Archives du mot-clé randonnée

Que faire à Gran Canaria, sur et hors des sentiers battus : notre guide complet

Après avoir visité Tenerife, La Gomera, Fuerteventura et Lanzarote, nous voici à la découverte de Gran Canaria ! On commence à connaitre les îles Canaries comme chez nous ! 😜 Alors aujourd’hui sur le blog, après avoir passé 1 mois sur cette île, on vous explique que faire et que voir lors d’un voyage à Gran Canaria, notamment avec quelques endroits hors des sentiers battus.

Présentation de Gran Canaria

Gran Canaria, ou la Grande Canarie en français, est l’une des îles principales de l’archipel des Canaries. Elle appartient à l’Espagne et est située dans l’océan Atlantique, face au sud du Maroc.

Le sud de l’île possède le climat le plus chaud et le plus sec. C’est donc tout naturellement ici que l’on retrouve les grands hôtels, les resorts et un nombre important de touristes qui viennent se dorer la pilule toute l’année.

Toute la côte orientale est très peuplée, c’est là que se situe Las Palmas de Gran Canaria, la plus importante ville de toutes les Canaries et la 10e plus grande ville d’Espagne.

En lisant ça, vous vous dites peut-être que Gran Canaria est bien trop remplie de monde pour une petite île ! Et c’est précisément ce que je pensais avant de venir. Et oui c’est vrai, il y a du monde. MAIS (oui c’est un grand mais !) cela est loin de refléter l’île dans sa globalité.

Nous logions dans le nord-ouest et on peut vous assurer qu’il n’y a pas foule. Toute la côte ouest est montagneuse, ce qui fait qu’il y a peu d’habitations, que des petits villages. Et c’est pareil dans tout le centre, très montagneux également, qui offre des paysages merveilleux et des randonnées à ne pas savoir où donner de la tête.

Bref, à Gran Canaria, il y en a pour tous les goûts ! 😉

Découvrez que faire à Gran Canaria, avec nos incontournables selon les coins de l’île.

Que faire à Gran Canaria : hors des sentiers battus dans le nord-ouest de l’île

Sur les traces des Guanches, les premiers habitants des Canaries

L’un des avantages de Gran Canaria par rapport aux autres îles Canariennes, c’est que l’histoire préhispanique est bien plus présente. On peut enfin en découvrir un peu plus sur les premiers habitants des Canaries : les Guanches. Il existe 3 sites, dans la même région, ce qui fait que vous pouvez les parcourir en une journée si vous le souhaitez. Nous vous conseillons d’en visiter au moins un, car l’histoire guanche est tellement méconnue, c’est intéressant d’en apprendre plus.

Voici les sites guanches en question, que nous avons visités :

Le musée parc archéologique Cueva Pintada

Situé en plein dans la ville de Galdar, ce musée expose des objets guanches et surtout, il entoure une zone archéologique d’un ancien village. On y découvre les ruines d’anciennes maisons, lieux de rituels et surtout la Cueva Pintada, des peintures dans une grotte. Ces peintures représentent des formes géométriques colorées et sont une énigme pour les chercheurs. Elles sont protégées de la lumière, derrière une vitre, et on ne peut y accéder que 2 fois par heure pendant quelques minutes (interdiction de prendre des photos). Il y a aussi des reconstitutions de maisons et des vidéos explicatives.

C’est un lieu passionnant, une visite guidée en français est proposée tous les jours à 15h. Nous l’avons raté de peu, mais cela se visite bien seul aussi, car les vidéos sont proposées en plusieurs langues, dont le français. Le personnel est également très sympa et fera au mieux pour vous.

Prix : 6 €. Comptez environ 1h de visite.

Visiter la Necropolis de Maipés

À la sortie de la ville d’Agaete, la Necropolis de Maipes est une visite très intéressante dans un magnifique environnement, au milieu des montagnes. Cette ancienne nécropole abrite 700 tombes guanches faites de pierres volcaniques. Cela donne une petite balade entrecoupée de panneaux explicatifs (en anglais et espagnol seulement).

Nous avons beaucoup aimé, pour le côté historique, mais aussi la quiétude du lieu. Nous vous conseillons d’aller ensuite dans la Vallée d’Agaete, qui est de toute beauté. (Voir plus bas)

Prix : 3 € seul ou 5 € combiné avec le Cenobio de Valeron (ci-dessous). Comptez environ 45 minutes ~1 heure de visite en prenant votre temps.

Visite du Cenobio de Valeron

Une visite très rapide (30 minutes). On se retrouve au milieu des montagnes, il faut monter quelques escaliers pour accéder à cet ancien garde-manger. C’est vraiment impressionnant de voir les efforts qu’ils devaient fournir pour mettre de la nourriture à l’abri. Parce que ça grimpe bien ! La vue est très sympa et il y a de nombreux panneaux explicatifs.

Nous vous conseillons de continuer la route pour vous retrouver « en face ». Nous l’avons prise juste pour explorer un peu les alentours et nous avons été surpris par la vue sur le cenobio au loin. Très étonnant !

Prix : 3 € ou 5 € combiné avec la Necropolis de Maipés . 30 minutes de visite (sans se presser !)

Petite pause à Agaete et Puerto de los nieves

Agaete est une petite ville avec un centre agréable et un joli jardin botanique (1,5 €, environ 30 minutes, ferme à 17 h). De très beaux arbres, des plantes originales, parfait pour une pause bucolique. Nous nous garons sur le parking juste à côté, qui est gratuit.

Nous allons ensuite à pied jusqu’à Puerto de las Nieves, le port de la ville, situé à environ 1 km.

Ce port est un lieu très charmant avec ses bâtiments bleu et blanc. La vue sur les falaises est splendide. En nous promenant sur la jetée, nous sommes impressionnés par la puissance des vagues qui viennent s’y briser ! De nombreux restos occupent le front de mer, sympa pour se relaxer.

C’est également depuis ce port que nous avons pris le ferry pour Tenerife avec la compagnie Fred Olsen (l’agence de location Cicar s’y trouve aussi, nous avons donc pu y laisser la voiture avant d’embarquer, pratique).

Dégustation dans la Vallée d’Agaete

Après la visite de la Nécropole de Maipés, nous continuons la route qui s’enfonce dans les montagnes, direction la Vallée d’Agaete. Les paysages sont fabuleux, on adore !

Nous nous arrêtons à la Bodega Los Berrazales. La visite coûte 10 € par personne, avec une dégustation à la fin (vin et café de l’exploitation et produits canariens). L’emplacement est hyper beau, avec une végétation luxuriante, ils font pousser de nombreux fruits (banane, mangue, raisin…), mais aussi des caféiers. En effet, c’est le seul endroit d’Europe où l’on fabrique du café ! (oui, je sais, on est plus du côté du continent africain, mais c’est espagnol donc ça reste européen ^^)

Nous y étions en fin d’après-midi donc ce n’était pas le moment, mais il y a un restaurant où il doit être très agréable de déjeuner, à l’ombre des arbres.

Si vous avez le temps, c’est une visite très sympa (en espagnol ou en anglais) et c’est parfait pour acheter quelques souvenirs. On a craqué sur du vin blanc, des savons à l’odeur envoutante, du café pour faire goûter (on n’est pas vraiment des consommateurs de café ^^) et de la confiture de café (une découverte étonnante !).

Parc Tamadaba

La partie ouest de Gran Canaria est restée très sauvage grâce à ses montagnes, réparties sur le parc naturel Tamadaba. En voiture sur les petites routes, à la découverte de petits villages et surtout de magnifiques points de vue.

Ne pas louper le mirador El Balcon, hyper impressionnant.

Juste après, nous faisons un arrêt à la Playa de la Aldea, une petite plage avec quelques restos. Nous prendrons notre déjeuner ici, à « El Charco » : tapas et plats des Canaries, dont le gofio escaldado. L’ambiance est tranquille et agréable, ça fait vraiment vacances.

Nous continuons ensuite la route jusqu’à Puerto Mogan. Sur le trajet nous en prenons encore plein les mirettes, et faisons un petit arrêt pour admirer les couleurs à Los Azulejos.

C’est une route qui prend du temps mais qui offre des vues spectaculaires, dans un coin qui semble à part du reste de l’île. Nous avons adoré prendre notre temps par ici !

Visiter le sud de la Grande Canarie : entre resorts et paysages désertiques

Le sud est clairement la partie touristique de l’île, difficile donc de sortir des sentiers battus. Bien que leur popularité puissent en rebuter certains, ces endroits méritent d’y jeter un œil.
Malgré tout, nous avons quand même découvert une randonnée peu connue, hors des sentiers battus, qui vaut clairement le détour : la randonnée vers el Arco del Coronadero, une arche gigantesque.

Les dunes de Maspalomas

Maspalomas est une station balnéaire, avec quantité de bars, restos et autres loisirs. Nous nous y sommes rendus simplement pour découvrir la curiosité du coin : les grandes dunes à côté de la plage (tout aussi grande). C’est très sympa de s’y promener, ça nous a rappelé les dunes de Fuerteventura. Par contre Maspalomas est vraiment une ville à touriste alors ici pas de parking gratuit, contrairement à la plupart des lieux de l’île que nous avons visités.

Nous avons mangé dans un quartier hors de la ville (moins touristique), au Grill Abraza, c’était délicieux !

Puerto de Mogan

Une autre ville très touristique, mais bien plus charmante : Puerto de Mogan. C’est le « saint-Trop » de Gran Canaria. En arrivant, on a eu un peu l’impression d’être à Disneyland, mais le port est quand même ultra-mignon. Malgré l’afflux de monde, nous avons bien aimé nous y promener et boire un cocktail face au port dans l’un des nombreux bars. Ici aussi, les parkings sont payants !

Randonnée dans le Barranco Hondo, vers Arco del Coronadero

Pas très loin de Maspalomas, un coin très sec qui ne fait pas rêver au premier abord : près d’une usine, des champs de sacs plastiques (oui oui, c’est le terme approprié). Mais pourtant c’est une rando hors des sentiers battus qui vaut bien le détour et l’effort ! Les paysages nous en ont mis plein les yeux.

Retrouvez plus de détails dans un futur article sur les randos aux Canaries.

Visiter le Nord Est de Gran Canaria, avec ses belles villes

Que faire à Las Palmas de Gran Canaria ?

Quartier Vegueta

Las Palmas est une immense ville, mais nous avons adoré nous promener dans son quartier Vegueta. C’est vraiment un incontournable. Hyper mignon, avec des ruelles colorées, des rues pavées, et une ambiance très tranquille. On a un peu l’impression de retourner dans le temps.

Ne manquez pas la Catedral Santa Ana avec sa grande place. Ça nous a rappelé les plazas en Amérique du Sud.

Casa de Colon

Une visite pour les amoureux d’histoire et d’exploration dans le quartier Vegueta, c’est la casa de Colon. C’est une superbe bâtisse qui a accueilli Christophe Colomb en 1492 lors de l’un de ses voyages vers les Amériques (d’où son nom). Datant de la fin du 15e siècle, c’est l’une des plus belles maisons de la ville. Elle est très bien entretenue et possède un splendide patio typique.

À l’intérieur, c’est un musée sur les voyages de Colomb en Amérique, ses arrêts aux Canaries, cartographies de l’époque… Mais aussi une reproduction de l’intérieur de la Niña, l’une des frégates de Colomb : c’était vraiment tout petit ! On est impressionné par ces hommes qui traversaient l’océan sur ces petites embarcations. Quelle aventure !

Un lieu très intéressant, au prix de 4€. Juste à côté se trouve une jolie chapelle : la Ermita de San Antonio Abad, où Colomb allait prier.

Quartier Triana

À côté du quartier Vegueta, un autre joli quartier de Las Palmas : Triana. Plus moderne, avec sa grande rue piétonne (Calle Triana) remplie de magasins et au bout le parc San Telmo, où l’on peut se reposer sur un banc.

Si vous passez par la Calle Triana, ne manquez pas le glacier Dassie. On n’a malheureusement pas eu le temps d’y retourner donc je n’ai goûté que la glace au chocolat (pour laquelle ils ont eu un prix), mais croyez-moi, mes papilles s’en souviennent encore ! (2,5€ la boule)

Arucas

Le centre-ville d’Arucas

Une jolie petite ville avec un centre ancien agréable. L’église San Juan Bautista est très impressionnante ! De style néo-gothique, elle contraste avec les couleurs des bâtiments autour. Un parking gratuit se trouve juste à côté. Un parc se trouve dans le centre, parfait pour flâner.

Le Jardin de la Marquisa

Nous rejoignons à pied le Jardin de la Marquisa (15 minutes de marche depuis le centre). L’entrée est de 6 €, mais quand nous y sommes allés (15 h) c’était 5 €. C’est un grand jardin, très reposant et magnifique. Il y a de nombreux arbres, palmiers, cactus… Des paons s’y promènent aussi. Un très bel endroit.

La Montaña de Arucas

Pour une vue sur la ville et les alentours, rendez-vous en haut de la Montaña de Arucas. Malheureusement le resto qui se trouvait en haut est totalement à l’abandon, c’est aujourd’hui une vraie ruine qui gâche le lieu.

Le Barranco de Las Vacas : un petit air de canyon américain

Il faut s’enfoncer un peu dans les terres, sur des petites routes pour arriver jusqu’au Barranco de Las Vacas. Cet endroit s’est fait connaitre à l’aide d’internet (on l’a trouvé sur un blog). C’est un lieu tout petit, un peu victime de son succès (grâce à Instagram). Il vaut donc mieux éviter d’y aller le week-end, et préférer de s’y rendre tôt le matin ou en fin de journée. Le parking est vraiment minuscule, c’est un peu galère.

Comptez 20 minutes de marche aller-retour (d’où son succès : c’est accessible très facilement). Utilisez l’application maps.me ou suivez les gens pour trouver le bon chemin, car rien n’est indiqué.

On se croirait un peu dans un Antelope Canyon miniature. Pour avoir visité celui de l’Ouest américain, clairement ce n’est pas la même taille ! Ici c’est tout petit. Mais ça n’empêche pas que c’est très joli et photogénique 🙂

Incontournable : le centre de Gran Canaria

Nous avons consacré une journée entière à la découverte du centre montagneux de Gran Canaria. C’est vraiment une région à ne pas manquer tant elle est belle ! Ici on roule sur de petites routes, on admire les vues et on se dégourdit les jambes sur les sentiers de randonnée.

Visiter le centre de Gran Canaria en une journée : suivez-nous !

La Caldera de Galdar

En venant depuis le nord, nous passons dans des paysages verts et brumeux… On se croirait presque en pleine campagne écossaise !

Nous nous arrêtons à la Caldera de Galdar, un cratère d’un ancien volcan. Il y a cependant trop de brouillard, on ne voit pas grand-chose, et certainement pas la vue sur l’île qu’on était censé avoir ! Il y a 2 points de vue sur la Caldera, accessibles en voiture. Des randonnées ont l’air également possibles autour.

Tejeda

On continue la route et on se retrouve assez haut pour passer de l’autre côté de la montagne : ici pas de brouillard, pas un seul nuage dans ce magnifique ciel bleu ! Le contraste est saisissant. Nous faisons quelques stops sur la route pour profiter des magnifiques vues.

Ensuite nous nous arrêtons rapidement au village de Tejeda, qui a l’air ultra charmant, au milieu des montagnes avec vue sur le Roque Nublo, l’un des symboles de Gran Canaria. Ça donne envie de profiter du soleil à l’une des nombreuses terrasses mais nous avons un autre programme pour la journée…

Randonnée depuis le Pico de los Nieves

Nous nous rendons au Pico de los Nieves, le point le plus haut de Gran Canaria (1950 m). D’ici, la vue est magique, sur le Roque Nublo et au loin Tenerife ! Nous partons ensuite pour une randonnée de 10 km, qui nous a donné quelques sueurs froides à la fin avec une pente glissante et très très raide. Mais c’était une rando hyper agréable et belle, à travers les arbres, qui nous a menés jusqu’à la Ventana del Nublo, une arche naturelle avec une vue de malade ! Nous avons été époustouflés ! Et en plus il n’y avait personne.

Pour les plus intéressés, je reparlerai de cette randonnée dans un autre article.

De retour au Pico de los Nieves, nous admirons encore une fois le panorama. Le soleil commence à décliner. Nous décidons d’aller voir le coucher de soleil à un point que nous avons noté, conseillé par le blog Novo-Monde. C’est sur une aire de camping-car, « Zona de Acampada Corral de los Juncos », très tranquille. Nous profitons d’un coucher de soleil splendide !

