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Que faire à El Chalten, le paradis de la randonnée en Patagonie Argentine

El Chalten est une petite ville de 1 600 habitants, très populaire auprès des touristes qui viennent jusqu’en Patagonie. Elle est surnommée « capitale de la randonnée ». Ici, pas grand-chose à faire à part explorer les magnifiques alentours ! On vient pour marcher dans de sublimes paysages, et on est servi !🙂

L’arrivée vers El Chalten est époustouflante : les paysages sont majestueux et surtout on découvre la silhouette du Fitz Roy au loin… Plus on s’approche, plus on est fasciné par ces sommets escarpés et on aperçoit la ville qui se dessine au milieu des montagnes… Que faire à El Chalten ? Retrouvez nos conseils pour une visite dans cette petite ville de Patagonie.

La ville est petite, mais touristique, on y trouve de nombreux logements : hôtels, auberges, camping… Accompagnés de Audrey et Thomas, nous avons loué une cabane en bois via airbnb, c’était très sympa. Restaurants pour tous les budgets, bars, boulangeries et petits commerces vous permettront de reprendre des forces après vos explorations.

Vous cherchez que faire à El Chalten ? Eh bien, marcher bien sûr ! 🤭 Diverses randonnées sont possibles, vous trouverez toutes les informations à l’office du tourisme, situé dans la gare. Pour notre part nous en avons fait trois ; découvrez les indications les concernant ci-dessous.

Randonnée Chorillo del Salto : 6 km A/R, environ 2 h, facile

On débute avec une première randonnée facile, que du plat, histoire de se dégourdir les jambes. Après avoir marché principalement en forêt, on arrive jusqu’à une cascade. Le lieu est mignon, mais très touristique, si vous le pouvez, allez-y tôt pour être plus tranquille.

Que faire à El Chalten ? L’incontournable randonnée Laguna de los Tres : 20 km A/R, environ 7 h 30, assez difficile

C’est LA randonnée pour laquelle tout le monde vient et qui amène jusqu’au pied du célèbre mont Fitz Roy. Je me rappelle avoir lu il y a quelques années la bande dessinée de Pénélope Bagieu sur son blog « Ma vie est tout à fait fascinante » où elle racontait son voyage en Argentine, dont cette randonnée ! Ça m’avait fait rêver (et aussi bien rire !) et j’étais loin d’imaginer qu’un jour je me retrouverai à sa place 😍

Le départ habituel commence depuis El Chalten (il y a même un grand panneau, au moins on ne peut pas se tromper de chemin !) et se fait en aller-retour.

Débuter la randonnée à la Hosteria el Pilar

Cependant, suivant les conseils donnés par une voyageuse, nous décidons de commencer la randonnée depuis un autre point afin de faire un chemin différent à l’aller du retour. Si vous le pouvez, je vous conseille de faire pareil, d’abord pour voir des paysages différents, mais aussi, car il y a beaucoup moins de monde sur cette portion ! Nous réservons la veille un taxi qui vient nous récupérer à 6 h du matin et nous amène jusqu’à la Hosteria el Pilar, après 30 minutes de route. Il est également possible de s’y rendre en bus. À quatre c’était plus avantageux en taxi (1 500 ARS — 22 €) et surtout cela nous permettait de partir avant les bus et donc avant le monde éventuel.

Ainsi, nous entamons la marche vers 6h30, sous le regard du Fitz Roy illuminé par le soleil, un superbe spectacle. La randonnée débute en forêt, avec quelques points de vue sur les sommets du Fitz Roy et du glacier Piedras Blancas. Nous nous arrêtons aux quelques miradors pour profiter de ces beautés.

Nous marchons dans le calme de la forêt, croisant seulement quelques couples, avant d’arriver à une grande plaine où nous retrouvons les autres randonneurs qui ont pris le sentier depuis El Chalten. C’est avec 9 km dans les jambes que nous entamons la partie la plus délicate : la montée infernale jusqu’au point de vue tant attendu ! En effet, il ne reste qu’un kilomètre, mais nous mettons environ une heure pour le faire, ça grimpe (400 m de dénivelé) et les cailloux rendent le chemin plus difficile.
Quand on croit arriver au bout, une ultime montée cachée se dévoile ! Allez, un dernier effort !

