, plusieurs heures plus tard, la route est toujours bloquée ! On attendra encore quelques heures et on se rendra compte durant l’attente que nous avons crevé.

Nous changerons la roue sur la route, avec l’aide de deux routiers du Paraguay, hyper sympas. On arrivera à notre logement vers 21h30, profitant de l’arrivée d’une ambulance qui crée un passage où on réussira par miracle à s’engouffrer.

Ce climat de manifestations, même s’il était beaucoup plus important dans les grandes villes, a tout de même eu un impact lors de nos visites autour de San Pedro de Atacama. Nous n’avons pas pu tout faire, certaines routes étant bloquées. Mais nous en avons tout de même bien profiter pendant nos quatre jours sur place ! Le désert d’Atacama est le désert le plus aride du monde, et la région offre des paysages superbes et variés.

Le village de San Pedro de Atacama n’est pas très grand mais il accueille de nombreux touristes. Il y a une rue principale avec des restaurants, des agences pour des excursions, des petits magasins… La route n’est pas goudronnée, tout est en terre. C’est le point central pour visiter la région alentour.

La Laguna Escondida

C’est assez près de San Pedro de Atacama que se trouve le début de la piste pour aller jusqu’à la laguna Escondida. Malheureusement la piste est en très très mauvais état, il y a 45 km de route, et nous roulions entre 20 et 45km/h. C’est donc après 1h15 que nous arrivons à des cabanes où nous payons une entrée et nous profitons des vestiaires pour enfiler nos maillots de bain sous nos vêtements. Nous sommes tous seuls sur le site !

Il y a en fait sept lagunes de sel qui se suivent et on peut suivre à pieds un petit chemin qui les longent. Entre la première et la dernière lagunes, il faut environ 15 minutes de marche, c’est plat et pas difficile. On peut se baigner dans la première et la septième lagune. Nous décidons d’aller jusqu’à la dernière, la marche est sympa, les lagunes sont toutes magnifiques, la couleur de l’eau est incroyable !

Arrivés à la fin du parcours, on se met en maillot de bain, heureusement il y a un grand soleil, ce qui fait que ce n’est pas trop difficile, malgré le fait qu’on soit à 2300m d’altitude.

Je rentre la première dans l’eau, elle est très fraîche, et surtout je flotte ! La lagune est tellement salée qu’il est impossible de s’immerger totalement dans l’eau ! Nous qui rêvions de tester ce phénomène connu de la Mer Morte, nous l’expérimentons finalement au Chili ! Et c’est vraiment étonnant de se sentir flotter ! Sur le dos c’est agréable, on flotte sans efforts.

Par contre hyper compliqué de faire une brasse, les jambes remontent direct à la surface ! L’eau est bien froide mais comme nous restons à la surface, ça va elle est plus chaude. Par contre en sortant de l’eau, nous sommes recouverts de sel ! Ça pique, c’est vraiment pas agréable. Heureusement il y a des douches (froides) aux vestiaires à l’entrée pour se rincer.

Cette lagune est un endroit magnifique et hyper étonnant, on a adoré. En plus, en milieu d’après-midi, nous étions tous seuls. Nous avons juste vu un petit van avec plusieurs personnes, mais ils sont restés près de la première lagune, alors nous étions tranquilles. C’est un lieu qui se mérite car la route est vraiment mauvaise (et c’est ici qu’on a crevé un pneu) mais ça vaut le coup ! Flotter dans une lagune de sel turquoise au milieu des montagnes et du désert, ça fait un super souvenir ! 🙂

Les Lagunas Miscanti et Miñiques

Après avoir fait réparer le pneu pour quelques pesos, nous roulons en direction de la frontière avec l’Argentine, en passant par le tropique du Capricorne.

Il nous faut environ deux heures de voiture (sur une bonne route) pour atteindre les lagunas, deux lacs proches entourés d’un volcan et de montagnes. C’est un endroit magnifique ! On observe la laguna Miñiques de loin, on pique-nique dans la voiture car le vent souffle fort, nous sommes à 4200m !