On conseille vraiment de voir au moins un coucher de soleil par ici, que ce soit au Pico de los Nieves ou à un autre mirador en hauteur. On en a pris plein les yeux ! Par contre, il faut prévoir des vêtements chauds, car autant le soleil réchauffe bien (on a pris des petits coups de soleil), mais le soir, à cette altitude, ça caille !

Le centre de l’île est vraiment un endroit magnifique avec de nombreuses randonnées possibles.

Visiter Gran Canaria : une belle surprise !

En conclusion, vous l’aurez compris, Gran Canaria est bien plus qu’une simple destination farniente. Elle offre une multitude de paysages, de superbes villes et de nombreux lieux culturels sur les Guanches, les premiers habitants des Canaries. Et bien sûr, toujours ce climat parfait qui fait qu’on peut profiter de l’île à tout moment de l’année !

Visiter Lanzarote : que faire, que voir ? Les incontournables !

Après avoir visité Tenerife et La Gomera, nous avons retrouvé les Canaries en fin d’année 2021. Cette fois-ci nous posons nos valises à Fuerteventura puis Lanzarote pour 2 mois et demi. Alternant travail à la maison et visite des îles. Lanzarote est l’île la plus à l’est des Canaries. Très proche de Fuerteventura, on peut rallier ces deux îles en une demi-heure de ferry. Encore une fois, c’est une île très agréable à explorer. Alors aujourd’hui sur le blog, on vous dit que visiter et que voir à Lanzarote !

Au sommaire de cet article (si vous êtes intéressés par une partie en particulier, cliquez sur le lien) :

Quand visiter Lanzarote ? 

Nous étions à Lanzarote en novembre/décembre, et visiter Lanzarote en hiver c’est juste le top ! Le soleil est presque toujours là, il pleut rarement et les températures sont douces, voire chaudes ! Ça suffit à quitter l’hiver français, non ? Pour vous donner une idée, la journée, il fait dans les 20-22 °C, mais le ressenti est souvent plus élevé. En fait ça dépend des endroits, mais s’il n’y a pas de brise, préparez-vous à avoir un peu chaud. La nuit, la température ne baisse pas trop, il fait dans les 17 °C. La journée, on est donc en short et T-shirt, et le soir on sort pantalon et petite veste… Mais ici, pas besoin de manteau ou d’écharpe ! Même si on croise parfois des gens en doudoune (sans doute frustrés de ne pas avoir de vrais hivers 😅).

Visiter les villes et villages de Lanzarote : nos coups de cœur

Comme toute grande île des Canaries, on retrouve à Lanzarote des stations balnéaires ainsi que des petites villes et villages plus authentiques. Cette fois-ci nous avons fait l’impasse sur les « grosses » villes touristiques, nous n’avons simplement pas eu le temps ni l’envie d’y aller (on était tellement bien où on était il faut dire !). 

Que voir à Lanzarote ? Découvrir Arrecife et sa douceur de vivre

Durant ces 5 semaines à Lanzarote, nous avons élu domicile à Arrecife, la capitale de l’île. Et comment vous dire…? On a adoré ! C’est une ville de taille moyenne, où la vie s’écoule paisiblement. Nous logions juste à côté du Charco de San Gines, qui est clairement the place to be ! C’est un petit « lac » qui accueille des barques de toutes les couleurs. Tout autour se trouvent des restaurants plus sympas les uns que les autres. C’est un lieu très vivant, mais sans être dans l’excès, ça reste très authentique

C’est un vrai bonheur de venir boire un verre pour profiter des derniers rayons de soleil de la journée, devant cette si belle vue. 

Mais Arrecife c’est aussi une marina très moderne avec de grands magasins, des restaurants… Et d’énormes paquebots qui passent par là régulièrement et qu’on peut entendre depuis notre logement quand ils « klaxonnent » (comment on dit pour un bateau ?!)

Arrecife c’est aussi une rue piétonne pleine de vie le matin et le soir, mais déserte l’après-midi. C’est un bord de mer aménagé qui permet de rejoindre la plage de la ville en passant près du Castillo de San Gabriel, situé sur une petite île reliée à la ville par deux ponts. Le centre historique est petit, mais très mignon !

On vous conseille vraiment de prendre le temps de visiter Arrecife lors de votre séjour à Lanzarote.
C’est une ville vraiment agréable à s’y balader, et de plus pour les plus petits budgets cela reste une activité gratuite.

L’Arrecife Gran Hotel et César Manrique

Par ailleurs, c’est à Arrecife que l’on trouve le bâtiment le plus haut de Lanzarote : le Arrecife Gran Hotel. Après sa construction, l’artiste César Manrique, star de l’île (dont nous parlerons plus loin) décida que tout bâtiment de l’île ne devait pas dépasser 2 étages. Ceci dans le but de ne pas dénaturer Lanzarote et de laisser les bords de mer ouverts et non pas remplis de buildings sans âme… Une très belle initiative ! Mais j’avoue que c’est quand même top d’avoir un immeuble aussi grand ; surtout parce qu’il y a un bar/restaurant en haut ! Depuis le 18e étage, on a une super vue sur Arrecife et le coucher de soleil sur l’océan. On recommande de tenter l’expérience si vous passez par là. 

Que faire à Lanzarote ? Visiter Teguise, le village le plus mignon de l’île

Ancienne capitale de l’île, Teguise mérite vraiment qu’on s’y arrête. On déambule dans ses rues piétonnes, on admire la place principale avec sa belle église, on s’arrête dans l’un des nombreux restos déguster des tapas… Ici on a l’impression que le temps s’est arrêté ! L’architecture nous a rappelé les villages d’Amérique du Sud et du Mexique. 

Le dimanche il y a un grand marché qui attire beaucoup de monde. Sympa pour faire quelques achats et profiter de l’ambiance, mais pour visiter la ville tranquille mieux vaut venir en semaine (en évitant le lundi où beaucoup de choses sont fermées). On peut visiter le village de façon totalement gratuite, mais attention le jour du marché, les parkings autour sont payants !

Visiter les paysages du nord de Lanzarote et découvrir les œuvres de César Manrique

Quand on visite Lanzarote, c’est impossible de ne pas connaître le nom de César Manrique, tant il est associé à cette île ! Je l’avoue, avant de venir, on n’en avait jamais entendu parler. 🙈 Né à Lanzarote, peintre, sculpteur, architecte, c’était surtout un amoureux de son île natale et il a beaucoup œuvré pour préserver la nature de Lanzarote au maximum. Il y a beaucoup de lieux qui ont été aménagés par ses soins et dont la visite est inévitable lors d’un séjour à Lanzarote.

Le CACT : un pass pour visiter les coins touristiques incontournables de Lanzarote

Si vous venez à Lanzarote, il y a de fortes chances pour que vous alliez dans l’une de ces attractions touristiques. Un pass existe pour économiser un peu en regroupant plusieurs visites. On peut choisir un pass pour 6 sites, ou bien pour 4 ou 3 sites (nous avons pris le pass pour 4 centres pour 29 €). Il s’achète sur internet ou bien directement au guichet de l’un de ces endroits.

Le pass complet avec les 6 sites à visiter comprend :

  • Le jardin de cactus
  • Las Montañas del Fuego 
  • La Cueva de los Verdes 
  • Los Jameos del Agua
  • Le MIAC – Castillo de San José (pas fait)
  • El Mirador del Rio (pas fait ; ou plutôt fait autrement ! Je vous explique après 😉)

Nous avons adoré ces 4 visites comprises dans le pass et vous les recommandons grandement ! Laissez-moi vous en parler plus en détail…

Visiter le Jardin de Cactus de Lanzarote

Ce jardin de cactus a été aménagé par César Manrique et il est absolument splendide ! On y découvre des centaines d’espèces de cactus différents, tous plus beaux et étonnants les uns que les autres. Le lieu est très agréable, sur plusieurs niveaux, avec un moulin qui nous observe et dans lequel on peut rentrer. Il y a même un café/restaurant où nous avons dégusté de bons smoothies. Coup de cœur pour nous ! 

Temps de la visite : environ 1 h – 1 h 30

Arpenter la Cueva de los Verdes 

La Cueva de los Verdes est un tube de lave que l’on visite en groupe avec un guide. Elle n’est pas verte comme son nom le laisse penser ; elle s’appelle ainsi, car Verdes était le nom de ses propriétaires. 😅 Nous avions déjà visité une grotte de lave aux Galapagos, mais ici, la Cueva est un peu plus « aménagée ». Il y a des lumières et on y a même installé une salle de concert pour son acoustique. Ça doit être sympa de voir un concert (c’est principalement du classique). Il y a aussi une surprise durant la visite, mais je n’en dis pas plus. Encore une fois, nous avons beaucoup aimé nous promener dans ce lieu atypique.

Temps de la visite : environ 1 h (avec un guide) // Venez à l’ouverture pour éviter de faire la queue !

Découvrir los Jameos del Agua

Situé juste à côté de la Cueva de los Verdes, los Jameos del Agua est également une grotte de lave. Cependant, ce sont deux visites très différentes ! Ici le lieu est en partie ouvert et a été entièrement aménagé par César Manrique. C’est vraiment très beau. On y découvre un lac souterrain où vivent des milliers de petits crabes scintillants… Mais aussi un auditorium, un magnifique jardin, une somptueuse piscine et un restaurant dans la grotte. Nous y avons déjeuné, c’était très sympa. Encore une visite qui mérite le détour par sa beauté et son originalité !

Temps de la visite : libre, comptez 45 minutes ~ 1h (plus si vous mangez sur place)

Vue incroyable aux Miradors del Rio et de Guinate – Gratuit

Encore un endroit imaginé par le fameux César Manrique ! Depuis 1973, le Mirador del Rio est un bâtiment qui offre une vue plongeante sur l’île Graciosa, toute proche. L’entrée est payante (5 €) ou comprise dans le pass CACT. Nous avons fait l’impasse dessus : on peut se garer à gauche du mirador (sur un parking de terre) et profiter de la même vue, de façon gratuite. Et celle-ci est époustouflante ! C’est vraiment la vue à ne pas manquer. Par contre, attention au vent, ça souffle fort !

On peut aussi se rendre au Mirador de Guinate, tout proche. C’est un lieu peu aménagé, avec peu de place, mais la vue sur les falaises avec l’île Graciosa au loin est splendide.

Visiter Lanzarote encore plus loin grâce à la Fondation César Manrique  

Une visite que nous recommandons, bien qu’elle ne soit pas comprise dans le pass, c’est celle de la fondation César Manrique. Ce fut sa maison de 1968 à 1988 (il a ensuite déménagé dans une autre maison à Haria, qui se visite également).

Ici, on découvre un peu l’homme qu’il était, ce qui est intéressant, car il a vraiment laissé sa marque sur Lanzarote. Mais c’est aussi un grand plaisir d’explorer cette maison, si originale et belle ! Un peu cachée au milieu d’un terrain de lave, l’architecture est moderne, mais intégrée à la nature. On a adoré les divers salons intégrés dans des bulles volcaniques éclairées par des ouvertures au plafond, avec des arbres. Et le clou de la maison : la piscine ! Il semblerait que César était un fan de belles piscines et celle-ci fait vraiment rêver, avec ses aménagements très 70s. En bref, une très belle découverte, un endroit que l’on recommande lors d’une visite de Lanzarote !

Prix de l’entrée : 10 € // Temps de la visite : environ 1h – 1h30

Les paysages de Risco de Famara au nord ouest de Lanzarote – Gratuit

En prenant la route côté nord-ouest, on découvre des points de vue magnifiques, des petits villages mignons… À faire en voiture.

Visiter Lanzarote au cœur des volcans 

Lanzarote, comme toutes les îles des Canaries, doit ses paysages aux volcans. Ici, il y a plusieurs manières de se retrouver dans ces paysages si particuliers. 

Montanas del Fuego 

Visiter Lanzarote implique forcément de découvrir son joyau, situé dans le parc national Timanfaya : les Montañas del Fuego. On arrive en voiture dans ce paysage volcanique, on passe le péage (où on montre nos pass CACT), puis on se gare sur le parking Islote de Hilario. Ici, on trouve un restaurant assez spécial : les viandes et volailles sont grillées dans un four naturel, avec la chaleur qui émane de la terre. Une expérience très originale, qu’on a voulu tenter ! Et devinez qui est l’architecte de ce restaurant ? César Manrique, bien sûr ! Le restaurant El Diablo, de forme circulaire, donne vue sur le parc. 

C’est également d’ici que partent les autocars qui sillonnent une partie du parc. En effet, il est interdit de s’y rendre par ses propres moyens, il est obligatoire de prendre un bus. On ne verra donc ces fabuleux paysages que derrière une vitre. C’est frustrant, mais cela permet de protéger et conserver ce site exceptionnel et son fragile écosystème (étudié par les scientifiques). Le bus suit une petite route construite au milieu de ces champs de lave. On se croirait sur une autre planète ! C’est vraiment magnifique et les 45 minutes de trajet passent à une allure folle.

C’est un lieu très fréquenté et il est donc recommandé de venir à l’ouverture ou en fin d’après-midi. Nous avons pris l’un des derniers bus de la journée et celui-ci était à moitié rempli. C’est vraiment un lieu à visiter lors d’un séjour à Lanzarote !

Randonnée du volcan Caldera blanca – Gratuit

Le parc Timanfaya possède des zones gratuites et accessibles, où l’on peut effectuer des randonnées. Nous avons choisi de grimper sur le volcan Caldera Blanca. Après s’être garé sur un petit parking, la rando débute au beau milieu d’un champ de lave. Le chemin est plat, mais un peu pénible, car jonché de cailloux. Il faut constamment regarder où on pose les pieds (à l’aller ça va, mais au retour, on en a ras la casquette !). 

On arrive à la montaña caldereta, un premier « petit  » cratère, déjà impressionnant ! Très facile d’accès pour ceux qui ne peuvent pas faire la rando entièrement.

Ensuite, il y a plusieurs chemins qui mènent au sommet du volcan, on en tente un, au milieu de gros rochers qu’il faut escalader… Pourquoi prendre le chemin le plus simple alors qu’on peut faire compliqué ?! Enfin, rien d’insurmontable et nous arrivons ensuite au sentier qui conduit au sommet de la Caldera Blanca. Ça monte tranquillement et ce n’est pas long. En prenant de la hauteur, on découvre le paysage, entre les champs de lave, les autres volcans et l’océan… 

Une fois en haut, nous sommes stupéfaits par la taille du cratère ! Il fait environ 1 km de large et ses parois dominent de près de 300 m le fond du cratère. C’est très impressionnant. Nous marchons un peu autour, mais ne ferons pas le tour entier pour cause de vilaine migraine qui nous oblige à ne pas nous attarder. En plus, le vent souffle très fort, ce qui n’aide pas ! Les vues depuis le volcan sur le parc sont vraiment magiques. 

Info randonnée Caldera Blanca : 10 km // environ 3h aller-retour

Randonnée du volcan de La Corona – Gratuit

Une autre randonnée sur Lanzarote qui permet d’observer le cratère d’un volcan. Celle-ci est encore plus facile et rapide. On se gare dans le village de Yé, près de l’église ou le long de la même route, d’où part la rando. Il y a peu de place, mais on peut aussi se garer dans l’une des petites rues du village. En suivant le sentier, on passe au travers des vignes et des cactus. La pente est assez douce et la vue est aussi très belle. 

Une fois en haut on peut faire le tour du volcan, mais ce n’est pas aménagé du tout, il faut rester prudent. On peut aussi descendre au milieu du cratère… Attention cependant, car le sol est très friable et c’est difficile de remonter ! On a vu 2 gars galérer à remonter alors on est juste descendu un peu sans aller tout en bas. 

Info rando : 5 km / 1 h ~ 1 h 30  aller/retour 

Visiter les vignobles de Lanzarote – Gratuit

Une autre façon de découvrir les terres volcaniques de Lanzarote, c’est de rouler dans la vallée de La Geria, où l’on retrouve les meilleurs vignobles de l’île. Le paysage est fabuleux et on peut faire des stops dans les bodegas. Par contre, évitez d’abuser sur les dégustations si vous conduisez, car il y a souvent la policia qui fait des contrôles par ici. 🤣

Il existe de nombreuses caves, nous nous sommes arrêtés dans deux :

  • El Grifo, c’est la plus vieille des Canaries. Nous sommes passés par cette bodega dont l’ancienne cave se visite librement (gratuitement). Des visites organisées (payantes avec dégustation) sont aussi proposées pour découvrir la cave actuelle. Un jardin de cactus est accessible gratuitement et on peut se promener dans les vignes. Ça n’a strictement rien à voir avec nos vignes bordelaises x)
  • La Geria, la plus visitée. Nous nous y sommes juste arrêtés pour admirer la vue qui est superbe

Un conseil : si vous désirez acheter du vin de Lanzarote, je ne vous conseille pas forcément de l’acheter dans les caves… En effet, nous qui aimons le vin El Grifo, nous étions partis pour en acheter directement là-bas. Surprise quand nous avons vu que les prix étaient supérieurs à ceux en magasin (et de plusieurs euros) ! Bref, c’est malheureux mais passez plutôt dans un grand Hiperdino (par exemple celui de San Bartolomé), ils ont du choix et de meilleurs prix. 