Arriver face au Fitz Roy et en prendre plein les yeux

Une fois en haut, le coup de cœur est immédiat : le majestueux Fitz Roy, à ses pieds un lac où les paysages se reflètent. En effet, le soleil est de la partie et il n’y a pas de vent, ce qui permet ce miroir naturel. Nous faisons moult photos en hauteur, puis au bord de l’eau avant de savourer notre pique-nique bien mérité.

Nous nous dirigeons ensuite vers la gauche du lac, où se trouve un autre lac, de toute beauté également. Cet endroit est vraiment incroyable ! On reste ainsi bien 2 h au sommet, à profiter du lieu. Quand le vent se lève, le miroir de l’eau fait place à une superbe couleur bleue.

Le monde afflue de plus en plus, et nous décidons de repartir. La descente est compliquée, car il y a beaucoup de gens qui grimpent à présent et nous devons souvent nous arrêter pour les laisser passer. Sans compter que les genoux se fatiguent avec les cailloux et le dénivelé.

Après une heure de descente environ, nous sommes en bas, on souffle un peu et c’est reparti pour 9 km ! C’est loin d’être fini. Heureusement c’est beaucoup de plat et de descente, au milieu de marécage et une forêt. Nous effectuons une halte à la laguna Capri, mais nous commençons à être épuisés et c’est difficile d’en profiter. L’envie de rentrer et de se reposer se fait ressentir. Les derniers kilomètres sont pénibles à cause de la fatigue physique et mentale.

De retour à notre cabane, c’est le bonheur de pouvoir enlever ses chaussures, se doucher et savourer une bière fraîche bien méritée, contents et fiers d’avoir réussi cette célèbre rando !

Laguna Torre : 18 km A/R, environ 5h30, longue mais sans difficulté

S’il vous reste encore du temps et que vous vous demandez que faire à El Chalten, voici une autre magnifique randonnée : la Laguna Torre.

C’est notre dernière randonnée ici ! Nous partons à 6 h 45 et commençons avec une sacrée montée qui nous donne tout de suite de belles sueurs froides. Heureusement c’est ensuite plus simple. Nous admirons la ville encore endormie dans les couleurs du lever de soleil. Difficile de se lever tôt, mais qu’est-ce qu’on se sent apaisé dans ces moments ! L’avantage de venir en été ici (décembre/janvier) c’est que les nuits sont courtes. Ainsi, même en se levant de bonne heure, il fait déjà jour, ce qui est plus motivant que de se lever dans le noir !

La randonnée alterne entre des plaines, des forêts, des rivières… Avec de jolis points de vue. On voit au loin la montagne sous les nuages. On espère un éclaircissement à notre arrivée là-bas.

Après 3 h de marche, nous arrivons à la Laguna Torre, un lac entouré de hauts sommets et de glaciers. Il y a beaucoup, beaucouuuup de vent et bien sûr il est glacial. Malgré cela, les nuages ne sont pas décidés à quitter le sommet derrière la lagune. Nous dévorons notre pique-nique (oui, il n’est même pas 11 h du matin, mais quand la faim est là, on mange !!), emmitouflés dans nos vêtements face à ce superbe paysage… Contrairement à la rando précédente, nous sommes presque seuls. Cependant, le froid a raison de nous et nous ne nous attardons pas plus. Encore une fois, on est content d’être parti tôt, car c’est à ce moment-là qu’un grand groupe de marcheurs arrive.

Une très belle randonnée, tranquille, avec un superbe panorama à la clé. Retour à El Chalten pour un peu de repos avant de repartir sur la route ! (Retrouvez notre itinéraire en Patagonie ici)

Où dormir à El Chalten ?

  • pour 2 personnes : l’auberge Refugio Chalten Hostel .
  • pour 4 personnes : une cabane, à côté d’un camping, près du départ de la randonnée de la Laguna de los Tres.

Où manger à El Chalten ?