On peut s’approcher un peu plus à pied de la laguna Miscanti. Ce sont vraiment des paysages superbes, typiques de cette région du monde.

Les Geysers El Tatio

La région d’Atacama possède le 3ème plus grand site de geysers du monde, après Yellowstone aux USA et la vallée des geysers en Russie. Il se trouve sur l’altiplano, à plus de 4200m d’altitude. Le site se trouve à 90km de San Pedro de Atacama. On y accède via une route de terre accidentée où encore une fois, on ne peut pas rouler bien vite sous peine de se retrouver encore une fois avec un pneu crevé…

Nous partons vers 6h45, le soleil se lève pendant que nous sommes en route, c’est magnifique de découvrir ces paysages au soleil levant. On croise quelques flamants roses dans les lagunes près de la route. Nous sommes presque seuls sur la route, la plupart des touristes et des agences partent avant l’aube, pour arriver entre 6h (ouverture du site) et 8h, le moment de la journée où les geysers sont les plus forts.

En fait il est conseillé de venir le matin, le plus tôt possible, car c’est au lever du jour, lorsque la température se réchauffe après la fraîche nuit, que les geysers sont au plus haut de leur activité.

Nous arrivons vers 8h45 et les geysers étaient toujours impressionnants. L’avantage à cette heure-ci c’est qu’il y avait aussi beaucoup moins de monde ! La plupart des groupes repartaient ou prenaient le petit déjeuner à côté. Nous étions donc presque seuls pour profiter du spectacle. Et quel spectacle ! C’est fou de voir la terre bouillonner, fumer, cracher de l’eau ! Quelle chaleur près des geysers !

Le site est vraiment très grand, ce qui est très impressionnant ! On voit des geysers partout autour de nous et même en marchant, il faut être attentif car on passe près de petits trous qui fument et d’eau brûlante.

A côté des geysers se trouve la « piscina Pozon Rustico », une piscine remplie d’eau de geysers. Par endroits l’eau est assez fraîche mais près des sources, elle est bien chaude, voir brûlante. On sympathise avec une famille de français d’Annecy qui voyagent pendant six mois en Amérique du Sud avec leur camion. D’autres personnes arrivent… Encore des français ! Décidément, on se croirait en France !
Sur le chemin du retour on croise de nombreux lamas et vigognes, et on se régale encore de ces paysages fantastiques…

La Vallée de la Lune

L’entrée de la vallée est juste à côté de San Pedro de Atacama, certaines personnes la parcourent à vélo. Pour notre part on était bien contents d’être en voiture car ça monte, ça descend et les routes sont sableuses. Il y a environ 22 km de route pour faire le parcours aller (et pareil au retour pour ressortir donc).

On fait une balade d’environ 1h30 à côté de la Duna Mayor, une immense dune de sable. Il y a un point de vue en hauteur, on voit les paysages alentours, c’est très beau. La vallée mérite bien son nom, les paysages sont vraiment lunaires !

On fait quelques autres points de vue, dont celui tout au bout du parcours « Tres Marias ». Pas hyper fou comparé au reste du parc. Certaines personnes ont imaginé des femmes dans les rochers, nous, on a du mal à les voir !

La Vallée de la Mort ou Vallée de Mars

Un autre lieu proche du village de San Pedro et de la Vallée de la Lune. Ici le paysage est martien, les roches sont rouges ! On peut parcourir un morceau en voiture et accéder à un point de vue à pieds. Encore une fois, le paysage est majestueux, avec les montagnes de la Cordillère des Andes en fond !

Insolite : une boulangerie française dans le désert chilien !

Sérieusement, qui aurait crû qu’on mangerait les meilleures viennoiseries et le meilleur pain de tout le voyage dans un village en plein désert chilien ?! La famille de français rencontrée plus tôt nous avait vanté cette boulangerie, et étant un peu en manque de nourriture française après 6 mois en Amérique du Sud, nous avons craqué. Les prix sont plus élevés qu’en France, mais quel plaisir ! On recommande, La Franchuteria.