Nous avons également beaucoup aimé le vin rouge d’une plus petite cave, La Vega de Yucon

Que faire à Lanzarote ? Côté plages et paysages du sud 

Punta del Papagayo

Dans le sud de Lanzarote, se situe la station balnéaire de Playa Blanca. C’est ici que nous sommes arrivés avec le ferry de Fuerteventura, mais en dehors de ce moment, nous n’y avons pas remis les pieds. Cependant, on trouve juste à côté de superbes plages de sables, notamment dans une réserve, à Punta del Papagayo. L’accès se fait en voiture, sur une piste de terre (je ne sais pas quel est leur problème mais souvent les routes pour les belles plages ne sont pas goudronnées… A croire qu’ils essaient de nous décourager d’y aller !). Il faut s’acquitter d’un droit d’entrée de 3 € par véhicule (payable par CB uniquement). Ensuite on peut découvrir les nombreuses plages, toutes superbes, ainsi que les beaux paysages qui les entourent… C’est un lieu vraiment agréable ! 

La Playa del Papagayo est vraiment paradisiaque et à l’abri du vent, de ce fait, elle est très populaire. Mais en marchant un peu ou en explorant plus loin en voiture, on découvre d’autres endroits avec moins de monde, voire déserts. 

Los Hervideros et Charco Verde (El Golfo) – Gratuit

Toujours dans la partie sud de l’île mais sur le versant ouest, deux paysages étonnants, très proches l’un de l’autre.

Los Hervideros, des grottes dans des falaises en bord de mer. Elles ont une forme particulière. On ressent la puissance des vagues avec le fracas qu’elles font en se brisant contre la roche. Le lieu est un peu aménagé pour profiter de plusieurs coins. C’est gratuit et rapide, à ne pas manquer ! 

Charco Verde ou Laguna Verde, dans le village de El Golfo, est un petit lac dont l’eau a une forte teneur en sel, qui offre des couleurs incroyables. C’est une vision assez atypique ! Après s’être garé sur un parking à l’entrée de El Golfo, on a accès au point de vue après une petite marche de 5 minutes. Il est également possible de descendre sur la plage, où se trouve la lagune, pour se baigner dans l’océan (et non pas dans la lagune, qui est interdite d’accès !). Le contraste de toutes ces couleurs est vraiment étonnant. Deux endroits à vraiment visiter lors d’un séjour à Lanzarote !

Visiter Lanzarote, un réel enchantement par la diversité de ses volcans, plages, vignobles, architecture…

Vous l’aurez compris, encore une fois les îles Canaries nous ont conquises ! Visiter Lanzarote est un enchantement, entre ses beaux paysages, ses lieux aménagés par César Manrique, et sa vie si tranquille… Du bon vin, des tapas, du soleil… N’est-ce pas le paradis ?! Lanzarote, on reviendra !


Retrouvez tous nos articles sur les Canaries :

Que faire dans le nord de Fuerteventura ?

En octobre / novembre 2021, nous avons décidé de partir 2 mois et demi dans les Canaries pour expérimenter la vie de nomade digital. Il faut dire que nous avions tellement aimé notre premier voyage aux Canaries, avec Tenerife et La Gomera, qu’on s’était promis de revenir découvrir les autres îles. Nous avons passé la première partie de notre séjour à Fuerteventura, et la seconde à Lanzarote. Évidemment nous n’avons pas fait que travailler, nous en avons profité pour visiter ces îles ! Dans ce premier article, nous vous montrons ce qu’il y a faire à Fuerteventura, dans le nord de l’île. Pour découvrir la partie centre et sud, rendez-vous sur notre second article !

Petite présentation de Fuerteventura

Fuerteventura est l’une des 7 îles principales des Canaries. Celles-ci appartiennent à l’Espagne, la langue officielle est donc l’espagnol et on y paye en euro. (pratique !)

Elle se situe dans l’océan Atlantique, à une centaine de kilomètre de l’Afrique, face au Sahara. Fuerteventura est donc plus proche du continent africain que de certaines îles des Canaries comme Tenerife et La Palma 😄

C’est l’une des îles les moins peuplées de l’archipel et bien que certains coins soient touristiques, ce n’est pas une ile trop fréquentée. Elle est restée relativement sauvage, surtout dans les terres !

On peut rejoindre Fuerteventura en avion ou en ferry depuis une autre île (voire depuis l’Espagne pour les plus aventureux comme nous 🤪 !). Les billets d’avion ne sont pas très chers depuis la France, par contre c’est assez élevé d’aller d’une île à l’autre en avion pour les non-résidents.

Il y a des bus sur l’île mais il est fortement recommandé de louer une voiture pour vadrouiller à sa guise. Nous vous conseillons les agences locales : Cicar et Autoreisen. Les avis sont très positifs et pour avoir loué avec les 2, le service est top. Mention ++ pour Cicar qui est en général moins cher et inclut de base l’assurance tous risques, sans frais supplémentaires.

Fuerteventura est proche de Lanzarote, on peut rallier les deux en une demi-heure de ferry !

Que faire à Fuerteventura en octobre / novembre ?

De par sa situation, c’est une destination idéale toute l’année ! Il ne fait jamais froid ni jamais trop chaud. Ce n’est pas pour rien que les Canaries ont la réputation de « meilleur climat du monde ».

Ainsi, si vous vous demandez que faire à Fuerteventura durant l’automne, en octobre ou en novembre (période où nous y étions), je vous répondrai : la même chose que toute l’année !

Bon, en vérité, durant l’hiver il vous sera difficile de vous baigner. Mais en octobre / novembre, nous avons bien profité des plages. L’océan était encore assez chaud et avec le soleil qui tape, nous rentrions dans l’eau sans difficulté.

En dehors de cela, vous pourrez profiter de randonnées, des petits villages, des restos typiques, des paysages désertiques dans le centre… Quel que ce soit le moment de l’année où vous vous y rendez, pensez à la crème solaire 😊

Que faire à Fuerteventura, dans le nord de l’île ?

Corralejo

C’est la ville principale du nord de Fuerteventura. Rien d’extraordinaire, mais c’est une ville plutôt sympa, avec de nombreux commerces et restaurants. Nous avons craqué pour un resto mexicain, Malverde Taqueria. Les tacos étaient délicieux et nous ont bien rappelé le Mexique !

C’est également depuis Corralejo que l’on peut prendre le ferry pour Lanzarote ou un bateau pour partir à la visite de la Isla de Los Lobos (j’en parle à la fin de l’article).

Parque Natural de las Dunas de Corralejo : incontournable du nord de Fuerteventura ⭐

S’il y a bien un lieu à ne pas manquer dans le nord de Fuerteventura, c’est celui-ci. En même temps, difficile de le louper ! Ces dunes s’étalent sur plusieurs kilomètres et sont traversées par la route qui longe la côte nord-est.

Pour être tout à fait honnête, quand nous nous y sommes rendus la première fois, on était un peu déçus. On s’attendait à un désert, un coin sauvage loin de tout et en fait il y a une route qui passe à travers, avec des voitures garées le long ! Pas exactement ce qu’on avait imaginé. Mais il ne faut pas s’arrêter à ça !

L’immensité des dunes

En marchant un peu dans les dunes, au hasard, on a trouvé ce que l’on cherchait : une ambiance de désert. Il y a finalement assez peu de monde qui s’aventure dans les dunes, et surtout on a l’impression que beaucoup le font au même endroit. Vu la grandeur du parc, c’est un peu dommage, il est facile de se retrouver seuls. Ce fut notre cas, et nous avons même profité du soleil couchant, tranquillement sur ce désert orangé. Superbe !

L’avantage c’est que chacun fait comme il le souhaite, vous pouvez marcher quelques minutes ou vous enfoncer plus loin dans les dunes. Peu de risque de se perdre, on aperçoit souvent la route ou l’océan pour se repérer (oui car même en s’éloignant, la civilisation n’est pas très loin).

Les plages des dunas de Corralejo

Autre point positif du parc des dunes de Corralejo : ses plages ! Comme je l’ai dit, une route passe à travers le parc : d’un côté le désert, du sable à perte de vue ; de l’autre l’océan et, avec ces dunes, une profusion de plages ! Il y a des coins surveillés, d’autres plus tranquilles… L’eau est magnifique et selon la période vous pourrez bien sûr vous baigner. Mi-octobre / début novembre, nous en avons profité, l’eau était très bonne !

La Oliva et les moulins de Villaverde

Un village très charmant, avec une église toute mignonne . On peut y visiter la Casa de los Coroneles (nous ne l’avons pas fait).

Juste à côté de La Oliva, on peut approcher d’anciens moulins. Hyper photogénique, avec la vue sur les alentours ! C’est également ici que j’ai failli être agressée par un gang d’écureuils 🤣

Les plages popcorn du nord ouest de Fuerteventura, près de Majanicho

Dans le nord ouest, autour du petit village de Majanicho, on trouve plusieurs plages, souvent investies par des surfeurs et des voyageurs en van. Beaucoup de ces plages ont une particularité : on les surnomme les « popcorn beaches » ! Outre le sable habituel, on y déniche des petits cailloux blancs aux formes rigolotes qui rappellent du popcorn. C’est assez étonnant !

Nous sommes allés sur les plages El Hierro et El Mejillon. On y accède par des routes de terre, non goudronnées, donc ça reste des endroits assez tranquilles.

El Cotillo ⭐

Coup de cœur pour ce petit village en bord de mer, plein de charme. Il y a plusieurs belles plages aux alentours et des paysages assez spectaculaires. Nous nous sommes baignés à « Cotillo Beach » ou « Playa de Los Lagos ». C’est un endroit familial car il n’y a pas de vagues. Parfait pour profiter tranquillement de l’eau turquoise !

Nous avons très bien mangé au restaurant La Vaca Azul, typique de la cuisine canarienne et espagnole. C’était vraiment délicieux, avec un bel emplacement. Mais c’est très prisé et les tables sont vites réservées ! Nous avons également eu droit à un merveilleux coucher de soleil

Calderon Hondo : la randonnée incontournable du nord de Fuerteventura ⭐

Une superbe randonnée à faire dans le nord de Fuerteventura, qui amène jusqu’au cratère d’un ancien volcan ! Je vous rassure, le dit volcan est totalement éteint ! La rando est rapide et plutôt facile et elle offre de superbes paysages. On n’a vraiment pas regretté.

Il y a deux chemins pour se rendre au cratère : un facile et l’autre un peu plus difficile.
Au début de la randonnée Calderon Hondo vous avez le choix entre continuer sur le chemin indiqué sur la droite ou aller tout droit, un peu sur la gauche. Ce dernier monte plus que l’autre. Nous avons choisi celui-ci à l’aller et bien que ça grimpe pas mal, j’ai préféré le faire en montant car le chemin est par endroit étroit et plein de cailloux… Clairement pas ma tasse de thé en descente (vertige + peur de glisser 😅).

Au sommet du volcan, une vue à 360° sur le nord de Fuerteventura

Après une demie-heure de marche, nous arrivons soudainement au sommet. Quelle vision ! Le cratère est vraiment impressionnant ! Nous avons aussi une superbe vue sur les alentours de Fuerteventura, mais aussi l’île de Lobos et Lanzarote.

Nous resterons une heure au sommet, à profiter et à en faire le tour. Certains endroits sont un peu étroits, il faut rester prudent. On se croyait au Mordor ! (et si vous ne savez pas ce qu’est le Mordor, je vous conseille de regarder au plus vite Le Seigneur des Anneaux 😜)

Pour le retour, nous avons pris le second chemin, qui se trouve près du point de vue installé à un coin du cratère (on ne peut pas le louper). Le sentier est beaucoup plus facile et il y a beaucoup moins à descendre ! En fait c’est la partie la plus basse du volcan, donc la plus facile. Par contre on marche un peu plus longtemps autour du volcan (sur du plat) pour retrouver le début du chemin et regagner le parking.

Si vous le pouvez je vous conseille vivement de faire comme nous, cela fait une boucle et ce n’est vraiment pas compliqué. Comptez une bonne heure de marche pour l’ensemble, sans compter le temps passé autour du cratère. (Vous pouvez vous aider de l’application maps.me pour surveiller les sentiers car il y en a plusieurs. Je crois qu’il est possible de faire une rando simplement autour du volcan. Mais il serait dommage de ne pas y monter !).

Pour plus de randos et de volcans (mais pas que !), nous avons écrit un article dédié aux plus belles randonnées de Fuerteventura.

Isla de Lobos

Los Lobos est une petite île au nord de Fuerteventura (et au sud de Lanzarote). C’est une île très préservée qui ne se visite qu’à pied ou en vélo, et il faut demander un permis (gratuit) pour aller dessus. (vous pouvez en faire la demande ici)

Nous avons pris le bateau depuis Corralejo avec Naviera Nortour (on peut réserver les billets en ligne). Il semblerait que la plupart des gens viennent le matin, alors nous avons décidé d’y passer l’après-midi.

Côte ouest de la Isla de Lobos, entre plages et falaises

Après une traversée de 15 minutes, nous voici sur l’île des Lobos. Il y a un centre pour visiteurs avec les seules toilettes de l’île. Nous décidons de faire le tour de l’île, on peut prendre à droite ou à gauche. Au pif, nous allons à droite. Ce chemin nous fait arriver rapidement à une belle plage : la playa Concha.

On longe plus ou moins la côte ouest, puis on passe près de la Montaña la Caldera, que l’on voit depuis toute l’île. Il est possible de la grimper mais on passe notre tour. On n’a pas envie de se presser et on ne veut pas non plus louper le bateau retour (le dernier de la journée).

Il est interdit de quitter les chemins mais on fait une petite entorse au règlement en allant nous poser dans un coin au bord d’une petite falaise pour manger notre pique-nique et profiter du bruit des vagues.

Le nord de l’île (moitié du chemin)

Nous arrivons ensuite au phare de l’île (Faro Martiño). Il est placé à la moitié de la boucle de l’île. Il est installé en hauteur et en grimpant à ses côtés, on a une superbe vue sur les alentours ! On se croirait sur une autre planète…

Traversée du centre de la Isla de Lobos

Ensuite, nous continuons notre boucle dans les terres de l’île. On a un peu trop pris notre temps et on doit presser le pas pour ne pas risquer d’être en retard à notre bateau.

Le chemin est très sableux mais c’est aussi très calme… Il n’y a personne dans ce coin. On arrive aux Lagunitas, un endroit très vert, où viennent les oiseaux migrateurs. Le paysage change, c’est étonnant.

Puis nous passons par le Puertito, le seul coin habité de l’île, où on trouve quelques petites maisons de pêcheurs, avant d’arriver au muelle, pile à temps pour repartir sur Fuerteventura.

Si vous avez le temps, nous vous conseillons d’ajouter la Isla de Lobos à votre planning lors d’une visite de Fuerteventura. Une demie journée est suffisante et c’est un coin très sympa. C’est cependant un coin assez fréquenté par les touristes (surtout les plages).

Aller/Retour avec Naviera Nortour : 15 € par personne. Si vous ne voulez pas vous occuper du permis, ils peuvent s’en charger avec un petit supplément d’1,5 €. (même s’il n’y a rien de compliqué dans la demande de permis)

Le nord de Fuerteventura, un plaisir à découvrir et redécouvrir 😊

Le nord de Fuerteventura offre une belle diversité de paysages, entre superbes plages, falaises et dunes ! Sans oublier ses petits villages où l’on peut se régaler des spécialités locales et ses stations balnéaires plus internationales. Une région que nous avons pris plaisir à découvrir… Et à redécouvrir en retournant dans certains lieux comme les dunes !

Et pour les amateurs de marche, découvrez notre article dédié aux randonnées à Fuerteventura !

Le sud et le centre de l’île ont également des paysages splendides… À découvrir ici !