Pour faire le plein de calories avec de bons burgers et profiter d’un happy hour, rendez-vous à Bourbon Smokehouse.


Notre ressenti sur El Chalten

En conclusion, nous avons vraiment apprécié ce passage à El Chalten, un lieu ultra-touristique, mais pas prise de tête (ici tout le monde se balade en jogging ou pantalon-short de rando). Les alentours sont magnifiques avec des glaciers, des montagnes et surtout le Fitz Roy à l’allure énigmatique ! Avant le voyage on rêvait de cet endroit qui nous paraissait presque mystique… Cela a été à la hauteur de nos espérances, surtout que nous avons globalement eu beau temps ! C’est un lieu incontournable lors d’un séjour en Patagonie, qui restera dans nos petites têtes pendant très longtemps !

Vous rêvez de Patagonie ? Découvrez notre itinéraire entre Chili et Argentine, notre exploration du magnifique parc du Torres del Paine ou notre Noël à Ushuaïa !

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Huaraz : randonnée jusqu’à la laguna 69

Après deux excursions aux alentours de Huaraz, on termine en beauté ! C’est parti pour une éprouvante mais superbe journée à la découverte de l’une des lagunes (ou lacs) les plus célèbres du Pérou.

Réveil très matinal, un minibus vient nous chercher à 4h50. La tête dans le coltar, emmitouflés dans nos doudounes, une fois que le minibus a récupéré tous les randonneurs du jour, tout le monde finit sa nuit (avec en fond sonore l’horrible musique que le chauffeur écoute).

Vers 7h, nous faisons un petit arrêt pour prendre le petit dej : un sandwich pour moi, un hamburger pour Manu ! Lol Le tout accompagné de maté de coca, car nous sommes en altitude. On profite aussi des derniers wc.

Arrivés au parc Huascaran, on paye l’entrée, qui n’est pas comprise dans le prix du tour.
Les routes de terres et de cailloux secouent bien le minibus.
Notre guide Noel, nous donne quelques conseils pour la rando et nous prie de redescendre si on commence à ressentir des effets du soroche (mal des montagnes) : maux de tête, vertiges… La rando est en altitude et va de plus en plus haut. Le mal des montagnes peut devenir dangereux si on n’y prête pas attention.

On s’arrête rapidement à une première lagune, Chinancocha (qui signifie femme en quechua). C’est déjà magnifique ! Juste le temps de l’admirer un peu et faire quelques photos avant de repartir. Nous ne sommes pas ici pour ça.

Notre guide nous montre la montagne Huascaran, d’où vient le nom du parc où nous sommes. C’est le plus haut sommet du Pérou (6768m !).

On arrive au point de départ de la randonnée, qui fait 14km aller-retour, commençant à 3800m et dont le point culminant (et de retour) est la lagune à 4600m.

Le début descend un peu (et on pense déjà au retour où il faudra remonter ces derniers mètres après tous ces efforts xD).
La rando commence sur du plat, on y va tranquille pour ne pas se fatiguer trop rapidement. À cette altitude, il vaut mieux ménager ses efforts.
On croise pas mal de vaches. Dans ces décors on se croirait presque en Suisse.

Après 2 ou 3 km, ça commence à grimper. Le guide ferme la marche (en cas de soucis). Nous marcherons avec pratiquement toujours les mêmes personnes : des chinois, des japonais et des péruviens.
Le paysage est magnifique !

On mâche de la coca pour se donner des forces. Ça aide contre le mal d’altitude mais c’est aussi un énergisant, un coupe-faim et coupe-soif. On prend quelques feuilles et on les mâche jusqu’à en faire une boule qu’on coince entre la gencive et la joue/lèvre et on laisse ça « infuser ». Honnêtement ça aide pas mal. Surtout en altitude où on manque de souffle et on respire donc plus facilement par la bouche, ce qui donne soif généralement. Avec ça on n’a pas eu ce souci.

On double quelques marcheurs qui sont allés trop vite et se retrouvent à bout de souffle à force de monter. On leur offre un peu d’agua de Florida pour les rebooster (remède péruvien qu’il faut sniffer !).