Après le Sud Lipez en Bolivie qui nous en a mis plein les yeux, on reprend une dose d’incroyable beauté avec le côté chilien ! Dans ce coin il ne faut pas non plus oublier de lever les yeux au ciel la nuit pour pouvoir observer l’un des plus beaux ciels du monde. Il y a également des observatoires où l’on peut aller pour regarder les étoiles. Nous ne l’avons pas fait à cause des blocages, mais nous avons admiré les étoiles depuis notre logement, un peu à l’écart du village, avec très peu de pollution lumineuse.

Infos pratiques (prix octobre 2019)

Les prix sont donnés à titre indicatif, le taux de change au Chili change beaucoup.

  • Accès laguna Escondida : 3000 CLP par personne (3,20 €), avec accès baignade, vestiaires et douches. 45 km de piste pour y arriver.
  • Accès lagunas Miñiques et Miscanti : 3000 CLP par personne (3,20 €)
  • Accès geyser del Tatio et piscina : 6500 CLP par personne (7 €)
  • Accès vallée de la lune : 2500 CLP par personne (2,70 €)
  • Accès vallée de mars : 3000 CLP par personne (3,20 €)
  • Location de voiture avec Euro Rent a Car depuis Calama : 80000 CLP (≃ 90 €) pour une voiture économique pendant 4 jours. Petite agence mais nous avons été satisfait de leurs services, de plus avec un prix très abordable. Rien à redire, nous conseillons.

Le lac Titicaca, entre Pérou et Bolivie

Après avoir passé un peu plus d’un mois au Mexique, nous retournons sur le continent sud-américain. Un vol de Cancun nous emmène jusqu’à Lima au Pérou, puis un vol intérieur jusqu’à Juliaca (après une sacrée nuit passée à l’aéroport – aïe !). A la base nous voulions aller directement en Bolivie mais les vols étaient beaucoup plus chers. En repassant par le Pérou, nous économisions beaucoup et cela nous permettait de découvrir le lac Titicaca que nous avions du zapper quelques mois auparavant à cause du mal des montagnes. Et oui il ne faut pas oublier que le lac Titicaca est célèbre car il est le plus haut lac navigable du monde.

Le lac Titicaca côté Pérou : Puno, la grande ville

L’arrivée à Juliaca en avion est déjà superbe : on aperçoit les grandes plaines, et cet immense lac. Le paysage change beaucoup du Mexique, on est bien de retour au Pérou ! Au petit aéroport, nous prenons un minibus direction Puno, la plus grande ville de la région. Nous nous reposons de notre voyage et de notre nuit à l’aéroport, afin également de s’acclimater à l’altitude. Nous voici de retour bien haut, à 3800m. Nous retrouvons la gastronomie péruvienne et les fameux Chifas, ces restaurants chinois-péruviens. C’est assez rigolo de retourner dans un pays qu’on connaît déjà, on retrouve quelques habitudes, comme les boissons typiques, les matés de coca, les petits menus complets et pas chers…

Nous nous baladons dans Puno, qui n’a rien de spécial en soi. Il y a un port au bord du lac, nous nous y promenons un peu et cela nous donne l’occasion de découvrir le nombre de détritus qui jonchent les alentours du lac… Quelle tristesse, c’est une véritable décharge, et qu’est-ce que ça pue…

Nous apercevons les groupes de touristes qui reviennent de leurs excursions des îles péruviennes du lac. Beaucoup de touristes, de très grands groupes. Nous avons déjà entendu de nombreux retours négatifs sur ces excursions, que c’est devenu un véritable business. Nous sommes un peu indécis là-dessus : nous avons envie de voir les célèbres îles flottantes du lac mais d’un autre côté nous ne nous sentons pas à l’aise de participer à ce business. Les hordes de touristes nous ont aidé à faire notre choix : nous n’irons pas et suivrons l’exemple d’autres voyageurs avant nous en allant découvrir un autre coin moins fréquenté du lac Titicaca.

Parenthèse de tranquillité à Llachon

Nous rejoignons après 1h30 de colectivo le petit village de Llachon. L’endroit est très paisible, il y a une petite église, quelques maisons. Un monsieur nous aborde, après lui avoir dit que nous sommes à la recherche d’un logement, il nous conseille quelques hébergements, dont « chez Félix », un peu plus loin à l’écart du village. Nous partons à pieds pour 1,5km sur un chemin de terre, nous profitons des belles vues sur le lac et les maisons dans une ambiance paisible.