Tous nos articles sur les Canaries :

point de vue siete tazas, plusieurs cascades et bassins d'eau turquoise

Visiter les Siete Tazas au Chili en une journée

Après la découverte des vignobles de la Vallée de Colchagua, nous suivons les conseils de Paco, notre hôte chilien de Valparaiso et programmons un arrêt un peu plus au sud, pour visiter le parc national Radal Siete Tazas. C’est un lieu très populaire au Chili mais qui n’est pas très connu en dehors du pays. Comme nous avons le temps (et l’envie) de découvrir des coins dont on ne connait pas grand-chose, on saute sur l’occasion !

(Nous étions dans cette région du Chili en novembre 2019)

Voyage jusqu’à la ville de Molina

Comment aller à Molina ? Depuis le terminal de bus de Santa Cruz, nous avons pris un minibus pour Curico (1h30 de voyage / 1 800 CLP 2 €), puis un autre minibus pour Molina (30 minute de route / 700 CLP 0.8 €).

Molina est une petite ville, dans une région assez rurale. On a un peu l’impression d’être les seuls étrangers à se retrouver ici. Nous trouvons un petit hôtel, assez proche de la place centrale de la ville. La déco est vieillotte, la chambre n’a pas de fenêtre, la couette n’est pas très propre, il y a une piscine mais elle est dégueulasse… On a un peu l’impression d’être dans un motel de film d’horreur, mais tant pis, ça suffira 😆

Le soir, nous avons quand même droit à un magnifique coucher de soleil ! Ça donne un côté photogénique à cet environnement un peu glauque.

Visiter le Parc National Radal Siete Tazas

Comment se rendre aux Siete Tazas depuis Molino ? C’est au petit bonheur la chance !

Après un petit déjeuner à l’hôtel, nous partons au petit « terminal » des bus. On avait trouvé des horaires de bus sur internet pour le Parc, dont un à 9h30, alors on tente mais en fait il n’y en a pas. Ça commence bien 😅 Un monsieur nous informe que le bus pour le Parc National Radal Siete Tazas ne part qu’à 12h30… Il semblerait que les horaires que nous avions vu ne fonctionnaient que pendant les vacances de la Toussaint (juste avant notre arrivée). Heureusement que cette personne nous a donné l’info de l’horaire car ce n’était marqué nulle part 😆

En attendant midi et demie, on fait quelques courses, on glande… Le bus est bien là à 12h30, il y a beaucoup de monde ! Nous payons chacun 3 000 CLP ( 3,4 €) pour 1h40 de route, jusqu’aux Siete Tazas. Il était possible d’aller jusqu’au Parque Ingles (3 km de plus), mais comme on n’a pas vraiment d’infos sur ce que c’est, on se concentre sur notre idée de départ : la visite des Siete Tazas.

Visiter les Siete Tazas

Au moment de payer l’entrée du parc, le monsieur qui tient la caisse nous demande si on est chiliens… LOL ! On aurait aimé dire oui car c’est moitié moins cher pour eux, mais notre niveau en espagnol n’est pas suffisant pour faire croire ça 😂 On payera donc nos 6 000 CLP ( 6,8 €), comme de bons touristes ! (Cette manie au Chili de toujours faire payer 2 à 3 fois plus les étrangers que les chiliens est assez agaçante sur le long terme…😣)

Nous suivons la balade qui mène au point de vue sur les « Sept Tasses » (Siete Tazas) : un enchainement de cascades dans plusieurs bassins, qui rappellent donc des tasses. C’est magnifique, l’eau est hyper belle, d’une incroyable couleur turquoise !

La randonnée continue dans la forêt, pour descendre et s’approcher de la rivière. Nous faisons une balade qui amène à la dernière cascade, accessible après un parcours sur des gros rochers. C’est très joli. On a super chaud et il nous tarde de nous baigner pour nous rafraichir.

Arrivés à la cascade, quelques familles profitent du soleil et de l’eau mais on voit peu de monde se baigner… Comme les sud-américains ne sont pas de grands nageurs, ça ne nous interpelle pas plus que ça… Jusqu’au moment où nos pieds trouvent l’eau… Celle-ci est gelée !!! En fait c’est normal car c’est l’eau d’un glacier (ce qui explique aussi sa belle couleur) ! Pour ma part, impossible de me jeter dedans, rien que d’y tremper les pieds me rafraichit et me donne des picotements ! Manu prend son courage à 2 mains et se lance dans l’eau mais il n’y restera qu’une minute, juste histoire d’immortaliser ça en photo ! haha L’eau est vraiment trop froide pour barboter dedans !

On se prélasse ensuite au soleil sur de gros rochers, dans ce décor sublime… Même si l’eau est froide, ça vaut vraiment le coup de venir jusque là !

Il est ensuite temps de faire le chemin retour si on ne veut pas louper le bus qui rentre à Molina (vers 18h15).

Notre avis sur le Parc Siete Tazas

Visiter les Siete Tazas, c’est profiter d’un lieu superbe et préservé, avec de la forêt et de nombreuses cascades. Quand il fait beau, les chiliens de la région s’y pressent ! Malheureusement quand on voyage en transport en commun, il faut s’accrocher. Beaucoup de route pour peu en profiter. Et il est très difficile de trouver des informations (à part sur place… Et encore !). Si vous passez par là, nous vous recommandons de louer une voiture si possible. Mais c’est un lieu qui vaut bien le déplacement.

Échec à Talca

Le lendemain, c’est dimanche et nous sommes tous seuls à l’hôtel. On nous avait prévenu la veille qu’on devrait préparer notre petit dej… Bizarre 😅

Nous prenons ensuite le bus pour la ville de Talca (il y a des bus toutes les heures). Après 1 h de route (1 400 CLP 1.60 €), nous allons jusqu’à l’hôtel que nous avions réservé. Soit disant hyper bien, assez classe… En fait on arrive et il n’y a personne. Puis quelqu’un qui vit là (??) nous fait entrer, et on se rend compte que ce n’est pas du tout un hôtel mais une maison. La dite maison est en bazar, la chambre n’est pas prête, la salle de bain pas ultra propre, pas de wifi… Mais qu’est-ce que c’est encore ??!! Après la mésaventure du airbnb à Santa Cruz quelques jours plus tôt, on enchaine les logements problématiques… 😓

En cherchant un restaurant où manger, nous retrouvons les stigmates des manifestations chiliennes : McDo totalement détruit, tags, magasins vandalisés, banques barricadées (impossible de retirer de l’argent)… Il y a même une manif avec plein de gens à vélo.

A la base nous étions venus ici pour visiter un parc mais encore une fois c’est loin et compliqué en transport en commun alors finalement… On abandonne et on préfère quitter la ville pour nous rendre à notre prochaine étape : Temuco ! (article à venir)

gros rocher et vue sur la vallée

La Gomera : que faire et visiter en 1 semaine sur cette île sauvage des Canaries

Lors de notre voyage aux Canaries en février/mars 2021, nous avons visité l’île de Tenerife. Avec ses jolies villes, son volcan et ses parcs, elle nous a totalement charmé. Mais nous voulions profiter d’être ici pour découvrir une autre île, toute proche : La Gomera. Celle-ci est plus petite et beaucoup moins peuplée que Tenerife. Elle est restée sauvage et c’est un bonheur pour quiconque recherche le calme.
Allez, c’est parti, aujourd’hui sur le blog on vous dit tout sur La Gomera, que voir et que faire !

Combien de jours pour visiter La Gomera ?

Nous sommes restés 1 semaine à La Gomera, dormant 3 nuits à San Sebastián (à l’ouest de l’île) et 4 nuits à Alojera (à l’est). Cela nous semble le temps idéal pour bien visiter l’île. En effet, malgré sa relative petite taille, La Gomera offre une belle variété et diversité de paysages, ainsi qu’une multitude de randonnées. De plus, étant très montagneuse, les temps de trajet pour se déplacer peuvent être longs, malgré que les distances paraissent courtes. Si jamais vous êtes pressé, 3-4 jours nous semble le minimum. Pour notre part, même en ayant passé 7 jours sur l’île, on a tellement aimé qu’au final on serait bien resté plus longtemps car il y a largement de quoi faire !

Comment rejoindre La Gomera ? Comment se déplacer sur l’île ?

Depuis Tenerife, nous avons pris un ferry pour rejoindre La Gomera. Nous avons choisi la compagnie Fred Olsen. Pour 40 € chacun, nous avons relié Los Cristianos à San Sebastián de la gomera en environ 1 h.

Pour visiter La Gomera, il nous semble indispensable de louer une voiture (en plus ce n’est pas cher), même s’il y a quelques bus (on ne se rappelle que trop bien les moments où on s’est retrouvé face à un gros bus dans un virage sur une minuscule route de montagne 😆). Arrivés à destination, nous avons donc récupéré notre voiture de location à l’agence, située dans le terminal des ferry.

Lors de nos pérégrinations aux Canaries, nous avons souvent loué des voitures avec Cicar, que nous recommandons. Tarif abordable, assurance tous risques et personnel sympathique. Autoreisen est également une bonne enseigne.

Que faire à La Gomera ? Visiter San Sebastián, la capitale de l’île

Avec ses 9 000 habitants, San Sebastián est une grande ville pour cette île où vivent 20 000 personnes. Située sur la côte est de l’île, elle se trouve juste en face de Tenerife, que l’on peut apercevoir.

Tout de suite on se sent à l’aise ici, dans cette petite ville tranquille. De nombreux commerces, des restaurants, une jolie place principale face à l’océan, un petit port et même une plage. On se promène dans les petites rues piétonnes, découvrant quelques vieux bâtiments repérés auparavant.

La ville est célèbre pour avoir accueilli Christophe Colomb en escale lors de sa traversée jusqu’aux Amériques. Ainsi, on n’est pas étonné de tomber sur sa statue sur la place principale ! Plus étonnant par contre de le voir porter un masque chirurgical… 🤡 Tout est bon pour nous rappeler qu’on est en pleine période de Coronavirus et que chacun doit porter son masque en public. Et c’est très respecté, bien qu’il n’y ait pas de cas sur cette île.

Randonner sur les hauteurs de San Sebastián de La Gomera

Nous avions envie de nous dégourdir les jambes et le beau temps nous a convaincu de partir explorer les environs. En longeant le bord de mer, nous arrivons à l’extrémité de la ville, au pied d’une colline. C’est parti pour un peu de grimpette ! Le chemin n’est pas difficile et il n’y a personne en ce début d’après-midi (ils sont tous à la sieste 😅).

Notre idée était de monter au sommet de la colline pour la vue sur la ville mais trop pris dans la marche et les paysages qui se découvrent au fur et à mesure, nous loupons le chemin qui y amène. Cependant, grâce à cela nous pouvons admirer les collines environnantes qui sont marquées par les traces d’anciennes terrasses. C’est hyper beau !

Il est possible de continuer sur ce sentier qui est en fait le GR 132, qui permet de faire le tour de l’île à pied en environ une semaine ! Ça doit être un superbe trek.
Mais nous n’en sommes pas là, et nous rebroussons chemin pour grimper sur la crête. D’en haut nous avons une superbe vue sur la ville !

Que manger à San Sebastián de La Gomera ? Notre sélection

Nous avons mangé plusieurs fois à San Sebastian, et ça n’a pas toujours été un grand succès… Il y a pas mal de restos alors il est difficile de faire son choix. Nous avons quand même eu quelques bonnes surprises (et un coup de cœur) :

  • La Salamandra. Un endroit assez chic (sous-nommé « gastrobar », ça donne le ton). Nous avons été emballé, c’était original et délicieux ! Gamme de prix un peu plus élevé mais ça reste abordable (et moins cher qu’en France !) pour cette qualité. On voulait même y retourner mais nous n’avons pas pu malheureusement !
  • La Tasca. Un petit restaurant conseillé par notre guide. Un lieu sans chichis où se retrouvent les locaux. On y mange des spécialités des Canaries, en plat ou en tapas. Il y a aussi des pizzas, on n’a pas testé mais elles étaient vraiment pas chères. C’est simple mais très bon.
  • Don Tapeo. Plus un snack qu’un vrai resto, on y sert des arepas, spécialité du Venezuela et de Colombie (histoire de nous rappeler un peu nos aventures en Amérique du Sud ❤️). Parfait pour un petit creux ou un repas rapide.

Que faire et que visiter sur la côte ouest de La Gomera ?

Se détendre à Alojera, un vrai havre de paix

Après San Sebastián, nous posons nos valises dans le petit village de Alojera, sur la côte ouest de l’île. Nous voulions un coin calme et mignon, et on ne pouvait pas espérer mieux. Alojera se trouve en bas d’une petite montagne, alors pour accéder au village, il faut une voiture et ne pas avoir peur des virages qui se succèdent !

Notre logement est simple mais possède une terrasse digne d’un rêve. Avec une superbe vue sur le village en contrebas, et surtout l’océan, nos apéros et petit dej’ ont la saveur du bonheur. Sans oublier que lorsque le ciel est dégagé, nous voyons les îles de La Palma et El Hierro ! La nuit on peut même apercevoir quelques lueurs provenant des îles. Mais le plus beau, c’est d’observer le ciel nocturne… La Voie Lactée et ses milliards d’étoiles s’offrent en cadeau à nous, c’est magique ! Ici, pas de pollution lumineuse (juste 2-3 lampadaires sur la route du village), alors quand il n’y a pas de nuages, le spectacle est merveilleux.

Nous profitons de loger au village pour descendre près de la plage à pieds. Les environs sont hyper beaux, c’est très pittoresque. Une vraie petite oasis au milieu des montagnes.

En bas, la mer est déchainée. Quelques retraités allemands (dont nos très sympathiques voisins) qui n’ont pas froid aux yeux ne peuvent s’empêcher de profiter d’un bain marin. Ici la vie est paisible et on comprend que certains reviennent tous les ans pour se ressourcer.

Voir des dauphins et baleines à Valle Gran Rey

Nous avions vu qu’il était possible de voir des dauphins et des baleines toute l’année dans l’archipel des Canaries. Les eaux de La Gomera sont notamment réputées pour accueillir nombre de ces mammifères marins. Nous nous rendons à Valle Gran Rey à 45 minutes de voiture au sud de Alojera. Elle est surnommée la petite Allemagne car (encore une fois) il y a beaucoup de touristes allemands ! D’ici, on peut prendre une excursion en bateau. Nous avons choisi les excursions Speedy / Tina, qu’on nous a plusieurs fois conseillé. La gérante nous accueille avec un « Halo! » . Raté, nous ne sommes pas allemands ! Contrairement à elle et la majorité des touristes qui partent avec nous en excursion.

Un début prometteur

Nous quittons le port de Valle Gran Rey, nous avons une superbe vue sur les falaises de l’île. Nous sommes une petite quinzaine sur un bateau très spacieux, ce qui est appréciable. A peine éloignés de la côte, nous avons la chance de voir déjà des dauphins ! Ce sont des grands dauphins, ceux que l’on connait communément et que l’on retrouve dans les prisons parcs aquatiques. Ils sont superbes et très impressionnants : entre 2 et 4 mètres de long, ils peuvent peser jusqu’à 500 kg ! C’est un petit groupe de 3-4 individus, que nous observons quelques minutes avant de continuer notre exploration.

Nous ouvrons grand les yeux en quête d’une nouvelle rencontre… Qui ne tarde pas à arriver ! En effet, un groupe de dauphins tachetés de l’Atlantique arrive et entoure le bateau. Et là, c’est un incroyable spectacle qui se joue devant nous. Une cinquantaine de dauphins nagent et sautent autour de nous. Ils sont tellement agiles dans l’eau et ils font parfois de ces sauts, c’est grandiose ! Nous avons une chance inouïe de vivre un tel moment ! Apparemment ces dauphins sont très joueurs et ils adorent faire la course avec les bateaux.

45 minutes de spectacle incroyable à voir des dauphins s’amuser avec nous

Nous passons 45 minutes à les observer jusqu’à ce qu’ils se décident à aller vers un autre bateau. Mais c’est très drôle de les voir revenir vers nous à toute vitesse au bout de 10-15 minutes, on dirait presque des chiens qui accourent vers leur maître ! 😅 On se fait un petit kiff en s’asseyant à la proue du bateau, les pieds dans le vide, les dauphins sautant juste en-dessous de nous. Je n’ai pas de photos ni vidéos convenables de ce moment car j’avais mon télé-objectif, et ils étaient beaucoup trop proches de nous pour que je puisse m’en servir. Mais j’en garde un incroyable souvenir ! Je n’aurais jamais cru vivre ça un jour. 💙

Nous étions déjà chanceux de vivre cela mais ça ne s’arrête pas là ! Nous croisons une famille de baleines pilotes, avec un bébé ! Ils font en fait partie de la famille des dauphins et sont très massifs (entre 2 et 4 tonnes !). Ils sont magnifiques et nous avons l’opportunité de les voir de très près. Et pour finir en beauté, nous avons le privilège d’apercevoir une baleine ! Pas de photo pour cette dernière, trop timide et difficile à suivre 😄 On a vu que la moitié de son corps et c’était déjà très impressionnant ! 😮

Que faire à La Gomera ? Visiter le parc Garajonay, un trésor à ne pas manquer !