Nous passons près d’une petite lagune, certains se reposent, ressentent les effets du soroche.

Il y a un peu de plat, youpi ! Les paysages sont de plus en plus beaux.
On arrive ensuite à un panneau qui indique qu’il reste 1 km. Première pensée : génial ! Deuxième pensée une seconde plus tard quand on voit le dénivelé qui nous attend : oh m**** !

Le souffle est court, le cœur bat la chamade… La montée est très difficile. Manu me devance. Je souffre ! Mais la motivation est là malgré la difficulté. Une fois en haut je sais que je suis proche. Puis je la vois au loin, cette couleur turquoise ! Manu m’y attend.

Il nous a fallu 2h35-40 pour braver ces 7 km. On n’est pas des grands sportifs mais on l’a fait !

Une fois devant la lagune c’est l’émerveillement. Le paysage est grandiose !! Une lagune à la couleur de l’eau incroyable, entourée de montagnes et surtout du glacier d’où vient cette eau si pure.
Il y a peu de monde, c’est génial. On fait des photos et on se pose au bord de l’eau pour manger notre pique-nique bien mérité. Les gens arrivent petit à petit.

Il est interdit de se baigner sous peine d’une lourde amende, afin de préserver la pureté et la beauté du lieu. De toutes façons, après avoir trempé un doigt dedans, je vous assure qu’on avait aucune envie d’y plonger ! C’est tout simplement gelé ! Et c’est pas comme s’il faisait une chaleur folle à 4600m d’altitude !

On restera là 1h20, à profiter de ce paysage incroyable, avant de prendre le chemin inverse.
Le retour est plus facile car ça descend mais c’est pas simple non plus car il faut rester prudent avec tous ces cailloux qui n’attendent qu’une cheville à tordre…
Nous mettrons 2h10 pour revenir au minibus.

Sur la route retour, la majorité des gens dorment durant le trajet, exténués.
Le soir on fera pas long feu !

Entre le dénivelé et l’altitude, ce fut difficile mais aussi une des plus belles rando qu’on ait faite ! Partout, les vues étaient splendides, et l’arrivée à la lagune, la cerise sur le gâteau (et quelle cerise !).

Infos pratiques :

Randonnée : 14km aller/retour
Altitude : de 3800m à 4600m
Entrée du parc : 30 soles (≈ 7.90 €)
Difficile d’y aller par soi-même, mieux vaut passer par un tour. Ou alors en louant un véhicule et en passant plus de temps dans ce parc qui a l’air canon !

Huaraz : le glacier Pastoruri et les ruines de Chavin

Après avoir fait une boucle dans le sud du Pérou, nous prenons un bus de nuit depuis Lima pour arriver à Huaraz ! Après avoir pris une journée tranquille à se reposer et s’acclimater à l’altitude (Huaraz est située à 3000m), nous ferons 3 excursions à la journée.

Le glacier Pastoruri et la cordillère blanche

Départ en bus pour la Cordillère Blanche. On s’arrête à un endroit superbe, entouré de montagnes (ainsi que de péruviennes avec leur lamas déguisés… spécialement pour les touristes que nous sommes). Il y a une source d’eau gazeuse, naturelle. Étonnant ! Le guide nous fait goûter un tout petit peu.

Nous faisons un autre arrêt pour voir les Puna Raimondi, arbres endémiques du Pérou, qui ne poussent qu’à une certaine altitude. Certains sont vraiment immenses !
Juste à côté il y a aussi une « mare » aux sept couleurs. Mais le temps est couvert et pour notre part on ne voit pas de couleurs.

Retour dans le bus jusqu’au « camp de base », où la route s’arrête. Il faut ensuite marcher pendant une quarantaine de minute pour aller jusqu’au glacier. Le chemin est goudronné, ça monte un peu. Rien d’insurmontable mais à 5200m les efforts sont décuplés dû au manque d’oxygène. Ce n’est pas long mais nous mettons plus de temps que lors d’une rando au niveau de la mer. Peu de souffle et on se sent lourd. En plus il se met à neiger !