Arrivés chez Félix, nous sommes accueillis par un grand sourire et on nous propose une chambre double. Le cadre est exceptionnel, vue face au lac. Après avoir mangé une sopita (une petite soupe) on se balade dans les alentours, près du lac, qui nous surprend par sa merveilleuse couleur, puis nous grimpons jusqu’à un mirador. Ce n’est pas long mais ça grimpe pas mal et à cette altitude le souffle est court ! On peut voir l’île Taquile en face (une des îles où la plupart des voyageurs du lac Titicaca se rendent).

Tout est tranquille, on croise seulement deux agriculteurs en train de bosser. Ici la vie semble s’être arrêtée. Les gens cultivent tous leurs terres, à l’ancienne, il n’y a aucune machine. Les alentours du lac sont façonnés par cette agriculture, qui date de plusieurs siècles.

Le soir chez Felix, nous dinons à 18h30. Il nous explique qu’ils se lèvent vers 5h pour travailler dans les champs, donc au lit pas tard !

Nous admirons le coucher de soleil puis nous allons nous réfugier sous nos 4 couvertures ! La journée, avec le soleil il fait bon, mais une fois celui-ci couché, le froid est glacial à cette altitude.

Le lendemain, après un bon petit dej où on a eu droit à une crêpe, nous nous baladons près du lac, profitant du soleil, puis nous repartons vers le village, attendant un autre colectivo pour nous ramener vers Puno.

Une fois à Puno, nous prenons nos billets de bus pour notre prochaine étape : la Bolivie !

Le lac Titicaca coté Bolivie : Copacabana et la Isla del Sol

Le voyage se passe sans encombres, nous remplissons un formulaire avec des informations à laisser à la frontière à Kasani et on se fait tamponner une nouvelle fois notre passeport, 5ème pays de notre voyage ! Nous nous arrêtons à Copacabana, la plus grande ville d’ici (mais beaucoup plus petite que Puno au Pérou). Et non, rien à voir avec la plage de Rio de Janeiro ! x)

Le lendemain nous nous rendons vers le port à 8h, on achète nos tickets pour le bateau, quelques empanadas et en avant pour un voyage en bateau jusqu’à la isla del sol, l’île du soleil.

L’île est un lieu très important pour les incas, elle serait le berceau de cette civilisation. On y retrouve de nombreuses ruines incas, mais elle serait habité par l’homme depuis plusieurs millénaires, bien avant les incas. Elle portait le nom de Titikaka, donnant ainsi son nom au célèbre lac où elle se trouve.

A la base nous pensions arriver au nord de l’île (où se trouvent plusieurs ruines) et marcher jusqu’au sud mais c’est devenu compliqué depuis quelques temps à cause de tensions entre les habitants… Les bateaux n’amènent les touristes plus que dans la partie sud, alors tant pis on change nos plans.

Nous arrivons donc à Yumani après 1h30 de navigation environ.

Arrivés au petit port nous payons une taxe, puis entamons la montée de l’escalier de l’inca. C’est un peu dur à 4000m d’altitude, on peut se rafraîchir pendant le trajet à la fontaine de l’inca. Nous trouvons une petite chambre dans un hôtel très mignon, d’où nous avons une jolie vue, et après y avoir laissé nos affaires, nous partons pour une randonnée, d’abord en direction du sud de l’île.

Nous allons jusqu’au temple Pilko Kaina (à environ 2 km) où se trouve le Palais de l’Inca. C’est ici que le chef inca logeait quand il était sur l’île. L’endroit est gratuit, la rando facile en soi mais avec l’altitude on perd vite son souffle et attention au mal de tête. On reprend des forces avec un jus d’orange fraîchement pressé. Les vues sont superbes, encore une fois nous sommes émerveillés par la beauté de ce lac et ses îles. Les femmes sont toutes habillées traditionnellement, beaucoup de couleurs, elles portent toutes des chapeaux, souvent melons (typique de la Bolivie). Encore une fois, on se sent apaisé dans cet environnement, où tout est resté si simple. Sur l’île pas de voiture, pas de machine, tout se fait à pied ou avec l’aide des ânes et des lamas.