Le Parc National Garajonay, c’est le trésor de l’île de La Gomera. Classé au Patrimoine de l’humanité, il abrite une forêt humide préservée depuis l’ère Tertiaire. Durant cette période, pratiquement toute l’Europe était recouverte de ce type de forêt. C’est un peu un voyage dans le passé d’il y a 3 milliards d’années !

Superbes miradors du parc Garajonay

Il est facile d’explorer en voiture les paysages montagneux et forestiers du parc Garajonay. Il y a plusieurs miradors (avec des parkings pas toujours très grands par contre, il faut l’avouer !) qui offrent des vues merveilleuses… La route en elle-même recèle de surprises au détour d’un virage. Parfois, on se croyait presque dans un pays d’Asie, sous un climat tropical, avec ces paysages verdoyants, ces palmiers et ses cultures en terrasses… C’est vraiment magnifique !

Nous avons été particulièrement émerveillé par le point de vue sur le rocher d’Aganda. Spectaculaire ! Et quand on passe sur la route à côté, on se sent tout petit…

Randonnée El Alto de Garajonay

Une randonnée à ne pas manquer si vous êtes à La Gomera et que vous avez beau temps… Je précise pour la météo car cette randonnée mène au plus haut point de l’île et son intérêt majeur est la vue à 360° qui se trouve là-haut. Une fois à El Alto de Garajonay, à 1 484 m d’altitude, on peut observer les paysages de l’île, et quand le temps est dégagé, les îles alentours ! 

Nous avons profité d’une belle journée ensoleillée pour effectuer cette rando, qui monte mais en dehors de cela, n’est pas difficile. La vue sur Tenerife est magnifique, avec son majestueux volcan. Nous avons également eu la chance de voir les îles La Palma et El Hierro. On se rend compte que l’on est bien dans un archipel !

Info rando El Alto de Garajonay : 1,3 km aller, 130 m de dénivelé (positif à l’aller). Retour en sens inverse sur le même chemin. Départ du parking El Contadero.

Randonnée Raso de Bruma

Nous voulions profiter de notre semaine à La Gomera pour nous imprégner un peu de cette forêt qui fait sa renommée. Pour se faire, nous avons décidé de suivre le chemin Raso de Bruma. Celui-ci nous fait passer dans cette forêt très très humide. La température descend brusquement ! On se croirait dans une forêt enchantée, avec ces arbres à l’allure bizarroïdes recouverts de mousses.

Arrivés au mirador Risquillo de Corgo, nous décidons de continuer sur le chemin pour effectuer une boucle plutôt que de faire demi-tour. Grâce à l’application maps.me qui énumère les différents sentiers, nous faisons notre propre itinéraire sans peur de se perdre ou de partir trop loin. Nous sommes de retour au parking après une heure de marche environ.

Si vous êtes à la recherche d’une certaine quiétude, aventurez-vous sur l’un des nombreux chemins du coin, vous ne le regretterez pas !

Que faire et que visiter à La Gomera, dans le sud de l’île ?

Randonnée La Fortaleza

Un endroit assez atypique et reconnaissable de La Gomera, la Fortaleza (la forteresse), un gros rocher qui culmine à 1 200 m. On peut le voir depuis El Alto de Garajonay. Après avoir vu que cela était possible, nous avons décidé de le monter. La randonnée part du village et grimpe d’abord sur un sentier. Nous faisons une petite halte pour manger notre pique-nique face à une superbe vue sur les montagnes.

Puis on repart mais ça devient compliqué pour moi… En effet la marche n’est pas longue mais par contre attention au vertige ! Ça devient très abrupt et la montée m’a donné quelques sueurs froides… La vue en haut était quand même splendide mais comme je n’étais pas hyper rassurée, j’avoue ne pas en avoir tellement profité x)

Indo rando Fortaleza : 860 m aller, 137 m de dénivelé.

Le village de Imada

Au sud de l’île nous passons par le village d’Imada, niché entre les montagnes. Nous avions prévu une longue randonnée au départ de ce lieu mais la météo incertaine et le vent fort qui soufflait ce jour-là nous a fait renoncer. Nous nous sommes juste dégourdi un peu les jambes sur le début du chemin de rando et c’était très beau !

Randonnée jusqu’au Drago de Agalán, l’arbre quadricentenaire de La Gomera

Après avoir vu le Drago Milenario à Tenerife, nous avons décidé d’aller admirer le Drago de Agalán, alias le Drago Centenario de La Gomera, car il aurait plus de 400 ans ! Ce qui en fait le dragonnier le plus vieux de l’île. Manu avait découvert son existence sur maps.me (encore et toujours !). Celui-ci n’est accessible qu’à pied, et n’attire donc que les touristes les plus courageux. Le sentier descend au milieu des montagnes, on voit qu’il n’est pas très emprunté car par endroit il est recouvert d’herbes et de fleurs. Mais ça ne nous gêne pas, ça donne un grand charme au coin !

La descente est un peu longue, surtout la dernière partie qui est un peu raide et fait mal aux genoux. Le dragonnier est tout seul, dans un superbe décor mais entouré d’un grillage pour le protéger. Après une petite pause, il est temps de faire le chemin inverse… Que de la montée, allez ! 😅 Une jolie rando vraiment sympa et peu fréquentée, on a beaucoup aimé !

Info rando Drago de Agalan

1,2 km aller, 196 m de dénivelé (négatif à l’aller, positif au retour). Le début de la randonnée se trouve en bord de route de la CV-13, pas longtemps avant l’intersection de la CV-19. Juste avant le chemin se trouve un mirador où on peut se garer.


1 semaine à La Gomera : notre avis

Visiter La Gomera, c’est aspirer au calme et profiter de la nature avant tout. Ici la vie s’écoule paisiblement. Il y pleut plus souvent que sur les autres îles mais c’est ce qui donne sa beauté et son surnom d’île verte des Canaries ! Nous n’avons pas été déçus de notre choix de passer 1 semaine à La Gomera, et on y serait bien resté un peu plus finalement, il y aurait largement de quoi faire… 😊

forêt et volcan teide

Le volcan Teide à Tenerife, une beauté à ne pas manquer !

Quand on a commencé à se renseigner sur les îles Canaries, Tenerife a tout de suite attiré notre attention grâce à son majestueux volcan, El Teide. Ce géant de 3 715 mètres surplombe l’île et est responsable des différents climats et donc paysages de Tenerife.

Déjà, à notre arrivée en avion, après avoir survolé l’océan Atlantique, nous avons été accueilli par son sommet, s’échappant des nuages. Une vision spectaculaire ! Nous avions alors hâte de le voir depuis le sol et de l’approcher de plus près.

Lorsque nous nous sommes installés à Icod de Los Vinos, nous avons pu l’observer à loisir depuis la terrasse de notre appartement, mais aussi sur la route lorsque l’on revenait d’une journée de visite… Je crois bien qu’on ne se lasserait jamais de cette image, on était subjugué à chaque fois.

Sur la route vers le volcan de Tenerife : le Teide

Nous sommes allés 2 fois au parc national du Teide, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. A chaque fois nous avons pris la route TF-21 avec notre voiture de location, qui passe par La Orotava. Le dépaysement commence rapidement car on voit le paysage se modifier au fur et à mesure que l’on monte !

On quitte les palmiers et cactus pour se retrouver sur une route au milieu d’une forêt de pins canariens, avant que les alentours ne deviennent très secs et qu’on se croit sur une autre planète. C’est vraiment impressionnant de découvrir cette succession d’environnements différents. En fait cette diversité se comprend facilement… Quand on passe la forêt de pins, nous sommes dans les nuages, mais on continue de monter et on passe au-dessus ! Les nuages, poussés par les vents, sont bloqués par le volcan, créant ainsi ce qu’on appelle une « mer de nuages ». Cela créé un climat très humide à une certaine altitude mais une fois les nuages dépassés, on se retrouve dans un paysage très sec. Le volcan Teide nous apparaît alors dans toute sa splendeur, avec un ciel tout bleu.

Au-dessus de la mer de nuages

Nous faisons d’abord un arrêt au centre des visiteurs à El Portillo. Un petit film d’une dizaine de minutes est présenté aux visiteurs. Cela nous permet de découvrir l’histoire de la création de l’archipel des Canaries, et en particulier de l’île de Tenerife via son volcan. On fait un tour sur le petit chemin à côté, qui donne des indications sur la flore du parc. On a aussi de beaux points de vue sur le volcan.

Après un passage aux toilettes qui a failli avoir ma peau car un feu s’est déclenché pendant que j’y étais (!!), nous changeons de direction et prenons la route TF-24 pour avoir d’autres points de vue sur le volcan Teide. Au bord de la route, on peut voir les couches volcaniques qui composent les terres, de couleurs différentes. Nous nous arrêtons à plusieurs miradors comme El Valle et Ayosa.

On continue avec le mirador de Chipeque qui envoie du lourd avec sa vue sur le volcan, la forêt et la mer de nuages !

Randonnée dans la Corona Forestal du volcan Teide

Avant de retrouver le volcan et las Cañadas del Teide, nous nous garons à côté du Refuge de Ayosa (totalement abandonné) car nous avions envie de randonner au milieu de la forêt. Le sentier est difficile à suivre, pas vraiment indiqué. Grâce à l’application maps.me on se repère et on arrive à un point de vue un peu en hauteur. De là on voit le volcan et une immense forêt.

On décide de continuer pour arriver sur une autre côte mais on perd le chemin ! On se retrouve au milieu des feuillages, et, comme tout est en pente avec plein de feuilles mortes au sol, on manque de se casser la figure plusieurs fois. Heureusement on retrouve finalement plus ou moins le bon sentier et on rentrera plus sereinement à la voiture après 1h30 de marche. C’était quand même bien agréable de se dégourdir les jambes dans ce lieu calme, où il n’y avait PERSONNE. En fait il y a plein de rando possibles (de différents niveaux) dans le parc et la plupart sont peu fréquentées.

Las Cañadas del Teide

A plus de 2 000 mètres d’altitude, cette partie est très étonnante. Avec très peu de végétation, ce sont des paysages lunaires, on se croirait vraiment sur une autre planète ! Il y a plusieurs miradors ou parkings où l’on peut s’arrêter pour entamer une rando. On peut voir un champ de lave et des paysages déserts à perte de vue. La route serpente au milieu des rochers, avec le volcan en toile de fond, on en prend plein les yeux !

Randonnée au pied de El Teide : Roques de Garcia

Nous nous garons à la base du volcan, au parking Roques de Garcia, un lieu très prisé de Tenerife. Beaucoup de gens s’arrêtent pour admirer les formations rocheuses du coin. Nous décidons de faire une randonnée en boucle qui fait le tour de ces formations dans ce décor lunaire. Et là, quand il faut marcher, il y a beaucoup moins de monde (tant mieux pour nous) ! On passe près de gros rochers, toujours avec la vue sur le Teide.

Puis on entame une descente, la vue sur la vallée est fantastique ! Par contre c’est un peu long et pénible… Et surtout en descendant je me dis « oups, va falloir remonter tout ça ». Après un peu de plat près d’immenses structures rocheuses, en effet, c’est le moment de remonter ! Il semblerait que pour une fois on ait fait la boucle dans le bon sens (contrairement à tous les gens croisés haha) car la montée, bien que plus ardue est moins longue. Mais ça pique quand même, surtout avec le soleil qui tape ! Une rando de 1h30 qui nous a beaucoup plu, avec un condensé de superbes paysages.

Miradors côté sud et le village de Vilaflor

Nous quittons le parc du Teide en empruntant une autre route, qui mène au sud de l’île. On en profite pour faire un petit détour pour aller au mirador de Samara et au mirador de Las Narices del Teide. On y voit des coulées de lave et le volcan sous un autre profil. Des randonnées sont également possibles d’ici.

Nous prenons ensuite une route quasi déserte (et encore une fois très belle) et faisons un petit arrêt au village de Vilaflor. Ca semble être un lieu très mignon et relaxant.

Monter au sommet de Tenerife : le pic du volcan Teide

Le pic du Teide est accessible en randonnée (plusieurs heures de grimpette) ou en téléphérique. Nous n’avions pas la motivation pour faire cette ascension au fort dénivelé à une telle altitude et en hiver en plus. Nous avions alors réservé le téléphérique (qui n’est vraiment pas donné, soit dit en passant !), ainsi que notre accès pour aller jusqu’au point culminant d’où l’on voit le cratère (une vingtaine de minutes de plus à pieds). Cette dernière partie est ouverte à un nombre limité de personnes et il faut réserver bien à l’avance. Cela peut être plusieurs mois avant selon certaines périodes.

Malheureusement le matin même nous avons eu un message comme quoi le téléphérique était fermé à cause du vent au sommet. Ça avait l’air d’être souvent comme ça au moment où nous y étions. On était très déçus mais on a quand même bien profité de ce magnifique parc naturel avec les autres miradors et randos.


Le parc du Teide et son volcan : un incontournable de Tenerife

Le parc du Teide est vraiment une visite immanquable lors d’un voyage sur Tenerife ! Il serait vraiment dommage de ne pas en profiter. Les paysages sont magnifiques, on en prend plein les mirettes. De plus, c’est accessible à tout le monde. On peut en profiter en voiture avec les miradors ou se lancer sur l’un des nombreux sentiers (plus ou moins long). Et le volcan est tellement photogénique… D’ailleurs quand nous avons quitté Tenerife, il nous a fait un dernier adieu depuis notre avion, au coucher du soleil… Magique !

cormorans avec les montagnes

Visiter Ushuaïa pour Noël et le nouvel an

Nous continuons l’exploration de la région Patagonie en nous rendant tout au sud du continent sud-américain, au point le plus austral du monde… La mythique ville d’Ushuaïa ! Et pour rendre ce séjour vraiment inoubliable, nous avons décider de visiter Ushuaïa en décembre, pour Noël et le nouvel an !

Ushuaïa, une ville victime de sa popularité

Ushuaïa est une ville d’environ 60 000 âmes qui attire de nombreux touristes, curieux de découvrir cette ville du « bout du monde ». En vrai il existe un village côté Chili qui est encore plus au sud… Mais en terme de ville, c’est bien Ushuaïa la ville la plus méridionale.

Elle se trouve sur l’archipel de la Terre de Feu, un nom qui prête à rêver… La région est habitée depuis plus de 12 000 ans. Quand Magellan et d’autres européens débarquent par ici en 1520, ils aperçoivent de nombreux feux qui brûlent le long des côtes. Et pour cause, les amérindiens vivaient nus et avaient grand besoin du feu pour se réchauffer dans un endroit si froid ! D’où le nom de cette région, qui a traversé les siècles jusqu’à nous (contrairement aux peuples d’origine qui ont été presque tous décimés…).

Ushuaïa fait rêver avec son statut de « ville du bout du monde » mais elle bénéficie aussi d’une mauvaise réputation. De nombreux voyageurs en parlent en négatif et certains n’hésitent pas à dire que « ça ne sert à rien d’y aller ». On pourrait en effet croire qu’après avoir randonné jusqu’au Fitz Roy, visité le parc Torres del Paine ou admiré le glacier Perito Moreno, il n’y a plus rien à attendre de cette ville. Loin d’être blasés, nous avons vraiment apprécié notre long séjour à Ushuaïa (11 jours), avec le plaisir d’y fêter Noël et le nouvel an !

Un long voyage jusqu’à Ushuaïa pour être là à Noël

Pour arriver à Ushuaïa, il faut le vouloir ! Nous étions déjà sur le continent sud-américain, donc forcément nous avions une petite facilité par rapport à quelqu’un venant d’Europe… Nous avons fait le voyage entre Puerto Natales et Ushuaïa avec deux bus (changement à Punta Arenas) et avons traversé le détroit de Magellan en ferry. En partant à 6h45 nous sommes arrivés à destination à 19h ! Après cette grosse journée de transport, on était content d’arriver à Ushuaïa. Fait surprenant pour le continent, la ville n’a pas de terminal de bus ! Nous avons été déposés sur un parking près d’une station essence, avec nombre de taxis qui nous attendaient (ça, par contre, c’est une constante partout !).
Pour quitter la ville par contre, je l’avoue, nous avons craqué et avons pris l’avion jusqu’à notre prochaine destination 😅

Pourquoi aller à Ushuaïa ?