Nous arrivons à un mirador qui nous indique que le glacier arrivait jusque là en 2015. Incroyable de voir comme il est loin maintenant ! On peut voir à quel point son rétrécissement s’accélère avec les années.

On s’approche ensuite du glacier, on restera en haut environ 1h, à l’observer, ainsi que les alentours qui sont magnifiques.

Sur le chemin retour nous nous arrêtons dans un resto où nous avions commandé un plat à l’aller. Il est 17h ! L’altitude coupe l’appétit mais nous commençons quand même à avoir faim. Nous mangeons en compagnie de deux françaises avec qui nous parlons… voyage bien entendu ^^

Les ruines de Chavin de Huantar

Le lendemain nous retrouvons le même guide que la veille mais aujourd’hui c’est pour une découverte culturelle.
Sur la route nous faisons un premier arrêt à la lagune Querococha, à une altitude de 3980m. Le paysage est très beau ! On retrouve des lamas déguisés mais aussi des chevaux pour ceux qui n’auraient vraiment pas envie de marcher (lol).

Apparemment il y a un relief dans la montagne qui ressemble à la carte du Pérou mais pour notre part on n’arrive pas à la voir xD

On passe sous un tunnel, creusé dans la cordillère en altitude. On nous en a fait tout un plat mais c’est pas très grand finalement (on a vu plus impressionnant). De l’autre côté on découvre un Jésus (Christo Blanco) au milieu des montagnes, plutôt stylé !

On arrive dans la ville de Chavin, le bus nous amène directement aux ruines. Nous mangeons nos sandwiches (pas mécontents d’avoir prévu le coup !).

Il y a quelques ruines, le guide nous donne des explications, des hypothèses…

On va dans des souterrains. Seulement les chamans pouvaient venir ici, ils prenaient du San Pedro (drogue de cactus qu’on trouve encore au Pérou) et méditaient.
Dans un autre souterrain il y a une grande stèle sacrée, le Lanzon. Entourée de mur et protégée par une vitre (photo interdite). Cette stèle est la depuis 3000 ans environ !

À l’entrée du temple de Chavin il reste une tête, il y en avait plein avant mais elles ont été enlevées.
Elles protégeaient la cité. C’était sans doute la représentation des choses qu’ils voyaient quand ils étaient en transe.

Les boules dans le nez : du coton car à force de se droguer, leur nez saignait ! xD

À la fin de la visite, il y a des stands de souvenirs. Un occidental nous accoste, nous demandant d’où on vient : il est français lui aussi ! On sympathise rapidement, il nous dit qu’il est la depuis 1 mois et demi et apprend sur la culture chavin. Il nous explique plein de choses qu’il a apprise ici, la signification de la pierre Raimondi (le guide nous l’a juste montré).

La stèle Raimondi, qui représente les différentes étapes de la méditation.

C’est hyper intéressant ! Malheureusement il faut y aller.
On fait un arrêt repas pour le reste du groupe (nous on se balade dans le village et on se partage une bière).

On va ensuite au musée de Chavin situé un peu plus loin. Dedans il y a les statues des têtes qui ont été retiré du site (pour les garder à l’abri) ainsi que des objets retrouvés par les archéologues.

À refaire on ne prendrait pas de tour organisé pour venir ici. Je pense qu’il n’est pas compliqué de trouver un bus ou colectivo. Et ensuite de prendre un guide sur place.
Le français rencontré nous a dit que les guides de Huaraz et ceux de Chavin ne racontaient pas la même chose. Ceux de Huaraz sont plus portés sur le côté découverte archéologique (on a pu le constater) tandis que ceux de Chavin parlent plus des légendes, la signification des symboles (ce qu’il a pu nous raconter et qu’il a appris ici). À vous de voir donc si vous décidez de découvrir cet endroit. En tout cas, c’est une culture très intéressante, on aurait aimé en apprendre plus. Elle a beaucoup influencé les civilisations suivantes.

Pour notre dernière journée à Huaraz, nous avons fait une randonnée pour voir la Laguna 69, qui est très connue. Mais on vous en parlera dans un autre article ! 🙂