Au retour, Manu approche un lama et on peut vérifier ce qu’on a lu dans Tintin et le Temple du Soleil depuis tout jeune : le lama crache ! Oui oui ! « Quand lama fâché, lui toujours faire ainsi ». C’est pas une blague ! Bon après pas de gros mollard, juste de l’eau et de l’herbe (et oui l’animal était en train de manger). Merci à ce lama pour ce beau fou rire en tout cas !

On continue ensuite notre chemin plus au nord, on passe le village de Yumani, maps.me nous fait passer par des rues improbables… lol
Nous arrivons au Cerro Pallo Khassa, ça grimpe un peu, ça fatigue, mais nous avons une superbe vue ! On croise des ânes et des lamas, tout cela est très pittoresque.

Sur le retour, on croise plein de restaurants, l’île est touristique. Nous faisons un arrêt au restaurant Pachamama, où nous dégusterons une bière bien fraîche, installés dans des rocking chairs, face à une superbe vue.

Après s’être posé à l’hôtel, nous sortons vers 18h30 à la recherche d’un resto près de notre hôtel… C’est compliqué ! Tout semble fermé. On trouve finalement quelque chose d’ouvert un peu plus loin, une dame toute timide, où je dégusterai une truite, la spécialité sur le lac Titicaca.

Le lendemain nous profitons de la vue une dernière fois, avec un bon petit déjeuner au soleil, avant de rejoindre Copacabana, puis de prendre un bus pour La Paz !

Le lac Titicaca, un nom qui fait rêver et rigoler et qu’on connaît tous ! Nous ne pensions pas être autant charmé. Mais il faut absolument s’éloigner des « grandes » villes et se retrouver sur une île ou dans un petit village comme nous l’avons fait à Llachon, pour s’imprégner de ce lieu. On ne s’attendait pas à grand-chose en venant visiter ce lac. Finalement nous sommes tombés amoureux de ce lieu ! Ce lac est immense et sa couleur bleutée nous a émerveillé. Mais c’est surtout car c’est un voyage hors du temps, au milieu des populations quechuas et ayamaras, qui travaillent la terre à l’ancienne, pêchent, élèvent des des animaux… Ce n’est peut-être pas l’endroit le plus « photogénique » (même si c’est magnifique), c’est un endroit qui se « vit ». La vie est simple et si paisible. Définitivement un incontournable pour nous !

Infos pratiques (prix 2019) :

  • Navette Juliaca – Puno : 15 soles (4€)
  • Où manger à Puno : Sabores Peruano, plusieurs plats de chicharron, dont à la truite très bon ! Restaurant local, bon rapport qualité prix. Machu Pizza pour des pizzas correctes, endroit sympa, Pisco Sour.
  • Colectivo pour Llachon : direct depuis Puno, point indiqué sur maps.me. 1H30 de route, 7 soles / personne (2€). Pour le retour, colectivo jusqu’à Capachica (3 soles), puis Puno (5 soles).
  • Chambre double avec salle de bain privée chez « Felix » à Llachon, 35 soles par personne (9,5€). Repas sur place, matés/infusions à volonté. Il n’y a pas vraiment de commerces dans le village (amenez des snacks pour les petits creux et de l’eau !).
  • Bus Puno – Copacabana : 30 soles (8€), passage de frontière très simple (un papier à remplir pour entrer en Bolivie)
  • Bateau Copacabana – Isla Del Sol : 20Bs (2,6€, aller). Départ tous les jours à 8h30 et 13h30. Possibilité de faire un arrêt à la Isla de la Luna.
  • Où dormir à la Isla del Sol : Palacio del Inca, dans les 25€ pour une chambre double avec petite salle de bain privée, petit dej compris.
  • Bus Copacabana – La Paz : 30Bs (4€) avec la compagnie Vicuña, 3h30 de route.