Si on résume bien, cette ville est difficile d’accès et en plus les gens en font mauvaise presse ? Mais alors pourquoi y aller ?

Voyager jusqu’à Ushuaïa, c’est l’expérience de se retrouver dans une ville loin de tout. Alors bien sûr il y a des supermarchés (on a retrouvé Carrefour !), le centre-ville possède des boutiques pour touristes (souvenirs, accessoires de sports d’hiver…), plein de restos et même un Hard Rock Café et un Ice Bar ! Bien que la ville n’ait rien de spécial, on se sent vraiment dans un endroit à part, isolé. Tout semble si calme quand on s’éloigne du centre et qu’on observe cette ville entourée de montagnes face à la mer…

On va surtout à Ushuaïa pour en sortir et découvrir les alentours, sauvages ! Il y a de quoi faire, je vous l’assure !

Se retrouver à Ushuaïa, au bout du monde, c’est aussi faire une expérience possible seulement lorsque l’on s’approche des pôles… En décembre, c’est l’été, et les nuits sont courtes, voire inexistantes ! Visiter Ushuaïa pour Noël ou le nouvel an, c’est sortir à minuit ou 2h du matin et voir encore des lueurs dans le ciel… Pas de nuits noires à cette période (par contre en hiver, c’est l’inverse !).

Alors, que faire à Ushuaïa à la période de Noël et du nouvel an ?

Randonnée jusqu’au Glaciar Martial

Depuis notre logement airbnb situé en dehors du centre, nous partons pour une randonnée jusqu’au glacier Martial, au-dessus de la ville. Nous y allons à pieds, alternant entre forêt et passage sur la route. Il est possible de se rendre en voiture jusqu’au parking pour raccourcir la randonnée. D’ailleurs au retour, nous y avons pris un taxi pour rentrer.

A partir du parking une montée bien costaude nous attend, on continu sur des petits chemins qui grimpent. Il y a pas mal de monde, des gens s’amusent dans la neige.

Arrivés en haut, le glacier nous paraît bien tristounet, il n’est vraiment pas grand… C’est quand même très joli et nous apprécions la vue sur Ushuaïa, totalement dégagée !

Pour le retour nous prenons un autre chemin, moins emprunté mais la pente est très très raide, c’est assez flippant… (et pas sûr qu’on avait le droit de passer par là finalement)

→ 3h30 aller / 1h retour (jusqu’au parking)

Randonnée à la Laguna Esmeralda

Probablement la randonnée la plus populaire du coin, qui permet d’accéder à une superbe lagune. La marche n’est pas difficile, ce qui attire des gens de tous les âges. Il est possible d’y aller en bus depuis Ushuaïa, mais à 4, nous avons pris un remis.
→ En Argentine il y a les taxis avec le compteur et les remis où le prix de la course est fixé avant. Ils sont généralement plus avantageux que les taxis pour les longs trajets.

Le chemin traverse des forêts et des marécages très boueux (c’est sans doute le moment le plus difficile, mais aussi le plus drôle !). Les castors, qui ont été importés dans la région, changent les paysages, c’est assez impressionnant. Malheureusement ici ce sont des nuisibles qui empiètent sur l’habitat naturel d’autres espèces.

Nous découvrons ensuite la lagune turquoise, super belle, malgré le ciel nuageux. Il y a du monde, on passe alors sur un « pont » fait de bouts de bois (une œuvre des castors ?!) pour aller du côté gauche du lac et manger notre pique-nique un peu plus tranquillement.

→ 10 km – 3h A/R (on est allé un peu plus vite que prévu)

Une journée dans le parc Tierra de Fuego

Après avoir récupéré une voiture de location à l’agence Tiger (pour environ 36€ la journée), nous partons à la découverte du parc national Tierra de Fuego, Terre de Feu. Créé en 1960, il se trouve à 12 km de Ushuaïa et bien que l’entrée soit payante, les routes ne sont pas goudronnées.

Nous passons d’abord à la Poste qui se trouve dans le parc, c’est la poste la plus australe du monde ! L’occasion d’envoyer une carte postale depuis cet endroit unique ^^ (mais les timbres sont horriblement chers !). Le coin est très mignon, il y a des randonnées qui partent d’ici.

Nous nous rendons plutôt au bout du parc, pour la randonnée Senda de la Balisa. Le parking du départ est rempli car c’est ici la fin de la Ruta 3, une route qui part de Buenos Aires et qui s’arrête ici (3074 km). De ce fait, tous les argentins veulent leur photos avec le panneau !
Peu de monde s’aventure sur le chemin de randonnée, qui ne dure pourtant qu’une petite heure, facile, avec forêt, rivière… Les paysages sont superbes, il y a plein de fleurs. Et oui, en décembre, ici c’est l’été 😉 Nous avons même la chance d’observer une otarie virevolter dans l’eau du canal !

Nous allons ensuite au Castorera, une mini-balade où l’on peut voir les ravages des castors sur l’environnement. Comme ils construisent de gros barrages, les terrains sont inondés et les bois meurent… Encore une belle idée de l’homme d’avoir amené des espèces non natives !

Nous enchaînons avec une petite balade à côté du Mirador Lapataia, qui nous offre une superbe vue sur le canal de Beagle.

Puis c’est la Laguna Negra que nous allons voir, facilement accessible. On y rencontrera une famille de français (on est partouuut).

En voiture on profite des beaux paysages et nous nous arrêtons pour la courte balade Paseo de la Isla, autour de la Laguna Verde. C’est joli, calme et il y a du soleil, alors on ne résiste pas à nous poser ici et à tremper nos pieds dans l’eau bien fraîche.

Nous nous rendons ensuite de l’autre côté du parc, vers la rivière Pipo. Une promenade (15 min aller) nous amène jusqu’à une cascade.

Ce parc n’offre pas vraiment de paysages à effet « wahouu », mais plutôt une variété de paysages où la nature est vraiment préservée. On se sent vraiment « into the wild » !

Découvrir le canal de Beagle sur un voilier

Ushuaïa se trouve face au canal de Beagle et en nous promenant sur le bord de mer, nous découvrons plusieurs agences qui proposent des balades en bateaux. Tres Marias nous attire particulièrement pour ses excursions en voilier. Nous partons en fin de matinée avec un petit groupe. La mer est calme, le voilier avance doucement, ce qui nous permet de profiter tranquillement de l’instant et de la vue sur Ushuaïa et ses environs, montagnes et forêts.

A peine éloignés de la côte, nous passons à côté d’une petite île où vivent plein d’otaries. Puis une autre où les cormorans ont élus domicile. C’est génial de pouvoir les observer, chez eux !
Nous avons également la chance incroyable (et pas du tout prévue bien sûr) de voir une baleine ! C’est si beau…

Nous débarquons ensuite sur l’île H. Elle est appelée ainsi car c’est ce sont 2 morceaux de terre reliés par un petit bras de sable, qui forment donc un « H ». L’île est totalement sauvage et seule l’agence Tres Marias a le droit d’y accoster. Le guide nous promène un peu sur l’ile, on observe la flore et la faune, on découvre un ancien campement d’habitants de la Terre de Feu…

De retour sur le bateau, nous avons le droit à un petit goûter, où l’on teste de la liqueur de dulce de leche, une petite douceur alcoolisée !

Se balader dans le centre et le long de la mer

Le centre-ville possède de nombreux magasins et boutiques de souvenirs. La ville n’a rien de spéciale en soi, peu de bâtiments remarquables. Nous avons visité le petit musée « Fin del Mundo » (400 ars) qui relate l’histoire de la Terre de Feu, les espèces que l’on y trouve, les conquêtes…

Le plus agréable est quand même de profiter des bords de mer. Respirer l’air marin et regarder les différents bateaux. C’est d’ici que les expéditions pour l’Antarctique partent. Quand nous y étions, aux alentours de Noël et du nouvel an, un bateau Greenpeace était là, prêt à partir pour le continent glacé.

La ville, étant très touristique, offre de nombreux bars, cafés et restaurants. Comme la vie est assez chère et qu’on était sur un long voyage, on n’en a pas tellement profité (en plus on était bien dans notre airbnb 😄). Nous avons quand même deux adresses à partager :

  • Pour les choco addicts, rendez-vous à Laguna Negra. Nous avions des chocolats chauds offerts (grâce à notre sortie en mer avec Tres Maria). Mais nous avons également craqué sur un gâteau mousse au chocolat absolument divin.
  • Pour les fans de cuisine japonaise, l’Asia Gourmet vous ravira. Entre makis, gyozas et poulet ou saumon teriyaki, nous nous y sommes régalés pour l’anniversaire de Manu. Le resto est hyper classe avec un rapport qualité prix très correct 😋. (Environ 70€ pour 4, boissons comprises – resto situé en dehors de la ville – réservation recommandée !)

Visiter Ushuaïa pendant les fêtes de fin d’année : Noël et le nouvel an au bout du monde

Entre les fêtes de fin d’année et l’anniversaire de Manu, nous avons bien festoyé au bout du monde ! Nous avions loué une maison plutôt cosy en airbnb afin d’y passer de jolies soirées pour les fêtes.

Qu’est-ce qu’on mange durant les fêtes ?

Lors de notre séjour à Ushuaïa, nous nous sommes renseignés sur les traditions argentines pour les réveillons de Noël et du nouvel an. Avant tout, les argentins raffolent de l’asado (grillades) ! On a compris que c’était loin d’être un cliché quand on a vu tous les barbecues du voisinage allumés pour les fêtes ! Nous avions nous aussi une petite terrasse avec un barbecue pour faire pareil. En plus de la viande grillée nous avons testé le provolone, un fromage qui se déguste cuit au barbecue.

En cherchant des recettes traditionnelles d’Argentine sur internet nous avons découvert une entrée originale : cœur de laitue, avocat, banane, thon et vinaigre balsamique. Frais et bon !

Nous avons également craqué sur un espèce de saucisson argentin, très ressemblant à celui de chez nous. Après 8 mois de voyage sans charcuterie, ça nous a fait bien plaisir 🙂

Pour le dessert, nous avons réalisé un tiramisu avec du dulce de leche. C’est LA douceur préférée des argentins. C’est comme du caramel mais avec une texture de pâte à tartiner.

Qu’est-ce qu’on boit en Argentine ?

Pour accompagner nos repas, nous avons choisi plusieurs boissons plus ou moins locales :

  • du vin argentin ainsi que du vin chilien. Les deux pays sont des experts ! Petit conseil, pour le vin argentin choisissez plutôt du Malbec. Si vous optez pour un chilien, tournez-vous vers le Cabernet Sauvignon ou le Carménère.
  • du Pisco Sour, cocktail péruvien / chilien. Du pisco, du jus de citron vert, du blanc d’œuf, un peu de sucre et des glaçons au shaker ! On adore !
  • de l’Ananas Fizz. Un cocktail argentin pour les fêtes à base de jus d’ananas et de cidre.

Quelle est l’ambiance de Noël à Ushuaïa ?

Visiter Ushuaïa pendant les fêtes de fin d’année ne change pas grand chose. Il y a très peu de décorations. Pourtant les argentins sont beaucoup plus croyants et pratiquants que chez nous, mais Noël n’est pas mis en avant. Comme chez nous par contre, les magasins sont remplis de monde, mais l’esprit est plus simple. Les familles, amis, se réunissent autour d’un asado, où ils mangent beaucoup de viande grillée. Ici, pas de chichi, c’est la convivialité qui prime !

Pour le nouvel an, à minuit, on a pu entendre les klaxons dans tout Ushuaïa, et surtout les gros pouet pouet des paquebots au port ! Un vrai boucan, bien rigolo et festif !

Ushuaïa à Noël et au nouvel an : notre ressenti

Nous avons beaucoup aimé visiter Ushuaïa pendant cette période de fêtes que sont Noël et le nouvel an. Nous avons apprécié vivre ici, prendre le temps de découvrir les alentours, observer les habitants… Par contre la ville est très touristique (surtout en haute saison). Cela se ressent d’autant plus sur les randonnées ou dans le parc Tierra de Fuego, où l’on rencontre beaucoup de monde… Il y a des endroits moins populaires et plus tranquilles bien sûr, mais nous nous sommes concentrés sur les coins les plus accessibles et « incontournables ». Nous avons passé un super séjour et ne regrettons pas du tout d’être allé jusqu’à cette ville au bout du monde !

la piscina, plage et palmier des caraibes

Les plages de la côte Caraïbes en Colombie : de Palomino au parc Tayrona

Après avoir regardé le tour de France avec le gérant de notre hôtel à Carthagène (les colombiens adorent le tour de France), un mini bus vient nous récupérer. Nous partons découvrir les plages de la côte caraïbes de la Colombie. Il nous conduit à notre première étape, Palomino, un village tranquille sur la côte.

Le bus a un problème sur la route, nous attendons alors une heure sur une espèce d’aire d’autoroute qu’un autre bus nous récupère. Pendant le trajet nous pouvons admirer le paysage mais aussi la quantité d’ordures au bord des routes, des habitants vivant au milieu de dizaines / centaines de déchets plastiques… Ça fait sacrément mal au cœur.

Détente à Palomino : plage, tubbing et Ricard

Arrivés à Palomino, le bus nous dépose sur la route principale et nous allons à pieds jusqu’à notre logement, Casa Mar Azul. Les gérants sont super sympas et notre studio est vraiment cool ! On est entouré d’arbres, le tout fait très relax, nature… On se sent bien direct ! La ville est petite et « roots ». Les routes ne sont pas goudronnées, la poussière est omniprésente.

Virée à la plage de Palomino

Nous sommes venus à Palomino pour un interlude « vacances ». Les plages de la côte Caraïbes de la Colombie nous faisaient doucement rêver… Palomino possède bien une plage mais elle est vraiment riquiqui !! On est dans les Caraïbes, on s’attendait à une plage de rêve mais c’est la déception. En plus on ne peut pas s’y baigner car les vagues sont trop dangereuses. On marche le long de la plage jusqu’à la rivière, qui se jette dans la mer. Ici on peut se baigner sans risque. Il y a du monde mais l’endroit est quand même très joli. On observe même des chevaux sur la rive d’en face, ajoutant encore plus de charme au lieu…

Tubbing sur la rivière Palomino jusqu’à la plage

À Palomino, il y a quelques activités, dont une spéciale d’ici qui nous fait de l’œil : le tubbing. Pour ceux qui ne connaissent pas, (comme nous avant d’y être), le tubbing consiste à descendre une rivière en bouée. Notre hostel nous organise la sortie et en début d’après-midi, une moto vient nous récupérer. A trois sur une moto, à la mode colombienne ! On retrouve ensuite une deuxième moto et nous nous retrouvons sur un chemin de terre où il vaut mieux bien s’accrocher… Car, petit détail : on porte des gilets de sauvetages apparemment obligatoire pour le tubbing MAIS on n’a pas de casque ! Normal !

Arrivés au bout de la route, on emprunte un chemin à pieds, avec nos grosses bouées. Ce n’est pas très long mais ça grimpe au milieu des cailloux et du sable. Il faut prendre garde à ne pas glisser avec nos tongs. Tout cela sous les grondements des singes hurleurs. Leurs « cris » sont vraiment impressionnants… (si vous ne connaissez pas, je vous invite à les écouter sur cette vidéo, prise au Mexique).

Lorsqu’on arrive à la rivière, on fait un plouf avec notre jeune guide. L’eau est fraîche mais fait beaucoup de bien dans ce climat tropical. Ensuite on s’installe dans nos bouées et on se laisse porter par le courant. La rivière est basse (la saison humide n’est pas encore passée). Notre jeune guide nous montre les oiseaux et animaux que l’on croise.

Quand on arrive près du pont de Palomino, on décide de s’arrêter ici, juste avant d’arriver à l’embouchure de la plage. Notre guide nous quitte et part en moto avec les bouées. On rentre à pieds en suivant ses indications, en espérant ne pas nous perdre car on n’a pas nos téléphones. Ici c’est la campagne, tout le monde est à moto et on verra notre record de gens sur une moto : 6 personnes (enfant et bébé compris) !

On passe dans le village, on voit des enfants jouer au foot, on croise des colombiens. Ici, nous sommes de l’autre côté de la route principale, on voit Palomino sous un autre visage.
D’un côté les petits hôtels, les restos, la plage… D’un autre la vie locale, les vrais habitants de Palomino, là où les touristes comme nous ne vont jamais. Ça n’a rien à voir et ça nous fait un peu bizarre de voir cette fracture.

Ricard et Kogis, mélange de cultures en Colombie

Le soir on va au Bikini Bar, on discute avec le gérant qui est français et on en profite pour boire un Ricard ! Qui aurait crû qu’on boirait un Ricard en Colombie ?! On profite du concert, il y a même un Kogi qui y assiste aussi.

Les Kogis, c’est une communauté indigène, vivant en harmonie avec la nature, dans cette région de la Colombie. Ils sont reconnaissables à leur tenue : en tunique blanche, avec un sac en bandoulière en fibres végétales, souvent les pieds nus et avec un petit chapeau pointu sur la tête. Nous les avions découvert dans l’émission « Rendez-vous en terre inconnue », où Thomas Pesquet était invité à découvrir leur mode de vie. C’est un reportage qui m’a marqué et on était plutôt surpris de voir un Kogi ici !

Où manger à Palomino ?

  • Pour une ambiance sympa, des happy hours et de la nourriture simple mais bonne, direction le Bikini Bar (qui fait également hôtel). On était trop content de retrouver un peu de France avec le Ricard et la sauce au bleu dans les wraps !
  • Pour un délicieux repas dans un joli cadre, un autre resto tenu par une française (décidément !), la Casa Cocotte. L’une des rares fois du voyage où j’ai réussi à avoir un steak saignant x)

Découverte des plus belles plages de la côte Caraïbes en Colombie avec le parc Tayrona

Passage à Santa Marta

Pour quitter Palomino, nous prenons un bus pour Santa Marta (il en passe toutes les 30 minutes sur la route principale). Santa Marta est une grande ville et pour nous une simple étape.

Le lendemain de notre arrivée, nous laissons nos gros bagages à notre petit hôtel pour pouvoir partir léger car nous allons randonner pour deux jours. Direction le parc Tayrona, pour continuer d’explorer les plages de la côte Caraïbes de la Colombie !

Nous prenons un bus au Mercado Publico, avec un petit sac à dos chacun. Nous avons peu d’affaires dedans mais beaucoup d’eau (6L) et un peu de nourriture.
Dans le bus, devant nous, se trouvent deux Kogis : un homme et une petite fille. La petite fille est toute mignonne et s’amuse avec nous. On descend en même temps qu’eux à l’entrée Calabazo du parc Tayrona. Eux rejoignent probablement leur lieu de vie, alors que nous, nous sommes de simples visiteurs. Nous payons l’entrée, plus une assurance, obligatoire.

Premier jour de rando dans le parc Tayrona : de Calabazo à la plage de Playa Brava

La randonnée commence, le début est difficile car ça grimpe et il fait super chaud, en plein soleil. Arrivés dans la forêt, on s’octroie une pause pique-nique. Nos sacs sont un peu lourds avec toute cette eau. Mais il fait une telle chaleur, avec une humidité à plus de 80%, qu’elle n’est pas de trop : on boit énormément. Dans la forêt, nous sommes seuls, accompagnés des bruits des insectes qui font un vrai vacarme !

Après 3h30 de marche (pauses comprises) nous arrivons à notre destination : Playa Brava ! Est-ce qu’elle doit son nom car elle n’est accessible qu’après plusieurs heures de marche en forêt tropicale ?! Le parc est très fréquenté mais cette plage beaucoup moins.

Nous payons pour un hamac, avec moustiquaire et couverture. Plusieurs hamacs sont disposés en étoile sous un abri (comme un dortoir mais en plein air et avec des hamacs à la place des lits). Pour ceux qui souhaitent plus de confort, il y a de jolies cabanes à louer mais le prix n’est pas le même. Il y a aussi une cabane avec plusieurs cabines de toilettes et douches que nous pouvons utiliser.

On se baigne sur la plage, c’est superbe et calme… On ne s’éloigne cependant pas du bord car le courant ici est dangereux et on nous a bien mis en garde. Mais quel bonheur de se rafraîchir après ces efforts !

Le soir nous mangeons sur place. Les prix sont plus élevés qu’habituellement en Colombie mais nous n’avons pas vraiment le choix haha et un vrai repas nous fait du bien pour recharger les batteries.

Malheureusement il se met à pleuvoir, des gros crapauds sont de sortie (attention à ne pas marcher dessus dans la nuit noire !). On s’offre quand même une bière, face à la mer…

La nuit dans les hamacs est un peu difficile, finalement les couvertures sont utiles, l’air se rafraîchit. Il faut dire que nous sommes quand même dehors, avec l’air marin.

Deuxième jour de randonnée au Parc Tayrona : de Playa Brava à El Zaino

Vers 5h30, le lever du soleil nous réveille, c’est un magnifique spectacle… Mais je suis trop fatiguée pour me lever ou même dégainer l’appareil photo pour immortaliser ça. On se lève à 7h, pour partir vers 7h30. Il fait déjà très chaud et très très humide. On transpire à grosses gouttes et ce n’est pas la montée infernale dès le début de la rando qui va arranger ça ! Nous marchons au milieu de la forêt tropicale, où nous croisons un petit chat tout maigre… Nous lui faisons grignoter quelques snacks jusqu’à ce qu’un gros avocat tombe d’un arbre à côté de nous. Le petit minet se met à le dévorer, affamé. Il nous fait mal au cœur, mais nous n’avons pas d’autres choix que de le laisser ici.

Malgré nos vérifications du chemin sur maps.me, nous nous perdons sans le savoir (il n’y a pas vraiment d’indications). Le chemin nous paraît bizarre, plus difficile… On arrive devant deux Kogis, qui nous attendent et nous demandent où on va. On se rend compte que nous sommes arrivés dans la limite du Pueblito, le village où vivent les Kogis. Il était auparavant possible de le visiter mais désormais, il est interdit d’accès, pour préserver la tranquillité des habitants, qui ont déjà perdu une bonne partie de leurs terres… On leur explique en espagnol qu’on est perdu et ils nous indiquent le bon chemin, en nous observant pour vérifier qu’on s’éloigne bien 😅

Pause méritée à la plage de Playa Nudista

La rando continue dans la forêt, après avoir grimpé, ça descend maintenant à pic, c’est très fatiguant. Heureusement, après environ 3h d’effort, nous arrivons à Playa Nudista (et oui, une plage où on peut se baigner à poil !). On se baigne rapidement pour se rafraîchir (avec nos maillots, je vous voir venir, coquins !). L’endroit est superbe et presque désert.

L’une des plus belles plages de la côte Caraïbes de Colombie : Cabo San Juan à Tayrona

On reprend notre marche et au bout d’une vingtaine de minute, nous arrivons à Cabo San Juan, réputée comme la plus belle plage du parc Tayrona mais aussi de Colombie. En effet, c’est très beau, mais c’est pas la même ambiance que nous avons eu jusque là : il y a un monde fou !!
Le camping de la plage n’a rien à voir avec l’endroit où nous étions la veille : des dizaines de tentes collées les unes aux autres, sans ombre ! Ça ne fait pas rêver du tout…

Outre les plages à l’eau turquoise, il y a également des espèces de marécages avec des panneaux rappelant d’être prudents… Sous peine de se retrouver face à un crocodile !

Il est midi, le restaurant est pris d’assaut, on « réserve » une table pour manger vers 13h. En attendant, nous nous baignons dans ce décor paradisiaque. C’est agréable, l’eau est bonne, il n’y a presque pas de vagues mais par contre beaucoup de feuilles dans l’eau. Ça fait un peu sale, ce qui est dommage car à part ça, le sable brille dans l’eau. C’est magique, on dirait des pépites d’or !

Un peu de tranquillité à la Piscina

Après avoir mangé et repris des forces, nous repartons. Après 20/30 minutes de marche nous arrivons à la Piscina, une autre plage du parc Tayrona, où il n’y a pas du tout de vagues, d’où son nom, une vraie piscine. Il y a peu de monde, et nous en profitons pour nous détendre dans l’eau un bon moment.

Sortie du parc Tayrona et retour à Santa Marta

Il faut ensuite marcher jusqu’à l’entrée du parc, c’est encore 1h15-1h30 de marche qui nous attend… Cette partie est plus simple, le chemin est tracé, car beaucoup de gens passent par ici. Mais ça commence à être long, on est très fatigués, entre tous ces kilomètres, la chaleur, l’humidité et la nuit dans le hamac qui n’a pas été très réparatrice. Heureusement il y a encore quelques beaux points de vue.

Enfin, nous arrivons à Cañaveral, l’arrêt où un mini-bus fait les derniers km du parc pour aller jusqu’à la sortie, Zaino. Puis, nous prenons un bus pour retourner jusqu’à Santa Marta. Cependant, nous ne sommes pas au bout de nos peines ! Après deux jours en pleine nature nous n’avons plus de batterie sur nos vieux téléphones et une fois arrivés en ville nous devons compter sur notre mémoire pour retrouver le chemin de l’hôtel… Par je ne sais quel miracle, nous y arrivons finalement ! Le soir, nous sortons manger sur la place principale de la ville, qui est bien animée, comme toujours en Amérique du Sud 😄


Plages de Palomino et du parc Tayrona : notre avis

Découvrir les plages de la côte Caraïbes de la Colombie a été un super moment, différent de ce qu’on avait vécu. Quand on entend Caraïbes, ça fait rêver ! Et même si nous avons globalement été un peu déçus par les plages, on garde de super souvenirs de certaines plages. Quand on a connu les plages australiennes, grandes et désertes, il semble que même les Caraïbes ont du mal à rivaliser !

La pauvreté et l’insalubrité de certains coins nous a également beaucoup touché. Mais nous avons eu aussi de belles rencontres et la surprise de voir des Kogis. On pensait qu’ils se planquaient dans leurs montagnes, mais finalement nous en avons croisé plusieurs fois dans cette région. Cet endroit met à rude épreuve car la chaleur et l’humidité sont très éprouvantes. Santa Marta restera dans nos esprits pour nos nuits d’hôtel passées dans des chambres sans fenêtres et sans clim, avec juste un petit ventilo qui brasse un air étouffant ! Il faut un peu de temps pour s’habituer à être sans arrêt en sueur, mais au moins, on était prêts pour notre départ pour l’Amazonie !

Visiter le parc Torres del Paine en voiture, avec randonnée à la journée

Nous avons passé pas mal de temps en Patagonie (retrouvez notre itinéraire complet ici), entre Chili et Argentine. Après avoir visité El Chalten et son Fitz Roy, le parc Torres del Paine était un lieu qu’on attendait impatiemment de découvrir. Si vous vous demandez s’il est possible de visiter le Torres del Paine en voiture, avec des randonnées à la journée sans faire le trek W, alors cet article de blog est pour vous, vous êtes au bon endroit !

  • Toutes les informations et les prix mentionnés dans l’article datent de décembre 2019.

Visiter le Torres del Paine en voiture ou en trek ?

Nous avions régulièrement lu que le meilleur moyen d’explorer le parc était en faisant un trek. Les deux plus célèbres sont :

  • le trek O, qui fait une boucle et se parcourt en 8-10 jours (plutôt pour des randonneurs expérimentés) ;
  • le trek W, un chemin qui fait partie du circuit O, qui se fait en 4 à 5 jours, ça reste difficile, mais possible.

Nous étions partis sur l’idée du trek W, un classique incontournable de la randonnée en Patagonie. Une envie de se dépasser et de tenter un trek en indépendant sur plusieurs jours.

Avec ma sœur Audrey, nous en avons lu des articles de blog, pour comprendre l’organisation du parc et de ce trek. Nous avons passé des heures à chercher quel était le meilleur moyen pour dormir. Refuge, camping, louer une tente sur place, amener sa propre tente, louer à l’extérieur, etc. Et puis ça nous prenait tellement la tête qu’on a dit STOP !

Un trek tellement prisé qu’il va nous obliger à changer nos plans

À savoir que ce trek est très très très prisé (j’insiste !). Il faut réserver bien à l’avance les hébergements. Il est donc impératif de réfléchir avant au parcours. D’où partir, où s’arrêter pour la nuit, combien de temps peut-on marcher par jour, etc. Pas de place à l’improvisation, ce qui déjà, nous embêtait, car dans ces contrées la météo est très changeante. Ajouter à cela des tarifs excessifs avec des campings très sommaires où on fait payer 15 €, voir plus, par personne juste pour planter sa tente… Nous devions également louer du matériel de camping, ce qui ajoutait un coût supplémentaire. Il y a aussi des refuges, mais les prix sont mirobolants, ce n’était pas pour nous !

Nous avons donc choisi une autre option, sans regret : visiter le Torres del Paine en voiture, avec des randonnées à la journée.😀

Le Torres del Paine est le parc national le plus célèbre du Chili et même d’Amérique du Sud. Il est donc très fréquenté (et le trek W n’y échappe pas). Il est géré par la Conaf, l’office de tourisme chilien, qui ne se gêne pas pour pratiquer des prix très élevés pour le pays. Et en tant qu’étranger on est encore plus pris pour un gros pigeon… Oui la Conaf et nous c’est une longue histoire de désamour, je l’avoue ! 😆

Puerto Natales : notre point de chute pour visiter le Torres del Paine en voiture

Nous avons logé dans la commune de Puerto Natales (environ 20 000 habitants), la plus proche du parc Torres del Paine (qui se trouve tout de même à 150 km !). C’est une ville tranquille, avec des supermarchés et beaucoup de magasins. Nous y étions la semaine précédant Noël et c’était marrant de se retrouver ici à cette période. Il y avait quelques décorations, mais surtout un monde fou dans les rues à la recherche d’un cadeau de dernière minute. L’ambiance était donc assez spéciale 😄

Location de voiture à Puerto Natales

Décidés à louer une voiture, notre première mission est d’aller voir les différentes agences de location afin de comparer les prix. Déjà que le Chili est le pays le plus cher de notre voyage de 1 an en Amérique Latine… Je vous laisse imaginer comment ils se font plaisir ici en Patagonie, au bout du monde ! 🙃 On en trouve quelques-unes, les tarifs sont élevés, mais à 4 on amortit le coût.

Puis nous tombons totalement par hasard sur une petite agence, « Rio Rental, Car ». On se renseigne, le mec nous propose un prix bien plus bas que ses concurrents. Il nous dit qu’on peut venir récupérer un 4×4 à 20 h 30 le même soir, pour 50 000 CLP/jour (environ 55 €).
Dans les autres agences, c’était le coût d’une voiture économique ! Et pour un 4×4 il fallait débourser minimum 80 000 CLP/jour (presque 90 €) !

Achat des billets pour pouvoir visiter le Torres del Paine

Bien contents, on part acheter nos billets d’entrée du parc à l’agence Conaf qui se trouve au Terminal de Bus (21 000 CLP par personne, soit 23 €, valable pour 3 jours). Comme toutes les personnes acquérant un billet pour le parc, nous avons l’obligation de regarder une petite vidéo. Celle-ci présente le parc et rappelle des choses élémentaires (pour nous ; ça ne doit pas être le cas de tout le monde 🙃) comme la protection de la nature, garder ses déchets, rester prudent…

Petite surprise de location…

Le soir, Manu et Thomas vont chercher la voiture pendant qu’avec Audrey on prépare le dîner… Quand ils reviennent avec un vieux 4×4, ils nous expliquent qu’en arrivant là-bas le loueur leur a dit que la voiture prévue n’était finalement pas prête… OK !! Sauf qu’on voulait vraiment une auto pour le lendemain afin de profiter d’une météo clémente ! Et à cette heure-ci c’est impossible de trouver une autre location…

Mais heureusement comme toujours en Amérique du Sud, pas de problème, que des solutions ! Il nous propose de nous louer son propre 4×4 pour 35 000 CLP/jour (40 €), donc même moins cher que prévu. C’est une vieille auto, mais qui roule bien et qui a du vécu. Ainsi, pas de frayeur quant aux potentiels impacts lorsque l’on roule sur des pistes ! Encore un moment un peu WTF, mais une fois de plus on s’en sort bien ! 😀 Et puis le mec était hyper sympa et nous a donné des conseils pour visiter le Torres del Paine en voiture.

La randonnée à la journée de Mirador Base Las Torres

Le lendemain, départ à 6 h du matin pour deux heures de route jusqu’à notre destination. Nous arrivons à l’entrée Laguna Amarga, où nous montrons nos billets. Puis nous continuons en voiture jusqu’à l’hôtel Las Torres, point de départ de la fameuse randonnée qui amène aux pieds des tours, symboles du parc.

La randonnée

C’est parti pour 10 km pour arriver jusqu’au mirador ! Ça monte rapidement, le chemin fait des petites feintes, ça grimpouille et ça redescend… On a le droit à quelques belles vues, mais nous marchons surtout en forêt. La pluie s’invite par moment, c’est très couvert. Pour l’instant on n’a pas encore distingué les tours, elles s’obstinent à rester dans les nuages… On se demande bien si on verra quelque chose une fois en haut ou si tous ces efforts seront vains…

Après 9 km et presque 3 heures de marche, nous arrivons au point tant redouté : la montée infernale ! Il nous reste le dernier kilomètre à surmonter, mais là c’est une vraie bonne montée et bien sûr ce ne sont que des cailloux ou gros rochers… C’est très éprouvant, les garçons avancent devant, Audrey et moi on marche en rythme derrière. Certains randonneurs qui descendent nous encouragent « allez, vous avez fait le plus dur ! » (tu parles !! 😂)… Après une heure de grimpette, nous arrivons au mirador et découvrons les tours…!

Le merveilleux paysage de Las Torres

Finalement les nuages ne couvrent que le haut des tours, nous offrant un spectacle magique. Les découvrir comme ça, au dernier moment, après ces heures à marcher c’est impressionnant et même un peu émouvant.

L’endroit fait « intime » avec la lagune entourée de montagnes, mais les tours, elles, sont immenses ! Je suis vraiment fascinée, je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient si imposantes.

Malgré le manque de soleil, la lagune nous offre une belle couleur turquoise. On reste un moment devant ce paysage majestueux, bien qu’on soit au bord de l’hypothermie et que la neige qui se met à tomber nous fouette le visage 😅

On grignote quelques chips les yeux rivés sur cette beauté avant d’entamer la descente… Où l’on croise beaucoup de monde (sûrement des cars venant de Puerto Natales). En bas, on se pose dans la forêt, à l’abri du vent pour manger notre pique-nique, puis on reprend notre chemin.

Retour au bercail

Après environ 3 h de marche depuis le sommet, nous sommes de retour au parking. Et encore 2 heures plus tard nous posons nos fesses dans notre airbnb. Fatigués (7 heures/20 km de randonnée et 4 h de voiture dans la journée tout de même), mais contents ! Ce soir, le lit ne nous attendra pas longtemps !

Pour ceux qui font le trek W, le mirador Las Torres est un peu le clou du spectacle. Il est généralement réservé pour la fin du trek (ou bien certains commencent par celui-ci). Mais comme vous le voyez, il est totalement possible de randonner jusqu’au mirador en une journée. (Si on aime marcher quand même !)

Visite en voiture du Torres del Paine, et randonnées à la journée

Après cette randonnée incontournable, nous voulions continuer d’explorer le parc qui promettait d’autres superbes endroits. Le lendemain, nous voici donc repartis avec notre vieux 4×4, dans l’idée de visiter le parc en voiture, tout en ponctuant la visite de quelques randonnées sur la journée.

Nous passons devant la Cueva del Milodon, dont j’avais entendu parler. Mais le parking est rempli de bus et l’entrée est un peu chère à notre goût pour une visite rapide (8 000 CLP), donc on passe notre tour…

Nous prenons un chemin différent de la veille pour arriver par une autre entrée. Ce coin doit être beaucoup moins fréquenté, car la route est en mauvais état. Nous y croisons cependant putois, lapins, vigognes et condors… 😍 Nous sommes rapidement accueillis par de superbes vues sur la chaîne de montagnes Cuernos qui fait la renommée du parc.

Visiter les gros glaçons du Torres del Paine au Lago Grey avec une randonnée faisable à la journée

Nous nous arrêtons sur le parking du Lago Grey et entamons une petite randonnée (2 h A/R environ). On marche sur la plage (où le vent nous décoiffe !), près du lac Grey, où flottent des icebergs. Leur couleur est incroyable !! Au loin on peut voir le glacier Grey, papa de ces icebergs et du lac. Le paysage est superbe, la promenade facile et il y a peu de monde… On ressent vraiment la force et la tranquillité du lieu.

Visiter la plus belle vue du parc Torres del paine à Salto Chico

Après avoir pique-niqué, nous nous enfonçons un peu plus dans le parc, direction Salto Chico, et là c’est un coup de foudre ! Quelques minutes de marche suffisent pour accéder à une vue divine, le cadre est absolument parfait ! Comme si le paysage ne suffisait pas à nous en mettre plein les yeux, nous avons la chance de pouvoir admirer et approcher un huemul pas farouche du tout.

On continue notre exploration du parc Torres del Paine en voiture, avec quelques stops autour du lac Pehoé, qui a une couleur incroyable. Nous passons notre temps à nous émerveiller et à vouloir nous arrêter pour faire des photos.

Cascades et montagnes à Salto Grande, randonnée jusqu’au Cuernos Lookout

Nous nous arrêtons ensuite à Salto Grande, où il y a déjà plus de monde. La plupart des gens marchent jusqu’aux chutes (5 minutes), qui ont un sacré débit !

Nous préférons nous éloigner un peu du monde et nous continuons la journée avec la randonnée vers le Cuernos Lookout (2 h A/R). La promenade est très belle et nous assistons à une course entre deux guanacos. Ils nous impressionnent par leur vitesse ! Nous profitons encore une fois de la superbe vue qui nous attend au bout du chemin, sur les montagnes Cuernos, si particulières, bien que la fatigue accumulée ces derniers jours se ressent.

Nordenskjöld et les dernières vues sur le Torres del Paine

Retour sur la route, nous contournons les montagnes et faisons un arrêt au Nordenskjöld lookout qui nous offre une nouvelle vue. Avec les jumelles, on repère deux glaciers ainsi que deux condors qui virevoltent. Que c’est beau !

Nous continuons la route direction Lago Sarmiento Entrance, avec un léger espoir d’y apercevoir des pumas (c’est la bonne saison apparemment). Nous ne verrons cependant que des guanacos solitaires, qui semblent aux aguets tout de même…

En sortant du parc, les sommets de Las Torres, que nous avons approchés la veille, semblent nous faire un dernier cadeau, un ultime au revoir, dans la lumière du soleil…

Visiter le Torres del Paine en voiture avec randonnée à la journée : notre avis

Le Torres del Paine est un endroit très touristique, mais c’est totalement compréhensible, ce parc est tellement beau… Les panoramas sont magiques, préservés et les animaux y sont chez eux. Nous ne faisons que passer dans ce petit paradis. Nous sommes ravis d’avoir visité le Torres del Paine en voiture, ponctué de randos allant de quelques heures à la journée, car cela nous a permis de découvrir de nombreux paysages, différents et magnifiques ! Au final, nous en sommes sorti sans aucun regret de n’avoir pu faire le trek. 😃

Où manger à Puerto Natales ?

  • Pachamama : un petit resto spécialisé dans les empanadas (des chaussons fourrés, typique du continent). Ils proposent des menus le midi avec option végétarienne. Ils font aussi de délicieux Pisco Sour, le cocktail emblématique du pays.
  • Baguales : un restaurant de burgers et bières, bourré de touristes, pas du tout authentique (ça fait plus américain que chilien, soyons honnêtes). Cependant, ça fait du bien de se remplir le ventre dans une ambiance chaude et festive après une grosse rando dans le froid.

Pour d’autres infos sur le Torres del Paine

  • Si vous chercher des infos à propos du trek W, je vous invite à lire l’article de Novo-monde, très complet sur le sujet.
  • Si vous souhaitez faire comme nous des randonnées à la journée, mais que vous ne voulez ou ne pouvez pas louer de voiture, rendez-vous sur le blog de Gones Away, qui nous a bien renseignés à l’époque 😊

Épinglez l’article sur Pinterest :

Que faire à El Chalten, le paradis de la randonnée en Patagonie Argentine

El Chalten est une petite ville de 1 600 habitants, très populaire auprès des touristes qui viennent jusqu’en Patagonie. Elle est surnommée « capitale de la randonnée ». Ici, pas grand-chose à faire à part explorer les magnifiques alentours ! On vient pour marcher dans de sublimes paysages, et on est servi !🙂

L’arrivée vers El Chalten est époustouflante : les paysages sont majestueux et surtout on découvre la silhouette du Fitz Roy au loin… Plus on s’approche, plus on est fasciné par ces sommets escarpés et on aperçoit la ville qui se dessine au milieu des montagnes… Que faire à El Chalten ? Retrouvez nos conseils pour une visite dans cette petite ville de Patagonie.

La ville est petite, mais touristique, on y trouve de nombreux logements : hôtels, auberges, camping… Accompagnés de Audrey et Thomas, nous avons loué une cabane en bois via airbnb, c’était très sympa. Restaurants pour tous les budgets, bars, boulangeries et petits commerces vous permettront de reprendre des forces après vos explorations.

Vous cherchez que faire à El Chalten ? Eh bien, marcher bien sûr ! 🤭 Diverses randonnées sont possibles, vous trouverez toutes les informations à l’office du tourisme, situé dans la gare. Pour notre part nous en avons fait trois ; découvrez les indications les concernant ci-dessous.

Randonnée Chorillo del Salto : 6 km A/R, environ 2 h, facile

On débute avec une première randonnée facile, que du plat, histoire de se dégourdir les jambes. Après avoir marché principalement en forêt, on arrive jusqu’à une cascade. Le lieu est mignon, mais très touristique, si vous le pouvez, allez-y tôt pour être plus tranquille.

Que faire à El Chalten ? L’incontournable randonnée Laguna de los Tres : 20 km A/R, environ 7 h 30, assez difficile

C’est LA randonnée pour laquelle tout le monde vient et qui amène jusqu’au pied du célèbre mont Fitz Roy. Je me rappelle avoir lu il y a quelques années la bande dessinée de Pénélope Bagieu sur son blog « Ma vie est tout à fait fascinante » où elle racontait son voyage en Argentine, dont cette randonnée ! Ça m’avait fait rêver (et aussi bien rire !) et j’étais loin d’imaginer qu’un jour je me retrouverai à sa place 😍

Le départ habituel commence depuis El Chalten (il y a même un grand panneau, au moins on ne peut pas se tromper de chemin !) et se fait en aller-retour.

Débuter la randonnée à la Hosteria el Pilar

Cependant, suivant les conseils donnés par une voyageuse, nous décidons de commencer la randonnée depuis un autre point afin de faire un chemin différent à l’aller du retour. Si vous le pouvez, je vous conseille de faire pareil, d’abord pour voir des paysages différents, mais aussi, car il y a beaucoup moins de monde sur cette portion ! Nous réservons la veille un taxi qui vient nous récupérer à 6 h du matin et nous amène jusqu’à la Hosteria el Pilar, après 30 minutes de route. Il est également possible de s’y rendre en bus. À quatre c’était plus avantageux en taxi (1 500 ARS — 22 €) et surtout cela nous permettait de partir avant les bus et donc avant le monde éventuel.

Ainsi, nous entamons la marche vers 6h30, sous le regard du Fitz Roy illuminé par le soleil, un superbe spectacle. La randonnée débute en forêt, avec quelques points de vue sur les sommets du Fitz Roy et du glacier Piedras Blancas. Nous nous arrêtons aux quelques miradors pour profiter de ces beautés.

Nous marchons dans le calme de la forêt, croisant seulement quelques couples, avant d’arriver à une grande plaine où nous retrouvons les autres randonneurs qui ont pris le sentier depuis El Chalten. C’est avec 9 km dans les jambes que nous entamons la partie la plus délicate : la montée infernale jusqu’au point de vue tant attendu ! En effet, il ne reste qu’un kilomètre, mais nous mettons environ une heure pour le faire, ça grimpe (400 m de dénivelé) et les cailloux rendent le chemin plus difficile.
Quand on croit arriver au bout, une ultime montée cachée se dévoile ! Allez, un dernier effort !

Arriver face au Fitz Roy et en prendre plein les yeux

Une fois en haut, le coup de cœur est immédiat : le majestueux Fitz Roy, à ses pieds un lac où les paysages se reflètent. En effet, le soleil est de la partie et il n’y a pas de vent, ce qui permet ce miroir naturel. Nous faisons moult photos en hauteur, puis au bord de l’eau avant de savourer notre pique-nique bien mérité.

Nous nous dirigeons ensuite vers la gauche du lac, où se trouve un autre lac, de toute beauté également. Cet endroit est vraiment incroyable ! On reste ainsi bien 2 h au sommet, à profiter du lieu. Quand le vent se lève, le miroir de l’eau fait place à une superbe couleur bleue.

Le monde afflue de plus en plus, et nous décidons de repartir. La descente est compliquée, car il y a beaucoup de gens qui grimpent à présent et nous devons souvent nous arrêter pour les laisser passer. Sans compter que les genoux se fatiguent avec les cailloux et le dénivelé.

Après une heure de descente environ, nous sommes en bas, on souffle un peu et c’est reparti pour 9 km ! C’est loin d’être fini. Heureusement c’est beaucoup de plat et de descente, au milieu de marécage et une forêt. Nous effectuons une halte à la laguna Capri, mais nous commençons à être épuisés et c’est difficile d’en profiter. L’envie de rentrer et de se reposer se fait ressentir. Les derniers kilomètres sont pénibles à cause de la fatigue physique et mentale.

De retour à notre cabane, c’est le bonheur de pouvoir enlever ses chaussures, se doucher et savourer une bière fraîche bien méritée, contents et fiers d’avoir réussi cette célèbre rando !

Laguna Torre : 18 km A/R, environ 5h30, longue mais sans difficulté

S’il vous reste encore du temps et que vous vous demandez que faire à El Chalten, voici une autre magnifique randonnée : la Laguna Torre.

C’est notre dernière randonnée ici ! Nous partons à 6 h 45 et commençons avec une sacrée montée qui nous donne tout de suite de belles sueurs froides. Heureusement c’est ensuite plus simple. Nous admirons la ville encore endormie dans les couleurs du lever de soleil. Difficile de se lever tôt, mais qu’est-ce qu’on se sent apaisé dans ces moments ! L’avantage de venir en été ici (décembre/janvier) c’est que les nuits sont courtes. Ainsi, même en se levant de bonne heure, il fait déjà jour, ce qui est plus motivant que de se lever dans le noir !

La randonnée alterne entre des plaines, des forêts, des rivières… Avec de jolis points de vue. On voit au loin la montagne sous les nuages. On espère un éclaircissement à notre arrivée là-bas.

Après 3 h de marche, nous arrivons à la Laguna Torre, un lac entouré de hauts sommets et de glaciers. Il y a beaucoup, beaucouuuup de vent et bien sûr il est glacial. Malgré cela, les nuages ne sont pas décidés à quitter le sommet derrière la lagune. Nous dévorons notre pique-nique (oui, il n’est même pas 11 h du matin, mais quand la faim est là, on mange !!), emmitouflés dans nos vêtements face à ce superbe paysage… Contrairement à la rando précédente, nous sommes presque seuls. Cependant, le froid a raison de nous et nous ne nous attardons pas plus. Encore une fois, on est content d’être parti tôt, car c’est à ce moment-là qu’un grand groupe de marcheurs arrive.

Une très belle randonnée, tranquille, avec un superbe panorama à la clé. Retour à El Chalten pour un peu de repos avant de repartir sur la route ! (Retrouvez notre itinéraire en Patagonie ici)

Où dormir à El Chalten ?

  • pour 2 personnes : l’auberge Refugio Chalten Hostel .
  • pour 4 personnes : une cabane, à côté d’un camping, près du départ de la randonnée de la Laguna de los Tres.

Où manger à El Chalten ?

Pour faire le plein de calories avec de bons burgers et profiter d’un happy hour, rendez-vous à Bourbon Smokehouse.


Notre ressenti sur El Chalten

En conclusion, nous avons vraiment apprécié ce passage à El Chalten, un lieu ultra-touristique, mais pas prise de tête (ici tout le monde se balade en jogging ou pantalon-short de rando). Les alentours sont magnifiques avec des glaciers, des montagnes et surtout le Fitz Roy à l’allure énigmatique ! Avant le voyage on rêvait de cet endroit qui nous paraissait presque mystique… Cela a été à la hauteur de nos espérances, surtout que nous avons globalement eu beau temps ! C’est un lieu incontournable lors d’un séjour en Patagonie, qui restera dans nos petites têtes pendant très longtemps !

Vous rêvez de Patagonie ? Découvrez notre itinéraire entre Chili et Argentine, notre exploration du magnifique parc du Torres del Paine ou notre Noël à Ushuaïa !

Épinglez l’article sur Pinterest pour le retrouver facilement :